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Cers

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Tout ce qui a été posté par Cers

  1. Outre la canicule, possibilité d'orages ce samedi, éventullement venteux.
  2. Un conseil parmi tant d'autres de Santé publique France sur le site de Météo-France, rendez-vous si possible dans un endroit climatisé pour vous protéger de la chaleur : https://meteofrance.com/comprendre-la-meteo/temperatures/canicule-risques-et-conseils . C'est d'ailleurs ce que préconise Sylvie Brunel, invitée de BFM TV.
  3. Bon, çà "prend" un peu quand même, on a une belle grappe de cellules vers Romans-sur-Isère, un orage en Bourgogne ...
  4. D'après les divers ensembles, on aurait pas loin de 25-27 °C à 850 hPa, moins probablement au-dessus. Avec de telles valeurs, en présence d'une couche limite mélangée, on obtiendrait théoriquement 40-43 °C de maximum en plaine, soit des températures déjà très élevées. ARPEGE simule près de 29 °C à 850 hPa.
  5. Le radiosondage de Payerne à mi-journée, le plus proche, montre qu'il y a de la CAPE (surface entre la courbe noire et la courbe d'état en rouge au-dessus du LFC) mais aussi de la CIN. Les parcelles d'air partant de l'étage moyen ont moins de CIN dont peuvent facilement atteindre leur niveau de convection libre, mais elles sont également moins instables (750_CAPE < SBCAPE). Dans ce dernier cas, la convection est moins intense.
  6. Ok, c'est ce que j'ai déjà évoqué ici dans le topic prévision à long terme. Mais quel serait précisément le problème avec le schéma de surface ?
  7. Cela dépend à la fois de l'inhibition convective représentée par la CIN (ou CINH) et du forçage - front, convergence ou relief par exemple - lequel est plus ou moins efficace. Mais pour donner une idée, s'il y a de la CAPE : CIN ~ 0 J/kg = pas d'inhibition, convection possible mais l'énergie potentielle convective disponible est peu à peu libérée ; CIN ~ -20 J/kg = inhibition faible, plutôt facile à vraincre, orages possibles ; CIN ~ -40 J/kg = inhibition modérée, la CAPE s'accumule mais peut ensuite être vaincue par un forçage mécanique ; CIN < -60 J/kg = inhibition forte, çà devient difficile à vaincre ; CIN < -100 J/kg = inhibition très forte, les orages deviennent improbables ! Comme on a la SBCAPE, la MLCAPE et la MUCAPE, on a aussi bien sûr la SBCIN, la MLCIN et la MUCIN. Le réchauffement diurne, mais aussi les ascendances associées à des forçages contribuent à déstabiliser les profils verticaux et à réduire l'inhibition convective. Typiquement, le matin il y a une forte CIN, laquelle diminue au fur et à mesure que la surface se réchauffe et que se développe la couche de mélange, alors que la CAPE augmente. Dans une situation de type "Spanish plume", la CIN est présente, car il y a advection de couche limite mélangée provenant d'Espagne et on se retrouve avec une couche à température potentielle quasi-constante et élevée (EML pour elevated mixed layer) surmontant une inversion. Mais c'est ce qui contribue aussi à des valeurs importantes de CAPE. Tant qu'il reste trop de CINH, l'énergie ne peut être libérée et s'accumule. Imaginons qu'un forçage synoptique arrive, des ascendances se produisent ce qui déstabilise encore l'atmosphère en décalant la courbe d'état vers la gauche, et diminue la CINH. Si un forçage dynamique parvient finalement à vraincre la CIN restante, les parcelles d'air atteignent le LFC, la CAPE est libérée, la convection humide profonde est déclenchée.
  8. @Virgile Je répondais simplement à l'affirmation "ARPEGE rajoute toujours 2-4 degrés", ce n'est pas vrai, çà n'est pas systématique. Dans le cas que tu illustres, il y a effectivement un écart notable sur les températures minimales. Et si on compare les profils verticaux prévus (ici à Alençon par exemple) par les deux modèles, on note que AROME décrit à priori mieux l'évolution de température dans la couche limite nocturne (cf l'inversion thermique près du sol non présente chez ARPEGE, qu'on retrouve bien chez GFS). C'est peut-être lié au schéma de surface. ARPEGE : AROME : GFS :
  9. Je veux bien admettre qu'il ait un biais chaud à moyen terme, je ne me suis pas attaché à vérifier (peut-être qu'il y a des études sur le sujet). En revanche, Virgile nous dit de regarder plutôt AROME. Le modèle régional propose des prévisions à moyen terme depuis quand ? Enfin, le "surchauffe bêtement" m'a interpellé. Si ARPEGE a statistiquement un biais chaud, il y a bien une raison, quelle est-elle ? Non
  10. Pourquoi "surchauffe bêtement" ? Je suis OK sur le fait qu'il faille considérer les données modèles avec un peu de recul. Pour autant, les différences entre AROME et ARPEGE (son coupleur) ne sont pas forcément énormes et peuvent être dans un sens comme dans l'autre. Un avantage de AROME est bien entendu la représentation plus fine. Dans l'exemple ci-dessous qui est la prévision pour ce mercredi, je ne vois pas de raison qui justifierait de rejeter ARPEGE.
  11. C'est pas le même champ : tu avais montré l'écart-type sur le Z500, ici c'est sur la T850. L'écart-type est relativement élevé dans les zones à fort gradient.
  12. Outre la forte chaleur, quelques orages feront du bien localement demain : https://www.meteopratique.com/p/prevision-court-terme.html
  13. Nous aurons une faible humidité sur le pays vendredi, par conséquent l'humidex sera peu différent de la température.
  14. Je pense utile de rappeler au passage qu'un contraste horizontal de masse d'air même marqué (conflit de masse d'air = front) n'est pas spécialement accompagné d'orages. Par contre, un front peut effectivement déclencher la convection profonde, pourvu cependant qu'il y ait de l'humidité et de la CAPE (c'est le premier ingrédient à regarder pour se faire une idée du potentiel orageux).
  15. Bonjour, J'étais en train de regarder le contexte et les profils verticaux pour des orages, et il me paraît y avoir les ingrédients pour un risque d'orages isolés mais pouvant être violents demain en fin de journée, vers les Pyrénées, et entre Aquitaine et Occitanie. Il y aura advection chaude et une forte instabilité, un minimum de surface se creusera. La CINH sera généralement présente et même forte en plaine, mais serait un peu érodée par endroits. Si déclenchement il y a localement, il n'est pas exclu un orage virulent, accompagné de fortes rafales de vent et de chutes de grêle (l'iso-0 °C est prévu quand même très haut). Je ferai une analyse + carte.
  16. Disons que l'incertitude demeure, mais le retour à des températures de saison est toujours une option ! On a ici deux extrêmes opposés :
  17. Bonjour, Beaucoup de choses sont dites sur le forum, mais j'ai pris le temps de rédiger une analyse moyen terme hier sur mon site, qui sera mise à jour par la suite, pour préciser également le risque orageux de fin de semaine. PS : si en lisant mes textes vous constatez une erreur, merci de me le signaler en MP.
  18. T'es sûr qu'ils sont digestes tes spaghettis ?
  19. C'est marrant, les ensembles IFS ENS et GEFS sont assez différents : le premier incite davantage à envisager un pic de chaleur vers le 18, alors que l'ensemble du modèle américain contient pas mal de scénarii moins chauds à la même date. Et ca se retrouve sur le moyenne. ---------
  20. On retrouve chez IFS EXT ce soir, le signal déjà mentionné d'une éventuelle "poussée" anticyclonique sur l'Atlantique en fin d'échéance. Entre le 15 et le 20 juin, la propagation vers l'est de l'énergie associée à un train d'onde de Rossby (trait noir entre 1 et 2 sur le diagramme de Hovmoller présenté ci-dessous) entre le Pacifique et l'Europe de l'Ouest pourrait on le voit conduire à l'amplification d'une dorsale atlantique (anomalie positive en rouge), tandis qu'une anomalie négative de Z500 ressort à long terme en Europe (topic suivant). Attention malgré tout, c'est une anomalie moyenne qui est représentée, et les écart-types sont me semble t-il un peu plus élevés que d'habitude à une même échéance. Sur le champ moyen de Z500 chez IFS ENS, çà donne ceci : - dorsale/thalweg sur le Pacifique Nord le 17 (1), - suite à un possible développement en aval, dorsale/thalweg en fin de semaine (2).
  21. Même si le scénario GFS actuel ne se réalise pas, à savoir cette goutte froide atteignant dèja mercredi le Portugal et la forte advection chaude en début de semaine sur la France, il restera finalement la menace d'une remontée d'air très chaud (même temporaire) en fin de semaine, y compris avec un scénario tel que celui proposé par IFS dans sa sortie 00 Z. Il y aurait à fortiori une tendance des hauts géopotentiels à s'amplifier sur l'Atlantique en fin d'échéance (dorsale), pouvant favoriser un minium sur le proche Atantique. Cela ressort sur la moyenne d'ensemble, bien que les écart-types soient assez élevés. Sur les diagrammes (Z500 et T850), ici Nantes par exemple, on relève à long terme : - la tendance à priori robuste (pour Nantes en tout cas) à la hausse du géopotentiel dans le courant de la semaine prochaine, suivie d'une baisse à l'approche d'un éventuel thalweg ou cut-off low ; - l'augmentation de l'incertitude sur le champ de température à 850 hPa en première partie de semaine (des scénarios chauds mais aussi des scénarios plus froids le 15) ; - la multiplication de scénarios chauds d'ici le weekend avec 15-20+ °C à 850 hPa (la moyenne climatique étant proche de 10 °C).
  22. Cette carte illustre à elle seule l'incertitude sur la position du tear-off ou cut-off low à 500 mb mardi :
  23. Bonjour, Notre zone sera concernée par un petit risque orageux cet après-midi et ce soir. Je partage ma prévision publiée la nuit dernière pour aujourd'hui, la carte se trouve sur mon blog : ... Résumé ... A l'arrière d'un front pluvieux se déplaçant vers l'est, des averses ponctuellement soutenues évolueront l'après-midi et le soir, parfois orageuses sur le nord-est. ... Analyse détaillée ... Dans une circulation zonale, une perturbation pluvieuse traverse la France, apportant des quantités d'eau intéressantes du centre-ouest aux Ardennes (souvent 10 à 20 mm). Le système frontal évolue en un front froid lors de sa progression dans les terres, tout en devenant graduellement moins actif en atteignant l'Allemagne et la Suisse. Tandis qu'une onde synoptique s'amplifie sur le bassin atlantique, un thalweg à inclinaison négative va influencer la France ce mercredi. On note une divergence du vent à 300 hPa, en sortie gauche de jet, ainsi qu'une advection froide vers 500 hPa. Par évolution diurne et suite à la circulation d'air froid en altitude (températures < -18 °C à 500 hPa), l'instabilité convective va augmenter l'après-midi au passage de l'anomalie de basse tropopause associée au thalweg, à l'arrière du front. Un régime d'averses se mettra alors en place. L'instabilité est prévue plus élevée entre l'Ile-de-France et la Lorraine d'une part, et du Centre à la Franche-Comté et aux Alpes du Nord d'autre part : MUCAPE de 500-1000 J/kg, MLCAPE pouvant atteindre quelques centaines de J/kg. Sur ces régions plus particulièrement, des averses orageuses sont prévues en après-midi et soirée, parfois soutenues. Une petite ligne de convergence pourrait se constituer sur le nord-est. Aucun phénomène sévère n'est envisagé. Toutefois, les cellules convectives pourront produire localement de fortes pluies et s'accompagner éventuellement de quelques rafales de vent. Un risque d'averse persistera dans la nuit de mercredi à jeudi. Adrien
  24. Pas très judicieux de regarder la SBCAPE la nuit ..
  25. La MLCAPE est moyenne en Alsace-Lorraine. Ca bourgeonne, il y a beaucoup de cumulus humilis, j'aperçois quelques cumulus qui atteignent non sans difficulté le stade congestus au loin. L'aspect des bords nuageux évoque de l'entraînement.
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