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Kyrion

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Tout ce qui a été posté par Kyrion

  1. La moyenne d'IFS ens semble tout de même tempérer un peu l'interaction excessivement occidentale du déterministe : Je n'ai pas regardé en détail le panel et le déterministe doit nécessairement emmener avec lui un certain nombre de scénarios mais ça ne semble pas être encore totalement calé. C'est une lapalissade que de dire ça mais il va être intéressant de voir si les déterministes restent sur cette option dans les prochaines sorties et plus important encore, dans quelle mesure ils rallieront les perturbations avec eux. Sur GEFS non plus ce n'est pas limpide même si on a une tendance : C'est vrai qu'il y aurait de quoi laisser un gout amer si on venait à passer à côté de tout événement hivernal avec une telle synoptique hémisphérique :
  2. Neige d'après mes parents dans l'hyper plaine Mosellane à Kalhausen (218m) . A priori 2-3cm :
  3. Oui... après je vais prêcher pour ma paroisse () mais je pense que même pour le Vercors et par extension le Grenoblois qui est d’habitude en première ligne des redoux ça pourrait être intéressant. On arrive quand même en bout de course d'un redoux qui même en altitude n'est pas très violent : Et dans un flux plutôt atypique puisqu'on gouterait à un redoux par flux de NO ; on a davantage l'habitude des flux d'O/SO. En plus comme tu le dis, vent modéré en altitude (70km/h à 700 hPa, environ 3000m) et quasi inexistant en basse couche, les ingrédients sont là pour une belle isothermie :
  4. Pas mieux qu' @oozap73. Je n'ai pas une connaissance aussi fine du massif que d'autres intervenants mais vu l'altitude et la localisation tout est réuni pour passer l'épisode sereinenement .
  5. Salut le N-E ! Situation passionnante à suivre chez vous (poke @RomainD ;)). Ca demande moultes confirmations mais s'il y a une situation qui peut donner des chutes de neige jusqu'en plaine (< 200m !), c'est bien celle-ci. Vu que la zone de conflit est conditionnée par la trajectoire d'une anomalie d'à peine quelques centaines de km ça va encore nécessairement bouger mais le potentiel est là. On voit toute l'importance qu'aura le flux en basse couche et le potentiel qu'il peut exister avec des températures pourtant pas très froides en altitude. Coupe Orléans - Strasbourg où on voit cette dégringolade de l'iso 0° selon la nature du flux (SO vs E) avec seulement -2° à 1500m et cette homogénéité des T° sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur : Sur la zone de contact, il n'y aura pas à s'inquiéter de la température et de la tenue mais cette portion sera étroite ;).
  6. A mon avis janvier 2018 et plus sûrement janvier 2017 où on avait assisté aussi à un beau décrochage sur les Balkans. Mais là en l'occurrence ça me parait difficile d'en tirer quelque chose directement. Ca me semble plutôt de nature à tamponner l'advection douce qui se produira lorsque (si) le thalweg plonge vers la France. Tout le contraire de fin décembre où le flux de sud qui s'était redressé sur l'Europe centrale avait cisaillé rapidement l'alimentation froide entre Islande et nord R-U. Ici ça peut basculer du mauvais côté à cause de mauvais réglages fins mais contrairement aux autres années où il fallait compter sur un concours de circonstances pour bénéficier d'une synoptique hivernale, ici il faudrait plutôt bénéficier d'un concours malheureux de circonstances pour ne pas tirer profit au moins temporairement de cette synoptique.
  7. Tentative d'impeachment du parallèle sur l'opérationnel ? C'est vrai que c'est poussif cet après-midi... . Je me garderai bien de faire une prévision pour l'instant même si ça semble avoir du mal à basculer du bon côté. Synoptiquement (ce n'est pas ça qui va nous donner de la neige en plaine mais on peut aussi apprécier les belles cartes), c'est quand même particulièrement esthétique de voir cette puissante advection de HTP être capable de progresser aussi loin en direction du pôle :
  8. Si seulement... A la même altitude que toi j'espère la même chose. Après, je pense qu'on va être un peu limite. On va cumuler en début de front/milieu de nuit mais après j'ai du mal à croire que ça ne mélange pas à un moment ou à un autre. Ou alors au moins de la neige très lourde qui aura du mal à cumuler. MF fixe la LPN à 1200/1300m et commence à parler d'accumulation notable à partir de 1400/1500m. Un peu plus bas en massif interne. Ca me parait être cohérent avec ce que les modèles nous proposent. Après, ça se joue à tellement peu que c'est difficile d'être affirmatif : on peut espérer une bonne surprise avec peut-être une accumulation correcte et une fonte ensuite limitée ou au contraire voir un passage pluvieux plus conséquent si la LPN remonte un peu trop.
  9. Tnn de la saison en cours à la station de Lans - Les Allières avec -12,2° actu (1500m). C'est déjà mieux que la saison dernière puisqu'il faut remonter à janvier 2019 pour trouver trace d'une Tn plus froide (-12,4°).
  10. Ca ne fait pas forcément partie des us et coutumes sur un forum mais tu n'as pas tort ;). Pour le reste, finalement je pense qu'on dit la même chose. Pas une prévision, mais j'espère que la plaine aura aussi droit à son petit quelque chose à moyen terme. Ici c'est plus que correct depuis le début de l'hiver (c'est même la "régalade" en trail/fond) mais c'est resté bien famélique sous 500m...
  11. J'ai pas l'impression qu'on ait dit autre chose, si ? Perso je m'attends au mieux à une tenue temporaire en plaine avec quelques cms si ça se passe bien. Pas à une surprise avec 10cm avant le redoux. Et pour la LPN, je suis du même avis que toi (cf : mon message précédent). PS : je sais pas si c'est le portable, mais pas besoin de mettre d'espaces avant la virgule ou avant/après les parenthèses .
  12. On verra effectivement la résistance du lac d'air froid et ensuite à quelle altitude max montera l'iso 0° mais en tout cas ça semble être vu de plus en plus costaud en terme de PP avec de larges secteurs entre 15 et 30mm : Sur cette sortie, probablement entre 20 et 30cm voire plus à partir de 1500/1600m sur les Préalpes voire 1300/1400m sur les massifs internes (et peut-être même plus bas, je ne connais pas suffisamment la spécificité des différentes vallées). Pour le Vercors/Chartreuse, l'altitude charnière pourrait bien être 1300m, en dessous il semble compliqué de s'épargner un passage temporaire en pluie ou pluie/neige. Malgré des températures à première vue correctes en altitude, les pressions élevées (1025 hPa) vont faire remonter de quelques dizaines de mètres l'altitude classique à laquelle on associe la température à 850 hPa.
  13. Si on prend IFS et Arpège, y a peut-être quand même un petit truc à jouer pour le bas de topic mardi, au moins en 1ère partie d'épisode. La quasi absence de vent en basse couche et un dynamisme modéré en altitude pourrait faire baisser assez netttement l'iso 0° en début de front malgré une température à peine fraiche à 850 hPa (-2/-3°) : Si la nuit précédente arrive à faire descendre suffisamment la température, y aura peut-être quelques surprises -temporaires- ?
  14. Oui, et d'ailleurs IFS est d'une remarquable stabilité. Ca fait 48h qu'il ne bouge pas. Il y a des atermoiements à petite échelle à moyen terme mais sans que cela ne soit en mesure de remettre en cause les grandes manœuvres à long terme. Pour l'instant tout semble aligné : - enfin du froid à proximité de notre pays - un jet qui pourrait plonger franchement vers le bassin Méditerranéen - aucune anomalie parasite au voisinage des Açores qui pourrait redresser le flux sur le S de la France et tempérer le décrochage polaire Après, IFS représente presque la sortie trop parfaite . Je pense qu'on ne tardera pas à retrouver sur le prochain topic les éléments perturbateurs classiques, dans l'ordre : La petite teigne qui écrête la dorsale ; l'AG qui veut vivre le rêve américain ; le Labrador qui montre les dents... : Mais la certitude, c'est qu'on va entamer un énième topic intéressant à commenter cet hiver contrairement à ce que je pensais il y a quelques jours (tant mieux !). Et si ça se confirme, la plaine pourrait enfin avoir son mot à dire avec une résurgence de notre récurrence mais avec cette fois-ci du froid et un flux potentiellement plus polaire que maritime. To be continued .
  15. En Espagne, ils se sont "frités" pour savoir s'ils allaient avoir 20 ou 30cm de neige dans la capitale. Nous, pour savoir si l'intervalle 0,5mm/1mm pendant le redoux va être pluvieux ou neigeux .
  16. Sans avoir regardé la situation en détail, par rapport aux 2 synoptiques proches que tu présentes, celle que Madrid connait aujourd'hui en est un peu le combo parfait : On retrouve une forte d'anomalie de basse tropo comme en 1977 et dans le même temps une dorsale Atlantique qui coupe moins rapidement le conflit de masse d'air et le drain froid un peu à l'image de 1971. Au final, le conflit de masse d'air est violent et durable dans un contexte pourtant faiblement dynamique en terme de circulation de masse d'air (O -> E). On en parle peu, mais les Tx qui seront atteintes aujourd'hui en Tunisie ne seront pas loin des records (actu > 30° à Djerba) avec une masse d'air proche des 20° à 850 hPa. C'est tout aussi impressionnant à 500 hPa où le thalweg plonge à des latitudes très méridionales, hors cadre de nos carte européennes habituelles :
  17. Il y a actuellement probablement plus de neige à Madrid qu'à la nivose de la Meije (3100m) ou des Aiguilles Rouges (2300m) .
  18. Comme tu le dis, les différences apparaissent dès 96/120h. Et pourtant, de manière assez étonnante mais c'est un avis qui peut ne pas être partagé, j'ai l'impression qu'IFS et GFS ne sont pas si divergents synoptiquement à long terme malgré des conséquences radicalement différentes chez nous. Comparaison à 120h où effectivement la prévision est plus chaotique qu'elle ne devrait l'être à cette échéance. IFS avec ses lignes rouges - GFS en bleu, et à l'interface les écart-type : On voit que ça diffère à peu près partout : - dorsale Atlantique : GFS voit un thalweg là ou IFS voit l'émergence de HGP - thalweg européen : IFS est généreux dans la capacité de celui-ci à plonger vers la Méditerranée, GFS beaucoup moins. La conséquence directe est que pour le premier cette trajectoire méridionale continue à perturber le retour à une circulation d'ouest plus classique en favorisant une continentalisation. Pour le second, le thalweg surfe sur le courant d'ouest sans s'isoler - HGP Scandinave : IFS voit l'isolement d'une anomalie haute avec le début d'une circulation rétrograde là où GFS voit plutôt un thalweg Et comme souvent, ces différences résultent aussi d'une gestion différente du dynamisme en amont côté américain : Très peu de différences sur la côte Ouest (ça creuse et ondule de la même manière), en revanche sur la côte Est IFS maintient une tendance ondulatoire là où GFS "zonalise" dans les grandes largeurs : Et pourtant, si on se projette cette fois-ci à très long terme et de manière globale, les différences ne sont pas non plus énormes : A titre perso, même si IFS est très beau ce matin, dans l'idée l'évolution qu'il propose me "plaît" moins qu'il y a quelques sorties. Je trouve que les bas géopotentiels ont à nouveau un peu plus de mal à s'établir sur la Scandinavie/Europe centrale. Pour l'instant, ça se passe toujours bien parce que l'on a une isolation et une continentalisation qui se met en place au bon moment permettant de bloquer l'air froid chez nous mais ça me semble un peu fragile. Après, ce réajustement et cette difficulté à obtenir des bas géopotentiels ainsi qu'un véritable écoulement polaire sur les zones citées précédemment n'est pas sans rappeler la récurrence des dernières semaines, il est peut-être là finalement l'argument qui donne du poids à ce que modélise IFS ce matin.
  19. Pourtant il y a une formule mathématique toute simple pour prévoir le risque neigeux. Si le modèle le plus défavorable = 0 (prenons pour les besoins de la cause WMC Moscou). Si les modèles neigeux = 100 (IFS + GFS). Le 0 sera toujours le facteur de l'équation. Risque neigeux = WMC x (IFS + GFS) -> 0 Bon j'arrête de troller. Effectivement, un risque neigeux modélisé en fin d'échéance de ce topic mais ça semble bien fragile. Après, objectivement, on peut quand même dire que les modélisations restent bien plus ouvertes que les années précédentes ; que cela soit à moyen ou long terme. On a connu dans un passé pas si lointain des synoptiques où on savait dès le départ que c'était plié pour les 3 prochaines semaines.
  20. On est bien sur le topic "Centre Est", non ? Le zonage était correct, à 1 pays près on était bon... Je suis déjà loin...
  21. Selon Arôme, le soleil ne parait pas totalement utopique : J'y mettrai pas toutes mes économies mais envisager au moins une journée lumineuse, pourquoi pas. En tout cas, il faudra monter moins haut que les derniers jours pour atteindre la limite de la couche d'inversion (700-800m ?).
  22. Oui ! Et c'est ce qui rend cet hiver intéressant côté prévision pour l'instant. La position du VP, contraint côté Asiatique (effet Nina ?), ne doit pas y être pour rien dans cette sensibilité de notre côté de l'hémisphère avec des centres d'actions moins marqués. Pour mettre en image ton propos, même si on retrouve du dynamisme côté américain avec la pouponnière à cyclogenèses qui reprend du service après ses vacances de Noël, on est bien loin de ce qui nous était proposé l'année dernière. On retrouve classiquement pour la saison une partie du VP en Mer de Baffin mais on voit que la densité et l'épaisseur du géopotentiel ne sera absolument pas la même, y compris à long terme : Au premier coup d’œil le schéma peut sembler identique pourtant on en sera loin au niveau de la T° à 500 hPa : L'autre marqueur est aussi cette dorsale côté Pacifique/ouest États-Unis bien plus présente cette année et qui casse constamment la dynamique zonale qui pourrait se mettre en place sur le continent Américain et favoriser potentiellement une reconcentration du VP. A voir dans quelle mesure cette récurrence va se poursuivre mais on commence sur la carte des anomalies à bien cerner la dynamique des derniers mois. Ici en choisissant un intervalle volontairement "large" du 01/10/2020 au 01/01/2021 pour que l'anomalie par rapport à la moyenne ait un minimum de sens. Si on rapporte cela à l'anomalie que modélise l'ens d'IFS à J+10, on en sera pas très loin : A la différence que cette fois-ci il y aura une réserve froide qui va se positionner à l'est. On en aura peut-être jamais l'utilité mais au moins elle est là désormais . Edit : Ca par contre restons prudents. Ca ne serait pas la première fois cet hiver qu'est modélisé à long terme un éclatement du VP or jusqu'à présent cela ne s'est jamais produit. Le VP est situé spatialement à un endroit qui nous est favorable, ou moins défavorable que l'année dernière, mais il n'a jamais été éclaté. Il s'est contenté de distribuer quelques filaments bleus dont on a été les heureux destinataires .
  23. Toujours ces réminiscences d'anomalies hautes entre Islande et Groënland. Ca ne fera probablement pas basculer la synoptique mais on voit qu'on a tout de même du mal à se départir totalement de la récurrence des dernières semaines. C'est visible chez l'européen, beaucoup moins chez l'américain : Pour l'anecdote, pas loin de 20° de différence à 850 hPa au niveau de la Scandinavie à seulement J+6 entre IFS et GFS :
  24. Relevé de Sarrebruck ; c'est vrai qu'à cette intensité ça va être compliqué de cumuler :
  25. T'inquiète, y a pas que dans le N-E où ça rame :
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