Nicolas 17/69

Ton ordi qui en plus avait déjà souffert de la foudre en été je crois me rappeler. Tu te souviens pas de l'heure exacte de ta rafale à 103 km/h Toph, que je puisse la noter ? Jusqu'à présent, j'avais juste la rafale à 88,5 km/h envoyée par ta station sur MA. Ces nuits à la bougie ont quelque chose de magique c'est vrai. ça nous "resserre" les uns aux autres, et l'absence de lumière nous renvoie d'autant plus aux éléments qui hurlent au dehors. Ma tante à Marans a elle aussi vécu de 23h à 4 h environ au rythme de la tempête, je l'ai eue au téléphone hier. Elle a cru que ses volets allaient s'arracher, et avait la sensation que toute la maison bougeait, tremblait. Une bonne partie du village était dans le noir. Mais au final, peu de dégâts avec juste le souk et les branches dans le jardin et quelques tuiles envolées. Remarques, d'avoir comme ça les yeux sur la station en temps réel, ça doit drôlement aider à relativiser. Car dans le noir, avec le hurlement du vent les volets qui claquent et tout le tintouin, à la moindre rafale on se dit facilement qu'on a du 250 ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">EDIT je viens de lire le lien sur Centre Presse : à noter à Vernon dans la Vienne, un cèdre du Liban sectionné en deux à 5 m de hauteur qui a bien failli endommager un château en tombant ! Les infos locales ne commencent à nous parvenir que maintenant. Idem pour moi.

Bilan charentais maintenant. Ce que j'aime dans Sud Ouest, c'est leur sens de la mesure, pas de sensationnalisme du tout. TEMPÊTE. Le vent a soufflé à plus de 120 km/h par endroits. Mais les dégâts sont limités [url=]http://'[/url] target="_blank"> La Charente épargnée par le passage de Quentin «Cet événement était prévu et annoncé depuis six jours », glisse d'une voix monocorde l'un des agents de la station cognaçaise de Météo France. Avec des vents qui ont dépassé les 100 km/h en milieu de nuit - et un record à 124 km/h enregistré à Rioux-Martin - la tempête baptisée Quentin est bien passée dans les cieux de Charente, dans la nuit de lundi à mardi. Sans causer trop de dégâts. L'alerte de vigilance orange a joué son rôle. Ainsi, aucun blessé n'est à déplorer et peu de conséquences importantes ont été relevées. Les dommages les plus marquants concernent essentiellement les secteurs de Cognac et de Confolens : Des arbres en travers des routes, des tuiles envolées, quelques gouttières arrachées et même une cheminée désolidarisée d'une toiture dans le centre-ville de Cognac (lire aussi en page 17). 40 000 foyers sans lumière À 11 heures, 140 interventions avaient été enregistrées dans les différents centres de secours du département. Le reste de la journée a été plus calme, rythmé par des reconnaissances physiques ou téléphoniques, notamment dans le périmètre voisin de la Charente-Maritime. Pour les agents d'ERDF (Électricité réseau distribution France), le travail a été intense. Un peu partout des lignes à moyenne tension avaient été sectionnées au cours de la nuit. Selon la direction, au plus fort de la tempête, vers 2 heures du matin, 40 000 foyers étaient ainsi privés d'électricité. Des pannes recensées sur des zones diffuses, mais situées plus particulièrement dans les campagnes de Cognac, Ruffec et Confolens, au nord-ouest du département. Les cellules de crise mises en place et les 500 agents mobilisés pour l'ensemble de la région Poitou-Charentes ont permis de régler l'essentiel des problèmes dès la mi-journée. Hier matin déjà, à 7 h 30, 30 000 foyers avaient retrouvé l'électricité. À midi, ERDF n'estimait plus le nombre de sinistrés qu'à 7 500. En fin d'après-midi, la préfecture annonçait de son côté que « 5 000 foyers demeuraient privés d'électricité. » « Nous voulons que toutes les communes aient un point d'alimentation avant mercredi soir », s'engageait hier Hervé Cadoret, de la direction d'ERDF. Le réseau téléphonique a été relativement épargné. Et les quelques centrales téléphoniques touchées disposaient de toute façon de batteries pour prendre le relais. Dans le domaine des transports, seuls des axes secondaires ont été coupés à la circulation, sur des périodes limitées. Le trafic ferroviaire n'a été bouleversé que sur la ligne qui rallie Angoulême à Limoges. Des arbres s'étaient abattus sur les voies à hauteur de Chabanais. Mais la SNCF avait immédiatement mis en place un service de bus pour palier cette interruption du trafic ferroviaire.

Pour les 140 km/h Sud Ouest reparle des mesures de la capitainerie du port de Plaisance de La Rochelle, où ils parlent non plus de 140 mais de 135 km/h, en tout cas nettement plus que le record homologué. Je ne sais pas si les mesures sont prises selon les mêmes normes que MF mais a priori la capitainerie c'est quand même du sérieux. D'ailleurs ça me fait penser aux mesures "marginales" types celles prises par Stormigen et ses amis dont je trouve que, même si elles ne sont pas prises dans les conditions normalisées, possèdent leur intérêt et leur valeur intrinsèques.Sinon l'expression "petite tempête" se voulait certainement comparative par rapport à Klaus, en rapport avec les valeurs METAR ou MF dont la plupart se situaient en-dessous de 140. C'est un peu comme les tornades F1 ou F2 considérées comme "d'intensité modérée"... tout est relatif évidemment.

Sud Ouest commence à sortir les bilans de cette tempête. Plusieurs articles dont celui copié plus bas. Pour le reste en particulier les dégâts, je vais pas tout mettre ici et me contenterai d'un résumé extrait de mon propre suivi : Le vent et les dégâts ont donc été nettement plus forts qu'il y a quinze jours. Près de 550 interventions des pompiers en tout pour des toitures endommagées, routes encombrées par les arbres déracinés et les branches arrachées ainsi que les câbles électriques à terre, routes inondées notamment à L'Houmeau, Rochefort ou le secteur de l'estuaire, avec fermetures à la circulation et déviations mises en place. Le trafic SNCF est lui aussi perturbé à cause des arbres tombés sur les voies ou les passages à niveau. Le TER Royan-Saintes avait même été annulé la veille par mesure préventive. 130 000 foyers privés d'électricité au plus fort de la tempête, chiffre heureusement diminué de moitié dès le matin. Aucun blessé sur le département. Autre bonne nouvelle, les digues qui ont toutes tenu le coup. Voir reportage du site des pompiers du 17 : http://www.sdis17.fr/reportage/gros-coup-d...89.php?videos=0 Photo prise par Yoyo62 à Conches les Bains au lendemain de la tempête. Cf http://www.infoclimat.fr/multimedia/photol...uteur=&ord= La tempête est suivie par quelques grains fortement grêligènes un peu partout en France. Lionel Degremont (Yoyo) en a photographié un à Conches les Bains (17). Cf Photolive http://www.infoclimat.fr/multimedia/photol...uteur=&ord= LA TEMPÊTE DE LA NUIT DE LUNDI À MARDI. Les lignes électriques et téléphoniques ont été très secouées et endommagées Sud Ouest édition du 11 février 2009. Réseaux mis à mal Annoncée comme le petit frère de Klaus, la tempête de la nuit de lundi à mardi a causé, en fait, plus de ravages sur le réseau électrique du département. Avec des pointes mesurées à 137 km/h. « Mais si les poteaux ont mieux résisté, indiquait hier soir Philippe Toucheron, adjoint au directeur d'ERDF en Charente-Maritime, les vents tourbillonnants de sud-ouest ont mis à mal les lignes qui ont été décrochées, sectionnées. » Au plus fort de la dégradation du réseau moyenne tension (20 000 volts), ce sont 140 000 clients qui ont ainsi été privés d'électricité. 500 salariés mobilisés À 19 heures, sur les 112 lignes endommagées, 82 avaient été remises en état par les 400 salariés d'ERDF, épaulés par une centaine de salariés de sociétés sous-traitantes. Les Charentais-Maritimes plongés dans l'obscurité forcée étaient encore 28 000 en début de soirée. Les points noirs moyenne tension, dont le responsable estimait qu'ils seront résorbés aujourd'hui (jour où les équipes s'attaqueront aussi à la remise en état du réseau basse tension, « qui a également souffert »), concernaient, en Aunis, surtout le canton de Courçon : dans ce secteur sinistré, le collège (ni chauffage, ni téléphone) sera fermé aujourd'hui. Du côté de Saint-Jean-d'Angély, on notait huit lignes touchées et 10 dans le secteur de Rochefort. Rétablir sous 72 heures Hier midi, sur un chantier de réparation situé entre Clavette et Bourgneuf, dans la campagne aunisienne, Hervé Pineau, directeur pour la Charente-Maritime, précisait qu'ERDF se donnait soixante-douze heures pour rétablir l'ensemble du réseau. À propos de l'enterrement des lignes, le directeur rappelait qu'un réseau électrique est aussi tributaire de la géographie, insistant sur le coût d'une mise sous terre du réseau moyenne tension. Ceci dit, Hervé Pineau avait bien évidemment conscience des soucis et des dommages occasionnés par l'interruption de la fourniture électrique via le réseau aérien. Dès 23 h 30, avant-hier, plusieurs communes du canton de Saint-Jean-d'Angély avaient été plongées dans le noir : Varaize, Fontenet, Les Églises-d'Argenteuil, Poursay-Garnaud, Vervant. Le courant revenait progressivement mardi, à partir de 14 heures, sauf à Saint-Julien-de-l'Escap où un foyer- logement pour personnes âgées souffrait particulièrement de la situation. Sur place, Frédéric Brassac, le nouveau sous-préfet de l'arrondissement, est allé à la rencontre de Frédéric Emard, maire de la commune, qui déclarait : « EDF ne nous donne aucune information sur le rétablissement de la fourniture électrique, nous ne pouvons rien dire aux habitants et ce manque de communication nous met dans une situation intolérable ». L'attente devait durer au moins jusqu'à cet après-midi.

Il est à gager qu'Infoclimat, au-delà du rôle d'information en temps réel qu'il a joué pour ces deux tempêtes, a pu susciter des conversions à la cause de la météo. Ton exemple est sympathique pour ça, et y a qu'à voir les récits de certains passionnés qui racontent le début de leur passion. Après quoi, les administrateurs reçoivent peut-être des courriers "d'usagers" du site qui leur disent la même chose, qui sait... On verra bien ce qu'ils vont dire en passant par ici mais la chose ne m'étonnerait pas du tout. Et puisque le sujet est consacré à ceux qui se sont ""converties" à la météo via Infoclimat ou autre", je réponds aussi pour Kéraunos dont les usagers sont pour une grande part des individus non météophiles. Notre position à ce sujet est même un peu spécifique puisque c'est notre objectif même qui veut ça. Les témoins sont nombreux à nous contacter suite au vécu d'un évènement et maintenant, n'hésitent plus à nous contacter même lorsqu'ils ne sont pas directement témoins (pour nous transmettre un article ou un lien...). Or justement parmi ces gens, beaucoup reviennent ensuite et sont devenus des habitués de notre forum. Quelques uns sont peut-être devenus d'authentiques passionnés, et la plupart sont au moins devenus des "sympathisants" qui se tiennent au courant des nouvelles fraîches. Beaucoup m'ont dit avoir été ravis des informations apportées et justement avoir été "incités" à s'intéresser davantage à ces choses-là. Je crois pouvoir dire que Kéraunos a déjà pu susciter quelques passions, c'est beau je trouve.

Info à relever. Pas de décès en France certes, mais la tempête ne s'est évidemment pas arrêtée à nos frontières. D'ailleurs en France et ailleurs, doit y avoir inévitablement quelques blessés au moins légers : par ex dans la vidéo du chapiteau du Vendée-Globe postée plus haut, on voit les pompiers porter secours à un agent de sécurité blessé par une barrière sous le vent. J'ai lu aussi l'échange un peu vif entre Damien et Stormigen, le sujet est intéressant au point que je songeais même à en faire un topic dans la rubrique technique. Bien sûr, on ne peut comparer ces relevés opérés sur une voiture aux relevés normalisés des stations MF ou des METAR. Mais je ne crois pas pour autant que les premiers soient à jeter aux orties, les chasseurs d'orages américains en font bien de leur côté. Simplement la rigueur veut qu'on ne puisse comparer que ce qui a été fait dans les mêmes conditions. En fait ce serait davantage une question de point de vue, des préoccupations qui nous servent de critères. Damien semble parler au nom du strictement météorologique directement lié à la tempête, sans facteur extérieur aggravant ou minimisant. Stormigen et ses "collègues" de chasse, eux, auraient relevé des valeurs à tel endroit à telle heure. Ce que je veux dire c'est que ces rafales relevées sur une voiture ou même un anémo à main ne sont pas non plus "imaginaires". Chez eux, me rappelle plus ce qui était de l'ordre de la simple estimation et ce qui était réellement relevé (le vent moyen je crois), mais quoi qu'il en soit les valeurs étaient bien réelles au moment où elles ont été enregistrées (sauf bien sûr si l'instrument lui-même est déréglé) et, même si elles ont probablement été renforcées par des facteurs locaux X ou Y, elles ont provoqué des dégâts bien réels eux aussi. C'est pour ça que je trouve intéressant de connaître ces valeurs, à partir du moment où on mentionne leurs conditions précises d'obtention et qu'on s'intéresse en même temps aux causes qui les ont suscitées. Peut-être qu'à l'avenir si des "chasseurs" ou amateurs se font plus nombreux à prendre des relevés, devrait-on les intégrer dans le bilan, dans une catégorie bien entendu distincte de celles des valeurs normalisées... ?

C'est parce que Quentin est passé plus au sud que prévu. Initialement la zone de vents les plus forts devaient frapper sud Bretagne-pays de la Loire-Vendée, alors que finalement c'est la Vendée-Charente Maritime qui ont le plus écopé, ainsi que tout l'arrière pays situé dans le couloir jusqu'aux Vosges. Et du coup, plus au sud vous avez aussi "senti" la tempête. Et c'est parce que cette trajectoire était mal définie qu'il valait mieux rester prudents et prendre vos précautions ocazou, tout en étant à peu près certain que ça n'allait pas être violent. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bon courage et à bientôt Toph. Je râle contre les portables et tous les gadgets mais faut reconnaître que parfois ça peut être bien utile. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

A Lyon, vents forts et rapide flux d'Ouest en hauteur, très visible cet après-midi. Un beau ciel avec de sacrés contrastes par moments, allant du gris très sombre au ciel bleu. Aperçu par moments les congestus qui commençaient à fleurir à l'Ouest, de beaux choux-fleurs d'allure bien estivale quelques heures avant les chutes de grêle à Amplepuis.

Ah faut pas croire, il y a aussi des passionnés de soleil et de beau temps parmi les passionnés de météo. Et puis on a besoin du soleil, sans soleil pas de vitamine D, pas de bronzette... et pas d'orages. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Sinon oui ton impression correspond à une réalité. Quentin a été plus difficile à cerner et à prévoir que Klaus.

Avec vos témoignages je prends conscience que le phénomène est similaire un peu partout, à des degrès partout, et pas forcément irréversible. Voilà qui aide à relativiser quand on commence, comme moi, à appréhender la montée des océans tant annoncée.

Résumé de la tempête sur France 2 aux infos tout à l'heure : en gros ça commence en Loire atlantique, puis le gros des troupes frappe la Vendée, ensuite nous retrouvons notre tempête en Gironde avant qu'elle ne se décale vers l'Est. Et entre la Vendée et la Gironde y a quoi ? /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Fallait le faire quand même, oublier la Charente maritime, dont la portion nord ouest et toutes les zones littorales font partie des zones les plus touchées. Je sais bien que ce pauvre 17 est toujours l'éternel oublié dans les rapports d'évènements violents, ou alors systématiquement marié au Poitou comme s'il ne pouvait pas exister tout seul,... Mais si pour Klaus ça se comprenait un peu, là franchement je m'y attendais pas. J'espère que sur d'autres chaînes il en a été autrement. A noter que le dpt s'était particulièrement bien préparé, les pompiers étaient sur le pied de guerre, des communes s'étaient ravitaillées à l'avance en eau, tout ça. Entre autres bien sûr grâce à la pertinence et à l'efficace relais des vigilances de MF. Et dans ces coins souvent touchés par les tempêtes, les gens ont facilement le réflexe de se mettre à l'abri. D'où des dégâts paradoxalement peu importants et aucune victime humaine connue (confirmé par ma tante de Marans au téléphone ce soir).

Oui tout à l'heure en fin d'après-midi en regardant vers l'Ouest j'ai vu de beaux congestus qui poussaient bien. Et là à 18 h40 grosse chute de grêle constatée à Amplepuis sur Météoalerte. Plusieurs autres chutes de grêle aussi dans le Médoc et dans le sud ouest en général en fin de matinée. Presque toutes sont décrites comme brusques et fortes. La traîne a l'air effectivement de vouloir faire parler d'elle.

J'ai choisi de poster ici, mais si vous voulez déplacer ce topic après coup pas de blème. Sur cet article aucun lien n'est arbitrairement fait entre le phénomène de recul des côtes et le RC, comme on a pu souvent le voir ailleurs. On y parle surtout des tempêtes comme facteurs, dont l'action sur les côtes ne serait d'ailleurs pas proportionnel à la puissance. Et d'autres facteurs plus inattendus... Sur les îles charentaises, la côte peut reculer de 30 mètres Charles Aznavour n'y trouverait plus cette note romantique qu'il célébra. Au nord de l'île de Ré, la douce plage bordant le petit bois de Trousse-Chemise est un chaos dans lequel brûlent les racines dénudées de la pinède, où souches et ivraie végétale encombrent la laisse de mer, où le cordon dunaire disparu n'offre plus d'ultime rempart. L'érosion marine sape le trait de côte, contraint la forêt au recul, menace un site remarquable. Sur une longueur de 200 mètres, la mer grignote 30 mètres par an dans la profondeur du bois. Qu'une tempête s'abatte, et l'île abandonne un nouveau lambeau. Une morsure spectaculaire « Cet hiver, deux coups de tabac, dont celui du 23 au 24 janvier, ont fait reculer la côte de 10 mètres. » Fin observateur de cette déchirure, Philippe Pouvesle évoque l'histoire du site, où l'homme avait appris à gagner sur la mer, avant d'expérimenter l'acclimatation d'essences de résineux. Aujourd'hui, il en est réduit à une modeste tentative pour contenir la morsure, l'une parmi les plus spectaculaires des 450 kilomètres du littoral charentais. Les équipes de l'Office national des forêts rassemblent et alignent les branchages morts pour piéger le sable et créer des poches. Elles n'ont d'autre vocation que celles de fusibles qui nourrissent la houle de gros temps, retardant d'autant l'avancée des flots dans la pente douce du bois. Car la morsure du sel sur le système racinaire n'est pas moins crainte ni dévastatrice de cet habitat naturel que le déferlement des vagues. La destruction d'un épi, il y a deux ans, a apporté un début de solution. Mais très ponctuellement, explique le fonctionnaire de l'administration forestière. L'érosion que cette intervention a ralentie s'est décalée de quelques centaines de mètres, jusqu'aux abords d'un autre brise-lames. 10 mètres en 48 heures Ré n'a pas l'apanage des cicatrices. L'autre charentaise du ponant, Oléron, frémit aussi à l'approche de chaque tempête. Moins au nord, où le platin rocheux sait briser l'énergie de la houle, qu'au sud tendre et sableux. C'est entre Vertbois et la pointe de Maumusson (6 kilomètres) que la cicatrice est la plus profonde de tout le bas littoral charentais. Chargé de la gestion dunaire à l'ONF, Claude Dauge en précise l'ampleur : « Un recul annuel de 21 mètres au sud, de 3,5 m plus au nord. » Aussi curieux que cela puisse paraître au profane, les épisodes de gros temps ne sont pas forcément les plus dévastateurs. « Le 27 décembre 1999, le recul n'avait été que de 2 mètres. Par contre, j'ai pu observer des reculs de 8 à 10 mètres, en quarante-huit heures, alors qu'il n'y avait pas de tempête. Ce n'est que lorsque le cordon dunaire est atteint que tout s'amplifie. Depuis la plage, le phénomène est difficile à observer pour les personnes qui ne viennent pas régulièrement, parce que la falaise de sable que crée l'érosion, abrupte, s'adoucit en une pente régulière au fil du temps, lorsque le sable sèche et glisse. » Hier, à Ré et Oléron, les agents des forêts domaniales ont affûté les lames des tronçonneuses, rempli les réservoirs de carburant. Si la tempête qui leur était alors annoncée fait des ravages, ils savent qu'aucune urgence ne sera consacrée à la préservation du cordon dunaire. « La priorité sera de rétablir les axes de circulation. Et nous sommes prêts s'il y a un coup de chien ! » s'exclamait Philippe Pouvesle.

Bienvenue au club ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">La vidéo montre pas mal de détails, et renforce cette impression de tristesse que dégageaient déjà les photos. Un désastre pour les organisateurs.

Tu fais bien de le rappeler. En effet pour ceux qui arrivent maintenant sur le forum, on fait principalement le bilan de ce qui s'est passé à l'Ouest où la tempête est à présent passée. Mais restera ensuite celui des régions plus à l'Est, où dès le début dans la journée les valeurs sont montées très haut.

Quentin s'est fait courser par les chasseurs, je savais pas. On attend le reportage en tout cas, et bravo pour votre courage. Comme pour les orages, vous allez sûrement contribuer à ramener des infos qui ne passent pas forcément par la presse ou MF, sans parler de l'enquête que tu as menée.Ps : le problème avec les valeurs, c'est qu'il faut qu'on puisse les comparer. Or celles des stations MF ou des METAR sont prises dans des conditions normalisées, et en haut d'une voiture c'est un autre type de relevé. Je ne fais pas de comparaison dépréciative (au contraire le "plus " apporté est intéressant) mais simplement pour pouvoir comparer, faut pouvoir le faire avec d'autres valeurs prises dans les mêmes conditions.

Ah oui d'accord ça change là. Plus haut je parlais d'une manière générale, mais ça n'enlève en rien bien sûr la réalité de ce qui s'est passé hier en Vendée. Ps : tu as l'air très bien renseigné sur les précautions prises Stormigen.

Impressionnant, et surtout touchant de voir cette promesse de fête abattue comme ça. En même temps faut pas oublier que ces tivolis et chapiteaux sont toujours les premiers à s'écrouler dès que le vent souffle. A Saujon le 24 janvier dernier, le chapiteau d'un grand magasin s'était partiellement envolé pour se retrouver sur la route (alors que Klaus dans le 17 n'était qu'une classique petite tempête).

Champlain d'où tiens-tu cette donnée, je veux dire les 126 km/h à La Rochelle en 2006 ? [très certainement durant la tempête de la mi-février et non en janvier, qui a d'ailleurs valu à LR une petite F0 quelques jours plus tard]. Je ne l'ai pas sur mon dd. C'est MF ? On le signalera jamais assez en effet. On peut critiquer MF parfois, mais quand le travail est bien mené et qu'on en connaît les enjeux, on ne peut que les féliciter. La carte de vigilance est encore jeune en rapport au taux de retour de ces évènements, et les procédures de coopération petit à petit vont se roder j'espère.

EDIT dada voulait-il dire qu'il n'y a vraiment que sur les côtes que la tempête aurait été surestimée (sous-entendu je pense : en prévision par mf), et que sur des villes comme La Rochelle au contraire les records ont été battus ?... Démenti à l'instant par Champlain avec une valeur de 126 sur LR en 2006. Tiens je vais aller voir si je possède cette donnée de mémoire ça me dit rien...

Je m'associe à tous ces remerciements. On voit que petit à petit la communication médiatique commence à s'aguerrir et à prendre de la bouteille dans ces domaines forcément très aléatoires et sur la matière, et sur le temps.

Youpi ça s'arrose La presse et l'info en ligne commencent sérieusement à se dégeler en région PC, le Phare de Ré en ligne, les reportages des pompiers du 17, et maintenant Centre Presse qui vient épauler la NR... Voilà qui nous arrange bien nos affaires.Pour les digues, elles ont beaucoup souffert apparemment. Je viens d'apprendre seulement maintenant par les journaux que celles de la côte de Conches près des Baleines, avaient déjà été explosées par Klaus. M'étonnerait fort qu'ils aient eu le temps de la remettre en état avant l'arrivée du petit frère.

On commence à décompter les dégâts en Charente Maritime. Déjà l'essentiel : pas de victime humaine ni animale. Pour le reste, finalement une fois de plus il semble que les Charentais s'en sortent pas si mal malgré les vents nettement plus violents que pour Klaus. Faut dire que dans cette région, les gens ont bien acquis en général le réflexe de se mettre à l'abri. C'est peut-être plus maintenant que les risques corporels sont à craindre avec les gars qui vont grimper sur les toits et tutti quanti. (Charente-Maritime) Sud Ouest Le mardi 10 février 2009 à 09h09 Après une nuit de tempête avec des vents qui ont soufflé jusqu'à 137 km/h, la situation est désormais stable en Charente-Maritime. Aucun blessé n'est à déplorer sur le département. Les services de secours ont effectué dans la nuit 146 sorties localisées principalement sur les secteurs de La Rochelle et Rochefort, pour dégager quelques routes encombrées de branches d’arbres coupées ou de lignes électriques au sol. La circulation des poids lourds a été rétablie sur l’A10, la RN10, l’A837 et la RD 137 à 6h. Au plus fort de la tempête, 130 000 foyers été privés d’électricité. A 6h ce matin, ce chiffre été ramené à 70 000, 60 000 à 7h. Une déviation de la RD 145 a été mise en place entre Meschers sur Gironde et Talmont sur Gironde en raison de l'inondation de la chaussée. Des inondations peuvent être constatées localement, notamment dans l’estuaire de la Gironde. La situation n’est toutefois pas préoccupante. (Charente-Maritime) Sud Ouest Le mardi 10 février 2009 à 09h48 En Charente Maritime à 9h45 ce matin, 68 000 foyers, répartis sur le territoire de 140 communes, sont encore privés d’électricité. Ces 140 communes ne sont que partiellement affectées.175 agents d’ERDF sont engagés sur le terrain. A l’exception de la ligne Rochefort-La Rochelle encore en cours de rétablissement, toutes les lignes SNCF fonctionnent normalement. Les routes, qui ont été partiellement inondées, notamment à L’Houmeau ou Rochefort ont été rouvertes à la circulation. Aucune difficulté d’alimentation en eau potable n’a été signalée. Pas de difficulté pour le fonctionnement de l’aéroport de La Rochelle. Le Préfet de la Charente-Maritime effectue actuellement une reconnaissance en hélicoptère, afin d’évaluer les dommages éventuels le long du littoral charentais.

J'étais pas à la page alors avec mes 88,5 km/h notés plus haut pour cette station. En tout cas t'en as perdu ton "latin" /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tous ceux qui ont déjà vécu de bonnes tempêtes ou des orages violents savent bien de quoi il s'agit, cette ambiance a vraiment quelque chose à la fois d'inquiétant et magique /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">