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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Voici juste les prévisions GFS et IFS comparées à l'analyse ECMWF le 16/01 à 00 UTC, pour le Z500 et l'anomalie de Z500 en complément du graphique posté au-dessus. J'ai entouré en rouge deux zones (entre autres) où l'on observe effectivement des écarts avec l'analyse. Si la prévision IFS est globalement meilleure (il y a aussi des erreurs de prévision), on ne peut pas dire à mon avis que GFS soit complètement à côté de la plaque en dépit du CC de 0,8. Comparer systématiquement les scores pour mettre en avant les moindres performances du modèle américain ne fera pas avancer. GFS est statistiquement moins performant que IFS pour ce qui concerne la prévision à moyen terme, et c'est ainsi depuis belle lurette. Moins bon ne signifie pas mauvais. Maintenant, libre à chacun de s'appuyer ou non sur les prévisions GFS à moyen/long terme. Je constate que malgré les critiques régulières envers le modèle américain, ses prévisions sont toujours utilisées sur le forum néanmoins, donc les gens continuent à priori d'y accorder une certaine valeur. Les deux modèles progressent au fil du temps, c'est une "bonne nouvelle". Les missions de la NOAA et de l'ECMWF ne sont pas les mêmes. ECMWF/CEPMMT = centre européen de prévision météo à moyen terme; comme son nom l'indique, le centre se focalise sur la prévision à moyenne échéance et cherche à exceller dans ce domaine. La NOAA fournit aussi des données d'observation et prévisions à forte valeur ajoutée pour l'Amérique du Nord (je pense notamment au modèle HRRR qui montre de belles performances) et a un champ d'actions très large. Il s'agit donc aussi d'une question de choix, de coût et moyens mis en oeuvre. Au final, le modèle global GFS a une moins bonne résolution que IFS, la méthode d'assimilation des données est différente, le coeur du modèle et la physique diffèrent. Cela se répercute sur la qualité des prévisions, ce qui n'empêche toutefois pas GFS de "faire le job" et même de très bien s'en sortir dans certaines situations.
  2. Idem ici à l'ouest de Nancy, des flocons tombent depuis peu par une température proche de 1 °C.
  3. Bonsoir, Pourquoi "les écarts sont plus sensibles" avec la Z500 ? Sur le diagramme que présente _sb, l'erreur moyenne est en K (température), sur le tiens c'est en m (géopotentiel), donc comment faire une comparaison ? La corrélation d'anomalie est plus élevée pour le Z500 que pour la T850, par exemple ~ 80 % vs 70 % à J7 le mois dernier. Quelque soit le paramètre ici, l'écart entre IFS et GFS me paraît rester relativement faible. Si IFS est un peu meilleur au regard de ces statistiques, il faut bien avoir à l'esprit que le modèle européen a lui aussi évolué au fil des ans et que l'erreur sur un paramètre il y a quelques années était sans doute plus grande que celle sur ce même paramètre pour l'américain aujourd'hui. Or IFS avait quand même de la valeur en 2015, la qualité des prévisions ayant cependant progressé depuis. On ne peut pas juger de la performance d'un modèle uniquement à partir de ces graphiques. J'insiste aussi sur le fait que des écarts sont présents dès le lancement des modèles, et pourtant on ne les perçoit pas à 12-24 h d'échéance sur une carte à l'échelle synoptique. L'assimilation des données explique en partie ces différences. Et avec l'échéance, l'erreur s'amplifie. Un CCA de 80 % vers J7 indique grosso modo la limite de prévisibilité synoptique (déterministe) autour de cette échéance. Le CCA pour la Z500 est proche de 60 % à 216 h pour GFS (la limite de prévisibilité de la circulation à grande échelle a largement atteint ses limites), il faut aller ~ 14 h plus loin chez IFS pour obtenir cette valeur : il y a donc au maximum une demi-journée d'écart en terme de performance. La prévision déterministe seule n'a néanmoins pas de valeur à long terme : il ne suffit donc pas de comparer les performances des déterministes mais aussi de vérifier les prévisions d'ensemble, puisque c'est ce qui compte au-delà de J5. Quand on fait çà, on s'aperçoit en effet que la moyenne d'ensemble du paramètre X est bien mieux corrélée aux observations ou à l'analyse que la valeur prévue par n'importe quel modèle déterministe, d'où l'intérêt de toujours replacer le scénario déterministe dans l'ensemble, et de considérer à long terme le scénario déterministe comme un membre à part entière de l'ensemble. @Sky blue peux-tu clarifier ? IFS a un temps d'avance mais les prévisions GFS continuent d'être utilisées par les américains. C'est peut-être pas indispensable de mentionner Ryan Maue (pour essayer de gagner en crédibilité ?). 😛 Pour ton graphe, à part début janvier peut-être, je ne vois pas ce qu'on pourrait appeler une sortie de route. Le modèle européeen a aussi ses variations (la corrélation varie d'un run à l'autre).
  4. Et t'as pas une photo de la chambre pour lui montrer où il passera ses nuits les plus folles ? 😅 Un conseil Tim, évite de t'amener un soir de pleine lune.
  5. Félicitations ! Tu viens de gagner un séjour au Grand Valtin, tu pourras monter la chaume de Sérichamp chaque matin. Chez Nunbora, tu seras très bien accueilli tu verras.
  6. Je ne remarque plus les panneaux à force de passer, mais la dernière fois j'ai quand même réussi à me tromper en venant du Valtin ! Distrait par les jolis sapins enneigés, j'ai atterri au Grand-Valtin au lieu de monter au Collet. Je m'étais garé au parking de la mairie (qu'on voit sur la photo) pour monter à la chaume de Sérichamp afin de profiter des derniers flocons avant l'été 2019. Départ ... ... arrivée 😛 A vous de trouver le jour.
  7. On protège l'environnement dans les Vosges, pas de sel à tire-larigot ! 😛
  8. C'est l'image du jour. Oser salir et faire fondre la neige fraîche du Ballon d'Alsace comme çà devant tout le monde ! 😅
  9. Je disais çà pour le plaisir d'aller marcher dans la poudreuse un peu plus à l'écart de la route 🙃
  10. Merci pour vos photos ! @Nunbora tu aurais pu quitter la route
  11. Il devrait encore neiger sur les massifs de l'est cet après-midi jusqu'à ce soir. Dans l'air froid, on a en effet une zone de précipitations qui s'étend actuellement de la Normandie à la Champagne et se déplace progressivement dans un écoulement de nord-ouest. Et pour cause notamment, on retrouve une advection différentielle assez importante de tourbillon cyclonique dû au fort cisaillement horizontal de vent à gauche d'un courant-jet très rapide (> 80 m/s à 300 hPa au-dessus des îles Britanniques), dans une atmosphère présentant une faible stabilité statique. Grossièrement, je dirais que la hauteur prévue de l'iso-Tw = 1 °C situe la limite pluie-neige vers 600 m.
  12. Benji25 et toi, vous avez pris des cours ensemble
  13. Catlino a raison, un GPS (qui tient la charge) est hautement recommandé quand on part ainsi à l'aventure. Je ne compte pas les fois où ma montre Garmin m'a été utile ! Et même en ayant une connaissance parfaite du terrain, c'est facile d'être totalement désorienté dans de mauvaises conditions météo et de se retrouver dans la galère. Rester humble face à la montagne, et toujours partir bien équipé (quitte à n'utiliser qu'un dixième de ce qu'on emmène, un jour çà pourrait vous sauver) ! J'en vois trop souvent qui partent en rando-neige à la montagne comme ils vont marcher dans la campagne à côté du village.
  14. Salut, Du moment où tu restes sur des parcours balisés praticables en hiver, sans t'aventurer dans des pentes trop raides et reste sur les crêtes sans t'approcher des corniches, je n'y vois pas d'inconvénient. Il n'y a pas spécialement de difficulté entre Markstein et Grand-Ballon, c'est un chouette endroit.
  15. C'est quoi en météorologie une continentalisation du flux ?
  16. Je n'ai pas analysé la prévision à long terme, mais il a quand même écrit que c'était un scénario sur deux, pas majoritaire, nuance 😛 Heureuse année
  17. La probabilité d'un coup de vent > 80 km/h sur les côtes atlantiques, de la Manche et sur la moitié nord de la France, a en effet augmenté. Dans IFS ENS, il y a près de 40 % des membres si je ne me trompe pas, peut-être plus dans GEFS. Il y a quelques scénarios de tempête. Voici la carte des probabilités de rafales de vent > 25 m/s selon ECMWF, mais à distance d'un potentiel événement de la sorte ni le creusement et ni la trajectoire de l'anomalie ne peuvent être correctement anticipés (c'est à considérer à la lecture d'une telle carte). Nous en saurons davantage demain et lundi, mais vu la dimension du phénomène et la période d'une telle onde, sa prévisibilité est à priori limitée à ~ 48 h.
  18. Ce n'est pas une histoire de scénario farfelu ici, mais plutôt que d'un point de vue probabiliste çà n'a pas évolué par rapport à hier. De toute façon, ces dépressions de courte longueur d'onde ne sont pas bien prévisibles au-delà de 2-3 jours.
  19. Oui, je sais que çà n'est pas un lac, d'où les guillemets. 😛 Je vois où c'est, je me suis retrouvé dans cette zone lors d'une de mes premières randos en raquettes à l'époque alors que je m'étais perdu dans le brouillard justement. Je ne connaissais pas aussi bien le terrain qu'aujourd'hui. Merci pour les autres infos !
  20. Très rapidement pour compléter les cartes présentées, sur le Hovmoller d'après la prévision de l'ECMWF, on peut regarder l'évolution à venir du champ de géopotentiel sur l'espace euro-atlantique (cadre vert). On voit notamment la hausse actuelle du géopotentiel en Europe (l'anomalie positive de géopotentiel est en rouge, le trait noir identifiant le paquet d'onde, ) puis, après la poussée anticyclonique vers Béring le 2, le changement de circulation atmosphérique la semaine prochaine avant un possible régime AR transitoire autour du 9 janvier prochain (rectangle violet).
  21. C'est skiable dans un rayon de combien de mètres à peu près autour du 'lac' au centre de la photo ?
  22. Alors là non, je déconseille. Mais qu'est ce que vous avez donc tous à vouloir vous installer dans les Vosges ?!
  23. En matière de prévision saisonnière, on cherche à déterminer des anomalies de température/précipitation sur un mois ou une saison, et sur une zone géographique assez large. Aux latitudes moyennes, on le sait, c'est plus compliqué qu'aux tropiques. Que l'hiver soit globalement doux n'implique pas forcément l'absence d'épisode froid/neigeux. La prévisibilité météo se limite de toute façon à une dizaine de jours, on ne peut pas anticiper une vague de froid ou de grande douceur très longtemps à l'avance. Les modèles de prévision infra-saisonnière comme celui de l'ECMWF qui fournit des tendances à 2-6 semaines, en couplant l'atmosphère et l'océan, et plus généralement en tenant compte de la variabilité du système océan-terre-atmosphère jusqu'à des échelles spatio-temporelles non couvertes par la prévision classique, améliore un tout petit peu la prévisibilité de la circulation atmosphérique. Elle est néanmoins difficile et finalement assez peu fiable en Europe après 2-3 semaines, la prévision ne reposant alors plus uniquement sur les conditions initiales de l'atmosphère (dont l'importance devient moindre car l'information sur l'état initial se perd avec le temps), et l'impact de certains forçages sources de prévisibilité aux longues échéances ne se faisant pas sentir sur moins de quelques semaines. De plus, les connections/interactions ne sont pas toujours bien comprises, la prévisibilité varie géographiquement et il y a nombre de corrélations statistiques discutables. Pour finir, le réchauffement climatique modifie sensiblement nos hivers, oui. Faut-il rappeler cependant que, en dépit du changement climatique, la France n'est pas un pays froid, mais un territoire au climat tempéré à forte influence océanique ?
  24. Peut-être car il n'y a pas de quoi en dire plus qu'hier 😛
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