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mm91

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  1. Je n'ai pas la réponse directe à ta question, mais tu trouveras ici quelques conseils: http://perso.wanadoo.fr/michel.mo/logicielsdexploitation.htm cordialement,
  2. mm91

    Installation bonne ?

    Sans indiscrétion, quelle est l'intéret de mesurer les conditions météo à 150m de chez toi ? Il existe ausi des sites internet (gratuits) qui te donnent (très bien) les conditions météo à quelques Km. En plus, installer (et surtout bricoler) sur ta station des répéteurs HF et des antennes directives est une source de multiples problèmes.
  3. Juste une petite remarque: l'air n'absorbe pratiquement pas le rayonnement solaire. C'est le sol qui s'échauffe et qui chauffe l'air par conduction (c'est pour ça que la température diminue avec l'altitude). Donc les rafales de vent dont tu parle ne sont pas dues directement au rayonnement, mais à l'échauffement du sol donc de l'air (ceci peut être très rapide, même au passage d'un cumulus) Je connais bien ce phénomène des déclanchements thermiques ombre/soleil. Pour preuve (entre autre), la courbe suivante montrant la très bonne correspondance entre la force du vent (et sa direction) et la température de l'air. http://perso.wanadoo.fr/michel.mo/temperat...t_direction.jpg Mais on sort de la du domaine de l'instrumentation. Ceci ne diminue en rien, bien entendu, l'intéret d'avoir une mesure de rayonnement.
  4. Et oui, et on retombe finalement toujours sur le même problème (c'est pareil pour les autres mesures météo): On atribue à l'instrument un défaut qui n'est du qu'à sa mauvaise utilisation et cela conduit à de grosses erreurs. L'anémomètre à hélice (très utilisé par les professionnels) est (très bien) fait pour mesurer le vent. Pour mesurer les turbulences, il faut d'abord définir ce que c'est qu'une turbulence (dimension, fréquence par exemple) et surtout mesurer dans deux plans perpendiculaire (une turbulence est dans l'espace et non dans un plan comme le vent). Lorsque le vent n'est plus laminaire mais turbulent, déja cela ralenti fortement sa vitesse et ensuite celle ci se divise en deux composante H et V. Donc même si on y gagne un peu avec les godets (qui mesurent toutes les directions mais dans un seul plan) on restera loin de la mesure du vent
  5. Très intéressant bien sûr. Mais le principal problème, pour les possesseurs de stations simples (comme moi) est l'enregistrement des infos de ce capteur sur le logiciel de traitement (Wswin32 ou autre). J'avais imaginé (on en a déja parlé ensemble dans ce forum) d'utiliser par exemple le capteur de température intérieur (qui ne sert pas à grand chose en général). Pour simplifier au maximum, si l'on fait une rallonge, que l'on peint en noir mat ce capteur et qu'on le place en plein soleil, il devrait déjà donner une bonne indication du rayonnement solaire puisqu'on aurait sur le même enregistrement la température de l'air mesurée par ailleur, la différence entre les deux n'étant due qu'au rayonnement. Qu'en penses-tu ? (manip que je ferai certainement un jour !) Après (c'est la question que je t'avais posée: capteur analogique ou numérique ?) comment peut-on remplacer ce capteur par un vrai capteur de rayonnement (ou le capteur que tu décrit) ? donc en l'utilisant à la place du capteur de température intérieure. Le but étant toujours d'avoir l'info qui arrive directement dans Wswin32 (ou autre) par l'intermédiaire de la station et de la liaison série. Sinon, est-il possible d'entrer directement sur la liaison série du PC et de retrouver l'info dans Wswin32 (ou autre) ? Mon principal problème n'étant pas le capteur lui-même, mais l'affichage de sa mesure sur le logiciel de traitement. J'ai oublié de préciser: enregistrement automatique de l'info de ce capteur dans Wswin32 (ou autres), et non pas par l'intermédiaire d'un fichier Excel/CSV qu'il faudrait importer manuellement dans le logiciel.
  6. Bonjour, Etalonnage anémomètre à hélice et anémomètre à godets sur WS2300 LACROSSE: étalonnage anémomètres cordialement
  7. mm91

    abri à l'ombre

    Moi je serai assez de cet avis. Mais es-tu d'accord que dans ce cas un abri normalisé n'apporterai pas grand chose de mieux ? (son efficacité étant surtout importante au soleil). Ou autrement dit: si je laisse ma mesure là où elle est (ombre et soleil), ai-je intéret à améliorer mon abri ?
  8. mm91

    abri à l'ombre

    On est bien d'accord, c'est bien une question d'échelle. Ma question n'est pas tant "qu'est ce qui va influencer ma mesure", mais plutôt: "où mettre ma sonde compte tenu de ma topographie": -moitié ombre, moitié soleil ? -en permanence à l'ombre ? et quel est l'ordre de grandeur des erreurs que je fais, dans les deux cas, par rapport à la température réelle de l'air ambiant moyen (dans l'espace) dans mon jardin (min, max et moyenne dans le temps) ?
  9. mm91

    abri à l'ombre

    Je suis à environ 5m d'un mur nord et 5 m d'un mur sud. J'essaye d'être clair: Je ne cherche pas à avoir les conditions de météo France (je les connais, merci gerardlh !) Je veux mesurer la température de l'air ambiant chez moi. Je voudrais avoir des ordres de grandeur des erreurs que je peux faire: En gros mon "mauvais" abri, quand il est au soleil, surestime la température de l'air ambiant de 5 à 6 degrés environ. Mais quand il est à l'ombre il la sous-estime (puisqu'il fait soleil à côté) Si j'utilisai un bon abri (normalisé ou ventilé) je ne surestimerai plus la température au soleil, mais je sous-estimerai toujours la température ambiante quand il est à l'ombre (sauf à ventiler très fort tout mon jardin !) Donc mes températures moyennes seraient sous estimées. Comment résoudre ce problème ou au moins le quantifier ? Est-ce que je ferai moins d'erreurs (sur les mini, maxi et moyennes ?) en plaçant ma mesure en permanance à l'ombre ? (et dans ce cas un bon abri n'est pas nécessaire). Ma question n'est pas innocente: Les personnes qui ont un très bon abri (normalisé ou ventilé) qui n'est pas en permanence au soleil ont-elles conscience de l'erreur qu'elle font sur la température moyenne ?
  10. mm91

    abri à l'ombre

    Chez moi, actuellement, c'est l'ombre d'un mur.
  11. C'est vrai que les couleurs ont changées. Il est très important que ce soit bien la masse du câble d'origine (et le deuxième fil de chaque paire torsadée) qui soit reliée au blindage (fil nu du câble blindé). Pour repérer cette masse: Quand tu regardes la fiche RJ11 de l'anémomètre (celle qui va au thermo-hygro), avec l'ergot élastique vers toi et le câble à gauche, c'est le fil du bas. (Ca ça n'a pas changé puisque ça se monte sur le même thermo-hygro) Attention aussi: quand on soude les fils d'origine pour faire l'épissure, il deviennent très fragiles à la moindre traction (la gaine thermo ou le scoth ne sont pas suffisants) Il vaut mieux que les deux câble arrivent parallèlement l'un contre l'autre (et non bout à bout) et bien les fixer, quitte à faire une boucle après la fixation.
  12. mm91

    abri à l'ombre

    Bon, j'ai trouvé un joli terrain en provence. Je vais y faire construire une toute petite maison dans un coin pour ne pas qu'elle fasse de l'ombre sur mon thermomètre !... Suis-je le seul a avoir un thermomètre (sous abri) qui ne soit pas en permanence au soleil ?
  13. Depuis un an et demi que j’ai mis un câble torsadé/blindé je n’ai plus jamais eu de « 91.8 Km/h / OFL". J’en avais beaucoup avant. Sur le câble d’origine la masse est le fil jaune (cela est confirmé sur l’autre lien en anglais que j’ai fourni: photo step 12). Pour les trois autres fils il suffit de relier fil à fil. Je te conseille de blinder les 15 mètres, pourquoi tenter le diable ? Par contre j’ai continué à avoir les fausses valeurs dont tu parles. Elles sont très difficile à détecter car, en dehors d’un vent quasi nul, elle se confondent avec les vraies (?) valeurs. Ici elles ne se produisaient que PC branché sur la station. La solution radicale a été de relier le PC à une bonne prise de terre.
  14. Merci pour le "maître" ! Puisque vous parlez de moi et du pb. des "91.8 Km/h- -OFL" (j'ai aussi reçu plusieurs mails auxquels j'ai répondu) J'ai mis le document en question sur mon site: défaut d'affichage vitesse vent sur WS2300
  15. mm91

    abri à l'ombre

    Cette phrase n'était pas un postulat mais le résultat de mesures. Je suis d'accord que ceci est assez difficile à mesurer. Il y a la précision temporelle bien sûr (c'est pour cela que j'ai indiqué "dans un écart de temps réduit") Et j'ai fait les mesures dans les deux sens (passage soleil-ombre et ombre-soleil). Cet écart peut provenir également du manque d'éfficacité de la ventilation au soleil. Il n'y a pas d'écart en distance (la sonde est fixe, c'est l'ombre qui se déplace) Quand à la précision de la sonde elle ne joue pas puisque c'est la même ! J'ai fait la mesure pour des températures très variables, la linéarité n'intervient donc pas non plus. J'ai fait l'expérience sur un très grand nombre de cas, les incertitudes se moyennent, le décalage est toujours dans le même sens. Ce qui est logique, et c'est pour cette raison que la norme précise que l'abri doit être en permanence au soleil. J'aimerai bien avoir des éléments de réponse à ma question.
  16. mm91

    abri à l'ombre

    Bonjour, Je ne veux surtout pas remettre en cause, dans ce post, la nécessité d’utiliser un bon abri (normalisé ou ventilé) pour une bonne mesure de température. Ce n’est pas l’objet de ma question. Lorsqu’il fait soleil, la température de l’air ambiant augmente par échauffement du sol environnant et cette augmentation doit être prise en compte dans la mesure (en prenant la précaution d’un sol pas trop absorbant tout de même, herbe de préférence). C’est pour cela qu’un abri doit être placé en permanence au soleil ( mais ne pas absorbé lui-même le rayonnement) etc… Je fais depuis deux ans de nombreuses mesures pour voir l’efficacité d’une ventilation sur mon abri qui, sinon, chauffe trop par absorption directe du soleil. Et je suis tombé sur le problème suivant : En l’absence de ventilation il est clair que mes températures max. sont surestimées (surtout par vent faible). Mais il m’est impossible de trouver chez moi un emplacement en permanence au soleil, et je pense que nous sommes malheureusement nombreux dans ce cas. Donc, quand mon abri (ventilé ou non) est à l’ombre je mesure des températures inférieures à la réalité. En effet, la température mesurée à l’ombre est toujours inférieure à la température mesurée au soleil avec une bonne ventilation (dans un écart de temps réduit). Et je pense que cela compense la mesure trop élevée au soleil (sans ventilation) pour ce qui est des température moyennes. Bien entendu cela est très difficile à chiffrer. Je poserai ma question de la façon suivante : Dans le cas ou il est impossible de trouver un emplacement en permanence au soleil, un bon abri (ventilé ou normalisé) n’est-il pas pénalisant, pour les températures moyennes, par rapport à un abri qui chaufferait un peu trop au soleil ? C’est pour cette raison qu’ici, en dehors d’expérimentations ponctuelles, je n’utilise pas la ventilation de mon abri. Qu’en pensez-vous ?
  17. Quand on dit que les déplacements de l’air dans l’atmosphère (le vent) ne sont que la conséquence des variations de pressions de cette atmosphère, ce n’est pas une hypothèse, mais une loi physique fondamentale. Si les vents constatés (à petite échelle par exemple) ne sont pas conforme à ces variations de pression cela ne peut provenir que d’une mauvaise (ou insuffisamment précises) observation de ces pressions. Mais cela ne remet pas en cause un « hypothèse » Je pense qu’il est très important, pour essayer de comprendre le vent (et d’autres choses !), d’avoir des idées parfaitement claires sur les phénomènes physiques fondamentaux. Il est dommage de chercher à semer le trouble (goût du sensationnel ?) en remettant en cause des principes physiques. Certes il existe encore beaucoup de choses à expliquer. Je regrette que tes grandes compétences se soient, ici, si mal exprimées. Ceci n’est pas péjoratif, je continuerai à lire avec un très grand intérêt toutes tes explications. Cordialement
  18. Dans le cas du ventilo, le vent se dirige des basses pressions, vers les hautes pressions (de l'arrière du ventilo, vers l'avant). Dans l'ancienne théorie norvégienne c'est le contraire, le vent se dirige des hautes pressions vers les basses. Et pourtant, selon certains, tout est très simple Non, l'air cherche toujours à combler le vide (de la surpression vers la dépression) toute autre "théorie" n'y peut rien. Et dans le cas du ventilo le mouvement de l'air ne s'arrêtera (à l'arrêt du ventilo) que lorsque l'air sera revenu à l'arrière du ventilo pour combler la dépression. C'est pourtant pas compliquer ! si, alors, tu vas contre la théorie qui veut que tout déplacement d'air crée du cyclonisme, alors là, reprenant Galliléo, je clôturerai en disant, et pourtant, ça tourne! Ce n'est vrai que pour une masse ou un débit important. Les ascendances thermiques (vitesse verticale quelques m/s) ne tournent pas (dans le plan horizontal) Les mouvements ressemblent plutôt aux mouvements de l'eau que l'on chauffe dans une casserole. Elles ne se mettent à tourner que lorsque le débit d'air est important, on parle alors par exemple de diable de poussière, mini tornades etc... La rotation permet d'augmenter le débit (voir expérience de la bouteille d'eau que l'on fait tourner pour la vider plus rapidement).
  19. Sauf qu'en tordant le champs de pression comme on veut, déplacer les gradients aux extrémités, quand y'a pas de vent, c'est la pétole. S'il y a différence de pression il y a obligatoirement déplacement d'air (vent) Les bulletins marines étaient dans les choux sur les Baléares. je n'ai pas d'avis sur ce sujet que je ne connais pas. Et c'est pas le premier cas , ni le dernier. Il est bien difficile de commencer à admettre que bien souvent c'est le déplacement de l'air qui crée la variation de pression, et pas le contraire. NON: c'est toujours d'abord une différence de pression qui crée le vent. Ensuite seulement, quand le vent circule, il peut créer localement des variations de pression (dynamique des fluides) qui sont toujours très faibles. Exemple:quand le vent arrive sur une montagne il ne se comprime pratiquement pas car l'éventuelle surpression est immédiatement compensée par une accélération de la vitesse. Cette accélération est bien une conséquence de la surpression et non une cause. Pour reprendre le cas du ventilateur pour Alexy: Le ventilateur, en tournant, va créer une surpression à l'avant de la pale, et une dépression à l'arrière de la pale, au contact immédiat de la pale. Ce système génère un courant d'air canalisé par l'hélice du ventilo. (c'est la même chose pour l'hélico) Jusqu'ici, d'accord: la surpression crée le courant d'air. Ce courant va générer une surpression à l'avant du courant d'air, et une dépression à l'arrière du ventilo. (c'est pas elle qui supporte l'hélico) Même remarque: la surpresion est la cause du courant d'air, pas la conséquence. De plus, dans cet exemple, on voit bien que les lignes de champ de pression sont perpendiculaires au courant d'air. Bien sûr : l'air va directement de la surpression vers la dépression, donc perpendiculaire aux isobares. Les isobares, eux, seraient à peu près parallèle. Cherchez l'erreur... Ici tu reviens au cas de l'atmosphère: pour des déplacement de masses d'air très important*, ceux-ci sont soumis à la force de Coriolis qui dévie leur déplacement et fait que les vents tounent autour des dépressions/anticyclones, donc deviennent parallèle aux isobares. *et seulement dans ce cas. Par exemple les ascendances thermiques ne tournent pas. Les petites tornades (diables de poussière) ne tournent pas plus dans un sens que dans l'autre (comme l'eau du lavabo). C'est seulement les grandes masses (dépressions, cyclônes) qui sont soumis à Coriolis)
  20. "cause uniquement thermique" Une cause thermique ne crée pas de vent, mais crée une dépression qui crée le vent. Donc si cette dépression (cause thermique ou autre) n'apparait pas sur les cartes c'est un défaut de la carte mais cela ne signifie pas que le vent s'est produit sans dépression.
  21. Les précurseurs dynamiques se rapportent aux mouvements verticaux de l'atmosphère. Quand on parle de vent (sans préciser) on parle des mouvements horizontaux. De toute façon ça ne change absolument rien sur la relation vent/pression. Revenons à la question d'Alexy31 qui concernait la relation entre la pression et le vent. Gombervaux dit: "La présence d'isobares plus ressérés par endroit pourraient laisser imaginer un vent plus fort qu'il ne l'est" Ceci prète à confusion car la vitesse du vent est toujours liée au rapprochement de isobares. Si le vent constaté est plus faible que prévu ce ne peut être que par ce que les isobares étaient moins serrées que prévu à cet endroit précis. Donc, pour Alexy31: les isobares sont la représentation cartographique des pressions en différents lieux. Si les isobares sont serrées (pour une carte à échelle donnée) cela veut dire qu'il y a une grosse différence de pression entre deux lieux proches (à la même échelle). S'il y a une grosse différence de pression, la nature ayant horreur du vide, le vent va souffler fort pour combler cette différence de pression. N'importe quel gaz en liberté (comme l'atmosphère) cherche toujours a équilibrer sa pression en se déplaçant (vent) Quand tu veux souffler fort, la seule solution est de créer une forte pression (ou dépression) avec un ventilateur, un compresseur, pression de ton diaphragme sur les poumons pour souffler avec la bouche etc... C'est pas plus compliqué que ça.
  22. "la relation pression-vent est sérieusement mise à mal" Excuse-moi Gombervaux, mais cette phrase est très chocante et pour Alexy 31 (et les autres) qui se posent des questions, il faut que les choses soient claires. Certe le vent est une chose complexe, surtout quand on raisonne dans les trois dimensions. Mais ce n'est pas une raison pour compliquer les choses qui sont simples. Il faut donc rappeler simplement que la seule chose qui crée le vent c'est une différence de pression Je pense que ce que tu voulais dire c'est que par rapport aux cartes de pression relevées (les isobares), le vent constaté ne suivait pas parfaitement ces isobares. Cela ne veut pas dire que "la relation pression-vent est sérieusement mise à mal", mais simplement que ces cartes n'étaient pas sufficamment précises pour expliquer le vent. Comme tu le dis toi même: il y avait de petite zones dépressionnaires (non prévues ou non visibles sur les cartes), mais le vent est toujours lié aux variations de pression, et uniquement à ces variations. Et la relation pression-vent n'est jamais mis à mal, mais toujours respectée. C'est un principe physique fondamental. Je pense que nous sommes d'accord et qu'ensuite c'est notre façon de nous exprimer qu'il faut bien surveiller pour ne pas créer des doutes dans l'esprit de ceux qui nous posent des questions.
  23. mm91

    relevés ws3600

    Choisis une mesure toutes les 10 mn: ça te fait une autonomie de 12 jours (1750*10/60/24) Si tu pars en vacance 3 semaines, avant de partir règle l'intervalle de mesure sur 20 mn, ça te fera une autonomie de 24 jours
  24. mm91

    relevés ws3600

    Bonjour, Tu soulève là une question dont la réponse est assez complexe. Tout dépend de la finesse avec laquelle tu veux analyser tes enregistrements météo et de la mémoire dont tu dispose pour les stocker. Je crois que la WS3600 peut stocker 1750 enregistrements, il faut donc que tu décide avec quelle fréquence tu vas stocker sur PC. Si tu admets de stocker tous les jours, tu pourrai donc faire un enregistrement toutes les 50 secondes (24*60*60/1750) D’une façon générale il vaut mieux enregistrer le plus possible (avoir le plus d’infos possible), comme ça , après on traite et analyse comme on veux. N’oublie pas une chose fondamentale (et évidente), tu ne pourras jamais observer après coup un événement ayant eu lieu entre deux enregistrements ! En pratique il est quand-même logique de regarder la rapidité des phénomènes qu’on veut analyser. Parmi tous les paramètres météo, la vitesse du vent est de loin celui qui varie le plus vite. On admet en général qu’une mesure toutes les 2 secondes est nécessaire pour enregistrer toutes les rafales, mais sur la WS3600 je crois que la station enregistre le maxi dans la durée de transmission à la station. Il n’est donc pas nécessaire d’enregistrer à une telle cadence. Après il faudrait faire un calcul (est-il possible ?) pour savoir à quelle cadence minimum il faut enregistrer les maxi pour que les moyennes soient justes (Christian P a sans doute une réponse à cette intéressante question ?). J’ai bien peur que ce ne soit pas facile car à mon avis une moyenne de maxi va dépendre de la fréquence des maxi ? Il faudrait savoir également si tu veux faire une analyse fine de la température. Par exemple si tu veux enregistrer la moindre variation de température due au moindre souffle de vent, cela doit être de l’ordre de 1 mn. La pression atmosphérique varie lentement et ce n’est pas le paramètre déterminant. La pluie n’est pas un problème non plus. Pour la direction du vent il peut être intéressant d’enregistrer ses variations rapides (turbulences). De toute façon un enregistrement toutes les heures est largement insuffisant. Pour conclure : 1/ résoudre ma question sur le vent 2/ choisir une fréquence la plus élevée possible. 3/ si ton problème est la fréquence du stockage sur PC lorsque tu t’absente (vacances) tu as deux solutions : a/ enregistrer avec une fréquence plus lente seulement pendant ces absences. Par exemple 1 mesure toutes les 12 mn pour 15 jours d’absence.(15j*24h*60/1750) b/ faire comme moi (qui ne dispose que de 175 enregistrements de mémoire sur ma WS2300) et planifier le PC pour qu’il vienne automatiquement récupérer les enregistrements de la station à intervalles régulier (voir sur mon site la description du fonctionnement). Si tu veux une réponse simple et ne pas te casser la tête, fais un enregistrement toutes les dix minutes, c’est un compromis acceptable (et discutable !).
  25. OK, merci pour ces infos. Mon idée était la suivante: Puisqu'on ne peut pas augmenter la fréquence des transmissions (max 8 secondes), j'avais pensé qu'en ne transmettant que la valeur max du vent pendant ces huit secondes, la valeur moyenne de la vitesse ainsi mesurée ensuite par Wswin32 serait plus proche de la réalité. C'est en fait un calcul statistique mais qui dépendra toujours de la fréquence des mesures transmises.. Pour info: Ici, Heavy-Weather et Wswin32 n'enregistre la mesure instantannée du vent que toutes les 10 mn. J'avais tracé une courbe de la vitesse instantannée enregistrée (toutes les dix mn) en fonction de la vitesse lue sur la base (vitesse instantannée toutes les 8 secondes). La relation entre les deux est très mauvaise (coéficient de corrélation = 0.19) Il est donc complètement illusoir de vouloir appliquer un coéficient multiplicateur pour corriger. Voir ici Voir aussi sur mon site au paragraphe "la vitesse du vent" à cette page
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