florent76

Le sol va surtout blanchir sur la facade est. Je ne suis pas spécialiste, mais d'un autre côté, si le flux d'ouest est vraiment actif, ça ne changera pas grand chose : on a déjà vu de la neige fondre bien vite. Ca peut prolonger et entretenir l'anticyclone thermique russe, mais à notre niveau, ça se joue sur quelques jours, voire heures de répit pour le froid en face d'un flux d'ouest organisé. La France se situe à la porte océanique de l'Europe. Alors que penser de notre anticyclone sur l'Atlantique ? Florent.

Il semble acquis que après la neige sur le NE, nous nous dirigions vers un bon coup de froid avec des gelées fortes allant de -5° en Normandie à -10° en Alsace si on considère le bassin parisien. Ensuite tout semble conditionné par l'affaissement relatif de l'anticyclone atlantique face au creusement d'une dépression en mer de Norvège. Très creuse, celle-ci irait jusqu'à 935 hPa nous dirigeant un flux de NW glissant dans la zone de contact entre celle ci et l'anti tout aussi costaud. Cela nous vaudrait alors un redoux important, puis à nouveau de la fraicheur (neigeuse) sans parler de grand froid. Est-ce que les modèles ne surestiment pas ce creusement depressionnaire... si l'anti gagne, on pourrait très bien retourner au grand calme que nous connaissions encore en début de semaine, sans grand redoux, plus froid étant donné la masse d'air installée ? Est-ce possible ? Florent.

Je suis bien réglé Gérardlh même si mon matériel est moins précis, puisque j'ai 1002 hPa actuellement. Ca fait un mois que je vérifie que c'est bien réglé, mais on n'avait eu que des hautes pressions jusque là. On a donc bien eu 980 hPa cette après-midi, soit 735 mm de mercure. Attention aux relevés horaires : les minimas passent au travers des mailles du filet. Si on en croit le relevé horaire de Rouen sur Infoclimat, on n'est pas allé en dessous de 986 hPa. Malgré que je suis connecté souvent ici et que j'écoute les previsions météo, je n'ai été prévenu qu'aujourd'hui de la violence de cette tempête : j'en avais peu conscience encore ce matin pour avoir raté la météo hier soir. Imprévisibilité relative de cette tempête beaucoup plus violente que prévue à 48 et même 24 h... et encore des morts, malgré le système de vigilance pris à défaut car l'alarme a pu être tiré que trop tard. On peut se demander aussi si il a réellement un impact sur des délais courts quand on ne peut pas faire autrement. Florent.

Mon baromètre a même enregistré 980 hPA autour de 15h à Rouen. Je ne crois pas à une erreur, car j'ai deux appareils : ça a du être bref car j'ai 989 une heure avant et 987 une heure après ! Quelqu'un peut confirmer ? Pression actuelle : 1002 hPa Très grosses rafales... Je viens de traverser un pâté de maison privé d'électricité sur le plateau nord et j'ai observé quelques arbres brisés en deux (assez vieux ou secs, mais tout de même). Les grands immeubles peuvent être redoutables comme accélérateurs des rafales de vents ; j'ai failli être jeté par terre en en dépassant un de 15 étages ! Florent.

Ce ne fait pas beaucoup... Est-ce que le creusement a les ingrédients pour se poursuivre ? Ca ne devait pas se creuser autant ! Ca va souffler violemment sur les régions du nord de la Seine, je trouve même qu'on s'en ait aperçu un peu tard. On est pas en 1999, mais c'est le genre de depression qui peut faire des dégats, particulièrement là ou elle devrait être le plus creuse : sur le Nord, la Picardie et les Ardennes. Florent.

J'ai présenté deux cartes, extraites d'années du passé (voir post au dessus). Il faut bien voir que ce sont des moyennes mensuelles : même si la fin décembre voit quelques depressions passer, sur le mois pris en entier, il sera anticyclonique et plutôt dans la zone qui est dessiné sur la carte qui avait très bien prévu cette situation comme durable puisque s'inscrivant nettement sur une carte mensuelle. Maintenant la fin du mois est plus imprévisible par rapport à ces grandes lignes et j'observe fréquemment quelques décallages de 10 jours par rapport à mes calculs auxquels on ne peut pas demander une précision au jour même. Je vais parfois chercher des situations des siècles en arrière ! C'est pour cette raison que je ne me suis pas prononcé sur Noël : mon modèle est trop indéfini pour la fin décembre. Il semble tout de même exclure vague de froid ou grande douceur, mais que dire de plus. Il laisse bien apparaitre un peu plus de froid à un moment après Noël et à la mi décembre, mais difficile de savoir quelle intensité et quelle durée. Au final on devait avoir un mois de décembre tout juste au dessus des normes, mais l'inversion thermique qui a dominé ces derniers jours va surement entrainer un mois plus froid et donc une surestimation des températures que j'avais prévu. Je ne prévois que la température au sol, qui n'est pas très contrasté pour l'heure, variant seulement la majorité du temps entre 2 à 7° à Paris en Tx par exemple. En janvier nous pourrions avoir d'abord une période avec en TX environ 10°, puis ensuite de manière très tranchée -2° environ. C'est à toi et aux prévisionnistes à court terme de me le dire : le seul indice que j'ai est cette carte de janvier, encore une fois mensuelle. Je n'appréhende que de grandes tendances pour ma part, mais je ne vois pas tout. Qui dit situation moyenne cache des déclinaisons de celle-ci : il se passe beaucoup de chose en un mois. Pour moi, un froid pareil (mes calculs le voit tout de même assez sévère durant 10 jours pour atteindre les -10° sur le Bassin Parisien) ne peut provenir que d'un flux d'est. Comment sera t-il généré, je n'en ai aucune idée encore, mais il a l'air de s'installer après de la douceur semblant indiquer un flux d'ouest qui pourrait dominer le début du mois. Pourquoi la langue anticyclonique açoréenne que l'on voit sur la carte de janvier ne pousserait-elle pas plus ou moins vers le nord et le Groenland selon les moments : cela expliquerait beaucoup de chose... Cet zone anticyclonique moyenne des açores ne semble pas encore autant rétractée que cela en janvier et peut faire le jeu sur l'Atlantique. La différence, c'est qu'elle n'occupe plus la méditerranée comme en décembre. Si d'autres anticyclones scandinave...) font partie du jeu, il ne semblent pas devoir être assez durablement à un endroit donné pour apparaitre sur la carte mensuelle. Florent.

Exact Parsec, à l'équateur les levers de soleil se produisent le plus tôt en mai et le plus tard en février ; les couchers de soleil le plus tard en août et le plus tôt en novembre. C'est quasiment insensible à l'équateur où la variation se fait sur 30 min entre lever les plus tôt et les plus tard, idem au coucher. A 10° de latitude nord, cela commence à se voir, car on a plus d'une heure d'écart. Florent.

Exact CFR... Au solstice d'été, on a le même phénomène : A Paris, le jour où le soleil se lève le plus tôt est le 15 juin, celui où il se couche le plus tard est le 25 juin. Il faut savoir que le solstice d'hiver tombait le 25 décembre et celui d'été le 24 juin aux premiers siècle de notre ère, d'où la fête de Noël et la St Jean... Mais c'était en calendrier Julien qui prenait 1 jour d'avance tous les 400 ans. Si bien qu'arrivé au XVIe siècle, le solstice d'hiver tombait le 12 décembre et celui d'été 11 juin. Les proverbes disant que les jours augmentent après le 12 décembre datent probablement de la Renaissance (Exemple : A la Ste Luce (13/12), les jours augmentent du saut d'une puce). Le pape remet les pendules à l'heure en 1582 : c'est la réforme du calendrier Grégorien. Mais il ne va pas jusqu'à réattribuer les dates de solstice initiales : on avancera les calendrier de 10 jours. En France, au 9 décembre suit le 20 décembre 1582. Certains pays d'Europe réformeront le calendrier beaucoup plus tard, les pays à majorité orthodoxe dont la Russie en 1923 seulement. C'est notre calendrier actuel qui retire un jour au début de chaque siècle, sauf tous les 400 ans : en 1700, 1800, 1900, février a eu 28 jours, en 2000 ou 2400, il en a 29. Quand on étudie le climat avant le XVI siècle en Europe de l'Ouest ou plus proche de nous, l'Histoire en Europe de l'Est (révolution russe dite d'octobre, en novembre 1917), il faut tenir compte du décallage entre calendriers Grégorien et Julien. Dans les études paléoclimatiques, il convient de convertir les dates julienne en date grégorienne, l'hiver météorologique commençant bien plus tôt dans le premier calendrier. Ainsi de 1501 à 1582 par exemple, il ne dure non pas du 1er décembre au 28 février, mais du 21 novembre au 18 février grégorien ! Pour répondre à la question initiale, la durée du jour à Paris varie de 8h11 au solstice d'hiver à 16h08 au solstice d'été. C'est la réfraction atmosphérique qui fait que les jours sont un peu plus longs qu'il ne devraient et durent ainsi 12h05 le jour des équinoxes. Au solstice d'hiver, la durée du jour est d'environ 12h à l'équateur (comme toute l'année), 10h au Maroc, 8h en France, 6h à Stockholm en Suède et est nulle à partir de quelques dizaines de km au nord du cercle polaire (réfraction toujours). Le solstice d'été et les jours les plus longs, c'est actuellement pour l'hémisphère sud où se termine le printemps. Florent.

J'étais effectivement étonné que mon post ne suscite aucune réaction. Surtout que je montre bien que ce type de flux d'ouest peuvent n'être que temporaire (3 à 8 jours) et apporter à leur suite une vraie vague de froid. Enfin, il est vrai que je reste prudent et que je vais observer la situation pour l'heure, car c'est loin d'être fait et ce n'est encore une fois pas le scénario que je place en n°1. Mais, histoire d'avoir exploré toutes les possibilités et pour ne pas se faire surprendre, il fallait le dire. Au delà de cela Mathieu (dans l'énorme sujet semaine 52) explique très bien ce qu'il faut voir pour l'heure : Florent.

Williams, Voici la version HTML du fichier : elle existe souvent, il suffit de la rechercher avec Google. Excuse moi, je n'avais pas pensé à la traduction... My Webpagehttp://www.google.fr/search?q=cache:2ZR3r5X8PXUJ:www.atmos.washington.edu/~davidc/ATMS211/articles_optional/Laut2003_Graph_Errors.pdf+laut+graph+errors+2003&hl=fr Ca devrait être mieux ! A bientôt ! Florent.

Je ne vacille pas pour l'heure, j'ai une hypothèse solide et bien bâtie pour l'hiver 2004-2005, voire pour la suite de l'année, mais je reste prudent car les corrélations que j'étudie se prolongent déjà depuis très longtemps et que dans ce contexte, un changement de programme (que j'ai tout autant identifié) reste possible sur le papier./index.php?showtopic=6513'>Mon post dans gros coup de vent samedi A suivre donc... Si il ne se passe rien, on pourra partir des données de base que j'ai fourni et qui devraient nous mener vers un bon hiver (dans les normes, même un peu en dessous) et un printemps précoce ensuite. Florent.

En attendant, ce vigoureux flux d'ouest va enfin briser cette gigantesque inversion qui va de la France à la Roumanie. Hier et aujourd'hui, le nord de la France ne dépassais pas -1°, hormis quelques rares endroits qui avaient échappé aux brouillards givrants, tandis que le SO du pays avait plus de 15° et les Pays-Bas et le Danemark presque 10°. Même en Suède, on a 5°, soit une douceur inhabituelle sur tout le reste de l'Europe. Cette inversion a duré au point de tirer fortement vers le bas les températures moyennes mensuelles sur tout le nord de la France, alors que mes prévisions saisonnières si elles annonçaient bien des conditions anticycloniques durables de ce type, n'avaient pas prévu thermiquement ce phénomène. Au niveau thermique (pris seul), ce phénomène est d'autant plus troublant que cela me rappelle les semaines précédant certains hivers des plus rudes. Il avait semble t-il été beaucoup plus restreint dans le passé et pour les années correspondant au même cycle climatique qu'actuellement qui comportaient pourtant exactement ces mêmes conditions anticycloniques. En témoigne cette carte. Notre inversion était presque prévisible, sauf qu'elle a battu sans doute des records en intensité, zone couverte et durée... Situation dans les cycles climatiques passés la plus proche de décembre 2004 http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/dec%202004.jpg La question va être maintenant de savoir si il s'agit d'une simple anomalie (de basse couche) ne remettant pas en cause la série cyclique étudiée ou d'une vrai rupture annonciatrice d'un hiver rude dès cette année (qui fait partie des possibles, mais secondairement). Réponse entre le 20 décembre et le 20 janvier : si il doit y avoir vague de froid, c'est de très loin la période la plus favorable et où tout se joue. En particulier à la suite d'une période perturbée et plus douce comme celle qui nous arrive s'installent fréquemment le général Hiver. Je campe pour le moment sur mes positions, à savoir un hiver rude en 2005-06 (hypothèse principale). Néammoins, je n'en observe pas moins très attentivement la situation de cette année très proche de l'échéance glaciale, peut-être bien plus proche que nous le pensons tous. Florent.

Le cas de décembre 1879, même si la moyenne mensuelle lisse les phénomènes, est très différente de la carte censée être similaire à décembre 2004 : on a pas l'ancrage de l'anticyclone moyen au Maghreb qui change tout, car il ramène de l'air d'origine saharien en altitude au moins. En 1879, il s'agit d'un anticyclone froid d'hiver sur le continent européen qui ramène de l'air provenant de l'est. Cela n'empêche, le mois a dû être également marqué par de belles inversions amplifiant encore la vague de froid en cours, car il devait malgré tout faire 15 à 20° de moins à tous les étages de l'atmosphère aux plus froides périodes. Florent.

Merci beaucoup Stalbuck, c'est très éclairant : je comprends mieux dans quelles circonstances ont pourrait avoir du froid à l'avenir et en particulier en janvier. Ton erreur est providentielle au contraire, car elle explique particulièrement bien le passage de la situation prévue synoptiquement pour décembre à celle prévue pour janvier. Je vais guetter l'évolution de la situation au global et plus précisément les pressions en méditerranée dans le mois qui vient... Florent.

A l'attention de Lunatic et des personnes intéressées, voici les cartes de pression que j'ai relevé comme étant les plus approchantes dans le passé par rapport à mes prévisions : SITUATION PASSE LA PLUS PROCHE DE DECEMBRE 2004 http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/dec%202004.jpg SITUATION PASSE LA PLUS PROCHE DE JANVIER 2005 http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/janvier%202005.jpg J'ai mis 5 min à trouver ces images que je savais exactement où aller chercher grace à ma théorie sur les cycles climatiques liées aux cycles solaires. Le mois de décembre 2004 a bien un frère dans le passé, la première image en témoigne réellement, je pense que celle qui existera pour ce mois ci ne sera guère différente. Cela convaincra peut-être un peu plus les plus réticents. Que faut-il attendre de ce type de situation ? Si je suis expert en étude de séries climatiques, j'avoue être moins dans mon élément par rapport au cartes météo ?? Vois t-on bien ici la possibilité de froid à la mi-janvier ?? Florent.

A l'attention de Lunatic et des personnes intéressées, voici ce que j'ai relevé de plus approchant dans le passé par rapport à mes prévisions : SITUATION PASSE LA PLUS PROCHE DE DECEMBRE 2004 http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/dec%202004.jpg SITUATION PASSE LA PLUS PROCHE DE JANVIER 2005 http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/janvier%202005.jpg J'ai mis 5 min à trouver ces images que je savais exactment où aller chercher grace à ma théorie sur les cycles climatiques liées aux cycles solaires. Le mois de décembre 2004 a bien un frère dans le passé, la première image en témoigne réellement, je pense que celle qui existera pour ce mois ci ne sera guère différente. Cela convaincra peut-être un peu plus les plus réticents. Florent.

A l'attention des prévisionnistes, j'ai jeté un oeil sur les mois qui me servent de référence pour décembre 2004 : devinez ce que j'ai vu : le grand oméga (de Guy Plaut), un anticyclone moyen qui couvre toute l'Europe de l'ouest à partir de l'Afrique du Nord, temps calme relié à la masse d'air saharienne : exactement ce que l'on a ! Du coup, j'ai eu envie d'analyser la suite... En fait en janvier l'énorme anti moyen se retire sur l'Atlantique : il est encore important à l'ouest et couvre le proche atlantique et pousse jusque dans le Golfe de Gascogne, depressions en Europe du Nord de l'Islande à la Russie et dans l'est du bassin méditerranéen (gouttes froides), flux moyen de NW à N sur la France. Ensuite en février, l'anticyclone se rétracte encore au niveau des açores, tandis que la scandinavie est depressionaire, flux de NW moyen sur la France. Voila qui peut vous donner une idée de l'évolution au niveau des centres d'actions reliés à mes prévisions saisonnières. Peut-être saurais vous m'en dire plus sur le genre de météo à attendre dans ces cas là. Vous pouvez cartographier les pressions depuis 1500 sur ce site que m'a confié Lunatic : http://www.ngdc.noaa.gov/cgi-bin/paleo/lutercont.pl Florent.

Même si il fait doux en altitude, je ne pensais pas que ce mois de décembre verrait une inversion si importante et prolongée. Cela pouvait néammoins e^tre prévisible pour un prévisionniste plus éclairé que moi qui aurait vu relié à cette tendance saisonnière, l'énorme couvercle anticyclonique calculé sur la carte de la reconstistution des géopotentiels la plus proche de la notre. Ca pourrait même finir par envoyer la moyenne mensuelle presque 1° plus bas que ce que j'avais prévu pour le mois qui devait se situer à peine au dessus des normes 1971-2000. Enfin, le mois n'est pas terminé et il y a fort à parier que les choses vont bouger d'ici noël. Je suis relativement pessimiste en décembre pour les chances de grands froids : comme le dit Kéké, au mieux je pense à une ondulation (pourquoi pas assez belle, mais on en est encore loin). Je suis nettement plus optimiste pour janvier où nous avons selon moi toutes les chances de connaitre des froids vifs au environs de la seconde décade. Wait and see, et quelques surprises si le ciel le veut bien ! Florent.

Je ne vois en aucun cas de vagues de froid en décembre 2004 en prévisions saisonnières : pour mieux vous en convaincre, vous pouvez relire ce que j'annonce comme étant le plus probable. Lire : /index.php?showtopic=5984&st=40'>mes prévisions saisonnières pour 2005 . Avec un mois très anticyclonique dans tout la moitié sud de l'Europe et en lien avec le Maghreb identifié également par la prévi à l'échelle du mois de décembre, on a relativement peu de grandes variations de températures. Cependant, j'ai signalé deux petits creux : un à la mi-décembre, l'autre entre noël et jour de l'an. Je n'ose même pas me prononcer pour dire si ils ont une signification statistique, car ce ne sont pas des variations de températures très importantes et très durables. En gros, cela signifie que l'on pourrait avoir un peu de changement la semaine prochaine effectivement surtout dans les flux, mais sans doute rien de révolutionnaire thermiquement (sauf en montagne). Nous pourrions ainsi toujours connaitre des Tx de 2 à 3° : plus par inversion, mais par descente froide en flux de NW, peut-être un peu plus de froid même, mais temporairement seulement. Soyons patients et attendons la suite : si décembre ne nous récompense pas, ce que mes analyses indiquent en revanche, c'est qu'en janvier, on aurait en revanche réellement du changement et des contrastes entre des périodes douces et peut-être une vraie petite vague de froid : enfin des choses à dire ! Florent.

Ce sont mes prévisions actuelles et pas les archives du forum qu'il faut consulter pour avoir la réponse à cette question. J'ai énormément avancé dans mes connaissances depuis quelques mois. Cet hiver s'annonce comme un hiver très proche des normes saisonnière (ce qui est froid par rapport aux dernières années), la rigueur est plutôt pour l'an prochain.Pour aller plus loin, lire /index.php?showtopic=5984&st=40'>mes prévisions saisonnières pour 2005 . Florent.

J'ai déjà répondu par rapport à cela, Virgile. Tout ce que tu énonces sont les résultats de ma première méthode uilisée jusqu'à cet été, date à partir de laquelle j'ai repris mes recherches. La méthode de calcul que j'utilise à présent et que je n'ai encore exposé nulle part est réellement deux fois plus performante que l'ancienne sur 2003-2004 et ce sont de ses résultats dont je parle. Pour les obtenir, le calcul ne connais naturellement à aucun moment les données climatiques des années actuelles, il se base au minimum sur des données âgé de 25 à 250 ans. Si bien que même à postériori, on peut parler de cette relation d'un intérêt certain.J'avance pas à pas dans ma recherche. Certes si j'avais connu ma nouvelle relation avant septembre, j'aurais pu faire des prévisions très satisfaisantes depuis un bon bout de temps ; n'en étant pas encore là avant l'été, j'ai dit clairement que mon ancien modèle et tous les textes que tu cites étaient tombés à côté l'été dernier et étaient moyennement performant avant. Alors si tu as l'impression que je n'ai connu que des succès depuis 2 ans, c'est peut-être que tu n'as pas saisi que je ne parlais pas de moi, mais de mon nouveau modèle ou que tu n'as pas pu lire tous les posts de ce très très long sujet. Florent.

Je suis d'accord avec toi sur le fond Stalbuck... "il peut y avoir un forcage d'un élément extérieur qui fait, que si une vague de froid nous rate, la situation se repete de nombreuses fois grace à ce forcage, et qu'au final il est fort probable que la situation se mette en place à un moment ou à un autre" : c'est exactement comme ça que je l'entends. Je donne quelques dates indicatives (assez floues du reste : quand je dis mi-janvier, ça peut-être le 10 ou le 20...) basé sur mes courbes de températures pour avoir une idée concrète du genre de phénomène à attendre. Ce seront les modèles à 36 h qui feront les réglages fins, on ne peut évidemment rien affirmer de précis avant. D'autre part, je me le permets, car si l'erreur est plus élevée qu'à l'échelle d'un mois, mes courbes ont donné des résultats assez surprenant plusieurs fois tant ça collait à la réalité : Elles voient la vague de froid de début jan 2003, le froid de début avril 2003, la chaleur d'août 2003, la fin oct 2003 froide, la fin nov 2003 douce, chaque coup de froid et de chaleur alternés de fev à mai 2004, la chaleur de début sept 2004, la fraicheur de la mi-oct et de la mi-nov 2004. Alors, au cas où, je signale ce que j'ai vu de plus marquant, même si je suis incapable d'expliquer ces analogies... Si tu continue à me cuisiner comme ça, tu vas finir par me faire dire toute ma méthode ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Merci pour les cartes de pressions... j'ai jeté un oeil sur les mois qui me servent pour décembre 2004 : devinez ce que j'ai vu : le grand oméga (de Guy Plaut), un anticyclone moyen qui couvre toute l'Europe de l'ouest à partir de l'Afrique du Nord, temps calme relié à la masse d'air saharienne : exactement ce que l'on a ! Du coup, j'ai eu envie d'analyser la suite... En fait en janvier l'énorme anti moyen se retire sur l'Atlantique : il est encore important à l'ouest et couvre le proche atlantique et pousse jusque dans le Golfe de Gascogne, depressions en Europe du Nord de l'Islande à la Russie et dans l'est du bassin méditerranéen, flux moyen de NW à N sur la France. Ensuite en février, l'anticyclone se rétracte encore au niveau des açores, tandis que la scandinavie est depressionaire, flux de NW moyen sur la France. Mes prévis ne sont pas garanties à 100%, attention... j'espère ne pas trop me tromper /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Florent.

Je suis d'accord là dessus. Je ne l'annonce pas systématiquement : j'annonce tout simplement ce qui sort de mes calculs sans à priori particulier. J'avais concernant l'été 2004, une méthode de calcul différente qui a en effet failli. Je procède autrement maintenant. Cette seconde méthode voyait bien le mois d'août 2004 chaud (+2,0° prévus pour +2,3° mesurés), et le mois de septembre 2004 plus encore (+3,4° prévus pour +2,2° mesurés). Ce dernier n'a même, pas été suffisamment chaud par rapport à ma prévision qui est un de mes plus mauvais résultats. Cette même méthode annonce pourtant un mois d'août 2005 très frais. Il faudra néammoins qu'elle continue à se montrer performante jusque là, je te l'accorde. Je le vois très bien : j'ai d'ailleurs prévu de m'apesentir précisément sur le cas de l'hiver 2005-06 dont le déroulement pourrait bien être effectivement un peu différent : il est en plus encore très loin, au dernier mois de ma prévision. Ma nouvelle méthode de calcul qui montre de très bons résultat pour 2003 et 2004. Effectivement hétérogènes, mais le plus grand nombre étaient fraiches à cette époque de l'année : ça a été mon erreur de croire que c'était un élément discriminant. Je peux simplement te dire que j'analyse plus seulement les archives des années que j'ai cité et qui allaient de 1893 à 1976 et plus de la même manière. Je remonte maintenant jusqu'au XVIIIe siècle. Une des découvertes que j'ai fait est que le XXe siècle à lui seul (même si on retrouve parfois des trends similaires sur un mois donné comme tu l'as montré) ne suffit absolument pas pour faire de bonnes prévisions saisonnières avec ma façon de procéder.Florent.

Reflexion très pertinente Mathieu. Pour avoir étudier de nombreuses séries hivernales et y compris celles des hivers les plus rudes, dans plus de 3/4 des cas, les vagues de froid sont toujours précédées d'un temps plus doux et humide (8 à 12° à Paris), ne serais-ce que durant 3-5 jours. Beaucoup de prévisions saisonnières prévoient effectivement un refroidissement vers la fin du mois et janvier. C'est d'ailleurs les scénarios que je prévois, mais très modérément et vers le 15 ou 20 décembre et avec une ampleur bien plus grande en janvier 2005 : douceur humide durant les premiers jours de l'année suivi d'une belle vague de froid, plus surement du froid sec. Sauf comme toujours lors des périodes de transition air doux -> air froid, puis l'inverse (probablement à la fin janvier) air froid -> air doux, les redoux étant plus neigeux que l'installation du froid bien souvent, même si la neige fond bien vite ensuite. Pour aller plus loin, lire /index.php?showtopic=5984&st=40'>mes prévisions saisonnières pour 2005 . Florent.

Je n'ai receuilli qu'un seul avis pour le moment. Alors, seuil de tolérance unique (moins précis, mais plus clair) ou seuil adapté à chaque mois (plus précis, mais moins clair) pour décider si on classe une prévision comme bonne ou mauvaise ?? Etant donné que vous serez les futurs lecteurs de mes analyses, qu'en pensez-vous ? Florent.