Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

florent76

Membre-forum
  • Compteur de contenus

    10620
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par florent76

  1. Je pense que sur Infoclimat on peut connaitre les points essentiels de ma méthode : je comparais jusqu'en juin un certain nombre d'année avec 2003-04 qui faisait selon moi partie d'un même cycle a raison de 27 ans. Cela n'a pas changé. C'est simplement le mode de calcul qui a varié. Petite indication supplémentaire, je pense avoir compris pourquoi on a un cycle de 27 ans qui ne parait avoir aucun rapport avec le soleil. J'aurais en fait découvert sans le comprendre toute suite deux cycles différents s'alternant et ayant une durée moyenne de 55 ans, soit 5 cycles solaires moyens de 11 ans. A partir de là, tout s'explique très bien. C'est directement 1893-1947 et 2003 qui sont reliés ensemble, tandis que dans le second cycle on a 1868-1921-1976. Mon analyse prsente part en grande partie de ce constat... Je ne crois pas tellement à ce genre de tendance, qui peuvent être balayé en un an : personne ne s'attendait au froid de juillet 2000 ou d'octobre 2003, ces mois n'ayant jamais été froids depuis presque 10 ans. Et puis on pourrait amener que les derniers mois d'avril ont tendance à être plus cléments et que la série particulièrement longue de mois d'août chaud commencée en 1994 a statistiquement beaucoup plus de chance d'être close que de se poursuivre ; mais on démontre rien ainsi permettant de faire des prévisions assurées. Florent.
  2. Bonne question Benj92 : La normale hivernale 1757-2004 est de 3,5° La normale hivernale 1971-2000 est de 4,6° HIVERS........T° 1879-1880 :-1,4 1890-1891 :-0,5 1894-1895 :-0,3 1916-1917 : 1,1 1928-1929 : 0,8 1933-1934 : 1,4 1939-1940 : 1,5 1940-1941 : 1,8 1941-1942 : 0,4 1946-1947 : 0,7 1955-1956 : 2,0 1962-1963 :-1,2 1978-1979 : 2,8 1984-1985 : 1,2 1985-1986 : 3,0 1986-1987 : 2,3 1990-1991 : 3,1 2000-2001 : 6,2 2001-2002 : 5,8 2002-2003 : 4,6 2003-2004 : 5,5 (5,2 étaient prévus) Prévisions 2004-2005 : 4,4 soit +1,1 (1757-2004) et -0,2 (1971-2000). 2005-2006 : 1,9 soit -1,6 (1757-2004) et -2,7 (1971-2000). Florent.
  3. Petite nuance : pour l'été, ce sont des températures bien inférieures à celles de l'été 2002 : presque 2° de moins sur l'été. L'été 2002 malgré tout ce que l'on en dit, était encore presque 1° au dessus des normales, on pourrait être là 1° en dessous surtout à cause de ce mois d'août 2005 vraiment frais. Je comprends que ça ne soit guère enchanteur, mais c'est pô gentil Williams de vouloir me remettre à l'ouvrage ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est encore loin, prenez-le comme on prends les prévisions de GFS à 144 h si on se rapporte à l'échelle journalière, (j'en espère plus de fiabilité tout de même...) beaucoup de choses peuvent se passer aussi dans notre ciel. Florent.
  4. Merci ! Je peux me tromper, mais c'est ce qui se dégage pour l'heure et jusqu'à nouvel ordre, c'est à dire quand mes previ ne colleront plus avec la réalité deux mois consécutifs, ce qui n'est jamais arrivé depuis février 2003. Je serais alors probablement raillé /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> mais il faudra surtout que je me remette au travail afin de comprendre ce qui expliquera les nouvelles tendances qui se dégageront et les raccrocher de nouveau à un cycle me permettant de voir plus loin. Alors, ce mois d'août froid peut effectivement être vu comme un prélude à l'hiver glacial que nous aurions ensuite. Et ils faut savoir ces chiffres et toutes les prévisions depuis le départ intègrent le réchauffement climatique. J'ai pu le mesuré grâce aux cycles qui se rapportent à des mois bien antérieurs au phénomène. Ainsi, si il les valeurs des mois les plus froids te paraissent extrêmes, le réchauffement contemporain limite significativement la baisse. Nous aurions pu avoir encore 1 à 2° de moins autrement et pas tant de chaleur prévue en avril. Florent.
  5. Le plus gros est fait au niveau calcul, les chiffres sont déjà fixé à 0,5° près et devraient peu varier maintenant, sauf si la situation réelle l'exige. Ainsi, je peux me permettre de vous fournir quelques résultats. Si cela se passe comme cela, ça va nous faire une année très variée et bien intéressante... même si j'aime l'hiver, j'ai presque hâte de voir dans les faits (j'espère) ce début de printemps estival, ça ne pourra nous faire que du bien ! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Florent.
  6. Dans l'attente d'une page web présentant mes analyses, je récapitule en bref quelques tendances que j'ai dégagé pour les mois à venir. Voici de quoi patienter. Vous verrez que pour les mois les plus proches déjà, mes analyses sont assez proches de ce qui est dégagé par plusieurs prévisionnistes (MeteoBelgique, F. Decker), ce qui n'est certainement pas un hasard, malgré des méthodes parfois très différentes. IMPORTANT : Je rappelle que ces prévisions ne sont jamais remises à jour une fois fixées car basées sur des cycles climatiques. En revanche, elles pourront ne plus être assurées d'un mois sur l'autre si les mois qui suivent répondent soudain à un cycle différent. Seuls les chiffres présentés pour les hivers 2004-05 et 2005-06 resteraient alors valables quoiqu'il arrive. Ces prévisions s'adressent à la zone Bassin Parisien - Belgique. Des différences sensibles seront parfois observés hors de ces limites. PREVISIONS HIVER 2004-05 Si l'hiver 2004-05 serait doux sur les 250 dernières années, il serait à peine dans les normes si on le considère par rapport aux 30 dernières années. La normale hivernale 1757-2004 est de 3,5° La normale hivernale 1971-2000 est de 4,6° HIVERS........T° 2000-2001 : 6,2 2001-2002 : 5,8 2002-2003 : 4,6 2003-2004 : 5,5 (5,2 étaient prévus) Prévisions 2004-2005 : 4,4 soit +1,1 (1757-2004) et -0,2 (1971-2000). 2005-2006 : 1,9 soit -1,6 (1757-2004) et -2,7 (1971-2000). Par rapport à la normale 1971-2000, on a donc : Décembre 2004 +0,5° Janvier 2005 +0,0° Février 2005 -1,0° Quelques analyses plus précises sur l'hiver 2004-05 (Indice de confiance 4/5) Pour notre hiver, je vais m'avancer un peu plus étant donné que je viens de regarder mes vérifications pour l'automne : toutes les périodes plus chaudes ou froides sont là et positionnées quasiment à 2 à 5 jours près ! DECEMBRE - Je vois donc sur mes graphes des températures légérement plus froides à la mi décembre et dans une moindre mesure à la fin décembre, mais rien d'affolant, surtout des Tx qui décolleraient peu du 0° et des gelées plus marquées. Un mois assez monotone thermiquement et sec, on commence à comprendre pourquoi... JANVIER - Enfin du vrai changement. Un court mais sensible redoux aux premiers jours de 2005, suivi du plus fort coup de froid de l'hiver à la mi-janvier : on pourrait approcher les -10° autour de Paris, les -15° dans l'est. De la neige est à envisager autour de cette petite vague de froid. Radoucissement ensuite si le coup de froid ne se prolonge pas un peu, malgré également quelques jours plus frais fin janvier, on revient dans les normes. FEVRIER- Le mois serait de nouveau assez monochrome thermiquement, mais plus froid que décembre avec de nombreux Tn tournant autour de -5 à 3°, et des Tx allant de 0 à 8° tout au long du mois sur le bassin parisien. Pas de grandes poussées douces, ni de grands froids à priori. Mais ce n'est qu'une tendance et quelques -10° isolés sont possibles. Les précipitations sont encore à l'étude : j'ai beaucoup de mal à les cerner. Elles semblent devoir être déficitaires à dans les normes en général, pas de grands déluges sur le nord à priori... Février est le mois qui sort le plus souvent comme humide cependant et étant donné les faibles températures qui régneraient, il pourrait être chroniquement neigeux y compris en plaine. Note importante : Je ne peux passer sous silence qu'un deuxième scénario (minoritaire) prévoit dès cette année, les températures prévues pour l'heure pour l'hiver 2005-06. Cela reste possible, mais on a aucun signe pour le moment indiquant que la situation pourrait basculer dans ce sens. Dans ce cas, toutes les prévisions de 2005 ne seraient plus valables et seraient à revoir... PREVISIONS ANNEE 2005 Nous connaitrions un mois de mars relativement doux, réchauffé par une dernière décade assez chaude en prélude du mois d'avril. L'évenement météo prévu de l'année 2005 : un mois d'avril exceptionnellement chaud ! (Indice de confiance 4/5) Jusqu'alors, j'ai vu des prévisions annonçant un avril au dessus des normes (1 ou 2°) et ensoleillé, mais sans plus. Je vais plus loin et je pense qu'il comptera de nombreuses journée au dessus de 20° dès le début du mois, voire quelques unes au dessus de 25° ensuite s'approchant des records de chaleur. Mais il devrait être chaud en continu sur la longueur plus que par épisodes de chaleur paroxysmique. La température mensuelle résultante se classe au 3e rang depuis 1757 à Paris avec un écart à la moyenne de +4°C environ. Contre toute attente, la température moyenne n'augmentera pas ensuite en mai , le mois étant finalement tout juste dans les normes saisonnières. Le mois de juin sera assez chaud avant que le temps ne se dégrade. Nous allons à priori payer cette année l'addition pour deux étés chaud consécutifs dont 2003 exceptionnel. Les températures juste dans les normes en juillet , seront très fraiches en août qui serait le plus froid depuis 20 ans avec environ un écart à la moyenne de -2°C : on peut vraiment parler de mois pourri ! Suivra un automne doux quoique plus modestement que cette année. Le second évenement de l'année en sera probablement la fin, avec un mois de décembre prévu glacial ( -4,5°C /aux normes 1971-00), début d'un rude hiver 2005-06. Florent.
  7. Et un public averti en vaut deux ! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je penchais pourtant plus pour un seuil de tolérance unique surtout justement que des amateurs éclairés peuvent comprendre que les amplitudes thermiques sont plus grandes en hiver et le risque d'erreur augmenté d'autant. Mais les deux positions se défendent. Dans l'autre cas, il sera nécessaire de présenter un tableau donnant le seuil pour chacun des 12 mois de l'année à partir duquel on dit que la prévision est mauvaise. Quelques avis supplementaires pour me décider dans un sens ou l'autre seraient les bienvenus. Une fois les calculs terminés, j'ai prévu de présenter graphiquement les prévisions et les vérifications sur une même page, en associant images, chiffres et textes. Tout cela dans le but d'avoir au premier coup d'oeil lisible les prévisions et leurs vérifications. Florent.
  8. Je suis d'accord, l'écart-type des normales climatiques doit permettre de calculer les seuils de tolérance vis à vis d'une prévision à toute les échelles de temps. Malgré tout, je pense qu'ensuite, il reste un choix à faire ainsi que je l'ai expliqué sur le forum de MeteoBelgique : - soit on calcule mois par mois un seuil de tolérance basé sur l'amplitude théorique (fraction de l'écart-type) des températures donc. On aurait pour les mois d'hiver une tolérance double par rapport aux mois d'été, collant à la réalité. Par contre, on aurait une mauvaise lisibilité de ce qui est un mois bien ou mal prévu pour le lecteur. - soit on calcule un seuil de tolérance unique basé sur l'amplitude théorique moyenne (fraction de l'écart-type moyen calculé sur un an), qui approcherait donc les 1°. On joue ainsi la transparence auprès du lecteur à la manière Météo France en prévisions quotidiennes. On peut très bien expliquer après que l'indice du confiance est plus faible en hiver du fait de la dispersion plus grande des valeurs. Florent.
  9. Merci beaucoup Tomar pour cette réponse très claire. Mon modèle pourrait difficilement avoir une valeur mannayable pour l'heure parce les principes découvert sont assez simples pour qu'ils tombent dans le domaine public par le simple fait d'être connus. La première option est ainsi à privilégier car en l'état il ne constitue qu'une très très bonne piste de travail. Il conviendra d'ajouter beaucoup de matière pour le vérifier le modèle sur une aire plus grande, voire la planète, mais aussi pour trouver dans l'étude des cycles solaires des solutions adaptées à toute date et pas seulement sur des périodes déterminées. Il pourra alors réellment servir de base à des modèle de prévisions saisonnières avec une vision à long terme fiable et accrue. Florent.
  10. Tu me proposes de participer à un congrès en intervenant libre, et de garder pour moi pour l'heure ce que j'ai pu découvrir d'intéressant. Je suppose qu'il ne suffit pas de leur envoyer un petit résumé pour avoir droit de cité et je suis hors université à présent. Je pense que je vais tout de même publier des prévisions sur le web pour le plaisir de partager les résultats qui découlent de mes études, mais sans en dévoiler la base théorique exactement comme procèdent les autres prévisionnistes présents sur internet. Je pourrais réserver cette dernière à l'appréciation de la communauté scientifique. Florent.
  11. Réponse à Virgile, Déjà les mois approchant l'écart à la moyenne à -3 ou +3° ne sont pas encore rarissimes, ce qui fait déjà plus d'amplitude. D'autres part dans ces conditions, il est évident que la précision requise à une bonne prévision doit être inférieure à 1°, voire 0,8° (Cf discussions avec Philippe responsable climatologie de MétéoBelgique). Je suis bien d'accord, c'est pour cela que je présente aussi des courbes en moyennes glissantes dans mes prévisions et pas seulement des chiffres mensuels. Non, pour l'heure, elle peut sembler imprévisible à tous. Sans pouvoir dire que les éléments que j'ai découvert permettaient d'envisager un tel nombre de jours consécutifs de canicule, on pouvait toutefois prévoir théoriquement à 2 dixièmes près la température d'août 2003. Et quand ma prévi indique un mois d'août avec un écart à la moyenne de +5,1° à Paris, même sans connaitre précisément la tournure des evénements, on peut s'inquiéter.
  12. J'y pense, mais je ne sais pas exactement comment procéder. Est-ce que tu penses que la conception d'un site serait une meilleure solution pour ça ? C'est ce sur quoi je planche actuellement. Est-ce que tu as une idée précise autre à me proposer ? Florent.
  13. Non, je n'ai rien mis en ligne encore, à part mes prévisions précédentes que j'ai arrêté en juillet dernier. Je procédais avec la même méthode alors, mais ma méthode de calcul n'était pas la bonne. Comme une partie des éléments mis dans la formule étaient bons, elle a eu toutefois d'assez bons résultats jusqu'à l'été 2004 ou cette relation est complétement tombée par terre. J'avais prévu un été et un automne frais alors qu'ils furent bien chaud. Ma dernière relation cyclique prévoit très bien ce dernier été plus chaud en août découlant sur un automne doux hormis la mi octobre et la mi novembre plus frais. Au delà de cela, l'erreur sur l'ensemble de la période mesurée 2003-04 qui était de 1,5° précedemment est maintenant ramené à 0,7°, ce qui constitue une prévision 2 fois plus fiable. Tu peux encore consulter sur ce site /index.php?showtopic=2984'>mes anciennes prévisions saisonnières , de qualité inférieure donc, ma première mouture si on veut... J'ai encore beaucoup de chose à découvrir en fait. Florent.
  14. Je comprends tes réserves Virgile, mais sans trop en divulguer, quand on a trouvé une relation qui permet de reconstruire 2003 mois par mois avec des écarts inférieurs à 1° (y compris les principales périodes chaudes ou froides à 5 jours près) à partir de seulement de données du passé bien précises, on se dit qu'il existe bien quelque chose... Et ça va plus loin, parce que tout 2004 est prévu aussi par la même relation, et je regrette ainsi vraiment de ne l'avoir découverte qu'en septembre dernier. La qualité de cette relation tend à s'éroder un peu, mais elle reste pour le moment avec une erreur toujours inférieure à 1°. Pour répondre à Météor, je ne sais pas si la corrélation découverte va se poursuivre en 2005 (ça fait déjà 22 mois que ça dure), mais si c'est le cas, les températures suivront invariablement à moins de 1,5° près les valeurs que j'indique et 2005 sera très facile à prévoir. Ainsi que tu l'as compris, la grande force de cette méthode de prévision, c'est que lorsque l'on a pu détecter le cycle climatique en cause, on peut d'emblée prévoir des périodes de 3, 6, voir 2 ans comme c'est le cas en ce moment (je crois d'ailleurs rare les cycles de plus d'un an, mais que je vais devoir multiplier les angles de vue afin de savoir si c'est la règle ou l'exception). Florent.
  15. A première vue, mes résultats devraient être moins précis en effet puisque je prends moins de facteurs en compte que MétéoBelgique. J'arrive cependant à des résultats similaires parce que j'ai probablement pu compenser en étudiant plus profondément les seuls 4 facteurs que j'ai considéré et qui sont parmi les plus importants. Il s'agit en particulier de découvertes importantes que j'ai fait dans le domaine des "index de l'activité solaire et autres "supra"-cycles de plus longues périodes". En découle que dans certaines conditions dont je ne saisis pas encore la raison entière, le climat est pré-déterminé pendant plusieurs mois (au moins en Europe) : faire de la prévision saisonnière est particulièrement aisé durant ces périodes et avec un minimum de moyens. Quand je parle de climat pré-déterminé, comprenons nous bien : ce sont les séquences climatiques et leurs variations qui sont déterminées en tendances, mais par rapport à un niveau pour les températures qui a pu varier du Petit Age Glaciaire au Réchauffement Climatique Contemporain. C'est pour cette raison que si tous les mois de l'année 2003 et en particulier la canicule étaient complétement prévisibles, elle a dépassé largement le niveau des canicules qui lui ressemblent et permettaient de l'annoncer dans le passé car le niveau moyen de température est bien plus élevé aujourd'hui qu'avant le XXe siècle. La deuxième décimale pour la vérification de l'erreur de prévision n'est bien sûr pas utile dans le cadre de prévisions affichées pour un public. Le but était simplement ici de comparer notre erreur moyenne sur 11 mois entre spécialistes. Dans le cadre de prévision, je m'arrêterai à la première décimale qui est déjà trop fine et toute théorique. Florent.
  16. .Quand bien même les résultats seraient moins bons, c'est en effet de la prévision procédant d'une étude sérieuse et originale des données qui me semblent le plus pertinentes. On ne travaille pas ici sur les sorties de modèles (qui peuvent être valables évidemment), mais dont personne sauf les propriétaires connaissent l'incrémentation. Il s'agit ici entièrement d'un travail d'analyse personnel que je salue à ce titre une première fois et une seconde parce qu'il porte ses fruits puisque les situations prévues collent relativement bien à la réalité. Cela ne peut manquer de m'intéresser car c'est en réalité une démarche proche de la mienne et qui montre que l'étude personnelle un peu poussée des éléments du climat les plus significatifs permettent d'atteindre encore pour l'heure des performances au moins égales, voire supérieures à celles des modèles. Ceux-ci très nombreux se perdent en multipliant à cette échelle les scénarios possibles et ont du mal à nous dire au bout du compte lequel retenir parmi un ensemble de possibles au milieu desquels on a souvent aussi la bonne prévision. Florent.
  17. Mis a part qu'a cette periode l'activite solaire sera au minimum et que ca fera 20 ans qu'on a eu un des hivers les plus froid, as tu des indices dans tes recherches qui fais que tu penses que ca sera bien cette l'hiver rude que tout le monde attend ? Williams J'ai bien d'autre indices comme cette corrélation sur une échelle de plusieurs cycles solaires qui annonce bien un hiver rude très probablement au plus tard pour l'an prochain si on ne veut pas que les deux courbes décrochent l'une de l'autre, ce qui n'est pas arrivé en plusieurs siècles. Rien à voir en fait avec le minimum solaire car les hivers peuvent survenir indifferemment en mini ou en maxi solaire partant de là. ChristianP l'a très bien montré le 23/11/2004 12:35 et avec raison (cf son tableau /index.php?showtopic=6217&st=0'>Hivers froids proches des minis ou maxis solaires . La présence d'un mini solaire en 2007 amplifiera peut-être encore cet hiver, encore que les hiver rudes en maxi solaire ne soient pas en reste, bien au contraire. J'ai un autre cycle de plus de 200 ans qui confirme aussi l'arrivée d'un hiver froid. A cela s'ajoute le présent cycle qui me permet d'établir des prévisions saisonnières depuis début 2003 et qui conduit à un hiver rude précisément l'hiver prochain. Ca fait pas mal d'indicateurs qui concordent de mon côté.Florent.
  18. Je ne fais pas spécifiquement de recherches au niveau atmosphérique, comme tu pourras le lire ici : http://www.meteobelgium.be/forums/index.php?showtopic=2247, message du 07/12/2004. Mais pour te répondre, par rapport à mes recherches en tendances, découlant de tendances atmosphériques probablement voisines, même si je ne les visualise pas. 1960 : OUI, bien que trop humide, les températures sont réparties de façon assez similaire à ce que j'analyse. 1966 : NON, trop humide et trop froid. 1974 : NON, beaucoup trop doux 1980 : NON, trop humide, puis trop froid. 1992 : OUI, mais peut-être trop sec, à voir 1997 : NON, trop froid 2003 : OUI, assez ressemblant à tout point de vue Par rapport aux données que j'analyse, il ne reste donc que 1960, 1992 et 2003 : enfin, ça fait tout de même 3 hivers comme quoi, je suis bien en partie sur les même pistes que le site américain COLA/IGES. Il faut voir maintenant les archives GFS pour voir si on trouve des similitudes. Florent.
  19. Pour les personnes qui seraient intéressées, j'ai eu une réponse très riche de la part du responsable climatologie du site MétéoBelgique, Philippe Mievis, à lire sur le forum de MeteoBelgique . Je vous la retransmets ainsi que nos débats. Vous pouvez réagir ici ou sur le forum belge. Bonne journée. Florent.
  20. Oui, un effet cumulatif des cycles solaires, c'est bien ce que je pense avoir découvert, aussi étonnant que cela paraisse. Oui, étant donné ce qui est dit précédemment, quand elle est longtemps forte, le climat se réchauffe. Les cycles restent, mais sur une base plus ou moins chaude à l'échelle séculaire. On ne tient là qu'une partie des paramètres agissant sur le climat, mais ils viennent à mon avis avant d'autres pour expliquer à notre échelle les variations climatiques. Les autres saisons ne sont pas forcément plus froides, mais cela arrive effectivement souvent si on a un hiver rude : il faut que je me penche sur cette question d'ailleurs. J'ai identifié un cycle sur les hivers, et un plus global à l'année d'ordre de 27 ans (qui explique le chaud été 2003). Ils semblent être indépendant l'un de l'autre. Oui, c'est bien ça, mais c'est une méthode comme une autre. Je l'ai reprise de climatologues suisses qui étudient le climat européen depuis le Moyen Age (Pfister & all cité dans les travaux d'E Leroy Ladurie) et je l'ai appliqué sur mes données françaises. Florent.
  21. L'évenement météo prévu de l'année 2005 : un mois d'avril exceptionnellement chaud ! (Indice de confiance 4/5) J'ai lancé la mode alors... jusqu'alors, j'ai vu des prévisions annonçant un avril au dessus des normes (1 ou 2°) et ensoleillé, mais sans plus. Je vais plus loin et je pense qu'il comptera de nombreuses journée au dessus de 20° dès le début du mois, voire quelques unes au dessus de 25° ensuite s'approchant des records de chaleur. Mais il devrait être chaud en continu sur la longueur plus que par épisodes de chaleur paroxysmique. La température mensuelle résultante se classe au 3e rang depuis 1757 à Paris avec un écart à la moyenne de +4°C environ. Le second évenement de l'année en sera probablement la fin, avec un mois de décembre prévu glacial (-4,5°/aux normes 1971-00), début d'un rude hiver 2005-06. Quelques analyses plus précises sur l'hiver 2004-05 Pour notre hiver, je vais m'avancer un peu plus étant donné que je viens de regarder mes vérifications pour l'automne : toutes les périodes plus chaudes ou froides sont là et positionnées quasiment à 2 à 5 jours près ! Je vois donc sur mes graphes des températures légérement plus froides à la mi décembre et dans une moindre mesure à la fin décembre, mais rien d'affolant, surtout des Tx qui décolleraient peu du 0° et des gelées plus marquées. Un court mais sensible redoux aux premiers jours de 2005, suivi du plus fort coup de froid de l'hiver à la mi-janvier : on pourrait approcher les -10° autour de Paris, les -15° dans l'est. Radoucissement ensuite si le coup de froid ne se prolonge pas un peu, malgré quelques jours plus frais fin janvier, on revient dans les normes. Février serait assez monochrome thermiquement avec de nombreux Tn tournant autour de -5 à 3°, et des Tx allant de 0 à 8° tout au long du mois sur le bassin parisien. Pas de grandes poussées douces, ni de grands froids à priori. Mais ce n'est qu'une tendance et quelques -10° isolés sont possibles. Les précipitations sont encore à l'étude : j'ai beaucoup de mal à les cerner. Elles semblent devoir être déficitaires à dans les normes en général, pas de grands déluges sur le nord à priori... Février est le mois qui sort le plus souvent comme humide cependant. Florent.
  22. Pas de réponse à mes questions pour le moment. J'ai donc tenté d'y répondre empiriquement. J'ai pris le cas de Paris. Météo France considère qu'une prévision avec une erreur inférieure à 2° est réussi pour une température mini ou maxi à 24 heures. Considérons qu'il en est ainsi que ce soit une prévision à 24 h, 48h ou 10 jours. Météo France travaille donc ici sur des données quotidiennes qui varient en gros de 20 à 30° entre les records de froids et de chaleurs, entre l'hiver et l'été. En moyenne, on a des données soumises à une amplitude théorique de 25° en moyenne donc. J'ai examiné les données mensuelles en température moyenne (Tn+Tx). Elle connaissent une amplitude théorique allant de 8° l'été à 15° l'hiver, soit en gros 10° d'amplitude puisque ce sont surtout les 3 mois d'hiver qui connaissent de gros contrastes. Les températures saisonnières moyennes peuvent avoir une amplitude de 7 à 8°. Les températures annuelles varient enfin sur 4,5° seulement. Grossièrement, on pourrait arrondir comme suit, les valeurs guide permettant de dire si une prévision est erronée ou pas. Pour un jour variant sur 25°, on a une tolérance de 2° (Météo France) Donc, on pourrait avoir : Pour un mois variant sur 10°, une tolérance de 1°, voire 0,8°, Pour une saison variant sur 7°, une tolérance de 0,5°, Pour une année variant sur 4,5°, une tolérance de 0,3°. Que pensez-vous de ce raisonnement ? Si quelqu'un peut me dire si il est correct et ce que je pourrais faire pour évaluer théoriquement et scientifiquement ces valeurs de tolérance, je suis preneur. Si c'est valable, j'essaierais d'évaluer ces valeurs précisément quitte à les arrondir ensuite. Sans quoi, n'hésitez pas à me dire si vous trouver la démarche intéressante et constructive. Florent.
  23. Je le pense aussi en l'absence d'éléments d'appréciation. Il est aisé de relié le moindre orage ou précipitation se produisant à la surface du globe à une colère du soleil : il se produit des milliers d'événement pluvieux et orageux à la surface du globe chaque jour. Existe t-il un graphique mettant en rapport colère du soleil (arrivée de massive protons...) et l'augmentation des événements météo (en nombre ou intensité) au moins sur une surface donnée (la France par exemple) ? Il faut que les données solaires et météo soient exhaustives sinon cela n'a pas de sens. Ceci étant dit, de mes analyse ressort effectivement la possibilité d'une brève période plus froide à la mi décembre, mais que je ne relie absolument pas à l'activité solaire au quotidien. Florent.
  24. Certes rien d'extraordinaire, mais je sais par expérience des séries hivernales que lorsque les températures peinent à s'élever dès le début de l'hiver (quelle qu'en soit la raison), c'est bon signe. Même si on enregistre pas de records de froids cet hiver, on ne devrait pas en avoir de douceur non plus (ou vraiment très ponctuellement). Ce mois de décembre reste dans la tendance que j'avais vu : assez sec et relativement doux. J'ai prévu que l'hiver commencerait doucement cette année. Il ne devrait pas faire beaucoup plus froid en janvier, mais on serait sur une faible pente descendante, le mois de février étant le plus froid. Modérément froid toujours, mais dans la durée, on arriverait au final en dessous de normes enfin. En plus, il serait peut-être plus humide apportant alors de la neige. Ensuite, je vois un énorme contraste entre cette fin d'hiver continuement assez froide et le mois d'avril qui devrait être exceptionnellement chaud se classant même dans les 5 plus chaud depuis 1750 ! Chaleur prévisible (indice de confiance 4/5) comme août 2003 qui était parfaitement attendu selon moi, mais amplifiée de nouveau par le réchauffement climatique quelles qu'en soient les causes. Florent.
  25. Oui, il part plutôt bien cet hiver : au nord de la France, on cherche la douceur. Depuis un mois les jours qui ont dépassé les 10° se comptent sur les doigts. Reste que nous ne connaissons pas de flux hivernal vraiment organisé pour l'heure. C'est bien un temps mou et anticyclonique qui prédomine en moyenne, reste à savoir jusqu'à quand. En tout les cas avec ce type de temps, nous sommes sûr d'avoir un hiver dans les normes, la flots de douceur durables des années 1990 semblent écartés... en attendant un hiver rude réellement imminent qui devrait intervenir avant 2007 selon mes données, l'an prochain normalement, mais pourquoi pas cette année avec une probabilité faible mais pas négligeable. J'ai pas mal étudié ces phénomènes froids. Les hivers rudes les plus précoces apparaissent dès le 20 novembre, les plus tardifs après le 25 janvier. Il se font sentir généralement jusqu'au 20 février, mais peuvent persister un mois de plus. Certains s'arrêtent net, d'autres font subir des répliques gélives en avril. Il sévissent généralement 4 à 7 semaines, mais les plus longs peuvent durer 3 à 4 mois (1740, 1830, 1963), mais sont entrecoupés de redoux plus ou moins forts. Florent.
×
×
  • Créer...