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J'ai regardé dans l'Open data de MF pour Nancy le paramètre vv (visibilité verticale) et les brouillards les plus épais étaient de 10 mètres ! Impossible de savoir s'il était plus épais car la mesure se fait par pas de 10 mètres. Même les brouillards de rayonnement peuvent donc aussi être très épais mais si ces épaisseurs sont moins fréquentes qu'en montagne.

Brouillard/stratus toute la journée et une amplitude thermique réduite au minimum (9,6°/11,1°)...Les espoirs de lumière, éveillés par l'ensoleillement du week-end et de lundi, se fracassent durement sur la réalité des conditions anticycloniques lors d'une fin octobre/début novembre. A voir désormais combien de temps tout ceci peut encore durer mais vue les cartes, et quand le stratus est piégé sur le centre lorrain, il n'est pas rare que l'on prenne un forfait stratus/brouillards ++++ dans les 10/15 prochains jours.

Tout dépend des critères choisis, mais en température moyenne sur la période juin/juillet/août l'été 1956 est, à l'échelle nationale, le plus frais des 124 dernières années (en température moyenne cela représente presque 4° de moins que notre été 2024!).

Oui cette séquence anticyclonique s'annonce durable, le diagramme de Hovmöller est sans équivoque quant à une domination des hautes pressions sur l'ouest de l'Europe avec une confiance assez bonne jusqu'en fin de première décade de novembre, et une possibilité de voir ces conditions perdurer jusqu'en milieu de mois. Pour illustrer il n'y a qu'un cluster de scénario entre le 6 et le 8 novembre sur l'ensembliste de CEP, chose rare à ces échéances (192h-240h). Les seules réelles incertitudes concernent : - l'influence d'une masse d'air + fraîche sans + en altitude pouvant déborder entre lundi et mercredi sur le NE du pays - ainsi que d'une éventuelle petite activité pluvieuse sur les rivages méditerranéens. A noter que le ECMWF weekly envisage le maintien de conditions + anticycloniques que la moyenne climatologique jusque début décembre...A confirmer mais le changement de saison pourrait avoir un peu redistribué les cartes, un moins de novembre très calme et peu animé d'un point de vue météo ne me semble pas improbable.

Le problème de notre 21ème siècle est que les étés sont désormais tous + chaud que les + chauds des étés du 20ème siècle, cela va trop vite. Des étés comme 2013, 2015 ou 2018 n'apparaissent plus alors qu'ils auraient été inclus (à juste titre) si ce classement avait fait en 2014, 2016 ou 2019. Sinon pour le 20ème siècle je rajouterai les étés 1956 et 1912, bien plus frais et marquant que les étés 1977 ou 1978. Il manque également les hivers hyper-humides, souvent tempêtueux et très doux de 1912-1913, 1974-1975 et de 2013-2014.

Après une journée d'hier très claire et très douce, ce matin retour d'un brouillard assez épais, à voir si ce dernier se lève avant 14h. A noter que le lilas refleuri par endroit, les courgettes également avec certaines arrivant à maturité, fraises nouvelles formées mais à voir si elles arrivent à maturité.

Pour trouver des archives météo anciennes intéressantes par département, recensant les mentions de catastrophes naturelles et événements climatiques désastreux, remarquables ou exceptionnels sous l'ancien régime et aux alentours de la période révolutionnaire par les prêtres dans les registres paroissiaux (BMS), mais aussi parfois dans d'autres documents de la main de leur auteur : registres d'Etat Civil (NMD), registres notariés, livres de raison, délibérations consulaires, compoix... http://geneadom.free.fr/actes_meteo.htm

Pour Nancy, la séquence actuelle est de 14 jours successifs sans pluie significative (RR<1mm/jours), c'est la plus longue séquence depuis celle de la sécheresse fulgurante ayant eu lieu pendant 34 jours du 15 mai au 17 juin 2023. Pour mémoire cette dernière avait été marqueé par un ensoleillement exceptionnel associé à une bise très persistance, on avait alors cumulée des records sur 1 mois d'ensoleillement (+ de 400 heures), et d'évapotranspiration. Au regard des prévisions, il est probable que l'on se dirige vers une absence de pluie d'une vingtaine de jours minimum ce qui en ferait la seconde séquence la + sèche depuis + de 2 ans. A noter que les automnes sont dans notre secteur assez coutumiers de ces séquences longues sans pluie, ainsi on retrouve dans le top 10 des jours successifs sans pluie significative plusieurs séquences automnales et de début d'hiver, c'est même la période la + représentée: A suivre donc car au regard des prévisions, il n'est pas inenvisageable d'arriver à la mi-novembre sans voir cumul significatif de pluie.

Pour Charleville, en 33 années de relevés (depuis 1990), il y a eu seulement 7 mois d'octobre sans gel (dont 3 ces 10 dernières années). Ce mois d'octobre semble en prendre également le chemin, la probabilité d'enregistrer du gel d'ici novembre est faible.

J'ai grandi en grande banlieue (91) mes souvenirs remontent à la fin des années 80, j'y au vécu la fin des années 80, les années 90, jusqu'à la mi-temps des années 2000. Généralement il était courant qu'il y ait au moins 1 ou 2 gelées blanche en octobre (sans forcément qu'il y ait du gel sous abris), avec voitures et toitures givrées. Certaines années c'était le cas dès la mi-octobre, mais généralement plutôt au moment des vacances de la Toussaint. Plus rarement, lors des automnes + doux il fallait attendre novembre pour voir les premières gelées blanches. 1 à 2 fois par décennie il avait des coups de gel plus marqués fin octobre, avec plusieurs gels sous abris comme en 1997 ou en 2003. Les premières vraies gelées sous abris intervenaient généralement dans la période s'étendant entre la Toussaint (toute fin octobre et début novembre) au 11 novembre, les plus tardives autour du 20 novembre, une ou 2 fois (en 2000 et 2002) début décembre. La dernière décade de novembre correspondait souvent aux premier coup d'hiver avec des gelées plus marquées (-2°/-4°) et des maximales faiblardes (3° à 6°), avec parfois une première chute de neige sans forcément de tenue. 1 à 2 fois tous les 10 ans, il y avait un vrai coup d'hiver assez marqué fin novembre avec gel fort, journée sans dégel et même de la neige (1993, 1998, 2005).

https://www.meteosuisse.admin.ch/portrait/meteosuisse-blog/fr/2024/10/neige-artificielle.html

Rare cette année, voir inédit, presque aucun signal côté pluie jusqu'en fin d'échéance. A court terme quelques petites incertitudes pour ce week-end avec une GF qui va transiter depuis le golfe de Gascogne jusqu'en Méditerranée ou sur la Péninsule Ibérique. Selon son positionnement quelques pluies pourraient remonter du sud entre Samedi et dimanche (Val de Saône et Jura en première ligne) si la GF va s'isoler en med. occidentale, mais il pourrait également faire beau, sec et très doux (entre samedi et dimanche) si elle prend le chemin de la péninsule ibérique. Globalement, la tendance est a un temps probablement bien anticyclonique sur la durée, dans une ambiance bien douce jusqu'à la Toussaint. Il pourrait faire + frais début novembre, sans plus mais c'est encore loin. Quoi qu'il en soit belle pause côté pluies, bienvenue.

Superbe journée hier, sèche et sans un nuage avec une bise assez sensible et des pressions élevées jusqu'à 1035,2 hpa au maximum. Il fallait remonter au 12 avril dernier pour trouver une pression équivalente et au mois de février dernier pour trouver plus élevé. Tn 3.9° Tx 16,4° Ce matin changement de décors avec un beau brouillard des familles, bien visible au satellites et s'étalant depuis le sillon mosellan, les vallées de la Meurthe, Meuse et les parties basses de leurs bassins versant. Fraîcheur de saison avec 3,7° au plus bas, à voir si cela se lève aujourd'hui...

Oui c'est la période où climatologiquement on bascule vers la saison froide, les occurrences de chaleur disparaissent pour laisser place aux occurrences de gel.

Passage quotidien depuis pile une semaine, elles suivent également la Meurthe à assez basse altitude vers le SE et donc je ne sais où.

Txx du mois à priori égalée avec 22,4°. Très belle journée, au ressenti printanier avec des oiseaux chantant des le réveil sous une température a peine fraîche (11,2°) et un souffle d'air venant du sud. A noter que l'on entre dans la période de l'automne qui est régulièrement celle des premières gelées. Entre le 17 et le 21 octobre on a un petit pic d’occurrence de gel dans la climatologie de Nancy, . Il faut remonter à 2011 pour trouver trace d'un gel à cette période (-0,7°), la valeur la plus basse ayant été enregistrée le 20 octobre 1972 (-6°). Si l'on raisonne en terme de probabilité, on relève au moins une gelée 1 année sur 3 entre le 17 et le 21 octobre, mais ce ne sera pas le cas cette année.

D'accord globalement avec ton message, en revanche la distinction vigilance/alerte me semble trop complexe pour être bien appréhendée par tous. Si j'étais taquin je dirais qu'une alerte nécessite, au delà de suivre les consignes, également d'être en état de vigilance et de faire attention...Le principe des couleurs est assez claire c'est un langage à peu près universel pouvant être compris par tous. Il faut juste qu'il soit déclencher au bon moment (cad bien en amont) et surtout que les services météorologiques puissent le faire de plein exercice, sans nécessairement ressentir une pression politique ou administrative "implicite" ou pire explicite.

Oui Mike, comme d'habitude tu chipotes, tu pinailles pour que cela entre dans ton logiciel. Le 10 je faisais état d'un possible beau coup de douceur remontant du sud, globalement cela est arrivé sauf chez toi a priori (comme d'habitude...) et en Alsace du a des effets locaux difficilement prévisibles a j+5. Bref je ne sais même pas pourquoi je suis rentrer dans tes délires...j'en resterai là avec toi sur ce forum c'est mieux ainsi.

Sensation incroyable ce soir, 20° et une humidité très élevé on transpire en marchand avec ses habits d'automne. Il faut dire que l'humidex atteint encore les 25...Alors qu'on devrait ressentir les premiers pincement de la saison froide, c'est le chaud/doux qui marquent encore les ressentis.

On surveillera la possible remontée depuis le sud d'une occlusion très pluvieuse entre vendredi soir et samedi matin et qui devrait transiter entre bourgogne/champagne et Lorraine. Les modèles qu'ils soient à maille large ou fine entrevoient à peu près tous un passage pluvieux costaud donnant 20 à 60 mm (loc +) en quelques heures à l'échelle d'un petit département. Difficile d'en dire plus sur la localisation exacte, mais mais cela pourrait avoir lieu entre vendredi soir et surtout dans la nuit de vendredi à samedi entre le plateau de Langres et la Lorraine voir la Champagne humide. Le secteur le plus sensible semble être situé quelque part entre la Haute-Marne, l'ouest vosgien et la Meuse. Quelques extraits des déterministes d'aujourd'hui (GFS, CEP, UKMO, ARP, ICON D2 et Arome). Potentiel à confirmer dans les prochaines heures car la dispersion est grandes avec des scénarios très pluvieux et d'autres presques secs.

22,7° sur Nancy avec près de 70% d'humidité, l'humidex atteint 27 belle sensation de chaleur donc.

Quand on voit la concentration des infrastructures dans cette vallée (voie ferrée, autoroutes, zones industrielles et commerciales) + la densité de population, cette crue va couter cher, très très cher...et vue les photos plus haut on est pas prêt de reprendre le train entre Saint-Etienne et Lyon. Mais il est bon ton de la part de nos hauts "élus" faire des économies sur le dos de la méchante écologie et de la soi distante trop chère adaptation au changement climatique 😐. Et qui pourtant apportent plus de solutions que de problèmes tout en garantissant des économies à long terme (à l'inverse de ce que l'on essaye de nous faire croire...).

Quand on voit la localisation du centre commercial...en plein dans le lit majeur du cours d'eau, délirant. On a construit n'importe où et n'importe comment ces 40 dernières années.

Le scénario que je crains le + cet hiver c'est : 10 à 15 jours de froid humide enneigeant bien les massifs à basse altitude (voir la plaine), suivi d'une désormais bien connue rivière atmosphérique déversant un déluge de flotte tiède sur ces même massifs jusqu'aux plafonds et dans les plaines environnantes. Ce serait alors terrible avec l'accumulation de facteurs aggravant : des sols et nappes gorgées d'eau + une fonte nivale brutale + l'apport de fortes précipitations...Cet enchaînement peut-être à l'origine de crues exceptionnelles, en particulier le long des cours d'eau qui descendent des massifs (ex: fin décembre 1947 dans le NE).