Nicolas 17/69

On voit qu'elle a été particulière cette année 2005. Normalement les couleurs chaudes couvrent bien les zones montagneuses sur la fameuse bande SO/NE. Là, elles se cantonnent au SO, aux Pyrénées Orientales et à PACA. On voit que le cru 2005 n'a pas été à la hauteur. Dans les Charentes, début d'année au rythme habituel avec une tornade en mai, et brutal coup d'arrêt en Août, à l'unisson avec beaucoup d'autres régions. Je vois que le Rhône n'a pas été beaucoup touché, et j'ai du rater les plus beaux orages lyonnais, n'étant pas sur place pratiquement de tout l'été. Tu pourras récupérer les données de début janvier qui te manquent TreizeVents ?

C'est vrai qu'on est tous acteurs dans notre façon de consommer l'eau, même si la consommation des agriculteurs paraît de loin la plus importante (je crois avoir vu des chiffres ou pourcentages à ce niveau). Par contre, juste une chose concernant l'utilisation de l'eau dans les espaces publics : cette dernière, et notamment les effets décoratifs (fontaines, jeux d'eau), se fait souvent en circuit fermé. ça relativise un peu. Ta dernière question m'intéresse moi aussi. Peut-on en effet considérer les chutes de neige comme des "pluies à retardement" qui vont ensuite imprégner les couches souterraines ? A priori, je dirais "oui", mais j'attends moi aussi la réponse des spécialistes.

Dans la newsletter de Sud Ouest, il y avait ce nouvel article sur la situation en Charente, plus préoccupante que jamais : Après un hiver sans pluies ou presque, toutes les ressources souterraines, rivières et barrages sont à leurs plus bas niveaux. S'il ne pleut pas d'ici fin février, c'est la sécheresse assurée Les déclarations de Nelly Ollin hier matin sur la radio France Info ont dû inquiéter les agriculteurs de Poitou Charentes : situation dramatique dans notre région a indiqué la ministre de l'écologie; qui promet de financer des spots publicitaires pour faire comprendre aux agriculteurs qu'il ne faut pas ensemencer des cultures qui ne seront pas arrosées. Les propos ont déclenché la venue de TF1 en préfecture de Charente. « Alors il paraît que vous dites aux agriculteurs de ne pas planter », interroge TF1. « Pas du tout, répond le préfet. On travaille ». Où on comprend que l'agitation ne facilite pas le diagnostic engagé dans les 22 sous bassins de la Charente par la direction départementale de l'agriculture. « Dans ces réunions, assure Jacques Brie de Charente Nature association écologique, l'Etat tient un discours de vérité "on est incapable de vous dire si on autorisera de l'irrigation, à quelle hauteur. Il se peut qu'on n'autorise rien". Voilà ce qu'on entend » rapporte-t-il. Motif : toutes les réserves possibles d'eau sont au plus mal. 1 Il n'a pas plu cet automne. Petit rappel : entre 2000 et 2004, nous avons vécu cinq hivers secs consécutifs. L'hiver 2005-2006 continue d'accentuer les déficits. Les seules pluies de début décembre ont à peine rechargé les ressources. S'il ne pleut pas en janvier et février, la sécheresse est quasi certaine. Il n'y aura pas assez d'eau : et pour les particuliers et pour les agriculteurs. Analyse du préfet Michel Bilaud : Il rappelle « qu'un protocole régional a déjà été signé pour harmoniser les décisions. Je prendrais l'arrêté cadrant la campagne d'irrigation 2006 le 7 février lors du premier observatoire départemental de l'eau ». « Ce qu'on pressent de cet arrêté cadre ?, explique Jacques Brie de Charente-Nature, l'Etat va relever le débit de crise du fleuve Charente au point de mesure de Vindelle à 2,6 m3 au lieu de 2,5. Mais ce ne sera pas suffisant. On pense aussi que le préfet veut se doter d'outils pour permettre une interdiction totale d'irriguer dès qu'il y aura menace sur l'eau potable ». Le préfet lui reste plus prudent : « il y a une prise de conscience du milieu agricole, d'ailleurs, on constate plus de surfaces à blés et à colza, cultures d'hiver qui vont sans doute remplacer du maïs. C'est vrai que la situation est préoccupante. Nous préférons finir notre diagnostic par sous bassin avant de communiquer ». 2 Réserves souterraines déjà au plus bas. Patrick Barnet chef du service eau à la DDAF confirme : « Grâce à la centaine de mesures installés sur les captages d'eau potable, nous suivons chaque jour l'évolution des deux grandes réserves souterraines, le Karst et le Thuronien. Les recharges sont très très faibles. Pour le Karst qui alimente en eau potable un tiers des Charentais, on est proche des minima connus. Et on n'est au 5 janvier. Pour le Thuronien, même cas de figure même si on n'a moins de recul statistique, seulement deux ou trois années ». Sur le Karst de La Rochefoucauld, le niveau d'eau est à -55 mètres pour une moyenne à -48 : donc sept mètres de moins. Sur le Thuronien, moyenne à - 60 mètres, relevé actuel - 60 mètres. Même si Karst composé de calcaires fissurés peut permettre une recharge rapide en cas de pluies, l'administration se refuse à parier sur les précipitations. Elle préfère souligner l'état des lieux présents : le déficit en eau s'est aggravé par rapport à l'an passé qui était déjà une sale année. C'est dire ! 3 Le fleuve Charente à tout petit débit A la direction eau du conseil général, Nicole Françoise qui surveille le fleuve Charente à l'aide de statistiques de la Diren et les barrages de Lavaud Mas Chaban est tout aussi pessimiste. Sur la Charente en novembre alors qu'habituellement on relève un débit de 30 m3 par seconde, on enregistrait 3 m3 seconde. La Touvre pourtant classée parmi les rivières les plus résistantes n'est guère plus vaillante. « Quant au Né annonce Jacques Brie de Charente Nature, il fera l'objet d'une réunion particulière pour étudier l'impact des barrages sur son cours. ON est très inquiet ». 4 Les barrages de Lavaud et Mas Chaban sonnent creux Plus préoccupant, le conseil général constate que ces deux barrages sont désespérement vides : 890 000 m3 pour Lavaud quand il peut en contenir 10 millions. « Il n'est rempli qu'à 9 % » commente Nicole Françoise. A peine mieux pour celui de Mas Chaban : « 1,74 millions de m3 d'eau pour une réserve à la capacité de 13,59 millions de m3. Soit un taux de remplissage de 13 % ». Ce très faible niveau d'eau, c'est du jamais depuis les mises en service de Lavaud en 1989 et de Mas Chaban en 1999. Autant dire que si aujourd'hui on demandait au conseil général de soutenir le débit de la Charente, il ne peut rien soutenir du tout. Nicole Françoise précise en outre que le soutien du fleuve fait rarissime a dû se prolonger jusqu'au 3 décembre. « Du 17 juillet au 3 décembre, on a lâché de l'eau. Pour 2006, si on arrive à remplir nos barrages à 50 %, ce sera formidable mais j'en doute » conclut-elle. Il ne reste plus qu'à tourner les yeux vers le ciel et à espérer qu'il pleuve très largement en janvier et février. Sans quoi, une nouvelle sécheresse plus sévère que 2005 s'annonce. Les seules pluies de début décembre ont à peine rechargé les ressources Ce très faible niveau d'eau, c'est du jamais vu depuis les mises en service de Lavaud en 1989 et de Mas Chaban en 1999

Sur Villeurbanne, la neige a commencé de tomber hier soir à gros flocons. Elle a continué cette nuit, et ce matin Villeurbanne est recouverte d'une mince pellicule (les toits principalement). Hier l'arrivée de la vague de froid s'est nettement fait sentir en fin de matinée alors qu'auparavant les températures étaient plutôt modérées. Je n'ai pas de thermomètre, mais la chute a du être assez brutale pour qu'on la ressente à ce point, alors qu'on n'a pratiquement pas de vent.

Bon en fait, on parle d'UNE tempête, mais en réalité j'en distingue au moins 3 dans toutes vos informations. Une le 2 janvier qui aurait touché une grande portion du littoral ouest, une le 5 janvier (cf article de journal d'Anecdote) qui n'aurait touché que le littoral au nord de la Loire, et une autre le 13 janvier, probablement plus limitée géographiquement (Charente Maritime-Vendée-Loire Atlantique ?).

Très intéressant d'avoir des renseignements sur cette tempête dont je ne connaissais juqu'à présent que les évènements charentais. J'avais jamais fait le rapprochement entre ces derniers (qui suivent) et le phénomène "minitornadique" de Redon. Extrait de mon suivi pour les dates des 2 et 3 janvier 98 : Durant la journée du 2 janvier, une tempête accompagnée de pluies et d’orages et annoncée par les services météorologiques balaie le dpt (jusqu’à 130 km/h), avec de nombreux dégâts un peu partout (toitures emportées, arbres couchés sur les routes, amarres rompues dans les ports…). 260 interventions des pompiers en tout. 18 000 foyers privés d’électricité, principalement dans le nord de la Charente Maritime (Aunis et Vals de Saintonge), mais le pays royannais a bien souffert lui aussi avec des dégâts notamment à Royan et Saujon. - 17 St Jean d'Angély (Vals de Saintonge) le 2 janvier : les pompiers de St Jean d’Angély interviennent pour de nombreux dégâts dans l’arrondissement dus au vent violent, notamment 2 cheminées effondrées à La Vergne et à Courcelles. - 17 près de Tonnay Boutonne (Vals de Saintonge) le 2 janvier : une tornade (F1 ?) large de quelques dizaines de mètres provoque des dégâts très localisés sur le hameau de Ste Julienne près de Tonnay Boutonne (arbres déracinés couchés sur la chaussée, un pylone EDF tordu…) - 17 lieu-dit Montreau, entre St Xandre et Monpierre/Mer le 2 janvier. On mentionne des vents suffisamment violents pour souffler un hangar. Nature de l’événement incertaine faute de renseignements complémentaires (microrafales ?). - 16 Lupsault début janvier : violent orage avec vents destructeurs et(ou) fortes pluies (tuiles éclatées, murs de vieille pierre effondrés...) Mi-janvier (peut-être vers le 12-13 ?), une autre tempête ou "sévère coup de vent" balaye la Charente Maritime en fin d'après-midi, suivie de quelques autres coups de vent. [du coup, je me demande s'il ne s'agit pas de la deuxième tempête mentionnée par Meteoman, le 4 janvier. Les en-tête d'articles de journaux n'étaient pas assez précis]

J'ai 42 ans pour ma part, 43 l'été prochain. Ma passion météo s'est construite à 2 vitesses : Depuis toujours pour les beaux phénomènes pacifiques, la neige et le givre, le froid qui me faisaient déjà fantasmer quand j'étais petit, les fantaisies visuelles des nuages et autres effets de lumière, et la beauté des coups de foudre qui vous déchirent et illuminent le ciel .... Depuis seulement 1 an-1 an et demi je suis également fasciné par les phénomènes venteux et violents, et particulièrement les tornades, que j'ai appris à découvrir sous un nouveau jour alors que je les avais toujours détestées. Avec les autres quadras - doyens du forum, on a pour avantage d'avoir vécu pas mal d'épisodes marquants et d'avoir le recul des années sur l'évolution de notre climat. A partir du moment où on s'efforce de rester objectifs bien sûr.

Quand je disais sur un autre topic que l'évènement de ces derniers jours était extraordinaire en Charente maritime, je ne croyais pas si bien dire ! Aytré (17) le 28 Dec. 2005 à 15h30 : La mer commence a geler sur certaines plages exposées au nord. (auteur du cliché Marc Rauch)

Sur Lyon, le plus marquant aura été le récent épisode de neige et surtout la journée de vendredi, nuit glaciale à presque -10 et flocons en chute serrée au point qu'on se serait vraiment cru en montagne. Paraît qu'on a eu de beaux orages en été dans le Lyonnais, mais je ne les ai pas vus étant parti en vacances. Autrement, à ma connaissance rien d'autre à signaler dans la cité de Lug dont la réputation de calme météo n'est pas usurpée. A part peut-être quelques fièvres du thermomètre l'été dernier (?). Si des Lyonnais peuvent compléter éventuellement... En Charente Maritime : - tout d'abord bien sûr, la sécheresse qui sévit depuis 2003, déficits pluviométriques et restrictions qui vont avec, et dont beaucoup de régions ne sont pas encore sorties - En février, plusieurs cm de neige sur les Charentes, pour la deuxième année consécutive (!). - Les 13-14 et 15 mai, des orages de grêle violents sur la portion ouest, une tornade F2 près de Surgères (plusieurs toitures arrachées dont une intégralement). - Les orages violents du 27 juin ne nous ont pas épargnés (départs de feu dus à la foudre, arbres tombés, toitures endommagées, caves inondées, nombreuses coupures d’électricité et de téléphone). Cognac frappée par un microburst avec des pointes à 108 km/h. Gros dégâts aussi à Jonzac. 1800 foyers privés d'électricité. - Sur Angoulême, un gros orage qui a causé notamment l'effondrement du plafond de l'ANPE où bosse ma soeur. - Parmi les tempêtes, celle de début décembre. Si elle a été nettement plus "douce" chez nous que sur le Nord Ouest, et plus douce que celles qu'on a eu au début de l'année sur le littoral charentais, les vents ont quand même soufflé jusqu'à 111 km/h sur le littoral et surtout ont soufflé fort dans les terres (80 voire 90 km/h). Dégâts relativement "raisonnables" à la clé. Ma tante m'a quand même révélé qu'une digue avait été endommagée par les vents. On a eu chaud... - Et puis enfin les quasi -10 enregistrés dans les Charentes ces derniers jours avec gelées et brouillards verglaçants (-8 à Cognac). Peut-être le seul évènement réellement inhabituel avec l'épisode neigeux de février (?).

BONNE ANNEE A TOUS ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

J'ai vu récemment dans Sud Ouest que la Charente Maritime figurait en 3ème position sur le podium des régions les plus appréciées des touristes en France. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le climat fait partie des facteurs de séduction... Merci pour toutes tes précieuses données 2005. Justement je faisais remarquer plus haut la relative "fréquence" des jours de neige et de gel en 17 ces deux dernières années. (??) Et en France d'une manière générale. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sympa le classement et les + et - d'Antoine pour chaque région. Bon moyen de remettre la balle au centre. Perso je retrouve bien la région RA, mis à part qu'à Lyon contrairement à ce qu'on croit il n'y a pas autant de neige que ça (je parle de Lyon intra muros bien sûr) : quelques jours de neige par an seulement, et quelques cms tout juste, qui fondent en général dans la journée. Pour la Charente Maritime et particulièrement l'Aunis (ainsi que pour la Vendée), on peut en effet mentionner l'ensoleillement, si caractéristique comparé à d'autres littoraux non méditerranéens. Et c'est là aussi qu'on peut constater la subjectivité : la célèbre douceur charentaise peut en effet être vécue comme une lacune par un amateur de froid, et comme un atout par quelqu'un d'autre. De même que les orages violents peuvent être vécus par les gens comme un gros point négatif de la région. Plus haut, je répondais dans l'optique des amateurs d'extrême bien sûr.

Je comprends et partage tout à fait vos points de vue Atmosphere et Pochette Blanche. Concernant Lyon j'aurais pu venir parler de son caractère très zen question météo : vents ne dépassant pratiquement jamais les 80-85 km/h gros maxi, orages qui nous contournent quasi systématiquement, peu de journées de neige avec des hauteurs modestes (3-5 cm en général, comme on a eu aujourd'hui et hier). Les seuls extrêmes réguliers chez nous sont les grosses chaleurs estivales. Mais bon, j'arrête avec Lyon car il se trouve justement que j'ai eu une bonne averse de neige cette après-midi. Je ne vais donc pas cracher dans la soupe. Par contre, concernant la Charente Maritime dont je suis originaire, je constate que 2 années de suite il y a eu un épisode neigeux conséquent au mois de février avec 6 cm en Aunis, idem en Charente à Angoulême, et ce alors que normalement les chutes de neige à 5 cm et + auraient un taux de retour de 10 ans (si j'en crois le rapport MF 2004 paru dans Sud Ouest). Ces derniers jours, vague de froid avec -8 à Cognac. J'en arrive à me poser des questions... (??) Ne pas oublier non plus les traditionnels orages violents du coin qui provoquent régulièrement des dégâts... La météo est parfois bien subjective. Autre chose, je pense que beaucoup d'entre vous sont jeunes voire très jeunes. A 15-20 ans, on a forcément moins vu de choses qu'à 40 ou à 60 (j'en ai 42 perso). C'est logique. Alors un peu de patience, vous aurez le temps d'en voir des vertes et des pas mûres...

On ne se lasse jamais de ces sculptures "givrées". /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Merci pour ces petits régals.

J'ai lu sur un autre forum qu'il serait tombé "seulement" 50 mm de pluie. Mais que le sol hyperétanche de la contrée touchée serait en partie responsable de ces inondations surréalistes. J'imagine un peu le truc style quand on fait couler de l'eau sur une éponge hypersèche, où on voit l'eau couler dessus sans imprégner l'éponge... (?) C'est la première fois que j'entends parler de ça, mais peut-être est-ce que ça arrive régulièrement, au moins sous forme atténuée... Est-ce que la chose aura un effet sur la végétation, même éphemère ?

La truffe toujours aussi alerte pour courir après les tornades french touch, je viens d'explorer les archives en ligne de La Voix du Nord,... qui sont malheureusement limitées aux années 2004 et 2005 /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Alors déjà première question, si quelqu'un pouvait m'indiquer un canard du coin dont les archives en ligne sont dispos sur au moins 10 ans ce serait cool. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bon autrement faut pas trop que je me plaigne, ces maigres archives m'ont quand même permis de glaner des articles sur la F2 de St Omer (un article-rappel) ainsi que la tm devenue tornade des environs de Wimereux. Et surtout, est-ce que quelqu'un du coin pourrait me donner des renseignements complémentaires sur les cas incertains mentionnés ci-dessous, notamment sur leur véritable nature et leur localisation ? Le dernier en particulier est vraisemblablement un cas de tornade F0 ou de gustnado, aux dimensions modestes. Merci beaucoup /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> 26 juin 04 (date de l'édition) « ça tombait comme des allumettes » plus de vingt ans. «Quand on a vu que cette tempête prenait des allures de tornade, poursuit Eric Meuret, j'ai de suite fait évacuer le camping». Une décision qu 12 août 04 Une houblonnière s'est effondrée Longueur : Brève ( 91 mots ) 330m n'a pas résisté à ce que plusieurs habitants du village qualifient de mini-tornade. Autre explication avancée, la foudre 24 août 04 «Une tornade» dévaste le pavillon de chasse Dans la nuit de dimanche à lundi, le refuge des chasseurs bruaysiens a... Longueur : Moyen ( 344 mots ) Une tornade, un véritable déluge», Louis Thérache, président de la société de chasse du bois des 22 octobre 04 Une grange soufflée par la tempête Dans la nuit de mercredi à jeudi, un bâtiment de 350m² s'est effondré à... la grange qui s'effondrait», raconte le père Louis Caille, qui habite en face. «La tornade ou l'orage... je ne sais pas, c'est impressionnant de voir ça: la 20 novembre 04 [DELETTES Une mini-tornade Dans la nuit de jeudi à vendredi, le vent a soufflé très fort dans la région.] Longueur : Brève ( 89 mots ) 22 dec 04 Jean-Paul Paque «soufflé» par les pompiers Après la mini tornade, vendredi après-midi, à Nielles-lès-Bléquin Jean-Paul Paque «soufflé» par les pompiers Jean-Paul Paque et son épouse ne sont pas prêts d'oublier la date du vendredi 17décembre 2004. Ce jour-là, à 15h10, «je me souviens parfaitement de l'heure», précise-t-il, l'adjoint au maire de Nielles-lès-Bléquin sort sa voiture du garage pour partir passer le week-end au marché de Noël à Strasbourg, où des chambres d'hôtel sont réservées. Mais, avant de prendre la route de l'Alsace, Jean-Paul Paque revient, à pied, par la rue Lucien-Vidor pour rentrer Onyx, son chien, dans sa niche. La suite, c'est lui qui la raconte: «Tout à coup, j'ai entendu un bruit intense, une sorte de mini-tornade est arrivée de l'autre côté de la rue. En passant sur le toit de la maison de Léonce Ducrocq, notre voisin d'en face, elle a fait s'envoler les tuiles sur une surface de deux mètres sur deux. Les tuiles volaient et se sont abattues dans la rue, sur la voiture neuve de l'aide ménagère qui travaille chez lui», ajoute encore le retraité niellois. Mais, la tornade traverse la rue et s'abat cette fois sur la toiture du pavillon que Jean-Paul et Jocelyne, son épouse ont fait construire en 1968. «Comme un mixeur» «Ça faisait un bruit d'enfer, témoigne Jean-Paul Paque, encore sous le choc. On aurait dit, comme un mixeur. J'étais pris dedans, je me suis recroquevillé pour me protéger. Ça me fait penser à une hélice qui tournait très vite et qui projetait les ardoises dans tous les sens. Certaines ont atterri sur le tas de bois, à une dizaine de mètres de là». La tornade poursuit son chemin, passe dans le jardin, arrache toutes les branches d'un arbre «mais d'un seul côté», précise Jean-Paul Paque, avant de partir plus loin. Le tout en à peine trente secondes. «Ma femme, était à l'intérieur de la maison, elle est encore traumatisée, ça vibrait de partout», conclut l'ingénieur à la retraite. La tornade passée, il faut songer à réparer le toit, surtout que le vent souffle toujours et que la pluie redouble.

C'était pas pour me consoler de pas l'avoir vécu en vrai, mais moi aussi j'hésitais sérieusement. Si avérées sans trucages, la première photo en particulier est absolument hors du commun. Encore un peu, l'éclair et la tornade se seraient mis à danser le tango ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> La réalité a du être tellement fugitive... Je suis quasi certain que le photographe (vidéaste) lui-même ne se rendait pas compte de la portée imaginative de son instantané au moment où il l'a vécu... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merci pour les éclaircissements Adriano.

Bravo Springfield pour cette idée sympa. Tiens, je profite de l'occase pour rendre hommage à un topic qui hélas ne figurera pas dans le bêtisier, car beaucoup de messages en ont été effacés. Et pourtant c'était un véritable petit chef d'oeuvre d'humour absurde involontaire ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quelqu'un y posait une question toute simple style "est-ce qu'il y a des vigilances noires sur MC ?" (je crois) : la question toute bête où il suffisait de répondre oui ou non en donnant un lien. Résultat : au moins 2 ou 3 pages de réponses avec prises de tête, longs développements absurdes hors de propos, les mecs qui se triturent les neurones, voient des questions là où y en avait pas, le truc absurde de chez absurde... Les Marx Brothers et les Monthy Pythons réunis ! Le malheureux posteur du début qui petit à petit en arrivait à perdre la boule devant ce raz-de-marée de réponses qui faisaient TOUT sauf lui répondre, et qui s'énervait "Mais purée si je vous demande l'heure, vous n'allez pas me détailler comment on fabrique une montre ou comment on lit l'heure... "etc etc. Me rappelle plus la teneur exacte, mais en gros c'était ça. Difficile à expliquer maintenant que tout est effacé, mais en lisant ça j'étais ex-plo-sé devant mon ordi ! Vraiment dommage que les modos aient tout effacé ensuite /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> : Allez tout le monde doit roupiller encore. J'espère que vous avez tous passé un excellent réveillon !

Je savais pas pour cette particularité d'UKMO. Plus haut, on parle de stratus très bas pour qualifier le brouillard. Bon tant qu'on en reste là ca va pour moi, y a pas besoin d'être bien fortiche pour comprendre , mais là où je me pose des questions, c'est quand je lis plus haut la définition de certains types de brouillard en particulier le brouillard d'évaporation ("dans des conditions assez chaudes et humides, de la pluie peut s'évaporer sur un sol chaud, générant une couche de brouillard, car cet apport d'humidité peut suffire à saturer l'air."). Dans ces conditions-là, peut-on parler de stratus ? Autre question, régionalo-pratico-concrète celle-là : pourquoi on n'a quasiment jamais de brouillard digne de ce nom à Lyon, à part de rares fois en matinée (et encore la visibilité s'y mesure quand même facilement en centaines de mètres) ?

JOYEUX NOEL A TOUS !

ça a l'air de peler sérieux en Charente. 07:00 Cognac/Châteaubernard (16) fortes gelées -8 C ... confirmés peu de temps après par un certain Chouchou 07:53 Cognac (16) fortes gelées -8 C On parle de "paysages magnifiques"...

De Nico à Nikos /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> : si je m'en étais souvenu moi-même je t'aurais mis un lien mais là je m'en rappelais plus. Dsl . Je vais tenter une recherche avec le petit moteur du forum. Tu as raison. On oublie trop souvent les nouveaux qui n'ont pas forcément vu les topics les plus anciens, ainsi que les invisibles et visiteurs occasionnels.

Sympa ce site qui se veut très régional. Je signale en particulier une enquête qui devrait se révéler très intéressante, pour peu que beaucoup acceptent d'y participer. Il s'agit si j'ai bien compris de collecter des infos sur le vécu et les connaissances du climat local de cette région. Perso je ne peux pas répondre n'étant pas moi-même de cette contrée. Je me contenterai donc de jouer la mouche du coche, en encourageant ceux qui le peuvent à le faire. Bonne continuation ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Merci pour les explications. Je ne savais pas que le brouillard pouvait avoir des origines aussi variées.