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Tout ce qui a été posté par florent76
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Je suis d'accord Torrent. En plus, il est vrai que pour mesurer l'activité solaire sur plus de 20 ans, plusieurs siècles en particulier, nous ne disposons que du nombre de tâches solaires et de reconstitutions diverses. Si ce sont de bons indicateurs généraux, il permettent sans doute de ne percevoir qu'une partie de la réalité quant à l'action du soleil sur le climat. Florent. P.S. : Bon anniversaire et très bon Noël sous les tropiques ! Cela me rappelle l'heureuse période où je passais l'hiver au chaud en Afrique... on décorait un "pin" de noël !
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Pas mal... j'attendais effectivement août 1911 pour les max.Pourtant, en Tm, il y a eu un mois d'été encore plus chaud, mesuré au Bourget cette fois : 24.6°C en juillet 1757 ! Je n'ai pas les valeurs à Montsouris mais elles auraient probablement été proches de celle du Bourget. Cette période du XVIIIème S jusqu'en 1780 a été particulièrement chaude (surtout en été, Tm dépassant le plus souvent 20°Cen juillet et août) dans nos régions. Les moyennes annuelles approchent ou dépassent souvent le 12°C au Bourget. La même constatation peut être faite pour d'autre ville d'Europe, ce n'est donc sans doûte pas un artefact de mesure. Je passe la main à Nico ou Anecdote ! Dans la période allant jusqu'à 1780, il ne s'agit pas de donnée du Bourget, mais de Paris Observatoire. Plusieurs séries ont été assemblées pour constituer la série mensuelle dite de Paris Le Bourget.J'ai précisément un gros doute quant aux valeurs relevés jusqu'à 1780 : j'ai des données pour la Suisse qui traduisent durant ce temps un climat bien plus froid. Si les variations sont bonnes, est-ce que les températures sont au bon niveau ? Florent.
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Il ne faut tout mélanger : le soleil a probablement une petite influence à court terme du fait de ses variations, mais les cycles climatiques sont bel et bien imprimés par le rythme auquel le soleil soumet l'atmosphère terrestre à l'échelle de plusieurs cycles solaires.Le rayonnement et l'activité magnétique solaire suivent donc un cycle qui au delà de cela a une intensité variable dans le temps. C'est cela que permet de voir la constante solaire. Ainsi actuellement avec une forte constante solaire (+ peut-être un réchauffement anthropique), les hivers sont doux et un peu rude lors d'épisodes cycliques définis. Au XVIIe siècle, avec une constante solaire faible, les hivers était le plus souvent dans les normes, voire froids, les épisodes cycliques entrainaient alors des hivers très rudes, voire exceptionnels. L'albédo varierait en corrélation avec la constante solaire, mais je ne travaille pas là dessus et je pense que le nombre d'année archivé est encore bien faible. Pour le moment je travaille sur l'Europe. Je ne pense pas qu'elle soit seule concernée par les hivers froids, seulement ailleurs, le calendrier doit être différent, mais toujours corrélé au soleil. L'Europe si elle semble être un continent ne se prêtant pas aux prévisions saisonnières est au contraire intéressante pour repérer les cycles hivernaux : ils requièrent l'inversion totale du flux d'ouest dominant et c'est le seul continent de la planète en entrée du flux d'ouest où les reliefs ne rendent pas la chose impossible. Un flux d'est et du froid durable est donc clairement une situation météorologique anormale dans l'ouest de l'Europe et est immanquable dans les statistiques. Les choses ne sont pas aussi claire ailleurs. Pour ma part, je me sert de centile sur le climat des 250 dernières années pour évaluer la rudesse ou la chaleur d'un mois, d'une saison ou d'une année. Je parle d'hiver, de mois rude ou froid si sa température est mesuré jusqu'au 10e centile, soit dans moins de 10% des cas : derniers cas à Paris : Janvier 1987 pour un mois, les hivers 1984-85, 1940-41, 1939-40 ou 1928-29 pour une saison. C'est moins de 1,8° à Paris sur l'hiver. Si la température est mesurée jusqu'au 4e centile, la période sera très rude : un cas au XXe siècle, l'hiver 1941-42. C'est moins de 0,6° à Paris sur l'hiver Au 1er centile, on parlera de conditions froides exceptionnelles ou extraordinaires, on peut citer 4 cas depuis 150 ans : février 1956, décembre 1879 ou les hivers 1962-63 et 1879-1880. C'est moins de -1° à Paris sur l'hiver. Je viens de le voir, Williams a parfaitement répondu, et pour cause : il connait mieux le sujet que moi !A bientôt ! Florent.
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Merci pour cette contibution Tomar. J'ai commencé comme cela aussi... à première vue, on trouve effectivement des correspondances très troublantes, mais pas systématiques. En fait, les cycles solaires n'influent pas directement sur le climat si on considère les données brutes. Après quelques traitements spécifiques, je peux t'assurer que tous les hivers européens depuis le XVIIIe siècle, voire le Moyen Age sont parfaitement corrélés aux cycles solaires. C'est d'ailleurs ce qui me rends parfaitement affirmatif quand à l'imminence d'un hiver rude en Europe. Je le sais depuis un an et je sais comment le montrer, mais il faut que je bétonne bien tout ça et présente les choses au sein d'un site (gros travail de mise en forme). Je ne tiens pas à exposer cela sans un minimum rigueur et comme je manque de temps, ce n'est pas encore en boîte. Florent.
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Pour poursuivre le sujet, ci-joint une copie du message que j'ai adressé au prévisionniste du site Météo Belgique . Il concerne aussi bien les forumeurs d'Infoclimat et les prévisionnistes de Météo France qui pourraient lire ce post. Bonjour Philippe, Je vais t'en dire un peu plus sur mes propres recherches que je publie habituellement dans les forum du site Infoclimat . Dans mes études, je travaille pour le moment uniquement sur la comparaison entre situation météorologiques, l’index de l’activité solaire, la variation climatique naturelle et le réchauffement climatique global. Ces seuls facteurs me permettent comme je l'ai expliqué d'obtenir de très bons résultats par une méthode statistique et analytique. Je cherchais au départ à prévoir les hivers exceptionnels en repérant les variations climatiques naturelles (cycles climatiques), mais les résultats ont été si concluants que je me suis rendu compte que je pouvais également me risquer à prévoir le climat à l'échelle mensuelle dans certaines conditions. Je travaille pour cela au minimum sur des séries de donnée quotidienne de plus de 150 ans et c'est encore à peine suffisant. J'utilise pour cette raison la série de Bruxelles Uccle qui débute en 1833. En effet, je manque de donnée en France, je n'ai pas pu trouver de série débutant au moins avant 1840. Les températures prévues sont vérifié avec des écarts moyens de 0,78° et un écart maxi de 2,2° depuis février 2003 soit sur 21 mois, dans le détail : 10 mois prévus avec un écart <= à 0,5° dont juin et août 2003 ! 15 mois prévus avec un écart <= à 1,0° 17 mois prévus avec un écart <= à 1,5° Question 1 : Dois-je considérer que j'ai réussi ma prévision mensuelle si la température est prévue avec un écart <= à 1,0° ou 0,5° ou une autre valeur ? Afin d'y voir plus clair, quelques extraits du site de Météo-France, en gras des phrases importantes : 1) Calcul de l'indice de confiance : 2) Calcul de l'erreur de prévision à x jours Questions 2,3 : Quel critère d'observation communément admis peut-on prendre à un mois ? Quelle est la valeur du critère cité ci-dessus ? 3) Calcul de l'erreur de prévision à 24 heures Le dossier complet : Les indicateurs de fiabilité Question 4 : Si la prévision est juste lorsque l'écart entre la température observée et la température prévue est inférieure à 2°C à 24 h, avec quel écart peut-elle être considérée juste à la décade, au mois, à la saison ? Peut-être as-tu des contacts à météo nationale belge ou française qui saurais répondre à ces question. Que les spécialistes qui lisent ce sujet n'hésitent pas à répondre. Merci beaucoup. Florent.
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Merci pour ces enrichissantes contributions. Localement donc, Rouen a aujourd'hui échappé à la grisaille toute la journée : superbe soleil d'hiver. Florent.
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Petite question à Virgile en particulier mais aussi aux autres habitués des modèles... Nous avons disserté sur les limites de prévisibilité des modèles. Elles peuvent parfois sembler être de 12 heures pour le commun des mortels. Hier MF annonçait grisaille tenace sur le moitié nord de la France : non seulement un grand soleil brille dans un air bien sec, mais en plus aucun brouillard ou nuages bas ne se sont formés ce matin : la rosée était même peu importante par rapport aux conditions météo qui prévalaient (ciel dégagé). En étant connaisseur des phénomènes climatiques, on sait qu'un ciel bas aux jours les plus court peut être synonyme de beau temps : il ne s'agit en fait que d'un phénomène de basse couche qui peut persister toute la journée étant donné le faible rayonnement solaire qui ne parvient plus à abaisser suffisamment le taux d'humidité relative près du sol. C'est d'autant plus difficile lorsque apparaissent des inversions thermiques. La question : est-ce que l'écart entre un ciel bas et un ciel qui va ou est dégagé dès le départ est difficile à prévoir en décembre ? On peut se poser la question étant donné l'erreur d'une maison comme Météo France. Je pense que les modèles n'intégrent pas les phénomènes de basse couche qui sont laissés à l'appréciation du prévisionniste, mais je me trompe peut-être ? Ce pourrait être une partie de la solution (erreur humaine et non modèle). Puis-je avoir des précisions ?? Florent.
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Saurais-tu me dire comment est calculé cette prévibilité en pourcentage. J'aimerais beaucoup calculer celle qui correspond à mes analyses, mais je ne sais pas quelle formule il faut employer. Pour le moment, je calcule l'erreur de prévision, soit la simple différence entre ma prévision et la réalité. Est ce que pour afficher un taux, il faut considérer par exemple pour un mois que on bon si l'écart est inférieur à une certaine valeur (laquelle), mauvais si il est supérieur. Ensuite on fait le rapport des mois correct sur les mois incorrects sur un an et on a un pourcentage ? Se calcule t-il sur un an, un semestre ? Autant de questions statistiques qui doivent avoir je le pense une réponse. Malgré mes recherches sur internet, je n'ai pas trouvé. Merci de m'aider. Florent.
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En tout les cas, masses d'air relativement douces en altitude ne veut pas forcément dire douceur au sol en hiver. Dans le NW, à Rouen, ce jour sera le plus froid de la semaine avec des températures évoluant entre -1° et 2°C sous la grisaille tenace (qui est en fait totalement absente en ce petit matin). Si elle ne se forme pas dans les prochaines heures, on pourrait avoir un petit peu plus chaud dans l'après-midi et MF aura été pessimiste. En tout cas, je suppose que la lente et légère remontée du mercure prévu ensuite est dû au changement de direction des vent associé aux hautes pressions prévue pour la semaine prochaine. Florent.
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Je ne crois pas à cette configuration... En guise de réponse, je vous livre quelques uns des résultats de mes recherches. L'automne 2004 très doux y est bien prévu. Pour l'hiver qui suit, La configuration la plus ressemblante dans les toutes dernières années serait selon moi 2002-03. Mais le mois de décembre sera plus froid et proche des normales saisonnière. Un mois de janvier dans les normes aussi ensuite suivi d'un mois de février plutôt froid et peut-être neigeux si les précipitations sont au rendez-vous... Et le début du printemps pourrait également ressembler à 2003, avec de la chaleur arrivant précocément, mais seulement à partir de la fin mars 2005. Le mois d'avril pourrait être réellement superbe, très chaud et ensoleillé. La suite le serait beaucoup moins... Beaucoup de mois dans les normes, voire en dessous, un été 2005 relativement médiocre avant l'arrivée d'un hiver très rude 2005-06. Florent.
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SITE INFOCLIMAT INDISPONIBLE
florent76 a répondu à un sujet de dada dans Météo, environnement et société
Merci pour la transparence sur cette panne d'Infoclimat et pour avoir maintenu un accès au site durant ce temps. Je suis bien content, comme tous, de retrouver le site au complet et encore plus beau pour l'hiver qui commence et Noël qui approche. Florent. -
Torrent, Williams... Que pensez-vous de ma dernière reflexion... J'ai bien reçu la maj de ton fichier Williams, mais il me semble que JP Desmoulins ne fait pas exactement le même calcul, même si finalement il aurait surement dû utiliser la même formule pour expliquer le rapport poids-distance des planètes. Florent.
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Je suis bien d'accord... J'ai pris un exemple particulier, mais de toute façon au délà d'un certain nombre d'heure, le taux de réussite passe dans plus de 9 cas sur 10 sous la barre des 50% de réussite. Et pourtant, je suis le premier à consulter les modèles à J+xxxx pour avoir au moins sait-on jamais une toute petite idée de la tendance à plus long terme. Ce ne sert pas à rien, loin de là, surtout que les modèles s'améliorent. Si les forumeurs spécialistes de la discipline font de l'excellent boulot ici, vos lecteurs assidus n'en doivent pas moins jamais oublier les précautions d'usage à adopter vis à vis de la discipline. Je crois que c'est de plus en plus le cas, car les fous de froids, de chaud, de tempête ou autres tendent à disparaitre. Le forum y perd un peu en animation, mais y gagne largement en qualité ce qui est bénéfique au final je pense. Très bel hiver à tous : c'est déjà demain ! Florent.
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Je ne vois pas bien pourquoi est-ce que tu dis ça après le message que j'ai fait visant à clarifier ma pensée. D'autres part, sur le ton, je ne vois rien qui manque de respect à qui que ce soi, je m'étonne même qu'un simple message visant à démontrer où sont les limites de la prévisibilité de modèles très performants au delà de ça, provoque justement de telles polémiques. Si j'ai enfoncé des portes ouvertes, veuillez m'en excuser, mais l'humour manque singulièrement à certains et c'est bien dommage. Pour revenir au sujet qui nous intéresse, ainsi que le dit Virgile, même si les température en altitude restent relativement de saison, par contre le froid modéré vient réellement dans ce flux d'est dans les basses couches : les dernières prévisions de météo France ne titrent pas plus de 2 à 5° dans l'après-midi sur le nord de la France jusqu'à Jeudi et guère plus ensuite en tendance dans les modèles : nous sommes en bel et bien en dessous des normales saisonnières. FLorent.
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Ce message a soulevé quelques remarques pour ne pas avoir été posé de manière suffisamment claire il est vrai (écrit sur un temps de pause). Pour répondre aux remarques exposés : Je ne critique pas les modèles qui sont effectivement de plus en plus performant mais l'usage qui en est fait, nuance. L'expérience ne venant que lentement, c'est pour cela que j'ai parlé de leçon de chose et qu'à vouloir trop en faire dire à nos précieux modèles, on ressemblait plus à un astrologue qu'à un analyste : ne pas confondre critique et pédagogie SVP. Maintenant qu'il est clair que je ne dénigre en aucun cas les modèles (ce qui aurait été en effet navrant), si vous le permettez, à chaque domaine de prévision ses propres méthodes, outils et taux de réussites. Je vous rappelle que je ne dispose pas des ordinateurs les plus puissants du monde pour faire ma partie... Vous ne pouvez pas prétendre que la situation prévue pour le 03 décembre n'a pas évoluée depuis une semaine, quelques posts l'attestent car il traduisent directement la résultante des runs qui sortent. Jusqu'à samedi, les runs à long terme montraient un certain froid qui a franchement diminué à partir de samedi. -10 et 5° à 850 hPA, c'est déjà plus différent, mais on ne peut savoir précisément où ils se situeront et on ne peut pas avoir du précis à J+4, je suis bien d'accord et c'est bien ce que je voulais démontrer !Tout le monde n'a pas ton talent... effectivement, tu avais fort bien vu la semaine dès lundi dernier... Mon message s'adresse amicalement beaucoup plus aux analystes débutants qu'aux participants à ce sujet... Je suis parfaitement au courant de cela ; quand des forumeurs que j'estime par ailleurs m'annoncent depuis 8 jours une vague de froid, je pense que ce sujet permettait effectivement de bien relativiser les choses et de faire de la pédagogie.Florent.
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Ce sujet est une bonne leçon de choses quant à savoir ce qu'il faut tirer des modèles à plus de J+3 : la réponse est pas grand chose. Prenons GFS pour le 03/12 : La semaine dernière, certaines sorties voyaient du -10° à 850 hPa : on était cerné par le froid ! Avant le WE, les sorties voyaient des températures dans les normes autour de 0°. Aujourd'hui, on passe au dessus des normes et on arrive au dessus des 5° ! Conclusion : toujours rester très prudent au delà de J+3. On peut très bien parler des runs à J+168 ou +384 pourquoi pas, ou aller consulter Mme Irma, ce n'est guère différent si on prends tout ça pour argent comptant ! Florent.
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Dommage que l'on ai pas de diagramme présentant les scénarios moyens de l'ensemble des modèles cette fois. Ce serait bien utile. Florent.
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Les scénarios envisagés par Hubert Reeves s'appuyent sur l'existence de conditions limites entrainant le climat terrestre dans une course folle des températures incontrôlable. Encore faudra t-il atteindre ces limites, et même si elles l'étaient un jour, il nous explique ce que serait de très loin le scénario le plus noir. Effectivement, les concentrations en gaz à effets de serre ont déjà été beaucoup plus fortes qu'actuellement sur la Terre sans que l'atmosphère ressemble à celle de Vénus : entre passer de 0,028 à 0,036% (en un siècle seulement certes) et 97% de CO2, il y a une certaine marge ! Et la Terre est une planète vivante au contraire des autres planètes, possédant de nombreux mécanismes d'autorégulation. Enfin, qui peut dire quelles seront les conséquences si le taux de CO2 approche seulement les 0,1% avant 2150. La vie ne me semble pas menacée, celle de l'Homme peut-être. Mais pour le moment, nous ne sortons pas encore du cadre de la variabilité climatique naturelle quoi qu'en disent les modélisateurs. Rappelons simplement que la planète a vécu sans nous pendant des milliards d'années : bon nombre d'espèces animales pour lesquelles nous sommes devenu un fléau majeur vivraient bien mieux sans nous. Nous ne sommes indispensables qu'à nous même : pensons-y. Florent.
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Je ne trouve pas l'idée de ce post si mauvaise au contraire : quel contraste entre les posts enflammés au début du sujet par des modèles très incertains mais qui laissaient augurer l'espoir d'une descente froide et neigeuse sur la France. Regardons les choses pragmatiquement. Ce matin, ce que je trouve le plus marquant par rapport au début du post, c'est la considérable remontée de la pente de la moyenne des prévisions de l'ensemble des modèles jusqu'à J+14. Souvenez-vous, il y a une semaine, les scénarios envisagé faisaient lentement plonger cette courbes avec des modèles qui s'éffondraient à 850 hPa en dessous de -10° pour le 03 décembre. TERMINE tout cela se matin : tous les scénarios, même si ils ne dépassent jamais le 5° à Paris ainsi que Virgile le montre, suivent bien fidélement la moyenne saisonnière des température à 850 hPa. Un temps de saison quoi ! Si il fera froid, ce ne pourra être que si le flux est lent par inversion, exit le grand froid pour l'heure ! Florent.
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Belle analyse effectivement Lunatic... Certes l'interprétation pure et rigide des modèles ne suffit pas parce qu'il n'intégrent pas tous les paramètres à prendre en compte et chacun des paramètres différents d'où des écarts de résultats. Pour savoir lequel est le plus proche de la réalité, c'est très simple. Il suffit de calculer l'erreur de prévision. On fait la différence valeur prévue - valeur observée. Cette erreur pourtant très simple à calculer, n'est pas assez souvent affichée à mon goût, ce qui n'incite pas à la confiance. Quant à moi, je ne me fie pas à mes sensations et essaye au maximum de me fier à des relations vérifiées à 90 %. Malgré le fait que certains ne pensent pas que les cycles solaires puisse avoir une résultante climatique cyclique, c'est pourtant bien cette découverte qui m'a permis de produire des analyses saisonnières au début de l'année, et maintenant de réduire considérablement mon erreur de prévision dans mon étude en cours. J'ai divisé par deux cette erreur et suis passé de 1,5° sur 21 mois dans mes analyses de juin à moins de 0,7° sur 21 mois dans mes travaux actuels). Sur une aussi longue période, cela ne peut plus relever du hasard et c'est une piste particulièrement pertinante comme je vous le montrerai bientôt. Florent.
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Merci Torrent pour ces derniers éléments. J'espère toujours des nouvelles de Jean-Pierre Desmoulins qui pourrais nous éclairer. Il a écrit un programme qui calcule les dates des sygyzies planétaires (oppositions ou conjonctions de celles-ci) en définissant le poids de ces événements (fonction de la fréquence des sygyzies et de l'étroitesse de l'angle formé par 3 planètes ou plus avec un poids p). On peut en déduire le calcul de l'influence du poids de l'ensemble des planètes sur le soleil et ses cycles (le poids p suivant une loi R/R^R3 (?)). Important ! Il ne calcule donc pas à proprement parlé la position du barycentre. Il calcule les dates auxquelles les planètes vont avoir une influence gravitationnelle maximale sur le soleil. Ces dates reviennent périodiquement et dessinent un cycle corrélé aux cycles solaires. Est-ce que l'explication vient de là ? Il faudrait reprendre précisément la démarche de J.P Desmoulins et reposer la question sur Astrosurf. (tu peux copier mon post pour cela). Florent.
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Depuis aujourd'hui, le site de météo france donne des prévisions sur 3 jours gratuitement et c'est la moindre des choses. Par contre on a perdu la prévision de 1 heure du matin, c'est regrettable. Prévisions à 3 jours de METEO FRANCE Florent.
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Merci Torrent... j'ai tout les éléments pour étudier le problème à présent. Néanmoins il m'en manque encore quelques bribes (voir forum prev saisonnières). Bravo pour ce que tu fais Williams. J'espère que ton problème d'antivirus va s'arranger. Si tu ne peux plus mettre à jour Norton, il faut généralement le réinstaller. Sinon, si il est vraiment défectueux, il existe des antivirus gratuits et très performants comme AVG. J'en profite aussi pour remercier ChristianP, il confirme bien qu'il n'y a aucun rapport entre le nombre de mois depuis le minima solaire sur un cycle donné et la survenue d'un hiver rude, ce que j'avais exprimé plusieurs fois. Avec ses tableaux, la prevue est fait que la correlation dans un sens ou l'autre est quasi nulle.Florent.
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Torrent, J'ai lu ta réponse dans le forum climato. Je vais me pencher sérieusement sur les données mises à disposition. Je pense qu'il sera nécessaire pour toi Williams d'expliquer entièrement et pas à pas le phénomène physique en cause au départ (barycentre), ses résultantes sur les cycles solaires ensuite, puis sur le climat terrestre enfin. Par rapport à ce que ce que tu viens de dire, comment s'explique la formule m/r¨3 de Desmoulins ? Que permet-elle de voir ? Un intervenant sur Astrosurf la comprend (limite de roche), mais je ne comprends absolument pas le rapport qui existe avec notre problème. Florent.
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Oui, j'ai eu ces graphiques cela fait plus d'un mois. Ils ont peut-être évolué depuis. Par contre je n'ai rien concernant les déductions que Williams et toi avez pu en tirer depuis, en comparant ces graphiques avec d'autres sources de données et informations sur les cycles climatiques. J'avoue que pour ma part, je n'ai pas travaillé dessus pour l'heure, à part sur la question de la formule du barycentre (réponse d'ailleurs en attente dans le forum prev saisonnières ) Florent.