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Saint Etienne (entre 500 et 600m d'altitude), Grenoble, Chambery Ambérieux et Clermont sont à des altitudes plus élevées et plus proche des montagnes. Le climat est forcément plus frais que celui de Lyon situé dans une vallée à 170 m. De plus St Exupéry est vraiment éloigné de Lyon, je doute qu'il y ai un effet urbain significatif.
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J'habite la région Lyonnaise je peux vous dire que l'aéroport est proche de zones urbanisés tels que la ville de bron et d'un grand centre commercial appelé porte des alpes avec de très grands parkings. Il n'y a quà regarder les T° de Lyon Saint Exupéry qui est à une dizaine de km de bron pour voir des T° d'au moins 1 ° de moins (souvent beaucoup moins d'ailleurs), surtout pour les minimales. Donc c'est plutôt St exupéry qu'il faut comparer aux T° d'autres stations situées en campagne.
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Désolé, j'ai fait une erreur en parlant du CO2. Il s'agissait du CH4 uniquement, on voit bien sur les graphiques sur ce fil une stabilisation voir une légère diminution.
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Une question aux spécialistes : Est ce que le refroidissement des océans dans l'hémisphère sud pourrait avoir crée un puit de carbone qui pourrait expliquer la stabilisation, voir la légère diminution du taux de CO2 ou CH4 ? Finalement, je commence à penser que la climatologie est la science où on en connait le moins
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Bonjour, M. Coustou, je lis régulièrement vos interventions sur ce forum que je trouve très intéressantes. Je participe rarement sur ce forum par manque de connaissances en climatologie. Justement, j’ai quelques remarques sur votre dernière intervention qui seront j’espère constructives. D’après les post que j’ai lu sur le forum et les cartes GFD, il semble également que la fin de l’été a plutôt été plus froide que la normale dans certaines régions de l’arctique. La salinité y a peut être été pour quelque chose, mais il faut peut être pendre en compte les conditions météo. Je comprends que vous preniez en compte les nouveaux éléments dans votre modèle, mais il est clair que vous avez du mal à calculer les incertitudes de vos prévisions. En 2005, vous aviez prévu la disparition de la banquise en 2017 à 2 ans près. Maintenant, c’est 2025 à 5 ans près. Comment faites vous pour calculer Ces 5 ans d’incertitude ? Comment pouvez vous calculer de façon rigoureuse les incertitudes de données de départ de votre modèle ? (ce qui avait été visiblement mal calculé lors de la prévision en 2005). Je reviens sur le refroidissement récent de l’océan dans l’hémisphère sud. D’après ce que j’ai lu, pour l’instant, il y a quelques pistes pour l’expliquer, mais aucune explication sure et certaine. Comment peut on faire des prévisions à long terme si on ne sait ni prévoir, ni comprendre une évolution de ce type ? (là, je pense aux modèles climatiques en général) Ol_bugs
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Je n'ai pas eu de problème. Si tu n'arrives pas à résoudre ton problème, au pire, tu peux toujours orienter ta girouette à l'envers, comme ça tu aura la bonne direction.
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Ma station est installée à environ 8 m. de la sonde, il y a un mur (avec fenêtre) à traverser. La sonde se trouve sur un poteau à environ 2 m de haut dans un petit jardin entouré de haies. As-tu appelé le SAV pour essayer de résoudre ce problème (ce que je vais sans doute faire) ?
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Bonjour, J'ai acheté ma WS3600 mi juin. Jusqu'au mois d'aout, tout fonctionnait parfaitement, mais depuis que nous avons des nuits plus fraiches et plus humides, il arrive à ma station de temps en temps de ne plus recevoir la température extérieur, l'HR, la direction du vent et la vitesse. J'ai l'impression que ça se produit chaque fois qu'on dépasse les 88 % d'HR, c'est à dire que maintenant toutes les nuits ma station ne reçoit plus rien depuis la sonde. J'ai changé les piles, les problème est toujours là. Quand ma station ne reçoit pas, quand je la passe en mode filaire, ça ne change rien... C'est quand même dommage pour une station météo de ne pas supporter l'humidité... Quelqu'un a t il déja eu ce problème et qu'a t il fait pour le résoudre ? Amicalement, Olivier
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Bonjour, J'ai acheté la WS3600, un bouclier anti-radiation est dans ma boite pour protéger la sonde. Le bouclier anti-radiation est-il suffisant en été ou faut il absolument un abris en bois dans le cas ou la sonde + le bouclier anti-radiation ne sont pas à l'ombre ?
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Forçage radiatif et sensibilité climatique (les modèles ont-ils raison
ol_bugs a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Merci beaucoup pour ces explications qui vont sans doute me permettre de mieux comprendre certains débats de ce forum. -
Evolution des banquises au cours de l'hiver 2005-2006
ol_bugs a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Archives
"Si celà est confirmé, la notion de seuil climatique atteint en 2005 - que j'avais avancée voici un an - sera définitivement validée." J'entends souvent dire qu'un des problèmes pour prédire précisement l'avenir du climat est que nous manquons de recul. Vous estimez le seuil climatique a eu lieu en 2005 et vous voulez valider votre seuil fin d'été 2006, soit au plus 1 an et demi pour valider. Il me semble que ça fait vraiment un peu léger. -
L'explosion d'un astéroïde a pu affecter le climat terrestre a
ol_bugs a posté un sujet dans Paléoclimatologie
Voici un article trouvé sur yahoo.fr lien L'explosion d'un astéroïde a pu affecter le climat terrestre au Miocène PARIS (AFP) - Une équipe de scientifiques américains a retrouvé dans les fonds marins les traces de l'explosion d'un gros astéroïde, dont les minuscules débris, qui ont dérivé jusqu'à la Terre, pourraient avoir entraîné un refroidissement du climat de notre planète il y a 8,3 millions d'années. Les chercheurs de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) ont noté vers la fin du Miocène dans les sédiments marins un pic de la concentration d'hélium 3 atteignant jusqu'à quatre fois la normale historique, selon une communication parue dans le dernier numéro de la revue scientifique britannique Nature. L'hélium 3 est un isotope de l'hélium, ce gaz extrêmement commun dans l'Univers et que l'on utilise par exemple pour gonfler les ballons de foire. L'atome d'hélium 3 est composé de deux protons et d'un neutron, alors que celui de l'hélium ordinaire (He2) ne comprend qu'un proton et un neutron. L'hélium 3 est rare sur la Terre mais les poussières cosmiques qui tombent sur notre planète se sont enrichies en He3 pendant leur voyage par les vents solaires. Cet isotope constitue donc un bon marqueur de l'intensité des pluies de particules de poussières interplanétaires qui tombent sur la Terre. L'étude de sédiments des océans Indien et Atlantique montre l'existence de deux pics de concentration d'hélium 3 : il y a 35 millions et 8,3 millions d'années. Si le premier est attribué à l'impact de corps célestes, le second correspondrait à l'explosion d'un gros astéroïde de plus de 150 kilomètres de diamètre. Ses principaux fragments constituent aujourd'hui la tribu des astéroïdes Veritas, à quelque 300 millions de kilomètres de la Terre. Près de la moitié de la masse de cet astéroïde aurait été éjectée sous forme de poussières dont une partie s'est finalement retrouvée sur notre planète. Cinq tonnes de ces poussières tombent encore chaque année sur Terre. L'étude relève que cette pluie de poussière de Veritas correspond à une époque de changement climatique, caractérisée par "un modeste refroidissement et un renforcement de la mousson asiatique". La coïncidence des deux événements est frappante, mais les auteurs se refusent à en tirer un lien de causalité tant qu'un mécanisme expliquant le rôle des poussières cosmiques dans les changements du climat terrestre n'aura pas été scientifiquement démontré. Les phases de refroidissement climatique sont souvent expliquées par la présence dans l'atmosphère de particules - provenant du volcanisme, de collisions de météorites, voire de la pollution - qui obscurcissent l'atmosphère et réfléchissent les rayonnements solaires. -
Est-ce qu'on aurait pas une piste là pour expliquer que la courbe du taux de CO2 suit à peu près la courbe de la T° dans le passé ? Si la T° monte, il semble probable qu'il y ait plus de fôrets, donc plus de dégagement de CH4 qui se transforme ensuite en CO2. Enfin, c'est juste une idée, les chercheurs vont sans doute creuser ce sujet pour nous apporter un peu plus d'élements.
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Bonjour, Voici un article paru sur yahoo Article. Il semble que le risque dont Alain coustou nous parle est maintenant prise en compte par des climatologues 'officiels' (le treu qui travaille pour l'Onu et Jancovici). Hydrates de méthane: Eldorado énergétique ou bombe à retardement climatique? PARIS (AFP) - Piégées dans de minuscules cages de cristal d'eau, de colossales quantités de méthane reposent au fond des mers ou dans les sols gelés du grand Nord. Certains y voient le futur Eldorado énergétique de la planète. Pour d'autres, c'est une bombe à retardement qui pourrait emballer le réchauffement climatique au-delà de tout contrôle. Le phénomène est connu depuis longtemps des pétroliers et des chimistes. Sous forte pression et à basses températures, se forment naturellement des hydrates de gaz: des structures cristallines à base d'eau, stables, stockant du méthane, le gaz qui compose majoritairement le gaz naturel domestique. "S'agit-il d'une réserve d'énergie sur laquelle on peut compter ou de la science-fiction?", s'interroge Jacqueline Lecourtier, directeur scientifique de l'Institut français du pétrole. "Aujourd'hui encore, l'incertitude est terrible sur le montant des réserves d'hydrates de gaz". Ces derniers pourraient receler 10.000 milliards de tonnes de carbone, un chiffre souvent mentionné, soit le double de tous les gisements de charbon, de gaz et de pétrole, en exploitation ou non sur la planète. Pour plus de 90%, les hydrates gisent en mer, à faible profondeur (de 100 à 500 mètres) sous le plateau continental. Dans le Golfe du Mexique, la glace affleure même, formant une vaste "patinoire" d'hydrates sur le fond de la mer. Mais on trouve aussi des hydrates dans les sols gelés, le permafrost. Les cristaux de glace d'hydrates, que l'on appelle des clathrates, sont particulièrement efficaces pour stocker le méthane. "Un glaçon de 1 cm3 va libérer 164 cm3 de gaz", souligne Jean-Luc Charlou, géochimiste à l'Ifremer. "Approchez une allumette et vous allez voir votre glaçon brûler". "Aujourd'hui, grâce à la recherche sismique, on sait très bien détecter les hydrates. La difficulté est d'évaluer leur densité dans la roche", résume Salvador Rodriguez, spécialiste de la sismique à l'IFP. Aucun pétrolier ne prendra le risque d'extraire des gaz diffus sous les fonds marins. La difficulté est donc de déterminer où les hydrates sont suffisamment concentrés pour qu'ils soient exploitables de manière économique. Une première expérience a été tentée avec succès sur le site de Mallik, dans l'extrême-nord du Canada. "Les coûts de production sont prohibitifs", relève Mme Lecourtier. Mais cela a prouvé que c'était possible: un verrou technologique a sauté... Les Japonais, dont le pays est privé de pétrole, semblent les plus avancés, d'autant que leurs eaux territoriales semblent riches en hydrates de gaz. Mais les scientifiques s'inquiètent aussi de la présence d'hydrates dans le permafrost, qui pourraient agir comme une bombe à retardement pour notre climat, en réchauffement rapide. Un dégel des sols glacés libèrerait d'énorme quantités de méthane, qui est 20 fois plus "efficace" que le gaz carbonique en termes d'effet de serre. Or, il y a 3.000 fois plus de méthane contenu dans les hydrates que dans l'atmosphère. "Un déstockage massif d'hydrates de méthane pourrait dégager l'équivalent carbone de ce que dégage aujourd'hui l'usage du charbon", affirme Jean-Marc Jancovici, un consultant sur les problématiques de climat et d'énergie. Or, relève le climatologue Hervé Le Treut, l'un des experts qui planchent sur le réchauffement de la planète pour l'Onu, "les hydrates de méthane ne sont pas pour l'instant intégrés dans les modèles climatiques" qui prédisent pourtant déjà un avenir sombre à notre planète.
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Evolution des banquises au cours de l'hiver 2005-2006
ol_bugs a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Archives
Je vois que tu n'as pas compris que des vagues de froid ne sont pas incompatibles avec le réchauffement global. La variablilité climatique existera toujours.Ce qui compte c'est la moyenne des T° sur une année ou sur l'ensemble de la surface du globe, certainement pas un évènement ponctuel comme celui que tu nous présentes. -
Je pense que tu peux trouver ce genre de graph sur www.weatheronline.co.uk pour toulouse.
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Les éruptions volcaniques ont souvent des effets catastrophiques. De nombreux exemples historiques font état de ces déchaînements de la nature. Mais ces derniers peuvent aussi avoir des effets inattendus. Une équipe scientifique australo-américaine, dirigée par John Church (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, Tasmanie), vient de montrer, pour la première fois, que les particules et les gaz émis dans la stratosphère lors des grosses éruptions diminuent l'insolation de la Terre. Et, ce faisant, font baisser le niveau des mers de quelques millimètres. Le niveau océanique initial se rétablit une quinzaine d'années plus tard. "L'effet volcanique contrebalance et masque provisoirement la montée des eaux provoquée par le réchauffement climatique", expliquent les chercheurs dans la revue Nature du 3 novembre. L'équipe scientifique est parvenue à ce constat en utilisant un modèle climatique, le Parallel Climate Model, et en recensant les données relatives à la température de surface des océans de 1890 à 2000. Elle a pu alors évaluer la dilatation thermique des mers ainsi que l'élévation de leur niveau pendant cette période. Ils ont alors remarqué que les grosses éruptions volcaniques qui se sont produites depuis 1960 (mont Agung en Indonésie en 1963, El Chichon au Mexique en 1982 et mont Pinatubo aux Philippines en 1991) ont fait baisser le niveau océanique de quelques millimètres. La baisse la plus importante 5 mm étant corrélée à l'explosion au Pinatubo. Au total, précise l'équipe de chercheurs, "entre 1890 et 2000 , l'action des volcans s'est traduite par une baisse du niveau océanique de 6 mm, la plus grande partie de cette élévation ayant eu lieu de 1960 à 20 00". Ensuite, il faut environ quinze ans pour que le niveau des mers retrouve son niveau précédant l'éruption. L'éruption du Pinatubo se fait encore sentir sur les océans. De ce fait, une partie de l'élévation du niveau des océans, observée depuis cinquante ans, "reflète peut-être un retour progressif à la normale suivant l'éruption du Pinat ubo", explique dans le même numéro de Nature Anny Cazenave, chercheur au Legos (Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiale de Toulouse) et expert auprès du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat). "Cela p eut expliquer aussi une partie de la montée du niveau des océans détectée par les satellites altimétriques depuis 1993 (3 mm/an comparés à 1,8 mm/ an). Les données fournies par les marégraphes et par les satellites altimétriques Topex-Poséidon ont, en effet, montré que le niveau des océans s'est élevé de 10 à 20 cm durant le XXe siècle. Depuis 1950, cette ascension a été de 1,8 mm/an, puis est passée à 3 mm/an entre 1993 et 2003. Deux tiers de ce chiffre sont dus à la dilatation thermique des océans et un tiers à la fonte des glaciers de montagne et des glaces du Groenland. 40 À 50 CM D'ICI À 2100 La dilatation thermique des océans se produit mécaniquement quand les eaux se réchauffent. A masse égale, l'eau chaude occupe plus de volume que l'eau froide. Ainsi, même si l'espèce humaine n'émettait plus aujourd'hui de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, la réponse des océans se ferait sentir encore pendant plusieurs siècles et produirait une montée des eaux. Car les océans emmagasinent la chaleur et la restituent très longtemps après, en raison de leur inertie thermique. Pour l'heure, les émissions de gaz à effet de serre d'origine anthropique continuent. Selon les modélisations et les données les plus récentes, le niveau des océans devrait s'élever de 40 à 50 cm d'ici à 2100. Un chiffre moins élevé que celui prévu il y a quelques années. Il y aura cependant, ajoute Anny Cazenave, "une forte variabilité de la réponse, avec des effets beaucoup plus importants sur l'Arctique que sur l'Antarctique". Les observations indiquent, en effet, que l'Antarctique est à peu près en équilibre, car il y autant de glace qui se forme (à l'est) que de glace qui fond (à l'ouest). Au Groenland, il y a un peu de fonte, mais de manière modeste : 0,15 mm/an. Cependant, "à l'hor izon 2100, la plus grande contribution viendra de la fonte du Groenland" , précise Anny Cazenave. Christiane Galus Article paru dans l'édition du 06.11.05
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Je reviens sur cette carte. Quand on la regarde, on a quand même l'impression que globalement, il a fait plus froid que la moyenne (même s'il y a des zones où il manque des données). j'aimerai savoir si on peut avoir la liste des stations qui servent au DWD pour faire la moyenne mensuelle.
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Le CO2 et la plus grande extinction de masse
ol_bugs a répondu à un sujet de florent76 dans Climatologie
Bien qu'ayant à disposition les carotages des glaciers, les experts ont du mal à s'accorder sur les températures des 20 000 dernières années.A partir de quoi se base-t-on pour connaître le climat et la composition de l'athmosphère d'il y a 250 millions d'années ? -
Un article intéressant sur le stockage du CO2. Article Climat: le stockage du CO2, une des solutions sans être la panacée PARIS (AFP) - Le stockage souterrain du CO2 n'est pas la solution miracle au problème du changement climatique et servira au mieux à limiter les rejets de gaz carbonique des centrales thermiques et de l'industrie lourde à l'horizon 2020. Cette mise en garde émane de trois établissements publics impliqués dans les recherches françaises et internationales sur le stockage du CO2, Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et IFP (Institut français du pétrole). Le stockage "ne doit pas devenir un alibi" pour échapper aux économies d'énergie et aux mesures contraignantes de réductions d'émissions, martèle Michèle Pappalardo, présidente de l'Ademe, en présentant à la presse les travaux d'un colloque organisé par les trois établissements, la semaine dernière à Paris. Il constitue une solution partielle et "transitoire" avant que les sauts technologiques escomptés vers 2040-2050 (solaire et hydrogène notamment) ne réduisent la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique mondiale, qui devrait rester en 2030 à son niveau actuel (80%). La combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) dans les transports, la production d'électricité et l'industrie ainsi que l'habitat, est la principale source de rejets de CO2 dans l'atmosphère, le plus puissant des gaz à effet de serre. Elle entraîne le rejet d'environ 25 milliards de tonnes de CO2 chaque année dans l'atmosphère à l'échelle mondiale. Mais qui dit stockage à grande profondeur dit d'abord séparation du CO2 des autres gaz de combustion et capture, pour l'empêcher de s'échapper dans l'atmosphère. Or il n'est "pas concevable" d'installer un dispositif de capture dans chaque moteur automobile, observe le président de l'IFP, Olivier Appert. En pratique, le stockage n'est envisageable que pour de grands sites de production d'électricité et d'industrie lourde. Le stockage du CO2 dans les océans, une des premières technologies étudiées, paraît condamné en raison "des très grandes incertitudes" sur le temps de rétention du CO2 et ses effets sur la vie aquatique, estime Isabelle Czernichowski (BRGM). Reste le "stockage géologique" ou "séquestration" du CO2 dans les profondeurs de la Terre, bien en dessous du plancher océanique. Cette technologie recouvre trois grandes options, avec des potentiels de stockage très différents et plus ou moins connus, selon la destination finale du gaz: aquifères (nappes d'eau de l'écorce terrestre, 400 à 10.000 milliards de tonnes de CO2), veine de charbon inexploitables (40 milliards), gisements de pétrole ou de gaz épuisés ou en fin d'exploitation (930 milliards de tonnes). Le coût total de l'opération (séparation-capture, transport de l'usine au lieu de stockage, injection dans le site retenu) varie selon les options. Dans le meilleur des cas, il atteint 50-70 euros la tonne de CO2 stockée, dont 70% pour la phase de capture. Des recherches sont en cours, notamment dans le cadre d'un projet européen (Castor), pour ramener le coût de capture en dessous de 30 euros. La séquestration ne s'imposera que si son coût devient compétitif avec l'achat d'un droit d'émission, explique Pierre Le Thiez (BRGM), en faisant allusion aux bourses européennes du CO2, où la tonne se négocie actuellement à près de 25 euros.
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"Août 2005 a été frais en Europe, en Sibérie centrale et orientale, au Kazahkstan, sur la moitié ouest des USA et du Canada, au nord de l'Australie, essentiellement. " Vraiment étonnant, d'autant plus que la surface de la banquise donc albédo était plus faible que la normale.
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Le dégel du permafrost est enclenché
ol_bugs a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Climatologie
Quelqu'un connaît-il un site sur lequel on pourrait suivre la composition de l'atmosphère ? On pourrait ainsi voir si la concentration en méthane varie. -
Vous devriez alles voir sur www.weatheronline.co.uk, il ya beaucoup de données climatologiques mois par mois.
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Bonjour, Il y a eu un tremblement de terre cet après-midi, moi j'ai senti une légère secousse à Lyon vers 14 h 00. Pour plus de détails quelques liens : http://www.seismo.ethz.ch/ http://sismalp.obs.ujf-grenoble.fr/avis.jpg http://www.letemps.ch/template/transmettre...nupage=nlreader
