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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Idem ici, suite à la baisse de température par le nord, la neige a pris le relais après une après-midi très pluvieuse, gros flocons actuellement et tenue au sol.
  2. S'agissant d'UKMO, au-delà de H48 et jusqu'à une certaine échéance, sont à priori à disposition les données suivantes : - rafales maximales de vent à 10 m AGL sur les 3 heures précédentes (ce qu'affiche en principe Meteorologix) ; - vent maximal instantané à 10 m AGL par intervalle de 3 heures (un champ qu'on pourrait probablement comparer au vent maximal instantané qui serait mesuré par une station météo sur quelques minutes).
  3. Il y a visiblement un problème avec les dates pour UKMO sur Météociel ; dans l'exemple si c'est l'archive du 5 avril 2022, cycle 18 Z, l'échéance +72 h devrait conduire au 8 avril 2022 à 18 UTC et non 12 h UTC (ou bien c'est en fait le cycle 12 Z du 5 avril ?). Sinon, j'ai ouvert le .grib2 @_sb, et je note aussi une valeur max de 36.25 m/s. Je me permets seulement de formuler une hypothèse pour expliquer peut-être les écarts observés avec Meteorologix : ton ficher ne correspondrait-il pas au vent maximal instantané, à différencier de la rafale maximale sur 3 heures ?
  4. @Pansa m'a envoyé cette vidéo Twitter postée sur le compte de @ludo47 où on voit le lancement automatisé d'une radiosonde à Météo-France. J'en profite pour rebondir sur le sujet pour comprendre l'origine du problème des valeurs erronées près de la surface (anomalie positive de température, anomalie sur le point de rosée). Le ballon est lâché depuis une chambre dont les conditions thermodynamiques (température, humidité) de l'air à l'intérieur diffèrent sensiblement de celles représentatives de l'air l'extérieur. Le profil de température et d'humidité peut donc être un peu erroné près du sol, le temps que les sondes s'adaptent aux caractéristiques de l'atmosphère après avoir quitté l'aire de lancement. Voici une étude intéressante publiée en 2020 : https://amt.copernicus.org/articles/13/3621/2020/amt-13-3621-2020.pdf En France et notamment à Trappes, sont mis en service des robots de type Météomodem (cf. figure 1 du document, ou appendix A). Une photo est aussi montrée figure 3, et des détails sont apportés dans le texte. Voici simplement un extrait de l'article en question : " It is worthwhile to add that ECMWF noted in some re- ports that some stations using Meteomodem Robotsondes had anomalously dry, and sometimes warm, values just above the surface relative to the background field. In cool, moist at- mospheric conditions, the anomalies can be 2–3 ◦C for tem- perature and larger for dew-point temperature. “For techni- cal reasons the launcher has to be kept warm and dry in- ternally, which means that the humidity sensor is initially reading quite low and a bubble of warm/dry air escapes with the balloon at launch – the net effect is that the first few de- cametres the dew-point reading is too low.” (Ray McGrath, personal communication, 2015). The issue described above does not affect the profile at higher levels. "
  5. Bonjour, La tenue de neige sur une surface ne dépend pas de la température de l'air. Imagine un flocon tomber sur une table de cuisson à l'extérieur : il fondra immédiatement. La température de l'air et la température de surface sont deux paramètres différents si bien que la température de surface peut être supérieure de quelques degrés à celle de l'air (par exemple en journée, la surface se réchauffe et communique sa chaleur à l'atmosphère qui se réchauffe à son tour). La puissance solaire reçue début avril est équivalente à celle de septembre, supérieure à celle reçue en janvier, et l'albédo de la neige n'est pas égal à 1 (autrement dit la neige absorbe une petite partie de l'énergie qu'elle reçoit). L'exposition et la nature de la surface (asphalte, pelouse, terre, tuiles en ardoise, carrosserie de voiture, ...), les échanges de chaleur entre la surface et l'air, le sous-sol ou les bâtiments, doivent être considérés.
  6. Je me disais aussi, j'avais les pieds gelés sur la fin. 😄 On se croirait en janvier c'est génial, quelle après midi ! J'ai rejoins la voiture et vais redescendre par le Valtin après un petit remontant... puis le dur retour à la réalité dans la plaine !
  7. Bonsoir à tous, c'est resté également très bouché sur les Vosges aujourd'hui. Quelques flocons toute la journée. Ça se dégage par le nord. Un regal cette neige d'avril ! J'ai actuellement les deux jambes dans une profonde congère, où suis-je ? 😁
  8. Bonjour, A grande échelle, les variations de la vorticité absolue d'une particule d'air sont reliées à la divergence/convergence du vent agéostrophique. Dans une troposphère délimitée par la surface et la tropopause (supposée rigide) et à vorticité potentielle QG uniforme, une perturbation de vorticité relative est forcément compensée par une anomalie de stabilité statique de signe opposé. Par exemple, un maximum de tourbillon (anomalie cyclonique) est conjugué à un minimum de stabilité statique, ce qui n'est effectivement possible qu'en surface et à la tropopause. L'amplitude d'une perturbation diminue alors à l'intérieur de la troposphère, où les structures sont notamment plus lisses que près de la surface. Considérons une anomalie cyclonique au sol associée à de la convergence du vent. Par conservation de la masse, il y a ascendance et étirement conduisant à une augmentation de la vorticité relative (accentuation du cyclonisme), la convergence est compensée plus haut par de la divergence. Dans un modèle simple, l'air diverge sous la tropopause, faisant office de couvercle. Par conséquent, la divergence horizontale s'annule nécessairement quelque part entre les deux. Le profil vertical de divergence (et donc de vitesse verticale) peut évidemment être en réalité plus complexe, la divergence pouvant s'annuler plusieurs fois entre la surface et la tropopause. Mais grosso modo, à l'échelle synoptique, on peut estimer que la divergence s'annule globalement à mi-troposphère, donc vers 500 hPa voire un peu plus bas, où l'atmosphère est finalement moins perturbée qu'en surface et à la tropopause, et non influencée par l'orographie ou la topographie. Une carte synoptique à 500 hPa fournit une bonne représentation de la circulation atmosphérique à grande échelle. Puisque la divergence est faible, un avantage est la quasi-conservation de la vorticité absolue au milieu de la tropopshère à distance des zones actives, qui permet l'utilisation de la vorticité absolue en complément du géopotentiel comme traceur des ondes de Rossby (un thalweg est associé à un axe de forte vorticité absolue). Dans un mouvement vers le pôle (vers l'équateur), une particule d'air voit sa vorticité relative diminuer (augmenter) pour compenser l'augmentation (la diminution) du tourbillon planétaire. Dans les régions "dynamiques" de l'atmosphère cependant, là où la composante agéostrophique de la circulation est importante, la quasi-conservation de la vorticité absolue n'est pas du tout vérifiée ; la modification locale de la vorticité absolue s'explique alors par la divergence horizontale et l'advection QG de vorticité. D'où l'intérêt de la vorticité potentielle qui, comme la température potentielle, est conservée pour des évolutions adiabatiques. Les ondes de Rossby peuvent en première approximation s'expliquer par la conservation de la vorticité absolue (cas barotrope, non divergent), mais plus généralement par la conservation de la vorticité potentielle.
  9. Temps magnifique, doux, idéal pour mettre les cerisiers du jardin en fleur avant les gelées d'avril.
  10. Pourquoi ? Les corrélations entre oscillations aux tropiques et la NAO sont faibles. D'après Cassou si je ne m'abuse, les phases 3 et 4 de la MJO seraient mieux corrélées à un régime NAO+ dans les jours qui suivent qu'à un régime NAO-. Fin mars / début avril, la phase 4 de la MJO sera finie si on en croit la prévision.
  11. Une petite monocellule qui s'est rapidement dissipée oui, rien d'extraordinaire.
  12. Il y a une faible instabilité (qui s'estompe dès lors avec le refroidissement de la surface) ; la formation d'averses peut être favorisée par une petite convergence (en particulier la vitesse du vent de SE diminue entre l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine). Le modèle AROME simulait bien une faible CAPE dans le SO, et déclenche même la convection à l'est des Landes et de la Gironde vers 17 h dans sa sortie 12 Z. Le niveau d'équilibre thermique est bas d'après les sondages, de l'ordre de 4-5 km (nuages avec une extension verticale moyenne, tout au plus porteurs d'une averse modérée).
  13. L'événement n'était pas exceptionnel et date de quelques jours déjà, certes j'ai pris le temps de publier ce soir un petit article sur les précédents orages : https://www.meteopratique.com/2022/03/ Bonne soirée
  14. Hier n'était pas le bon jour pour laver sa caisse 😛
  15. Bonsoir, si vous levez les yeux vers le ciel ce soir, vous observerez peut être un halo autour de la Lune. Il est bien visible depuis mon secteur en tout cas. J'avais fait un article à ce sujet en février d ailleurs si ça vous intéresse : https://www.meteopratique.com Bonne soirée Edit : photo vite fait
  16. Sinon, je me suis enregistré pour voir. C'est bien de pouvoir faire son propre tableau de bord avec les produits qu'on consulte le plus en effet, la fonction zoom est cool aussi on peut choisir son emprise. En revanche, la légende est un peu petite, il n'y a pas moyen d'agrandir pour mieux voir les valeurs de la palette de couleurs ? Aussi, lorsque j'appuie sur le "?", il faut parfois fermer la fenêtre de la carte pour aller chercher la légende plus haut (mais c'est un détail).
  17. Je me permets de poster ici. Je me demande pourquoi l'ECMWF ne propose pas des cartes avec la vorticité + géopotentiel (ou vecteurs vent) à d'autres niveaux que 700 hPa. De fait, on ne peut pas évaluer la CVA à 500 mb par exemple, c'est dommage. https://apps.ecmwf.int/webapps/opencharts/products/medium-rv-div-uv https://apps.ecmwf.int/webapps/opencharts/products/medium-vorticity?base_time=202203140000&layer_name=700vorticity&projection=opencharts_europe&valid_time=202203140000
  18. Pour compléter, le rayon de déformation de Rossby Rd retrouvé par @Pansa via une analyse en ordre de grandeur intéressante permet aussi de distinguer la méso-échelle de l'échelle synoptique par l'atteinte de l'équilibre géostrophique pour les phénomènes météo dont l'échelle caractéristique est supérieure ou égale à Rd. Aux moyennes latitudes, on trouve effectivement Rd ~ 10^3 km comme ordre de grandeur. A l'échelle synoptique, en plus d'être en équilibre hydrostatique, l'atmosphère s'ajuste au géostrophisme si elle est perturbée. On voit par contre que l'équilibre géostrophique ne peut être réalisé au voisinage de l'équateur (f ~ 0, Rd grand et tend vers l'infini). A grande échelle et aux latitudes extratropicales, l'instabilité barocline (liée au gradient isobare de température et par la relation du vent thermique au cisaillement vertical de vent laissant l'air froid à gauche dans l'hémisphère nord) est la forme d'instabilité atmosphérique qui domine, et celle qui permet d'expliquer l'existence des dépressions synoptiques. Il est possible d'évaluer les longueurs d'onde auxquelles l'instabilité barocline est réalisée et maximisée, mais cela requiert un développement mathématique qui n'est pas évident. C'est ce que propose le modèle d'Eady par exemple, sur la base de plusieurs hypothèses (système d'équations QG en faisant l'approximation de Boussinesq, f-plan et N constant, cas adiabatique et sans frottement, cisaillement vertical de vent constant). En utilisant l'équation QG linéarisée de conservation de la PV dont on exprime la solution - c'est à dire la perturbation du géopotentiel traitée comme une onde - sous forme exponentielle, on obtient une équation différentielle du second degré pour l'amplitude de la perturbation dont on cherche la solution générale en posant des conditions aux limites, puis on étudie la condition d'instabilité. Cf un cours de météorologie dynamique. On trouve alors que les ondes sont instables pour des longueurs d'onde supérieures à 2,6 fois le rayon de déformation de Rossby Rd, donc ~ 3000 km grosso modo (les ondes plus courtes sont par conséquent stables). La fonction représentative du taux de croissance barocline avec la longueur d'onde présente un maximum pour une longueur d'onde L_max telle que L_max = 2*pi / 1.6 * Rd ~ 4 * Rd ~ 4000 km. Aux latitudes moyennes, la circonférence terrestre est proche de 28*10^3 km (6400*2*pi*sin 45°), donc çà donne un nombre d'onde voisin de 7 (28000/4000), assez cohérent avec les observations. Finalement, les perturbations baroclines s'amplifient en 1-2 j (échelle temporelle caractéristique > 2 * pi / f) avec une longueur d'onde dominante de 3 à 4 fois le rayon de déformation de Rossby (donc la taille des dépressions est deux fois inférieure par définition de la longueur d'onde). Rd change avec la stabilité statique (représentée par N), H et f. C'est peut-être à ces résultats que tu faisais référence @Mistral Gagnant ? Si ce modèle permet de caractériser "simplement" les perturbations des moyennes latitudes, il n'est évidemment pas parfait (revenir aux hypothèses notamment). Sur un beta-plan, les ondes courtes seraient un peu moins stables. Mais surtout, l'hypothèse de Boussinesq dont l'avantage est de simplifier le problème est assez forte, et le cisaillement vertical de vent et la stabilité statique varient en réalité à fortiori de façon non linéaire. Dans certains contextes associés à une forte baroclinie et une faible stabilité statique à certains niveaux, des perturbations de plus courte longueur d'onde peuvent tout à fait s'amplifier rapidement. Près de la surface en particulier, les ondes peuvent être assez courtes, comme ~ 2000 km. Lorsqu'une perturbation croît au point d'atteindre une forte amplitude, la théorie linéaire devient inappropriée.
  19. Cers

    Météo Pratique

    Bonsoir tout le monde, Je me suis intéressé à la tempête Eunice dernièrement. Les prochaines analyses seront généralement moins longues et peut-être plus ciblées sur un phénomène particulier. Régulièrement, j'aime bien analyser différentes situations météo pour le plaisir, mais il est vrai que rédiger des articles en vue de partager du texte et des figures nécessite pas mal de temps. N'hésitez pas à me faire des remarques ou des retours, qu'ils soient positifs ou négatifs, autant sur la forme que sur le fond. Je posterai comme déjà dit des billets pédagogiques sur la météo.
  20. La bande étroite de front froid vient de passer ici aussi, ce fût assez bref mais alors très fort s'agissant du vent et de la pluie.
  21. On est sur un événement court et nocturne, avec probablement 70-90 km/h par rafales au plus fort du coup de vent en plaine au passage du front, ponctuellement jusqu'à 100 km/h environ, mais de façon localisée. Il m'étonnerait que MF sorte une vigilance orange dans un pareil contexte. Voici un diagramme pour Nancy : Voici celui pour Metz : Voici les prévisions déterministes ICON 12 Z et AROME 12 Z :
  22. Sympa le dégradé entre l'Ecosse et le sud de l'Angleterre :
  23. C'est beau aussi ces plaques, çà change ! -->
  24. La douche n'est pas trop froide ? La pluie a l'air d'être modérée. Ce sont les invités (ceux qui restent...) de @Nunbora qui doivent être contents, tu leur a prévu quoi pour les prochains jours ? Il va falloir ranger la fraise à la cave et sortir le racleau. Je peux te suggérer des bons documentaires sur le Grand Nord @castres.
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