Nicolas 17/69

Moi aussi je vous remercie. Marrant la coïncidence, c'est justement la question que je m'apprêtais à poser à l'instant. Donc en gros ce que j'ai retenu c'est "zone à fort gradient de températures susceptible d'alimenter une dépression si d'autres conditions sont réunies (comparaison avec une pompe à essence). Pour le reste, j'étais un peu perdu mais c'est pas grave, ça viendra avec le temps... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bel enroulement sud Angleterre ! Précision sur la tempête qui a servi de contexte : il ne s'agit pas de la fameuse tempête de février 1996, qui a fait couler beaucoup d'encre (j'ai d'ailleurs écouté le reportage F Info mis en ligne à ce sujet par Anecdote : idée sympa et infos très intéressantes certes, mais pas un mot sur ce qui s'est passé dans le 17 malgré les 169 km/h enregistrés au sémaphore de La Coubre. Moi qui espérais avoir des infos locales supplémentaires... mais bon je suis habitué maintenant /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) . Il s'agit donc d'une autre tempête, moins importante (jusqu'à 110 km/h seulement) qui a éclaté sur nos littoraux en novembre. Pour la Corse, je profite de l'intervention de Tornade pour remettre sous les projecteurs ce cas récolté par mes soins il y a peu (5 août 2005) : "C'est à partir de 13h30 que ces violents orages se sont développés sur l'ensemble de l'île avec de nombreux impacts de foudre qui ont fortement perturbé voire endommagé les réseaux électriques de plusieurs agglomérations. Après la foudre et la grêle, il a plu une bonne partie de l'après-midi. Mais c'est dans le sud de l'île et particulièrement dans la région de Porto-Vecchio que les conditions météorologiques étaient extrêmes. Alors que plusieurs trombes étaient observées en mer, c'est une tornade qui a fortement endommagé une résidence, fort heureusement inoccupée au moment des faits, sur son passage. C'est sur les hauteurs de Porto-Vecchio que les dégâts les plus importants ont été observés : arbres décapités, poteaux électriques et téléphoniques couchés. Quant à la résidence, elle est littéralement ravagée : le toit a été emporté comme un simple fétu de paille tandis que les aménagements intérieurs ont été saccagés à tel point que les propriétaires et locataires qui occupaient l'habitation ont dû être relogés." Selon vous les Corses, c'est une trombe terrestre ou autre chose ? En cas de tornade, ce serait une première puisqu'aucun cas n'a été recensé jusqu'à présent.

Un sacré témoignage Calou. Il y a effectivement 8 à 10 kms entre St Georges de Didonne et Sémussac. Je possède des articles de journaux pour complément d'information si tu le souhaites. J'ai également interrogé un témoin de Sémussac qui n'a pas vraiment "vu" la tornade étant donné qu'elle leur est passé dessus, mais il m'a parlé de 2 plafonds qui sont tombés, de nombreuses tuiles arrachées, d'une impression que la maison allait être soulevée. De mémoire à Sémussac, des centaines de toitures arrachées, dont une trentaine intégralement. Des arbres et des lampadaires auraient servi de projectile... Elle a du se renforcer considérablement si j'en crois ces détails. Alors il s'agirait donc d'un tuba qui se serait allongé au-dessus de la mer, mais qui n'aurait touché le sol qu'une fois arrivé sur la terre ferme (?)... D'autre part, cette tornade a donc eu lieu dans un contexte tempétueux, une situation qui m'a toujours interrogé car c'est loin d'être un cas isolé dans le coin (par ex en 97 lors d'un banal coup de vent le 8 novembre, le 17 s'est payé 2 tornades très localisées). Situation de ciel de traîne très active avec grains orageux ? ça peut arriver il paraît. Une autre tornade à l'aéroclub de La Rochelle présentait elle aussi cette particularité. Et j'ai pu voir le cas sur des photos américaines... Peut-être l'absence de condensation qui empêche le tourbillon de se matérialiser ?

Si ça pouvait se trouver de manière exhaustive au moins depuis 2001, alors moi aussi je serais aux anges ! En attendant, voir un petit florilège d'une dizaine de cartes sur le lien suivant : http://superstorm.forumactif.com/viewtopic.forum?t=201

Je suis bien d'accord avec toi Nemlod sur tout ce que tu dis plus haut, et je réponds à ton message juste pour appuyer ta vision des choses, vision pour moi essentielle. Tu te qualifies de "rêveur", mais surtout ne pas oublier que de tout temps, ce sont souvent des "rêveurs" qui ont fait bouger les choses. Je reviens aussi sur la notion de partage, elle aussi très importante. il n'y a pas de rivalité commerciale entre les sites amateurs, et un petit lien bien placé, un forum partagé entre plusieurs sites... tout cela permet aux sites de mieux se faire connaître, et aux internautes d'avoir accès rapidement à une information thématique plus complète encore.

Bravo pour cette synthèse vraiment impressionnante ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est toujours intéressant quand les relevés et données s'accompagnent de commentaires simples et précis à la fois, comme c'est le cas ici.

Moi aussi j'ai bien aimé ce blog sympa et sérieux à la fois, sur une ville que je connais assez bien en plus. On apprécie bien sûr les commentaires et analyses qui accompagnent les relevés ou les bilans climatiques. Les photos aussi (ah cette neige !...), présentées de manière agréable et fonctionnelle. Ce que j'apprécie aussi, c'est le côté interactif avec la rubrique qui permet aux internautes de poser leurs questions (ça doit nécessiter pas mal de temps pour y répondre ! ). Juste une question (là je plaide pour ma chapelle ) : la rubrique Evènements Exceptionnels ne pourrait-elle pas être davantage étoffée avec des archives anciennes ? Manquerait aussi une petite présentation générale de ta ville et de la Vienne avec situ sur la carte... Bonne continuation !

J'étais justement sur le point de poster pour faire remarquer cette photo : Regardez-moi ça si c'est pas beau ! Paru dans la rubrique Photolive d'Infoclimat : Commentaire de l'auteur, YB : "Fantastic nuages sur le Causses de sauveterre j'en ai fait toute une série- 20ex en 30mn Je continuerai à en publier - vent du Nord et rencontre avec l'air plus chaud de la Méditerranée, forme souvent de spectaculaires nuages lenticulaires (il y en a déjà sur le site faites par moi). Incroyable comment la nature gére les couleurs......." température matinée -5c° - vent N 20 à 30 km/h - nuageux au nord APN et réglages : Ixus 700

Salut Chris, Si tu comptes par épisodes (cad chaque perturbation ayant donné de la neige sur un département donné), alors il y en aura eu 2 sur le Rhône en janvier. Par contre, pour le détail des jours me rappelle plus, je n'ai rien noté, juste pris des photos. Le 28 janvier, il est tombé entre 15 cm et 20 cm qui ont tenu toute la journée. Après quoi elle a fondu très progressivement, mais jamais complètement. Même maintenant, il en reste encore quelques résidus. Mais tout ceci n'est guère précis je l'admets. Il faudrait que d'autres te donnent des chiffres plus précis que ça.

Je t'ai déjà répondu sur le forum d'ERC, mais ici aussi j'y vais de mon petit remerciement : Bravo pour tout ce travail pédagogique, de la part de quelqu'un qui est radieux de pouvoir lire quelque chose d'accessible sur les mouvements de l'atmosphère ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et merci également à tous ceux qui ont pris le temps de compléter ou apporter quelques objections toujours utiles.

Me concernant, les expériences marquantes météo en pays étranger relèvent des délires du thermomètre, dans un sens comme dans l'autre. Tunisie en août 99 : j'ai vu un jour le thermomètre de l'hôtel afficher 49 et quelques à l'ombre. Et les autres jours, c'était du même tonneau. Durant tout le séjour, soleil de plomb dans un ciel souvent sans nuage. Poignées de porte brûlantes au point qu'on ne pouvait qu'à peine les toucher et qu'on devait parfois prendre des mouchoirs pour les saisir, 5 bouteilles d'eau par jour (sans jamais pisser ou presque tellement on transpirait !)... On était constamment obligés d'avoir une bouteille d'eau sur soi, même pour aller faire une petite course de 5 minutes, et on n'avait même pas la consolation de pouvoir aller se rafraîchir dans la mer : cette dernière était tiède limite chaude... Et bien sûr, sandales obligatoires sur les galets de la plage sous peine de sauter comme un cabri avec cloques aux pieds à la clé. Un chauffeur de taxi tunisien nous avait d'ailleurs dit que les gens du pays trouvaient ça inhabituel : lui-même attribuait ça à l'éclipse de soleil imminente (on était en effet dans la premiers jours d'Août 99, juste avant l'éclipse du 11 août qui s'est produite le lendemain de mon retour de Tunisie, ça je m'en rappellerai toute ma vie /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Bon évidemment, cette dernière "interprétation climatologique" reste sujette à objection... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et maintenant, changement radical de décor : on est à Moscou en février 80 ou 81 (en pleine époque Andropov, c'est de l'Histoire maintenant). Le thermomètre flirte en gros avec les -10, -15. On doit bien avoir dans les 50 cm de neige dans les rues, peut-être même plus. Un jour on s'était chahutés dans un parc (on était en voyage scolaire avec la classe de russe) et je m'étais retrouvé allongé les 4 fers en l'air dans une neige très poudreuse et j'y étais enfoncé, dépassé de chaque côté par un véritable muret de neige. Je me souviens aussi qu'un moment donné, je marchais avec quelques autres sur une vaste étendue enneigée dans un parc. On voit quelqu'un à qui on demande où on était exactement. il nous répond qu'on était en plein milieu du lac gelé. Du coup, on a vite plié bagages ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je conserve de ce séjour quelques images en tête : les bancs dont on n'apercevait que la moitié du dossier qui émergeait de la couche blanche. Et aussi une piscine à ciel ouvert, chauffée, qu'on avait repérée à l'épais nuage de vapeur d'eau qui s'en élevait (j'ai même pris une photo). C'est la seule fois de ma vie où j'ai vu autant de neige. Même aux sports d'hiver où j'ai pu aller quelque fois, y en avait pas autant...

Une première pierre pour le bêtisier 2006, ça Damien... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Autrement je suis pour moi aussi bien sûr, et serais sûrement le premier à en profiter. Très bonne idée ! A condition simplement, comme le dit Cyril, que ça soit pédagogique. Parce que si c'est pour que personne y pige quoi que ce soit c'est pas la peine.

Moi aussi je vois bien le même genre de plan que sur la vidéo japonaise. J'ai un autre cas de tourbillon de poussière très costaud, qui a trouvé le moyen de soulever de 1 m toute la structure d'une buvette lors d'une manifestation, + autres dégâts plutôt impressionnants pour un "simple" tourbillon de poussière. Pas toujours si "innocents" que ça...

Si tu veux rigoler un coup, vas faire un tour sur les archives de Sud Ouest de l'année 2000, mots-clé Tornade, et là c'est carrément l'infarctus ! Si tu savais le nombre de fois que j'ai pu y lire "la tornade de 99" dans les en-tête d'articles, la tornade de 99 ci, la tornade de 99 là, le souvenir de la tornade du 27 déc, les dégâts de la tornade du 27 décembre... Sans rire, j'ai bien du voir ça des dizaines et des dizaines de fois. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> A tel point que maintenant j'y fais même plus attention... C'est sûr que ces phrases qui parlent de la "tornade" de 99 et de la durée "à peine un quart d'heure" prêtent à sourire... Mais attention cependant, si un jour vous vous retrouvez face à un article de ce genre. Pour St Germain de Marencennes le 15 mai dernier, le premier article que j'ai eu titrait "10 minutes de tempête" avec des descriptions de dégâts passe-partout. Vraiment le type même de l'article trompeur qui pouvait faire penser à de violentes rafales sous orages... alors qu'en réalité après enquête, il s'agissait bien d'une tornade F1/F2 qui a duré quelques 3-4 minutes, et par dessus le marché la seule de l'année à avoir été photographiée (!). Donc, ne pas trop se fier aux chiffres dans les articles (durée, largeur...), qui peuvent être exagérés ou minimisés par les témoins et les journalistes. Pour être vraiment sûr de la nature d'un évènement, seuls certains détails très précis peuvent faire la différence, comme justement ici ces arbres vrillés (option "tornade" ou "phénomène tourbillonnaire") ou les débris retrouvés au même endroit laissant supposer un sens précis du vent (option "microrafales")...

Les textes en intégral d'accord, mais une simple mention de l'évènement dans une bdd avec les éléments importants ça ne pose pas de problèmes de copyright. Attention, je ne veux pas dire que ça ne pose pas du tout de problèmes, mais au moins pas ceux-là. D'autre part, poser des questions ou faire des constats ne veut pas dire forcément attaquer...

J'osais pas le dire, mais je suis d'accord à 150 % ! /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Qu'ils gardent ou maintiennent payantes les infos techniques (radars... ), ça se discute et je veux bien admettre qu'il puisse y avoir des histoires de coût derrière... Mais ne serait-il pas possible au moins de disposer d'une base de données textuelle même succincte, mentionnant les principaux évènements département par département ?...

Les flocons de neige sont un bel exemple de ces structures architecturales tellement complexes et ordonnées qu'on les jurerait issues d'une volonté consciente, planifiée à l'avance, et non résultante d'une simple série naturelle de causes à conséquences. Evidemment magnifique, superbement poétique... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quant au coup de g****e sur la question des haies, je le partage tout à fait. Dans mon coin natal de Matha, les haies avaient disparu elles aussi à une époque, mais heureusement elles refont leur apparition car entre temps on s'est rendu compte de leur utilité. On ne peut qu'espérer une telle prise de conscience dans le Gers... C'est bien connu que c'est le plus souvent par l'expérimentation que l'être humain se rend compte des choses.

Pour en revenir au sujet du lien entre dérèglement climatique et catastrophes, je me trouve un peu perdu en ce moment, avec beaucoup de questions à la clé. D'un côté il y a le nécessaire recul historique (cf la référence en la matière pour la France Quel temps ? de G Séchet), avec lequel on apprend vite à relativiser. D'un autre côté au cours de mes propres recherches, j'ai constaté une nette recrudescence des tornades sur beaucoup de départements à partir de 1999-2000 jusqu'à présent, et je me pose actuellement le même genre de questions. A quoi est-ce du ? Meilleure médiatisation certes, mais peut-être aussi une évolution climatique, ou au moins une phase climatique plus "dense" ?... Quant aux forts épisodes de neige, je constate que ça fait 3 années de suite que ce type d'évènement arrive en Charente avec au moins 5-6 cm au sol, et 2 années de suite en Charente Maritime. Alors que MF en estime le taux habituel de retour à une fois tous les 10 ans (synthèse 2004 parue dans Sud Ouest). Alors c'est vrai que moi aussi je me pose des questions. Si vous pouviez éclairer ma lanterne... Ceci dit, il y a quand même une chose qui me paraît quasi certaine dans tout ça : l'impossibilité, pour l'instant, de faire un lien direct entre tel ou tel évènement et l'évolution climatique.

Merci pour ta réponse WeatherBordeaux. Les bulletins mensuels de MF sont très intéressants pour toutes sortes de données mais malheureusement je ne compte pas trop dessus pour les évènements violents localisés. J'ai eu en effet l'occasion de me rendre compte concernant le 17 qu'ils restent très peu précis voire complètement silencieux sur certains d'entre eux. Ceci dit, ça reste toujours utile pour les données complèmentaires (38 degrès le 27 juillet quand même !). Je vais archiver tout ça...

... ainsi que vers le 15 juillet 2003 à Bordeaux ? Est-ce que des Girondins d'Infoclimat auraient de l'info là-dessus ? D'abord celui de 2005 (le 28 juillet en fait), où j'ai mis en rouge les passages qui me font poser question. Les dégâts très délimités, et surtout l'arbre vrillé... SAUVETERRE-DE-GUYENNE Jeudi en fin d'après-midi, une mini tornade a occasionné des dégâts heureusement très localisés Jeudi, en fin d'après-midi, un orage d'une grande intensité a commis des dégâts d'une relative importance, principalement sur une étroite bande se situant au nord-est du chef-lieu de canton. Selon les habitants des hameaux les plus touchés c'est au alentours de 18 heures que l'orage accompagné d'un coup de vent violent a déversé des trombes d'eau, mais pas de grêle. « C'était une tornade un peu similaire à celle de 1999, mais en plus bref. Une mini tornade très localisée qui a duré à peine un quart d'heure. Les maisons de mes voisins, pourtant très proches, n'ont subi aucune détérioration alors que, chez moi, en s'engouffrant sous le préau, le vent a emporté une partie du toit. En face de la maison, un chêne, sûrement plusieurs fois centenaire a été amputé de près de la moitié de ses ramures. Le reste étant vrillé » témoigne Sergine Héneau, qui réside au quartier de Vidon et avoue avoir eu peur. Un peu plus loin, à l'est, à proximité des lieux dits Goupil et Bas-Géran, c'est une centaine de pruniers qui s'est couchée sous la force du vent. Et un peu partout, des branches, des arbres jonchent encore le bas-côté des routes et les lisières des bois. Au sud de Sauveterre, c'est la maison de Louis Larmendieu, le garde-champêtre, qui a été sérieusement endommagée. En y chutant à deux reprises, la foudre a occasionnée un trou béant dans la toiture. Celui de Bordeaux, maintenant. la encore, j'ai mis en rouge les passages significatifs. A noter que les tôles arrachées se retrouvent apparemment toutes dans la même zone, ce qui laisserait plutôt supposer des vents rectilignes (cas plus incertain que le précédent) : jeudi 17 juillet 2003, p. 3 [bourrasques Pourquoi ce hangar ? Vers 19 heures mardi, les rafales venant de l'ouest ont entièrement découvert le hangar 28 des bassins à flot, à Bordeaux-Bacalan.] Bourrasques Pourquoi ce hangar ? Vers 19 heures mardi, les rafales venant de l'ouest ont entièrement découvert le hangar 28 des bassins à flot, à Bordeaux-Bacalan. Celui-ci abrite plusieurs entreprises; quatre au moins ont été sérieusement sinistrées. Mais curieusement, les hangars 27 et 29 ont été complètement épargnés. Ce qui laisse à penser, comme le confirment des témoignages, que la zone a alors eu affaire à une tornade empruntant un couloir très étroit. Quant aux tôles arrachées du hangar 28, elles ont été projetées dans la zone du port, endommageant plusieurs bateaux. La tornade, elle, a poursuivi sa trajectoire rectiligne et traversé le bassin à flot pour atteindre des bateaux en chantier. Les couvreurs à l'oeuvre. La tempête de mardi soir a fait, globalement, beaucoup moins de dégâts que celle de décembre 1999 chez les particuliers. En moyenne, les couvreurs ont reçu une trentaine d'appels. La majorité des interventions se sont résumées à des tuiles envolées, des cheminées cassées, des antennes qui se baladent sur les toits et des infiltrations, le débit étant trop important sur un laps de temps très court, les toitures regorgeaient d'eau. Raison évoquée par un spécialiste : « Les toits ont été refaits lors de la tempête de 1999. Bordeaux possède aujourd'hui des toitures neuves, donc plus solides. » Déchetteries fermées. Les déchetteries de la Communauté urbaine de Bordeaux déplorent elles aussi des dégâts suite à la tempête de mardi soir. Elles resteront donc fermées pendant quelques jours, le temps de tout remettre en place. Un numéro pour les artisans. La Chambre de métiers de la Gironde a mis en place une ligne téléphonique spéciale pour les artisans ayant subi des dommages lors de l'orage, et ce afin de leur porter assistance dans les plus brefs délais. Contacter le 05.56.99.91.12. Chantier debout. Côté chantier du tramway, finalement tout va mieux qu'on ne pouvait l'espérer. Toutes les palissades ont été redressées dès hier matin. Mais déjà, mardi soir, des employés municipaux s'étaient attelés à la tâche pour dégager les chaussées et les passages pour piétons.

Après la "minitornade"-front de rafales, la "minitornade"-microburst, la "minitornade"-tornade (oui oui ça arrive), voici venir la "minitornade"-tourbillon de poussière. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Enfin c'est ce que je me dis en lisant cet article fraîchement découvert (Sud Ouest Dordogne). Qu'en pensez-vous ? Remarquez que les dustdevils sont peut-être le seul cas où pourrait se justifier le mot "minitornade" : Mini-tornade sur Francheville MÉTÉO Sans doute due aux effets conjugués de chaleur (37 degrés à l'ombre) et de topographie, une mini-tornade s'est soudainement créée en spirale énorme hier vers 15 h 45 au marché hebdomadaire du mercredi sur le parking Francheville. Pendant trois ou quatre minutes, selon les témoins stupéfaits, tous les parasols de commerçants ambulants se sont envolés à plusieurs mètres de hauteur - au niveau de la hauteur de la toiture de Monoprix - et sont retombés presque intacts... sans blesser personne ! De la même façon, des vêtements à la vente sur les étals se sont envolés vers le ciel. Certains seraient encore sur le toit du supermarché. Le phénomène, quasiment inexplicable, a troublé à la fois par sa manifestation et son arrêt subits tous les chalands et le voisinage.

Etat des lieux général par Sud Ouest ce matin : A part quelques flocons, la Gironde et les Landes ont été épargnées par la neige samedi. Le manteau blanc a toutefois recouvert une grande partie de l'Aquitaine. On notait par exemple 15 centimètres de neige à Périgueux, 12 à Villeneuve-sur-Lot et 11 à Angoulême. Dans les Pyrénées, dimanche, on attendait 10 à 20 centimètres de neige en plaine et 40 à 60 centimètres sur les hauteurs. Mais le redoux arrive par le nord-est. Les températures devraient grimper. On annonce 5 degrés à Bordeaux contre 1 samedi. Biarritz devrait être concerné en fin de journée par le changement de temps et l'arrivée de la pluie. - En Dordogne, explique le directeur de cabinet du préfet, Nicolas Onibus, « la neige est tombée plus tard, plus abondante et plus longtemps que prévu ». Les premières précipitations ont été constatées à 4h45 dans le sud-est du département et se sont rapidement étendues sur l'ensemble du territoire. La couche de neige qui est tombée sur un sol gelé a atteint 30 centimètres sur les secteurs de Sarlat, Terrasson, Belvès et Beaumont. Elle a partout rendu la circulation particulièrement difficile. Toute la journée, vingt-deux équipes de la DDE ont parcouru sans arrêt les 1 000 kilomètres de routes principales, sans cependant réussir à vaincre durablement la neige qui est pratiquement tombée sans discontinuer. Au fil de la journée, le réseau secondaire a été rendu impraticable. Par ailleurs, la liaison ferroviaire Périgueux-Brive a été supprimée et l'aéroport de Bergerac a été fermé dans l'après-midi. A 14h30, le préfet a déclenché une cellule de crise, réunissant les services de l'Equipement, la gendarmerie, la police et les pompiers afin de suivre au plus près l'évolution de la situation et répondre à la hotline (0.811.000.624) ouverte pour l'occasion. Aucun incident majeur n'a cependant été constaté. Le centre de traitement de l'alerte du Sdis 24 a dénombré une soixantaine d'interventions, dont 52 pour des secours à personnes. Mais si de très nombreux véhicules ont fini leur route en travers de la chaussée ou sur le bas-côté, aucune victime n'est à déplorer. En revanche, de nombreux automobilistes ont été bloqués sur les routes de campagne et ont dû abandonner leur véhicule. Ainsi, à Les Lèches, une vingtaine d'entre eux ont dû, une heure durant, trouver refuge chez des particuliers. - En Charente, de Barbezieux à Confolens et de Cognac à La Rochefoucauld, c'est sous un manteau neigeux que la Charente s'est endormie hier. Apparus en milieu de matinée hier, les premiers flocons ont progressivement blanchi la campagne charentaise jusqu'à atteindre par endroits 8 à 10 centimètres, alors que les températures oscillaient entre 0 et 2 degrés. Les effets ont été immédiats sur les routes, malgré la mobilisation de 15 saleuses et 45 agents de la DDE. Sur les nationales 10 et 141, les camions se sont rapidement trouvés en difficulté. Stoppés net au pied des côtes pour les plus chanceux au sud d'Angoulême, ou en portefeuille dans les fossés comme sur la 141 à Champniers, leur immobilisation a occasionné de nombreux ralentissements. Mais aucun blessé. La préfecture de la Charente a ainsi déclenché à 13 heures la cellule de crise et fait stationner les ensembles routiers sur les aires de repos de Mansle et de Barbezieux. Sur le réseau secondaire, très perturbé, les pertes de contrôle ont été nombreuses mais, là encore, sans conséquences corporelles. Au coeur du département, le Festival de la bande dessinée d'Angoulême s'est trouvé quelque peu bouleversé par cet invité surprise. Hier, les organisateurs accusaient une baisse de la fréquentation de 50 % sur ce seul jour de samedi. Pour permettre à un maximum de visiteurs de quitter la ville, « la SNCF avait doublé ses capacités de voyageurs pour Poitiers », indiquait-on à la cellule de crise. Quant à ceux qui ne voulaient pas prendre leur véhicule, la mairie avait prévu un hébergement d'urgence dans le gymnase du quartier de Bel-Air. - En Charente-Maritime, il a neigé, hier, dès 11 heures sur Saintes et Saint-Jean-d'Angély mais les flocons n'ont pas accroché le sol. A Rochefort, dès 13 heures, les palmiers de la place Colbert ont viré au blanc. Pendant plus de deux heures, il est tombé une fine neige sur la ville. Des flocons timides qui n'ont pas tenu longtemps et ont été remplacés par la pluie en fin d'après-midi. L'après-midi fut également neigeux en Pays royannais ainsi qu'à La Rochelle où la nuit est tombée sur des toits blanchis. En Haute-Saintonge, les flocons, très légers, faisaient penser à du sucre glacé. Les transports scolaires avaient été supprimés samedi matin de façon préventive. - Le Gers était coupé en deux avec un tapis de neige conséquent sur l'ensemble de l'est du département alors que l'ouest restait relativement épargné jusque dans l'après-midi. Toute la journée, les précipitations neigeuses sont restées stables et continues. Pour aujourd'hui, Météo France prévoyait de nouvelles chutes de neige après une nuit marquée par des températures négatives. De fait, malgré la mobilisation des services de l'Equipement dès 5 heures du matin, pour ce qui concerne l'est du département, de nombreux automobilistes ont quitté la route. Aucun blessé grave n'était cependant à déplorer hier soir. Pas moins de 48 agents DDE étaient ainsi sur le pied de guerre pour rendre praticable le réseau routier. Côté SNCF, le trafic ferroviaire a été perturbé pendant plus de deux heures, hier matin, en gare de Toulouse-Matabiau, en raison de l'accumulation d'une neige collante sur des aiguillages. Quatre trains grandes lignes ont été retardés de plus de quarante-cinq minutes, et l'un d'entre eux n'a pu partir vers Paris qu'avec deux heures et demie de retard vers 10 heures. Une douzaine de liaisons TER sur 50 ont dû être annulées en raison des retards accumulés pendant le déneigement des aiguillages. - En Lot-et-Garonne, on a déploré plusieurs carambolages, sorties de route et glissades qui ont fait une dizaine de blessés légers. Jusqu'à nouvel ordre, la D7 et la D911 (on y relevait hier midi 15 centimètres de neige) sont interdites à la circulation et, plusieurs fois dans la journée, des petites routes ont été fermées, le temps que la DDE les rende praticables. A deux reprises, des poids lourds se sont mis en travers de la chaussée, à Tonneins et à Tournon-d'Agenais. La dictée occitane de Villeneuve-sur-Lot a dû être annulée, ainsi que quelques assemblées générales et rencontres sportives. (Sud Ouest 30 janv. 06)

Le département le plus "dangereux" à en croire les vigilances ? A vue de nez, je dirais bien l'Hérault moi aussi, que j'ai vu plusieurs fois en vigilance rouge depuis quelques années. Ou en tout cas, un département de "la-bas" (Gard, Bouches du Rhône...) Mais peut-être certains phénomènes récurrents, comme justement le risque inondation, sont-ils davantage pris en compte et mieux étudiés que d'autres, en fonction de critères comme le taux de retour et l'étendue géographique réunis ? Me demande par ex s'il en est de même pour le risque grêle dans le Sud Ouest...

Et quelles seraient les conséquences concrètes d'une telle montée des eaux en un siècle (redécoupage des côtes, disparition de petites îles... ?) ? Y a-t-il moyen de réagir par la construction de digues par exemple ?

Effectivement, j'ai vu que ça s'est bien rempli depuis ma dernière visite. C'est quoi tes sources pour les années vraiment anciennes ? En existe-t-il qui soient directement accessibles, sans avoir à se déplacer pour consulter les archives ou les journaux locaux dans les BM ? Il y a bien la numérisation des archives à la BNF mais c'est loin d'être complet...