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Tout ce qui a été posté par Arkus

  1. 3 sigmas en 2025 ça nous ferait une anomalie 1921-1980 à +4.7°C, soit 0.5°C au dessus de 2003. Heureusement 3 sigmas reste quelque chose de très improbable. Pour atteindre juste le niveau absolu de 2003, en 2025 il aurait fallu avoir 2.3 sigmas au dessus de la tendance, on commence à rentrer dans des probabilités pas si minuscules ... A l'époque, 2003 était effectivement 3.7 sigmas au-dessus de la tendance, véritable ovni, et comme on le voit, de loin sans équivalent sur la série. La proba donnée pour une loi normale de 3.7 sigmas est ridiculement basse, mais je pense que quand on arrive sur ce genre d'événement, la loi normale n'est plus vraiment représentative car la queue de distribution est probablement gonflée par les rétroactions positives dans ce type d'été (chaleur <=> sécheresse des sols), tout comme on a à l'inverse des rétroactions positives vers les extrêmes froids en hiver (froid <=> neige au sol). Oui il y a un peu d'asymétrie sur la distribution, mais même si c'était purement gaussien ça reste raisonnable de ne pas avoir de valeur à -2 sigmas sur une centaine de tirages. Merci pour ton passage sur le forum ! Désolé si la figure n'était pas super claire, en fait les points noirs représentent toutes les anomalies trimestrielles glissantes centrées sur l'été, ou dit autrement tous les trimestres dont au moins la moitié se trouve en été. Les points rouges, eux, représentent les anomalies des seuls trimestres qui correspondent pile avec l'été. Représenté autrement, les trimestres glissants correspondent à tous les points des courbes dans le rectangle noir de la figure qui suit, alors que les points rouges correspondent seulement aux points sur la ligne verticale rouge : A l'origine, l'idée de regarder toutes les périodes glissantes était surtout pour le classement des extrêmes car ça m'avait toujours perturbé que ce classement soit influencé par le découpage arbitraire du calendrier. On peut par exemple avoir des périodes de fortes anomalies qui échappent aux classements car elles tombent à cheval entre deux saisons. On a un peu le cas ici avec 1931 et 1980 dont les anomalies calendaires du printemps et été, ou été et automne, respectivement, ne rendent pas vraiment justice au creux froid atteint sur un trimestre glissant. C'est encore plus flagrant sur les anomalies annuelles, ou par exemple les années glissantes à cheval sur 1947-1948, et surtout 2006-2007, restées longtemps record, passent complètement à la trappe avec les anomalies par année calendaire : Je comprends qu'on puisse se poser la question de la pertinence de cette approche, en incluant des données hors de l'été, pour le calcul de la courbe de tendance sur la saison estivale. Mais finalement, cela revient implicitement à changer la pondération en fonction du jour de l'année, où au lieu d'avoir une fonction "créneau" à 1 sur tous les jours de l'été, et 0 en dehors, on a à la place une fonction "triangle" qui démarre mi-printemps, est maximale mi-été, et retombe à 0 mi-automne. De ce fait on élargit la fenêtre, tout en pondérant plus fort le centre de l'été. Le résultat est probablement un peu plus robuste, même si pour avoir testé, ça change assez peu quand même. Mais même sur les graphiques, visuellement ça donne une impression de tendance plus cohérente, avec cette sorte de tour de passe-passe qui agrandit artificiellement la taille de l'échantillon.
  2. Je ne sais pas si c’est la manière la plus parlante de l’exprimer, mais oui l’écart entre l’été 2025 et la tendance correspond en gros à l’écart entre la norme estivale avant RC et la norme estivale à la fin des années 90, c’est à dire pas énorme. Ou encore autrement dit, l’été 2025 sans RC aurait été comparable aux étés 1949, 1959 ou 1973, dont on garde assez peu de souvenirs, car pas vraiment marquants. Alors que 2022 aurait été plutôt comme un été 1947 ou 1976.
  3. Le classement de l'été 2025 au niveau national était déjà annoncé depuis un moment, il finit donc comme le 3ème plus chaud à peu près à mi-chemin entre 2022 et 2018 : Mais ce qui est je pense plus intéressant est de regarder comment cet été ce place par rapport à la tendance long terme. Par rapport à une référence plus ancienne 1921-1980 que l'on peut considérer comme exempte de réchauffement, 2025 est à +3.3°C d'anomalie, mais seulement +0.9°C au-dessus de la tendance long terme en 2025. Les 2.4°C restants sont donc à imputer au réchauffement de fond des étés en France. Accessoirement avec une tendance à environ +0.5°C par décennie, au rythme actuel 2025 deviendrait un été moyen d'ici moins de 20 ans. Si on regarde les chiffres plus en détail, en anomalie normalisée résiduelle par rapport à la tendance, 2025 est à 1.2 sigmas ce qui est loin d'être exceptionnel, ni même remarquable. On peut grosso modo qualifier une anomalie d'exceptionnelle vers les 3 sigmas et remarquable vers les 2 sigmas. Le qualificatif le plus approprié pour cet été 2025 serait d'inhabituel, mais sans plus. Quantitativement, 1.2 sigmas pour une distribution gaussienne indique qu'on avait 11% de chances d'avoir un été 2025 plus chaud, ou autrement dit 2025 correspond à une durée de retour de 8 à 9 ans dans le climat actuel. En ce sens on est assez loin de 2022 à l'époque qui était de l'ordre de 5 fois moins probable. 2025 avait quasiment autant de chances d'être aussi chaud que 2018 à l'époque, et à peine moins de chances que 2021 d'être aussi frais à son époque. Mais en 4 ans les probabilités se sont déjà croisées car cette année il y avait déjà plus de chances d'être aussi chaud que la réalisation de 2025 qu'aussi frais que 2021. Bien sûr tout ce raisonnement est en écart à la tendance. Un été 2025 était pratiquement impossible dans le contexte d'avant le réchauffement.
  4. Je m'étais fait la réflexion en effet, mais je n'ai pas vraiment d'info ou d'explications sur le sujet.
  5. Ça fait plaisir de revoir ces visibilités et lumières d'automne ! De Toulouse chaîne aussi nettement visible, et si je ne me trompe pas il me semble que les glaciers de l'Aneto apparaissaient un peu plus blancs que précédemment, signe des premières chutes de neige en altitude.
  6. Oh là là doucement n'enterre pas le cycle 25 si vite ! On a à peine passé le maximum. Ce serait un peu comme dire début août que l'été est fini et qu'il faudra attendre l'année prochaine pour revoir des orages 😄 Statistiquement il y a plus d'activité géomagnétique dans la phase de descente que la phase de montée, notamment en raison des taches qui se rapprochent de l'équateur et ont donc plus de chance de provoquer des éruptions dans le plan de l'écliptique, qui touchent ainsi la Terre. Cela est particulièrement vrai pour l'activité moyenne, peut-être un peu moins pour les événements très forts mais comme cela a été dit, dans les cycles précédents on voit quand même souvent de gros événements même dans une phase assez avancée du cycle. On peut regarder pour ça la page de suivi du cycle par le STCE : https://www.stce.be/content/sc25-tracking On voit sur le graphe de progression de l'Ap moyen par rapport aux stats des précédents cycles que l'on est seulement en train d'entrer dans la période la plus active géomagnétiquement, qui va durer encore autour de 3 ans : La première moitié de 2025 a pu donner cette impression de fin de cycle par une activité bien calme, en fort contraste avec 2024, mais on voit bien que c'est plus calme que la progression normale du cycle donc c'est plutôt de la variabilité à plus court terme, et cela va repartir un moment ou l'autre, ce qui est justement le cas depuis quelques jours, reste à voir si ça dure. A mon avis on peut attendre encore au moins 1 ou 2 fortes tempêtes d'ici la fin du cycle avec au moins du Kp 8, et pourquoi pas atteindre encore une fois le 9. Je ne dis pas qu'on reverra des conditions aussi bonnes que les événements de 2024 qui avaient tous les autres critères favorables (lune faible, ciel dégagé, timing favorable à l'Europe), mais côté soleil des choses sont largement possibles. Avec ce que j'indique plus haut, oui, c'est plus que jamais favorable pour les pays nordiques, et ce pour encore un bout de temps. En plus, en fin de cycle il y a une astuce intéressante pour maximiser la réussite d'un séjour, grâce à la forte stabilité des trous coronaux, on peut optimiser les dates parfois plusieurs mois à l'avance pour savoir quelle période de la rotation solaire sera la plus intéressante. On le voit bien sur les diagrammes de Bartels qui représentent l'activité géomagnétique avec une ligne par rotation solaire, l'alignement vertical montre la répétitivité des conditions actives : Ou encore :
  7. Mois d'août qui finit donc bien arrosé, à près du double de la norme. C'est le 5ème mois d'août le plus arrosé des relevés de Blagnac (record 151.9 mm en 1983), le plus arrosé depuis 2015 (86.3 mm). Accessoirement et ce qui est plutôt atypique, c'est aussi le mois le plus arrosé de l'année jusqu'ici, même si sur un mois glissant on avait légèrement dépassé les 100 mm entre mi-avril et mi-mai (mais beaucoup plus proche de la norme à cette saison !). La rupture est assez franche entre le début et la fin du mois, les sols commencent à être sensiblement réhumidifiés en surface, l'herbe commence à être bien verte et drue dans certains endroits, ce qui tranche pas mal avec les feuilles encore marron qui ne sont pas tombées des arbres. J'ai vu aussi certains arbres cramés ressortir des feuilles, sur des ormes il me semble (mais qui eux cumulent la graphiose avec la canicule).
  8. Je voulais aussi revenir sur l'aspect climatologique de la supercellule du Gard hier soir, de part les cumuls relevés. Je pense que c'est un cas atypique car si la région est familière de telles lames d'eau, elles ont l'habitude de se produire surtout sous des cellules stationnaires pour arriver à cumuler autant en un lieu donné. Or ici c'était mobile, il n'y avait aucune stationnarité, donc la hauteur des cumuls est uniquement due à taille et la puissance de la cellule. Cela se traduit par une zone relativement étendue affectée par ces forts cumuls horaires, à l'inverse d'une ligne stationnaire où les très fortes intensités sont généralement limitées à une zone réduite. C'est un indicateur qui a ses limites, mais si on regarde les relevés d'hier, il y a 4 stations qui ont réussi à avoir plus de 80 mm sur une heure (en relevés horaires, idéalement il faudrait prendre un pas de temps plus fin pour avoir les max glissants). Or dans l'historique des relevés horaires sur la France entière, débutant un peu plus de 30 ans en arrière, il n'y a qu'un seul événement qui arrive à avoir 4 stations avec plus de 80 mm sur 1 heure, c'est le 7 septembre 2010 sur l'Ardèche et le Gard.
  9. Apparemment oui, des observations directes de chasseurs, même si les conditions étaient compliquées (nuit + méso plus ou moins noyé), et aussi des dégâts suspects à l'ouest d'Uzès. Topo complet ici :
  10. Oui là y'a à peu près tout : crochet / entaille en réflectivité + dipôle marqué au doppler, le tout marqué et durable sur les différentes élévations. Pas une certitude de tornade, mais vu les conditions de basses couches favorables, il y a à minima une très forte présomption. Là aux États-Unis tu aurais tornado warning + sirènes en marche sur la zone.
  11. Bon là s'il n'y a pas quelque chose Cellule vraiment dangereuse, et c'est rare que j'emploie ce genre de qualificatif. (Je ne remets pas l'image mais c'est presque plus fort à 00:00, c'est limite un cas d'école).
  12. Idem ! Là à 23:50 c'est moins clairement rotatif, mais pendant presque une heure c'est resté assez structuré, je serais étonné qu'il n'y ait pas eu touchdown quelque part sur un axe Vic-le-Fesq -> Uzès. Edit : J'ai rien dit, 23:55 c'est quasiment le dipôle plus marqué depuis le début, secteur St-Quentin-de-la-Poterie ...
  13. Echo radar toujours aussi intense et structuré, assez typique d'une supercellule HP avec une alimentation puissante et un mésocyclone largement noyé dans la pluie, situé juste à l'ouest d'Uzès sur l'image de 23:45.
  14. Dans la zone du dipôle au doppler, il y a une entaille d'afflux assez marquée en réflectivité, c'est suspect.
  15. Aucune idée, mais j'imagine que c'est sur les rafales instantanées en cohérence avec ce qui est utilisé actuellement dans la climato. Pour Ciaran, voici la comparaison rafales instantanées / rafales 3s :
  16. Même constat de mon côté avec une recherche encore plus large spatialement, en prenant la valeur de Chaptuzat à quasi 180 mm, on est tout simplement parmi les valeurs les plus hautes de France dans ce contexte climatique. Les critères utilisés sont : Hors départements méditerranéens ou épisodes méditerranéens débordant sur les départements limitrophes Moins de 500 m d'altitude A partir des données de climato quotidiennes depuis 1940 (avant il y a des données farfelues qui trainent), je ne trouve que 15 valeurs à 180 mm et plus. Le record est à Graulhet dans le Tarn avec 215.0 mm le 24 aout 1990. Ensuite plusieurs valeurs en Isère (où le caractère non-méditerranéen peut éventuellement être discuté), plusieurs valeurs dans la zone Pays-Basque / Landes favorisée pour ces grosses lames d'eau. En dehors de ça il ne reste que quelques valeurs isolées : 196.0 mm à Chahains dans l'Orne le 9 septembre 1969, le fameux 192.4 mm à Paris (Batignolles) le 31 mai 1992, 180.8 mm à Châteaumeillant dans le Cher le 15 juillet 1958. Au passage sur IC on peut maintenant regarder des cartes de climato quotidiennes sur l'ensemble de la base MF même sur ces dates anciennes, c'est assez remarquable ! 🙂 Dans un deuxième temps, j'ai regardé les valeurs les plus hautes sur 12 heures glissantes à partir des données horaires, mais qui ont moins de profondeur puisqu'elles ne remontent que vers le début des années 1990, et concernent moins de stations. Là les épisodes se comptent sur les doigts de la main pratiquement : encore la zone du sud des Landes avec 204.4 mm à St-Martin-de-Hinx le 17 juin 1988, puis le fameux 7 juillet 2001 dans la Somme avec 192.2 mm à Rouvroy-en-Santerre. Ensuite ça descend vite, il y a encore 170.9 mm le fameux 18 septembre 2023 à Beaurepaire dans l'Isère, puis directement 146.0 mm à St-Livrade-sur-Lot dans le Lot et Garonne le 28 juillet 2006 (celui-là je m'en souviens bien). Bref, autant dire que la valeur de Chaptuzat se situerait dans les toutes premières places de la liste. Au passage j'ai 2 valeurs autour de 300 mm qui sortent le même jour en Dordogne (1er juin 1990, stations de Belvès et Borrèze), mais qui n'apparaissent pas dans les données quotidiennes. Je ne trouve aucune trace d'un tel épisode en cherchant par ailleurs, ce qui me semble étonnant, et du coup douteux. Si quelqu'un à une idée de l'existence ou non d'un tel épisode.
  17. Oui peut-être un rattrapage du "demi-flop" d'hier sur le plan orageux pour Midi-Pyrénées, avec à nouveau une situation instable et très dynamique. Probablement quelques cellules actives, voire supercellulaires qui balayeraient la région dans un flux de SO rapide, sur une axe grosso-modo Hautes-Pyrénées -> Aveyron. A confirmer bien sûr car encore à J-3. En attendant demain, belles lames d'eau à prévoir (localement > 50mm) sous le front instable actif en flux d'ouest, plutôt côté Aquitaine ce coup-ci.
  18. Plus de 100 mm en ~12h pour une station non méditerranéenne c’est déjà peu courant, mais alors approcher les 200 mm, c’est costaud. Je regarderai les records en la matière pour voir où ça se situe.
  19. Nouvelle averse drue et soudaine, quasiment sans activité électrique. Ambiance tropicale avec la moiteur toujours aussi présente. Y'a tout qui pègue et rien qui sèche ce soir. Dégradation finalement très désorganisée et peu intéressante sur le plan orageux. Au moins pas de dégâts à déplorer.
  20. Grosse moiteur, Td à plus de 22°C, c’est la plus haute valeur cette année. Plusieurs petits passages orageux jusqu'à maintenant, avec dans le lot un gros positif qui a retenti en direction de Seysses.
  21. Ça ne loupe pas sur le 15Z, avec un environnement favorable aux supercellules sur l'ouest de l'Aude :
  22. Tu peux avoir l'ETP déjà calculée dans les données open data MF, mais ce sera sur le stations principales, pas à St-André. En regardant le bilan hydrique court terme, sur Bergerac 2025 est proche du record de 2022. A Gourdon c'est un peu moins pire en raison des pluies du printemps mais quand même parmi les années les plus sèches. Évidemment ce n'est qu'un indice grossier, qui ne prend pas en compte les subtilités du terrain, la nature des sols, etc ... En principe je me serais attendu à ce que l'état de la végétation soit quand même un peu moins pire que 2022 chez vous, mais il peut y avoir des explications : effet d'accumulation, effet direct de la Txx, ... Encore une fois intéressant de constater un impact bien pire sur les sols drainant des Causses, que sur les sols argileux de la plaine toulousaine et des coteaux du Lauragais, malgré la pluviométrie plus limitée ici. Et on peut aussi préciser que la 4ème place est assez loin, 9 jours en 2016. Ici à Toulouse pas de nouvelle occurrence aujourd'hui avec 33.5°C, mais jusque là on était à 22 jours, assez proche du record ex-æquo de 2003 et 2022 à 24 jours, loin devant les 12 jours de 2023. Mais on ne peut pas garantir que le cumul soit définitif, le seuil des 35°C peut désormais être envisageable jusqu'à fin septembre au moins.
  23. Avec un certain nombre des records absolus encore battus cette année, je pense qu'il est intéressant de faire une mise à jour et comparer aux records potentiels avec la méthode présentée plus haut. Outre les années écoulées, il y a de mineurs ajustements de méthode qui ont modifié certaines valeurs potentielles (généralement à la hausse). On voit que logiquement les valeurs proches du potentiel sont toutes récentes, alors que les records anciens ont généralement une marge de progression assez importante. En revanche il y a des records récents (dont 2025) qui n'ont pas beaucoup entamé la marge, comme Nevers par exemple qui reste encore plus de 3°C sous son potentiel. Si je devais miser sur un prochain record, je dirais bien Strasbourg, qui a ces dernières années bien échappé aux grosses chaleurs. La vague de chaleur de 2018 n'y a depuis pas été dépassée en sévérité, et de loin. A suivre pour les prochaines années. Tableau classé par marge croissante du record potentiel: Station Date record observé Record observé Record potentiel en 2025 Brest 2022-07-18 39.3 39.3 Rennes 2022-07-18 40.5 41.0 Lille 2019-07-25 41.5 42.0 Perpignan 2019-06-28 42.4 43.0 Reims 2019-07-25 41.1 41.7 Caen 2022-07-18 40.1 40.9 Paris-Montsouris 2019-07-25 42.6 43.4 Nantes 2022-07-18 42.0 43.2 Nîmes-Courbessac 2019-06-28 44.4 46.2 Nancy-Essey 2019-07-24 40.1 41.9 Bordeaux 2025-08-11 41.6 43.4 Bastia 1999-08-20 38.3 40.2 Nice 2006-08-01 37.7 39.7 Châteauroux 2019-07-25 41.4 43.6 Cognac 2025-08-11 41.4 43.7 Le-Mans 2019-07-25 41.1 43.4 Orléans 2019-07-25 41.3 43.7 Dijon 2019-07-24 39.5 42.0 Agen 2023-08-24 42.5 45.0 Marignane 1983-07-26 39.7 42.3 Montélimar 2003-08-13 41.1 43.7 Pau 1947-08-01 39.9 42.7 Toulouse 2023-08-23 42.4 45.4 Clermont-Ferrand 2019-06-26 40.9 44.2 Strasbourg 2019-07-25 38.9 42.2 Besançon 2019-07-25 39.0 42.4 Poitiers 1947-07-27 40.8 44.3 Nevers 2025-08-13 39.8 43.3 Lyon-Bron 2023-08-24 41.4 45.0 Bourg-St-Maurice 1983-07-31 38.4 42.6
  24. En fait les dates limites utilisées pour les cartes n'ont pas tant d'importance que ça : l'idée est de comparer les épisodes dans leur entièreté. Or l'intérêt de la métrique de sévérité, c'est qu'elle ne cumule que pendant qu'un épisode est en cours, le reste du temps c'est zéro, contrairement une une température moyenne qui diluerait l'épisode avec des jours voisins plus frais. Donc l'idée pour capter l'ensemble de l'épisode sur l'ensemble du réseau, c'est de prendre une date de début avant le début de l'épisode sur la station la plus précoce, et une date de fin après la fin de l'épisode sur la station la plus tardive. Je n'ai pas vérifié que c'est précisément le cas, mais ça doit être suffisamment proche pour 2003 en prenant du 1er au 31 août. Pour 2023 j'ai juste gardé les mêmes dates par simplicité en considérant que l'épisode était de toutes façon englobé dedans. Et pour 2025 les dates sont plus serrées, mais il ne se passe pas grand chose en dehors donc même si on commençait au 1er août, et même en refaisant la carte au 31 août, ça donnerait quelque chose d'équivalent, si ce n'est identique.
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