hailstone

Pourquoi ce cas avéré ne figure-t-il pas dans la base Keraunos?

salut les valeurs que tu indiques sont les minima des tempé horaires, tandis que les vraies Tn (cf. Météociel) sont 10,0° pour Carpentras et 11,1° pour Grenoble Saint Geoirs. Si les 6/8 de Carpentras sont tout à fait compréhensibles vue la cirraille qui traîne par là, je ne comprends pas d'où peuvent sortir les 7/8 de Grenoble quand on regarde l'image sat, où le ciel a l'air bien plus dégagé qu'à Carpentras, avec quelques bourgeonnements sur le Vercors au sud et quasiment pas de cirrus.

Il suffit de lire un peu plus haut et on a la réponse : Mathématiquement parlant, l'échelle de Fujita d'origine reliait l'échelle de Beaufort (en bas) à l'échelle de Mach (en haut), en allant de F0 à F12 (F1 correspond à Beaufort 12 et le niveau F12 correspond à Mach 1 par une température de -3°C). Dans la pratique, Fujita a limité son échelle à F5 puisque cela suffisait pour décrire la violence des phénomènes observés et la magnitude des dégâts causés. Donc on n'a jamais classé une tornade à plus de F5 (toutefois, Fujita a laissé la possibilité de classer certaines très grosses F5 en F6 au cas où l'on tombait sur un monstre générant des dégâts "inconcevables") Voilà, j'espère que c'est clair. En tout cas il n'y a aucune confusion avec Torro sur l'article de Wikipedia.

vers un remake de l'orage surprise de la nuit du 29 au 30 septembre 2007 ... ? Le risque d'orage quasi-stationnaire est bel et bien présent la nuit prochaine entre le Gard, l'Hérault et le sud du Massif central (Lozère, Aveyron, etc...), et éventuellement pouvant déborder sur la basse vallée du Rhône d'un côté ou vers la Corrèze de l'autre, suivant où se met la convergence. Les ingrédients sont une bonne convergence en basses couches entre vent d'ESE modéré et de NO faible, une masse d'air instable et un contexte divergent en altitude. La proximité des Cévennes peut être un facteur aggravant si l'orage se déclenche "au bon endroit". Après, on n'est pas en septembre, la Méditerranée joue moins son rôle d'apport en chaleur latente sur les basses couches. Situation à surveiller de près, d'autant que plusieurs modèles nous mettent plus ou moins la puce à l'oreille.

oui, c'est très impressionnant! avec de telles intensités, l'isothermie doit jouer à fond et la neige tomber assez bas sur le sud du Massif central! (1000-1200m?) Tout ça est prévu se décaler vers la vallée du Rhône puis les Alpes en cours de journée.

merci! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> et bravo à Asm45 et Cyclone30 pour vos prévisions! en fait j'aime bien être deuxième, en embuscade derrière le 1er /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quand j'ai vu mes erreurs de Tn le matin j'ai eu peur (sacré brise de terre à Lorient et effet urbain à Montsouris!), mais heureusement la stratégie à forte nébul a marché (eh oui il peut faire "beau" avec 7/8 de cirrus!). Mais c'est vrai que je trouve ça un peu bête de traiter les cirrus comme les autres nuages : c'est très peu représentatif de l'impression qu'on a du temps et c'est assez délicat à prévoir (les bancs de cirrus se comportent parfois de façon plus capricieuse que les cumulus). Mais bon, faut bien mettre des règles à ce concours. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> retour dans la quart sud-est pour la prochaine étape en mai : CARPENTRAS / GRENOBLE ST GEOIRS

:!: un observateur sur Météo Alerte signale une tornade vers Chartres-en-Bretagne dans le sud de l'Ille-et-Vilaine, à 15h33. A vérifier : est-ce une tornade? un tuba? un simple front de rafales d'aspect tourmenté? ... En tout cas l'image radar indique une ligne pluvio-instable active dans le coin et la situation générale n'est pas défavorable aux tornades...

Bonjour à tous un nouveau cyclone à suivre de près dans le golfe du Bengale: NARGIS, le premier né de la saison 2008, et il se développe très vite! déjà catégorie 1, prévu cat 2 demain.... cat 4 Jeudi... sur les traces de Mala en 2006? lien suivi cyclone

la cellule du côté d'Abbeville a l'air très virulente, peut-être bien une supercellule d'après son aspect sur les images radar et sat. Un observateur a aussi signalé un orage diluvien mais sûrement bref sur l'est de l'agglomération lilloise (cf. Météo Alerte). Ces régions sont en plein dans la cassure du jet correspondant à la faiblesse de tropo et à la zone de sortie gauche / entrée droite, avec une hélicité faible à modérée en basses couches. EDIT : Cotissois, transmission de pensée! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

oui, en fait sur les profils de RS dans ces situations (cf. profil de Santander sur la côte cantabrique à 14h loc aujourd'hui), il y a une couche stable en très basses couches et par dessus une couche instable, en gros de 850-800 hPa à la tropo. Une fois que le forçage d'altitude a généré un contexte favorable aux ascendances dans cette couche instable, des Cb n'ont aucun mal à se former avec l'humidité présente (s'il y en a) en bas de la couche instable, par exemple vers 850 hPa ici sur ce RS, et l'humidité servant à la formation du Cb ne vient pas des stratus présents eux sous 950 hPa environ. Entre ces deux milieux stable/instable, il y a comme une frontière liée à la stabilité statique, les échanges verticaux y sont fortement limités. Ce sont vraiment deux mondes à part qui fonctionnent presque indépendamment l'un de l'autre, avec le stratus en bas qui vit sa vie et l'orage au-dessus qui s'éclate de son côté sans prêter attention au stratus, jusqu'à ce que le jeu des advections de Theta'W vienne éventuellement détruire cette frontière et permettre à nouveau des échanges verticaux. Ainsi on peut avoir en même temps du brouillard et des orages de grêle ! /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ces situations sont assez fréquentes quand on a des orages de fin de nuit ou matinaux à proximité d'une zone littorale. Ils nécessitent quand même un forçage d'altitude bien costaud. Les orages d'évolution diurne "classiques", eux, ont l'avantage de bénéficier du fort réchauffement en surface en fin d'après-midi (en l'absence de stratus!).

je pense que ce n'est pas un "oeil", mais un "overshoot tournant" lié aux ascendances organisées probablement monstrueuses au sein de ce MCS. Il ressort bien grâce à la lumière rasante du soir et il est probable qu'il y ait des mouvements rotatifs visibles tout là haut. Sinon effectivement ce MCS possède bien une rotation et une réalimentation propres, on voit même une structure mésocyclonique sur le radar et tout ça correspond à une rotation cyclonique des vents autour du monstre sur une échelle d'une centaine de km. Ce serait intéressant de l'étudier en Doppler..

80 km/h tous ronds enregistrés à l'anémo de Nevers-Marzy, peut-être localement un peu plus... La ligne se dirige vers la Franche Comté en s'étirant dans le sens sud-nord

Belle photo! Les tiges blanches qu'on voit devant la tornade ressemblent à des mâts de bateau (si je ne m'abuse!?), qui seraient donc sur la partie basse du Gapeau (entre la route qui passe dessus et l'estuaire du Gapeau) et la tornade est encore plus loin, donc vraisemblablement dans la partie NO des Salins (entre le "les" de "les Salins d'Hyères" et la grande route plus au nord).

Oui, je dirais même un gros orage de grêle laissant au moins 40 mm à Paris, ça me paraît tout à fait envisageable, avec la CAPE monstrueuse qui est prévue et la chaleur torride de l'après-midi (au moins 27°)

Merci pour cette analyse de RS. Sur les modèles que j'ai pu voir de mon côté (arpege, cep, aladin), autour de 5 ou 6 UTC, évidemment une telle activité orageuse n'était pas explicitée dans la région d'Hyères et la ligne de convergence pas toujours bien placée (au moins, comme avec GFS, on pouvait envisager à un moment de la matinée une bascule entre vent de sud-est et vent d'ouest, signe du passage d'une ligne de convergence). Bref, en tout cas les conditions de moyenne et haute troposphère ressemblent très fortement à celles de GFS. Pour les basses couches, on trouve une couche humide quasi-saturée entre 950 et 850 hPa. L'instabilité a dû être boostée par la convergence et la forte humidité de très basses couches. Et l'autre point très important, c'est le fort cisaillement entre le sol et le niveau 700 hPa, en gros là où la dynamique "rotative" de l'orage (au sens de tourbillons de méso-échelle à axe horizontal et/ou vertical) a pu s'organiser de façon presque autonome par rapport aux champs d'altitude (même si le contexte divergent en altitude a une grande importance sur la naissance et la croissance de l'orage au début, puisqu'il favorise les ascendances convectives). On a du SE à 5/10 kt en surface et de l'O/SO à 20 kt entre 800 et 700hPa, en passant par du S 10/15kt vers 925 hPa. Donc un cisaillement très tournant dans les premiers km de l'atmosphère, associé à une hélicité modérée de l'ordre de 30 à 60 m2/s2 (ce qui n'est pas énorme par rapport aux 200 m2/s2 mentionnés dans certains bulletins Estofex dans certaines grosses situations orageuses), mais qui a pu être localement plus forte au voisinage de l'orage "dans la vraie vie, hors du modèle"... Bref, un contexte favorable à la génération de tourbillons sous orages, bien que ce phénomène de petite échelle soit quasiment passé "entre les mailles des modèles..." d'où l'importance d'une expertise humaine pointue sur des champs de modèles à prendre avec des pincettes dans ces situations convectives. Sinon, il s'agit de La Londe-les-Maures et pas La Londe des Maures. Quant à la classification en EF0 ou EF1, je ne sais pas, mais il faut bien voir l'ensemble des dégâts causés, notamment le fait qu'un chariot élévateur a été soulevé sur 30cm. J'emets aussi des doutes sur les 50m de diamètre, sachant qu'elle ne faisait que quelques mètres un peu avant de traverser la route. A mon avis, il y a une part d'exagération (involontaire) ou un problème d'estimation des dimensions, ça me paraît bizarre, 50m c'est vraiment beaucoup quand même, peut-être 20-30m?

Je ne mettrai pas ma main à couper que l'axe dépressionnaire sera au nord de la France, nous plaçant dans un flux d'O/NO frais (même si c'est la tendance majoritaire) : en effet, attention aux décalages à l'ouest des centres d'actions au fil des runs! entre JMA et GFS 18z qui décalent à l'ouest, si ça continue comme ça on va finir en flux de SO perturbé ou avec une goutte froide vers la Corogne et de la grande douceur chez nous! /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> De plus l'ensembliste européen, pas forcément toujours cohérent avec les derniers runs déterministes du CEP, est plus récalcitrant à faire arriver de la grande fraîcheur par rapport à l'ensembliste américain et y préfère une fraîcheur toute relative, le tout dans un contexte très dispersé entre des runs qui voient le maintien ou un retour en force de la douceur et d'autres qui sont très frais comme chez l'américain... On n'en est pas encore là (d'ailleurs on en est où? ). Pour l'instant, on aurait des valeurs encore à peu près de saison voire douces pour Lundi 28 et ensuite une baisse des tempés sous les moyennes pour quelques jours, le tout dans une ambiance pluvieuse et un flux d'ouest à nord-ouest dépressionnaire pour commencer le "joli mois de mai", mais c'est loin loin d'être gagné. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

oui, de l'instabilité se développe ce soir le long d'un axe allant du Bassin parisien à l'Alsace, avec une CAPE faible à modérée, un contexte cyclonique et convergent en basses couches (regardez les vents qui convergent, entre de l'OSO au sud et de l'ENE au nord), mais un contexte légèrement divergent en altitude, le tout favorable à ces averses. Pour l'instant pas de coup de tonnerre répertorié, mais ce n'est pas exclu localement.

oui, une cellule convective puissante mais très localisée du côté de Vatry (il y a un aérodrome par là). Les échos radar orange foncé sentent la grêle. Pourquoi pas un tuba là-dessous si le cisaillement est suffisant (puisque c'est la mode en ce moment!) La ligne d'averse se prolonge de façon discontinue et plus atténuée vers le sud Picardie, et on trouve une autre ligne active sur la Lorraine.

Je pencherais aussi pour une tornade de type A sous un orage présentant une caractéristique de supercellule pendant une heure environ. Même si les échos radar ne sont pas faramineux, on devine bien une structure compacte siège d'un très fort cisaillement horizontal entre 7h15 et 8h15 à la louche, avec une alimentation chaude et humide par le sud/sud-est sur son flanc est et une rapide bascule à l'ouest/nord-ouest sur son flanc ouest, ce que confirment les obs de la station de Hyères Le Palvestre avec à 7h locales du SSE et à 8h de l'ONO et un taux d'humidité voisin de 90%. L'image sat montre un bel overshoot (protubérance cumuliforme) au-dessus de l'enclume, signe de très fortes ascendances au sein du Cb. La partie active de l'orage supercellulaire semble avoir pris naissance vers l'échangeur entre A57 et A570 pour se diriger au nord immédiat d'Hyères près des collines et ensuite vers le Lavandou, donc plutôt une trajectoire ouest-est un peu incurvée par moments. Le cisaillement horizontal était évident dans les descriptions (une bande nuageuse se dirigeant plein sud pendant qu'une autre se dirigeait plein nord, obs de la station d'Hyères, etc..), et coïncide avec le passage d'une ligne de convergence de basses couches à l'aplomb du bord d'attaque d'une anomalie de tropopause et en sortie gauche d'un jet d'altitude de secteur sud. Dans l'environnement de cette ligne de convergence, l'hélicité a dû être assez importante dans les premiers km de l'atmosphère (SSE en surface, SSO vers 600-500hPa). Bref, des conditions bien favorables aux tornades! Peut-être aussi que le relief local aux environs de Toulon et Hyères a favorisé le renforcement de la convergence de basses couches qui a vraisemblablement joué un rôle important sur cette structure orageuse. Des infos supplémentaires probablement en se renseignant au CDM du Var. Sinon, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais depuis un peu plus d'an nos voisins des States utilisent de manière opérationnelle l'échelle de Fujita "améliorée" ("Enhanced Fujita Scale for Tornado Damage"), qui présente des valeurs de vent estimé légèrement différentes que l'ancienne échelle de Fujita (mais ça ne change pas l'idée générale de classement en fonction de l'importance des dégâts). http://www.spc.noaa.gov/efscale/ef-scale.html échelle de Fujita améliorée (Wikipedia) Il serait peut-être mieux de parler de tornades EF1, EF2 au lieu de F1, F2, etc... non? qu'en pensez-vous? En tout cas bravo pour la réactivité de chacun et booouuuh aux médias qui ont encore utilisé le terme de "mini-tornade" ! EDIT : oui Sebaas, le radar MF de 7h40 est plus parlant que 7h50. EDIT 2 : pour les RS, il faut tenir compte du caractère local de cette formation orageuse et probablement que le champ d'hélicité a dû avoir une forte variabilité spatialle et temporelle, donc les RS des stations comme Nice ou Nîmes ne sont pas forcément parlants pour les basses couches (mais pour la moyenne et haute troposphère, je pense qu'on peut s'inspirer du RS de Nîmes à 00hUTC le 21/04, puisque l'anomalie d'altitude se décalait de l'ouest/sud-ouest vers l'est/nord-est, donc les conditions rencontrées à Toulon ont dû être à peu près celles situées un peu au sud de Nîmes quelques heures plus tôt...).

Là on tutoie les records absolus pour un mois d'avril, qui sont de l'ordre de 37° à Heraklion justement...

Certes, à l'heure actuelle, le scénario dominant est celui d'un net rafraîchissement en début de semaine avec une dépression peu mobile venant se caler quelquepart au nord immédiat de la France en dirigeant un flux de NO plus ou moins détourné. Air froid d'altitude et régime d'averses orageuses de type giboulées, températures inférieures aux moyennes. Mais étant donnée l'échéance et les revirements dont sont capables les modèles déterministes (grosse différence entre GFS 06z et son prédécesseur), qui ne fait qu'illustrer une forte dispersion autour de ce scénario dominant, je reste très sceptique quant à la fiabilité des prévisions. De plus, il y a pas mal de différence entre le CEP ensembliste d'hier 00z et 12z (désolé je n'ai pas vu celui d'aujourd'hui 00z), ce qui montre une forte instabilité des modèles. Au pire des cas, on pourrait retrouver des températures d'un mois de mars avec des giboulées et un temps très froid pour la saison, mais au mieux on peut aussi envisager un très bref et faible rafraîchissement suivi du retour de la douceur en deuxième partie de semaine (certains scénarios ensemblistes du CEP ou encore GFS 06z). On voit bien que le creusement qui se produit entre Dimanche et Mardi entre les Iles britanniques et le Benelux est très fragile en intensité, trajectoire et taille et va jouer des tours à la prévision! Il suffit qu'un talweg secondaire vienne se positionner un peu à l'ouest de l'Irlande et on se retrouverait à nouveau dans un flux de sud-ouest doux. C'est une possibilité, encore minoritaire, mais qui est à surveiller tout autant que le risque d'un épisode froid pour la saison.

:!: sur MétéoAlerte, signalement de 2 tornades (tornades ou trombes?) du côté de Hyères ce matin vers 8h, en lien avec le paquet orageux actif qui a touché le Var.

Suite à quelques jours de temps quasi-estival en fin de semaine précédente, une dégradation pluvieuse, peut-être bien orageuse aussi, plus ou moins marquée semble être à l'ordre du jour sur la plupart des modèles pour les derniers jours d'avril. C'est l'option dominante, bien que quelques runs très minoritaires sont d'un optimisme à toute épreuve et font résister la douceur! (mais pas forcément le temps sec) D'après la plupart des scénarios en tout cas, la France ne se situerait plus sous l'advection de hauts géopotentiels, mais de plus en plus sous l'influence du cyclonisme venu de l'atlantique, en particulier sur la moitié nord du pays. La chronologie de cette dégradation, accompagnée d'un rafraîchissement plus ou moins important, est encore incertaine et peut varier à 2-3 jours près suivant les options modélisées, c'est encore beaucoup! Il faut voir si on va simplement retrouver des valeurs de saison (suggéré par CEP 12z ou JMA 12z) ou carrément avoir un temps très frais pour la saison (option GFS 18z) ou encore autre chose ... (?). A première vue, il semblerait que le tiers sud du pays soit un peu moins concerné par ce changement de temps. Peut-être une France coupée en deux, avec fraîcheur humide au nord et relative douceur plus ou moins humide au sud? A vos modèles! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

grosse activité orageuse aux alentours du Golfe de Saint-Malo. C'est là que les échos radar sont les plus "foncés" (probablement de la grêle localement) et en plus certaines cellules semblent se régénérer quasiment sur place (notamment en bordure des Pays de la Loire).

Pour essayer de donner des ordres de grandeur par rapport à ce qui est observé en pratique, imaginons ce qu'on appelle classiquement un "front chaud" (le cas d'école avec d'abord les cirrus, puis les cirrostratus, puis... etc... les Nimbostratus et la pluie!), c'est-à-dire une zone allongée correspondant à un fort gradient (vertical et horizontal) de Thêta'W (on est donc dans le cadre des zones "stables" mentionnées par Gombervaux dans son post). Imaginons que dans la partie potentiellement froide du gradient on ait des Thêta'W de l'ordre de 6° et du côté potentiellement chaud du gradient des valeurs de l'ordre de 12°. On va pouvoir suivre par exemple les iso-Thêta'W de l'ordre de 9° pour baliser une pseudo "surface frontale". Si on fait une coupe verticale dans un modèle censé représenter la réalité, qu'on se place parallèlement au gradient horizontal de température potentielle associé à ce front chaud stable et qu'on suit cette ligne des 9° par exemple entre sa trace au sol (ou en très basses couches) et sa trace vers la tropopause, on peut estimer une pente moyenne (on aura rarement quelquechose qui ressemble à une droite sauf peut-être dans de l'air très stable ou dans les modèles norvégiens!). Celle-ci est en pratique de l'ordre de quelques centaines de km horizontaux pour une dizaine de km verticaux (la hauteur de la troposphère pour simplifier). Cependant comme cela a été dit, dans des zones où l'air est instable on a des portions de "surface frontale" qui sont verticales (gradient vertical quasi nul de Thêta'W), donc une pente qui tend vers l'infini ou vers 0 suivant comment on regarde le problème...