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Nicolas 17/69

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Tout ce qui a été posté par Nicolas 17/69

  1. Patientez un peu pour les journaux ! Des fois ça arrive 2 ou 3 jours plus tard...
  2. Que vois-je ? Belles brochettes de croix violettes dans le Centre et aussi dans le Limousin cet après-midi ! Y en a qu'ont pas du s'ennuyer. Espérons juste que ça n'ait pas trop dégénéré. En même temps orages modérés en 17 et surtout 16 (1 h 30 d'orages en Nord et NOuest charentais), deux dpts qui pour l'instant semblent passer à côté des vagues les plus intenses. Quant à notre bonne ville de Lyon, temps de plus en plus lourd au fur et à mesure que la journée avance. Le ciel couvert s'obscurcissait légèrement il y a une heure en direction du NO (Caluire...), là où en général les orages ont tendance à éclater dans le coin. Mais j'ai rien vu de plus. Pour l'instant, pas une goutte de pluie ni le moindre grondement de tonnerre.
  3. Beau travail les gars. Continuez comme ça les résultats sont au rendez-vous ! Sérieux c'est en quadrillant de la sorte qu'on devrait arriver à obtenir les informations les plus fiables parce que recoupées et glanées sous des angles différents, sans compter la multiplication des chances de choper les instants rares...
  4. Bien sûr que je te crois Damien ! Ce genre de rotation partielle survient peut-être même plus souvent qu'on ne le croit. C'était juste une question relative à l'interprétation des images radar en général. Ah bon ? Savais pas.
  5. Merci pour les précisions. Faudrait que je revois sur le bouquin de Franck Roux. Mais alors excuses-moi d'insister avec mes questions , mais la supercellule (?) de cette nuit, elle correspondait auquel des deux cas de figure, sachant que la rotation était visible au radar ?
  6. Nicolas 17/69

    Abus

    Le mieux ce serait encore que Dedal vienne s'expliquer. D'un côté, je tiens à signaler qu'il est quelquefois arrivé que des phénomènes orageux passent complètement inaperçus par les observateurs, notamment en Charente justement. Et Les cartes foudre ne sont pas toujours révélatrices (je ne sais pas trop pour les autres sources, images sat...). Je sais simplement qu'à chaque fois je découvrais des évènements violents quelques jours voire des semaines plus tard en épluchant les journaux, ou contacté par des professionnels locaux (dernier exemple en date : les 19 et 20 février). Donc prudence dans les deux sens une fois de plus ! Par contre, si effectivement abus il y a, faudrait que les gens se rendent compte que ces obs peuvent servir de données pour des études. Donc un minimum de rigueur serait plus que souhaitable pour éviter fausses pistes et pertes de temps. Peut-être faudrait-il déjà simplement demander aux observateurs de rester objectifs, s'en tenir aux faits sans trop faire de supputations et sans se laisser emporter par l'enthousiasme (ou la peur)... ?
  7. Si ceux du coin pouvaient faire la revue de presse, ça m'intéresserait beaucoup moi aussi. C'est bizarre, quand on voit les photos on ne pense pas à une supercellule, dont le profil est quand même caractéristique. J'avais des doutes également sur la nature réelle du mésocyclone, qui normalement est une rotation sur l'ensemble du système orageux, et non sur la simple base (je me souviens qu'on m'avait repris là-dessus). Alors la question du jour : une rotation visible au radar est-elle automatiquement la signature d'un véritable mésocyclone ? Enfin quoi qu'il en soit, sacré truc quand même ! C'est dingue comme à chaque vague orageuse ou presque, on se retrouve pratiquement tout le temps avec un gros truc quelque part. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  8. Tout à fait d'accord. L'un n'empêche pas l'autre et on remarque effectivement une inquiétante accumulation. Ce contraste de températures dont vous parlez, lié à un refroidissement stratosphérique, pensez-vous qu'il s'agisse d'un phénomène irréversible ou au moins à évolution très lente, ou au contraire un phénomène court et réversible en quelques années ?
  9. Si vous pouviez m'éclairer un peu là-dessus, un modèle à mailles plus fines pour les prévisions vraiment locales serait donc obligé d'intégrer dans ses calculs des données exclusivement locales, non seulement climatologiques mais aussi géographiques voire géologiques (prévisions d'orages...). Ce qui suppose une collaboration étroite avec les CDM et une excellente étude du terrain pour sa création. Si j'ai bien compris le principe, m'est avis qu'un tel modèle doit avoir besoin d'une période de rodage avant d'être vraiment efficace. En tout cas, a priori c'est une excellente nouvelle. Même si on ne profite pas directement du nouveau bébé.
  10. C'est exactement la constatation que j'ai faite dans mon message plus haut. Aux différentes "échelles" géographiques, la réalité ne serait pas la même. Ce qui pourrait mettre en évidence l'importance des facteurs locaux dans la production des orages. Je veux dire par là que non seulement ces facteurs existeraient, mais ce serait même une éventuelle preuve de leur prépondérance dans la mesure où on suppose avérée une tendance générale à l'augmentation. Car si à l'inverse, cette dernière avait une action prioritaire alors toutes les régions même les plus faiblement touchées verraient une augmentation proportionnelle de leurs nombre d'orages. Ce qui n'est pas le cas. Mais cette "indépendance" régionale ne signifie pas pour autant l'absence de tendance à l'échelon national voire mondial. Pour ça le mystère reste entier. Bien sûr ce ne sont que suppositions.
  11. ça pour être anormalement bas, ça se pose là... [edit] ah vous parliez de la statosphère ça change tout /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Quant aux causes globales, responsables aussi bien de ce qui se passe aux USA (ainsi que l'année cyclonique 2005 très chargée) que de ce qui est censé se passer en France, je ne trouve pas que la question soit si bizarre que ça. Difficile au contraire de ne pas y penser... Par contre c'est sûrement pas moi qui vais pouvoir te répondre.
  12. Belle surprise ! J'avais déjà vu les étonnantes photos de Chris38 et suis d'autant plus surpris par leur aspect vu de loin. C'est intéressant d'avoir ainsi plusieurs points de vue d'une même situation
  13. En tout cas, ça montre bien à quel point le phénomène peut être localisé au point qu'on peut passer à côté si on ne tombe pas sur un témoignage ou un article de journal. ça se comprend tout à fait, surtout si tu en as déjà été victime. Moi-même quand je leur cours après derrière mon ordi et dans les articles de journaux tout va bien, mais les quelques (rares) fois où je me suis retrouvé confronté à "ça", c'était une autre musique... Je remets ici le texte intégral du témoignage, si son auteur se reconnaît et revient en parler ça serait cool : "je ne suis pas sur de ce que j'ai vu cette après midi mais ca m'en a donné à la fois une intense excitation, et aussi une terrible frousse. En pleine ballade sur le long du canal de l'ourq près de la villette, j'ai vu arrivé les cumulus de loin on voyait très bien la base relativement moyenne en altitude des nuages et les sommets très haut en expanssion très rapide, je me suis dépecher de rentré car j'étais sortie en laissant la cuisine, le salon et la chambre fenetre "baie-vitrée" grand ouvert pour aérer l'appart surchauffé par la canicule. Le temps d prendre le métro et je sort à peine 5 minutes plus tard au metro riquet. Dehors la luminosité avait tellement baissé que l'on pouvait se demander l'heure qu'il était. Là ou ca a commencé à me titiller l'esprit le long des quelques centaines de mètre qui sépare mon chez moi du métro quand, le ciel à viré du gris bleu au gris vert... ca peu faire sourir, mais moi ca ma aussitôt rapeller toutes ces émissions sur les tornades au US et au Canadas, où l'on voit ces ciels gris-vert, j'ai haté le pas, la temprérature de l'air semblait être à son maximum et des grosses goutes anonciatrices de l'iminence de l'orage. En face de moi et de chez moi il construise un parc (de la cour du Maroc) ou il y'a plein de sable et de terre car il sont dans la phase de terrasement du parc. A un moment j'ai senti l'air accèléré très très fort entre les jambes, j'ai vu les poussières litéralement asspiré au sol tout en suivant le dessin de la route vers le bout de celle-ci derrière le fameux parc ou je suis sur avant que je soit obligé de me protéger les yeux car je ne voyait plus rien, d'avoir vue le sable et les poussières du parc monté dans une colone tout autour de nous c'était comme en plein desert lor d'une tempète de sable, j'ai perdu le phénomène de la vue... mais je suis sur de ce que j'ai vue une espèce de tompe bcp plus foncé dans cette ambiance gris-verte que l'on devinait derrière le mur et montant à mi ciel (au dessus c'était impossible de voir et donc de savoir si c'était liés au ciel) le très court trajet qu'a du faire cette petite tornade n'a causé aucun dégat car elle a parcouru un parc en construction et de l'autre côté du pont riquet qui relie le 19è au 18ème arrondissement, un espace de rail et de terrain vague de la SNCF et de la RATP. JE me suis dépecher ebn courant de finir les quelques mètre qui me séparait de chez moi, comme j'habite au 14è étage j'espèrer pouvoir observer quelques choses... J'ai juste pu voir lorsque cela c'est calmé qu'en fait l'orage n'était pas en un seul bloque mais y'avais bien comme un tapis nuageux assez épais (mais à la compositions incertaines) dont la base n'avais rien de plat ou de verticale, mais plutot comme des morceaux de nuage déchiqueter dont certaines protubérances donné cette sensation de petits cônes ! Alors est-ce bien à une tornade de très très courte duré que j'ai eu à faire ou à une inertie VORTEX des rafalles contre les hauts batiments qui entourent le parc et qui aurait pendant quelques secondes donné naissance à un tourbillon, et que son passage inopiné au dessus d'un espace aux particules fines et non encore "sctochés" par la pluie... Il n'y a eu aucune allusion dans les médias hier soir donc, je vais penché logiquement pour le coup du VORTEX inertielle, mais ce qui me laisse un doute assez vif c'est : 1 - cette couleur du ciel que je ne me souviens pas avoir déjà rencontré lors d'orage (du moins ceux que j'ai connue jusqu'àlor en france) 2 - me suis précipité sur le net pour regarder les animations sat et les coupe Géopotentiel, et là la surprise vient des courants adiabatique et convectifs qui était très très important et très rapide ce qui explqique entre autre la chute en 30 minutes des T° au sol de 34° à 21° .... je me dis que les 13° qui venait de s'envolait avait du apporter une force cinétique à l'orage tellement importante qu'il ne pouvait être que très violent."
  14. Merci pour la précision. C'était toi le témoin ? Cet évènement a du être vu par pas mal de gens. Peut-être un article de journal ?
  15. C'est tout à fait l'impression locale que j'ai pour les Charentes, où l'intensification (orages et tornades) a eu lieu dans la fin des années 90 (années 1997, 1998 et 1999 particulièrement). - Alors d'une part je pense qu'il serait bon aussi de voir sur quel paramètre précis on se base. Dans mon exemple cité de mémoire je parle essentiellement du nombre d'épisodes orageux étendus (couvrant toute la région ou au moins une bonne partie), et des phénomènes venteux associés. Assiste-t-on au même phénomène sur le plan des précipitations et du foudroiement ? Faudrait que je vérifie... Selon qu'il s'agit de l'un ou l'autre de ces paramètres, les causes pourraient ne pas être les mêmes. * - Et d'autre part, on voit à vous lire que sur le plan des orages les régions françaises se comportent de manière relativement indépendantes par rapport aux grandes tendances nationales (elles-mêmes peut-être assujetties à des tendances mondiales). on le voit pour les Charentes qui pour ce début d'année se tiennent tranquilles à part l'agitation de la mi février. Et les années précédentes ont été du même tonneau, plutôt "honnête moyenne" sans plus, alors qu'à la fin des années 90 on a dégusté. L'année 99 en particulier fait figure de véritable acharnement. En outre, les exemples de Stormigen montrent que le cas n'est pas isolé. A noter cependant qu'après vérification, je constate que sur les Charentes les reconnaissances en Catastrophe Naturelle se sont succédées en 1999, 2000, 2001 et 2003 alors qu'autrement il faut remonter à 1996 pour en retrouver. Soit elles seraient le fait d'évènements plus isolés dans le temps (non représentatifs d'une intensification généralisée), soit la réalité n'est peut-être pas si tranchée que ça finalement... Suis perdu tiens lol . Mais le domaine est super intéressant à explorer. A travers mon étude des tornades en France, j'ai pu constater sur beaucoup de régions dans le passé des intensifications du même ordre sur 1 an, 2 ans, 3 ans... puis après ça retombe. Or qui dit "tornades", dit "orages" bien sûr... Ce genre de recherches laissent apercevoir nombre de réalités plus générales en filigrane. Tout en gardant en tête l'hypothèse d'une cause nouvelle générale (réchauffement ?...), le recul sur le passé me paraît indispensable pour garder un regard le plus objectif possible. et comme dit quelqu'un plus haut, personne n'a vraiment la réponse pour l'instant, même les scientifiques les plus spécialisés. * Après vérification, tous les paramètres semblent concernés pour cette fin des années 90 (inondations et même coulées de boue, et dégâts dus à la foudre...) : je cite notamment ces données précises " Ensemble du dpt 17 le 20-21 juillet [1998] : 3 297 impacts de foudre (sur 22 322 en totalité sur la France) sont comptabilisés en Charente Maritime par Météorage, société privée chargée de la gestion des impacts pour EDF . « La Charente-Maritime a été l'un des départements de France les plus touchés par les impacts de foudre. C'est de Saint-Jean d'Angély à Montendre, sur une large bande à l'est du département, que se sont concentrés l'essentiel des 3 297 impacts, les autres se répartissant sur la zone littorale. »
  16. Sympa ton lien qui vient de rejoindre illico mes favoris. Dommage que ça ne remonte pas au-delà de 1998...
  17. Je me risque à répondre bien que je ne sois pas climatologue, mais ça ne me paraît pas toujours spécialement extraordinaire (??) Si je prends mon exemple des Charentes, je remarque le pic de Février qui correspond effectivement aux orages parfois violents qui ont suivi les deux tempêtes du milieu du mois (19-20). Mais dans le coin ça semble classique même plutôt discret cette année, et je retrouve le cas de figure du phénomène-orageux-violent-dans-les-premiers-mois-de-l'année (gros orages de grêle, fronts de rafales et même tornades...) sur bien d'autres années. Par contre concernant l'activité électrique qui semble t'intéresser en priorité (cf titre du topic), je ne saurais te dire. Et quant à ce que tout ça peut vouloir dire à l'échelon national... j'attends de voir les autres réponses. Peut-être des régions peu concernées d'habitude par ce genre de trucs ont elles été frappées cette année ? On peut le supposer avec ce qu'il y a a eu notamment en région Rhône-Alpes récemment. Déjà ça me paraît difficile d'en tirer une conclusion sur la saison à venir puisque ça peut très bien retomber comme ça l'a fait l'année dernière. Et puis surtout comme le dit Anecdote plus bas, si on peut constater un début d'année bien enlevé, difficile d'en dégager une cause précise à long terme sans avoir un recul de plusieurs décennies. Intéressant en tout cas. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Question peut-être naïve, mais que je me pose de plus en plus en voyant ce qui se passe : est-ce que vous pensez que ce démarrage en... trombe serait forcément significatif d'une saison chargée, ou alors est-ce que ça peut très bien se "calmer" en été comme ça a pu le faire chez nous ? Ce n'est pas tant que ça puisse paraître surprenant (à l'échelle de l'Europe en tout cas), mais surtout le fait que pour pouvoir établir de telles comparaisons il faudrait parfaitement connaître la réalité de ce qui se passe ailleurs.Je ne parle même pas de la France où le nombre de tornades est fortement sous-estimé, mais même par exemple l'Espagne me semble aussi dans le même cas : ayant vu la carte des cas de tornades là-bas depuis 1980, j'ai remarqué leur nombre réduit par rapport à la réalité que nous laissent petit à petit entrevoir les photos et reportages sur le net. Et quid de l'Allemagne ? Cette étude sur les tornades britiches m'aurait bigrement intéressé dommage que tu n'aies pas conservé le lien. D'ailleurs la marge de méconnaissance concerne peut-être aussi l'Angleterre... Quant aux trombes marines, je me suis toujours demandé si leur nombre était proportionnel à celui des tornades terrestres. Certaines choses me font penser que non et à ce moment-là on ne pourrait pas estimer le nombre de trombes terrestres en se basant sur le nombre de trombes marines, mais je peux me tromper. Concernant le centre des USA c'est justement ça qui est notable. Non seulement elles sont plus nombreuses mais surtout elles sont le plus souvent de nature différente. Tornades issues d'orages supercellulaires à la tronche bien caractéristique, et aux dimensions et longévités plus importantes que les nôtres.
  19. Impressionnant les impacts ! La prochaine fois, c'est donc le sud qui s'y colle... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Concernant l'Europe, c'est un domaine où il me paraît difficile d'être certain de ce genre de choses (??)...
  20. Jean Dessens avait effectivement donné des chiffres dans son étude. 5 tornades par an aux 10 000 km2, mais c'était une moyenne sur l'ensemble des USA, incluant donc des Etats comme la Californie où il y en a beaucoup moins que dans ceux du centre. Remarquez, si je prends la surface totale d'un Etat du middlewest, le nombre total de tornades à l'année et quelques petits calculs là-dessus je devrais bien arriver à me débrouiller. Ou alors en faisant la conversion avec les square miles... Un peu de ça, oui... Mais mon horizon d'intérêt peut parfois aussi dépasser la pointe des Baleines Autrement dsl de ne pouvoir répondre à Bicri. La technique n'est pas mon fort.
  21. Le ministère de l'Ecologie et du Développement durable a refondu les systèmes de prévention des crues. Je viens justement de pêcher cet article concernant sa prochaine application en Charente. Le système Espada doit faire partie de cet ensemble à l'échelon national, non ? Ici on a quatre couleurs mais la refonte se subdivise en plusieurs grandes régions. Peut-être chacune possède-t-elle ses propres critères liées à ses caractéristiques climatiques... ? ENVIRONNEMENT. -- Un nouveau dispositif est testé dans le département. Il devrait être opérationnel à partir de juillet prochain Quatre couleurs et un site internet pour anticiper les crues : Catherine Dowmont Serge Boulanger, directeur de cabinet du préfet, a présenté à quelques élus le nouveau système de vigilance des crues PHOTO ALAIN BOURRON Le département de la Charente est bien placé pour savoir combien la plus belle rivière du royaume de François Ier peut parfois prendre ses aises y compris en noyant tout sur son passage. La crue du siècle de 1982, celles des années 90 ont laissé d'amers souvenirs à bien des hommes et des femmes qui se sont retrouvés les pieds dans l'eau. Des Charentais qui ont vécu pareil traumatisme en décembre 1999 lors de la grande tempête. Alors, des voix s'étaient élevées pour dénoncer le manque de prévision des services de la météorologie nationale. Fort de ces enseignements, le ministère de l'Ecologie et du Développement durable a décidé de mener une réflexion pour mettre en place un nouveau dispositif de vigilance des crues. Pour ce faire, un examen minutieux a été fait de tout ce qui existait. Et une nouvelle organisation a été mise en place. Elle a été présentée aux élus du département par Serge Boulanger, directeur de cabinet du préfet chargé de cette question. Le test des mairies. Premier constat : ce nouveau système concerne les cours d'eau pris en charge par l'Etat. Les autres resteront à la charge des collectivités. Six schémas directeurs de prévision des crues ont été créés: Artois-Picardie, Adour-Garonne, Loire-Bretagne, Rhin-Meuse, Rhône-Méditerranée et Seine-Normandie. De plus, 22 services de prévision des crues ont été mis en place en remplacement des 52 SAC. Enfin, un SCHAPI (Service central d'hydrométérologie) et d'appui à la prévision des inondations, chapeaute le tout depuis Toulouse. Le département de la Charente est couvert par trois SPC, l'un pour le littoral charentais, un second sur la Vienne et le dernier sur la Dordogne. Pour fonctionner, ces SPC ont établi une qualification des risques en reprenant les couleurs d'alerte de Météo France: vert, jaune, orange et rouge. A chaque couleur correspond une réalité sur le terrain mais aussi de nombreuses informations sur les conduites à adopter par exemple pour sur ce qui risque d'arriver. Un site internet est également ouvert qui, à terme, sera accessible par tous. La carte de France y est représentée avec tous ses cours d'eau qui sont dessinés dans l'une des quatre couleurs retenues. Pour plus d'informations, il suffit de cliquer sur un endroit du cours d'eau et l'on obtient des renseignements de plus en plus précis. Toutes ces informations sont réactualisées très régulièrement. Aujourd'hui, les maires sont invités à utiliser ce site et cette nouvelle organisation avant de suggérer quelques modifications, quelques améliorations. Ce système de vigilance des crues sera opérationnel à partir du 5 juillet prochain.
  22. Intéressantes ces cartes journalières. L'étendue géographique des vagues en question permet de relativiser un peu la forte densité des occurrences. J'espère ne pas me tromper mais il me semble que les zones concernées devraient couvrir 1 voire 2 Etats européens... J'ai toujours un peu de mal à me rendre compte. En fait c'est davantage l'extrême fréquence des vagues que leur intensité et la fréquence de leurs phénomènes qui me sidère ici. Au fait quelqu'un aurait-il le taux moyen annuel de fréquence des tornades dans un Etat du Middlewest aux 10 000 km2 ? Autrement je chercherai.
  23. Purée c'est vraiment pas la même planète ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  24. Depuis combien de temps à peu près aurait-on constaté ces constrastes entre basses couches et stratosphère ?Par ailleurs je ne comprends pas bien pourquoi tu dis que l'étude des liens éventuels entre l'augmentation des phénomènes violents aux USA et nos propres tempêtes (et orages, tornades...) ne relèverait pas d'un topic de climatologie. Au contraire, non ? Ce serait même intéressant pour tenter de déterminer des causes assujetties aux grandes tendances du climat mondial... Je pensais que c'était moins récent. Cet élément est d'autant plus à prendre en compte si on veut comparer les années actuelles avec celles du passé...
  25. Jusqu'à présent devant ce type de nuages je parlais de mammatus, mais je m'aperçois à vous lire ici que c'est pas si évident que ça... Alors, des "altocumulus undulatus opacus avec des ondes de reliefs" comme le dit quelqu'un plus haut ? S'il m'est arrivé de voir ce genre de ciels, en revanche j'ai jamais vu de ma vie cette ahurissante "fermeture éclair" toute droite qui barre tout le ciel. C'est quoi ça ??? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Déjà qu'à Grenoble sous une couche nuageuse basse on a l'impression d'être dans une boîte, alors là avec un ciel pareil... Ma photo préférée : ce ciel, on pourrait presque le toucher du doigt !
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