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hailstone

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Tout ce qui a été posté par hailstone

  1. a priori oui, les modèles privilégient plutôt la Charente et la Vienne et moins la côte, située trop à l'ouest par rapport à la zone de convergence prévue.
  2. oui, c'est vrai qu'on a les yeux rivés sur le SE mais demain ça s'annonce très actif dans l'ouest surtout! La perturbation devrait en effet se réactiver sur un axe Aquitaine-IdF au passage d'une déformation du jet d'altitude en phase avec un sifflet d'air chaud et convergent en basses couches (vent assez fort de SSE à l'est et vent plus modéré de SSO à l'ouest de cet axe). La plupart des modèles voient un max d'activité pluvieuse en soirée et nuit de mardi à mercredi entre le nord de l'Aquitaine et le sud du Bassin parisien, en passant par le Centre, l'est de Poitou-Charentes et l'ouest du Limousin. Les précipitations peuvent prendre un caractère instable là-dedans avec par moment de fortes intensités et pourquoi pas quelques cellules orageuses noyées dans la masse.
  3. bravo Google! (et Arkus! ) your turn now (Vincent ou Arkus...)
  4. je pense que c'est un lapsus : le vent géostrophique (résultant de l'équilibre entre force de pression et de Coriolis) est bien tangent aux isohypses, comme dans la loi de Buys-Ballot. Non. Déjà, un vent thermique ce n'est pas un vent. Il ne correspond physiquement à aucun transport de particules atmosphériques. Malheureusement je n'ai pas de schéma à proposer. En tout cas il faut plutôt le voir comme un concept que comme une réalité physique. Ce concept (fondamental, puisqu'il relie à grande échelle le champ de vent et le champ de theta) nous dit que le vent horizontal varie suivant la verticale en fonction des écarts thermiques horizontaux environnants (augmentation avec l'altitude de la composante qui laisse l'air froid sur la gauche dans l'hémisphère nord). Pour ce qui est de la dynamique du front et du jet de basses couches, on peut dire que lorsque le contraste de Thêta en basses couches est très important dans une zone barocline comme la perturbation d'hier, la circulation géostrophique de basses couches va avoir tendance a créer un gros déséquilibre entre le champ de masse (pression) et de température potentielle. Il va donc y avoir création d'une circulation secondaire importante pour maintenir l'"équilibre" du vent thermique, d'où de fortes ascendances dans l'air chaud (subsidence dans l'air froid antérieur) et surtout un jet de basses couches avec une composante qui coupe les isohypses afin de ramener des Thêta basses vers les Thêta élevées.
  5. c'est loin d'être rare d'avoir des vents de basses couches (entre le sol et 850hPa en gros, souvent pris vers 925 hPa mais pas obligatoirement) qui soient de direction perpendiculaire voire à 180° des vents près du sommet de la troposphère. autre remarque : Attention, le "vent thermique" est un vent virtuel ne correspondant à aucun transport d'air. Ce n'est qu'une différence mathématique (vectorielle) entre les vents à deux niveaux d'altitudes différentes, cette différence étant intimement reliée aux variations horizontales de la température dans la couche d'atmosphère concernée. Dans l'exemple donné par Cotissois31/22 on peut avoir un "vent thermique" orienté vers le SE (sans souffler!) alors que le vent réel dans la couche est orienté (et souffle vraiment!) vers le NO. Pour ce qui est de la correspondance "vent à 925hPa = vent rafales en surface", ce n'est qu'un raccourci qui marche dans les grandes lignes (même s'il surestime un peu en moyenne), mais dans la réalité il faut prendre en compte d'autres paramètres, comme le relief, l'instabilité ou la stabilité de la masse d'air, l'activité des fronts... Par exemple en situation de vent d'est-nord-est anticyclonique d'hiver sur la France, la masse d'air est froide et stable la plupart du temps donc le vent à 925 hPa va avoir tendance à surestimer les rafales réelles, tandis qu'en situation de SO dans de l'air chaud instable à l'avant d'un front froid, on a une estimation correcte et parfois un peu sous-estimée, etc...
  6. L'accélération du vent géostrophique en basses couches à l'avant d'un front chaud comme hier est surtout liée au rapprochement des iso-thêta et des isohypses dans la zone pré-frontale (l'explication du jet de BC est plutôt là, même si tout est lié et que l'équilibre du vent thermique est de toutes façons respecté). Mais ce n'est pas tout : dans la situation d'hier comme dans de nombreuses situations, l'air froid antérieur est très stable près de la surface avec même une couche d'inversion par endroits entre 900 hPa et le sol. Cela a pour conséquence de quasiment "confiner" le vent au-dessus de cette couche de forte stabilité statique et donc de le renforcer encore un peu (un peu comme un jet d'altitude mais avec la tête en bas). Cela dit, le vent de surface était quand même assez fort, signe d'une certaine turbulence près de la surface. Le fait que le contraste de tempé soit surtout présent vers 850hPa et en-dessous implique que c'est dans la couche 950-800 hPa par exemple que le vent thermique est le plus fort, donc a priori c'est dans cette couche qu'on observe la plus forte décroissance de la composante SE du vent géostrophique quand on monte en altitude. voilà, j'espère avoir été assez clair dans mes explications! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. Pour les stations de plaine (altitude < 500 m par exemple), je n'ai pas le record officiel mais il me semble que ça doit tourner autour de 1 mètre (sans compter les congères qui peuvent permettre d'avoir des hauteurs plus importantes encore). Quelques valeurs remarquables tirées du livre de Guillaume Séchet (Quel temps!) : février 1954 : 85 cm à Perpignan décembre 1970 : jusqu'à 70 cm entre Valence et Montélimar janvier 1979 : 80 cm dans la Beauce février 1985 : 90 cm à Thonon-les-Bains décembre 1990 : 79 cm à Lyon février 2001 : 80 cm à Saint-Maximin sous forme de congères : février 1958 : env. 1 mètre dans le NPdC février 1978 : env. 1 mètre en Normandie On peut ajouter le 28 janvier 2006 dans l'Aveyron avec plus de 50 cm par endroits (70 cm à Saint-Affrique, station de plaine...)
  8. en fait, il faut raisonner en différence vectorielle des vents géostrophiques entre deux niveaux d'altitude. Dans le cas d'un front chaud (NO-SE), il n'y a aucun paradoxe à ce que le vent de basses couches à l'avant du front laisse l'air froid à sa droite, au NE donc. La relation du vent thermique nous dit juste qu'entre 900 et 700 hPa par exemple, le vent géostrophique prend une composante NO (dans le cadre de ton exemple). Cela peut vouloir dire que la composante SE est plus importante en basses couches qu'en altitude. Et si le contraste horizontal de température se maintient avec l'altitude (ce qui est souvent le cas dans les régions frontales), le vent géostrophique en haute altitude va finir par être quasiment orienté dans le même sens que le vent thermique (cas des jets d'altitude). Par ailleurs, il ne faut pas trop abuser de cette relation du vent thermique quand on se situe dans la couche limite (sous 850 hPa en gros) où il y a d'autres effets de la circulation atmosphérique qui se font ressentir, comme les frottements ou la circulation agéostrophique.
  9. je remets une remarque que j'avais mise dans le suivi nord/nord-ouest : probablement quelques granules de glace mêlés à la pluie, le genre de petite bébête qui fait dire aux METAR qu'il neige alors qu'il n'en est rien (cf. Le Havre, Deauville, Le Bourget, Beauvais, Limoges, Melun...). La température est positive autour de 850 hPa et souvent positive en surface aussi (entre 0 et 3 degrés), mais entre les deux, vers 500m d'altitude il peut persister une couche légèrement négative (le redoux n'est pas homogène à toutes altitudes) qui permet à quelques-unes des gouttes de pluie de se recongeler avant d'arriver au sol sous forme de granules de glace.
  10. je crois qu'il est plutôt mentionné une amélioration jeudi sur l'ouest du département (Minervois...) tandis que les pluies perdurent encore sur l'est près du Gard. Pour vendredi effectivement il est prévu une amélioration plus franche. Dûr de donner une chronologie dans ce genre de situation. D'après GFS et UKMO les pluies se calment Vendredi sur l'Hérault (le gros concernant plutôt est-PACA et Corse) mais il y aurait encore quelques averses quand-même.
  11. il a fait -14°C à Brest le 28/01/1947 lors d'un Moscou-Paris historique. Je pense qu'à Ouessant on a quand-même dû être sous les -5°C voire -10 dans ces cas-là (?) Peut-être qu'un connaisseur du climat du Finistère peut nous dire quel est le type d'écart habituel entre Brest et Ouessant dans ces situations de flux de nord-est d'hiver. La palme (et les palmiers qui vont avec) revient en effet aux stations corses.
  12. bien vu, c'est dans un méandre de la Semois du côté belge (qui devient Semoy côté français avant de se jeter plus bas dans la Meuse) oui, au sujet de la rencontre IC, je crois qu'il y avait des photos prises au château de Bouillon. maintenant qu'on a le cours d'eau et le pays, il me faut le nom du village qu'on voit et le lieu d'où il a été pris en photo (sinon c'est trop facile!).
  13. c'est bien dans les Ardennes (le paysage est assez typique du coin effectivement), mais le cours d'eau n'est pas la Meuse.
  14. La pellicule froide a l'air plus tenace dans le Dijonnais (-4°C à Dijon actuellement). ça va être une histoire de timing, entre d'une part le vent de sud qui va faire remonter les tempés et déloger cette pellicule froide et d'autre part l'arrivée des pluies par l'ouest en deuxième partie de nuit : pluie seule ou pluie éventuellement verglaçante.
  15. ça donne envie d'y aller en tout cas! et voici la suite du programme :
  16. Après m'être un peu plus renseigné sur les observatoires en France, je crois que c'est l'observatoire du Plateau de Bure dans le Grand Désert du Dévoluy (Hautes-Alpes)
  17. près du Mont Thabor dans le "désert" montagneux séparant le Briançonnais de la Maurienne ou bien dans le champ de tir Galibier-Grandes-Rousses ? Quand tu parles de désert, est-ce que le lieu concerné s'appelle explicitement "désert de ..." ou c'est juste une image pour évoquer un coin assez reculé, etc... ?
  18. inutile d'argumenter avec toi puisque tu as toujours raison. fin de la discussion et du HS pour ma part.
  19. non ce n'était pas entre le 21 et le 24, il faisait bien trop doux pour avoir de la neige avant Noël (cf. T850 des réanalyses sur wetterzentrale) L'air froid s'est engouffré les 25 et 26 sur les régions méditerranéennes, puis il y a eu des retour d'est pluvio-neigeux les 27 et 28, surtout le 28/12 où la neige était plus franche et avait tenu chez moi à Eguilles (13) avec une petite couche de 1 à 2 cm et une Tx voisine de 2 à 3°C. Ensuite les 29 et 30 le temps est redevenu provisoirement plus sec mais avec de belles gelées matinales proches de -5 à -9°C dans l'arrière-pays provençal en matinée du 30/12, parfois favorisées par une neige encore présente au sol. Le 31 nouvelle offensive pluvio-neigeuse comme vous le savez...
  20. bel inventaire! pour compléter le tableau, voici encore quelques situations de cette année 1996 qui ont donné de bonnes pluies (ou orages) en Provence dans la région d'Aix-en-Provence : 14/03/1996 : une bonne vingtaine de mm 08/05/1996 : quelques bons orages localisés sur la Provence (30mm recueillis vers Eguilles) 03/06/1996 : perturbation active dans la journée et soirée du 2 juin (une vingtaine de mm) 21/08/1996 : belle situation orageuse temps très pluvio-orageux du 17 au 22 septembre 1996, avec 110 mm cumulés sur les 6 jours à Aix, dont 60 mm du 19 au 21. 19/09/1996 20/09/1996 21/09/1996 15/10/1996 : belle situation automnale à cheval sur les 14 et 15 octobre. 19/12/1996 20/12/1996 : front actif dans la nuit du 19 au 20 décembre. et puis la fameuse Saint-Sylvestre avec neige-verglas sur l'ouest de la Provence, le Languedoc, etc.. (mais pluie à Aix avec des températures très légèrement positives, je me souviens de la frustration!)
  21. Est-ce que j'ai parlé une seule seconde de neige conséquente tenant au sol en plaine ou d'un temps franchement hivernal? Non, juste un risque de voir des flocons se mêler à la pluie une fois passé dans l'air froid, l'instabilité aidant. Donc, merci de ne pas déformer mes propos. Certes, GFS 06z est un peu extrême, mais sans le prendre à la lettre bien sûr la LPN pourrait être assez basse ponctuellement. La situation, en termes de prévision, n'en est pas moins intéressante à suivre de mon point de vue. On verra bien ce que mettent les modèles ce soir sur leurs runs de 12z, en tout cas je ne mettrais pas ma main à couper que l'air qui va nous arriver vendredi dans ce flux de nord soit si peu froid que ça. C'est vrai que quand on prononce le mot "neige" sur ce forum, même s'il est précédé du préfixe "pluvio", on a tout de suite sorti la grosse artillerie hivernale avec des routes bloquées et compagnie et on se fait sauter dessus...
  22. flux de nord-ouest ??? CEP ENS c'est un flux plein nord qui est vu.
  23. j'opterais plutôt pour de fausses virga vues par les radars éloignés (Bourges, Trappes) qui tapent directement dans les altostratus. Le voile d'altitude est très dense et de plus en plus bas, donc c'est normal et habituel que les radar voient un signal avec cette arrivée de front chaud (goutelettes nuageuses probablement).
  24. à 14h locales : -0,4°C à Trappes, -0,2°C à Toussus ! Quelqu'un connaît la Txn absolue de novembre pour ces stations? EDIT : D'après Lameteo.org, ce serait -3,0°C pour Trappes le 19/11/1985 (l'un des plus forts coups de froid en novembre)
  25. En effet, la majorité des modèles (UKMO, CEP, GFS, GEM...) s'accordent pour un lent décalage du talweg d'altitude vers l'est. Ainsi, le vent en basses couches devrait tourner au nord sur les côtes de Manche vers la fin de journée de Jeudi 22, ramenant progressivement une masse d'air bien plus froide venue tout droit d'Islande, tandis que l'air chaud de basses couches alimentant l'activité pluvieuse se décalerait de plus en plus vers l'est du pays. L'air froid et très cyclonique d'altitude, plus présent sur le nord du pays, pourra alors maintenir un temps instable et humide sur la moitié nord. Dans la nuit de Jeudi à Vendredi et surtout en journée de Vendredi 23 on peut alors s'attendre à des retours organisés d'averses pluvio-neigeuses sur le nord du pays (on ne sera pas loin de la limite entre pluie et neige en plaine), en gros entre Normandies et frontières du nord au niveau du flanc ouest de la zone de conflit de masses d'air. Situation intéressante à suivre! Pour la suite (le weekend des 24-25), ça diverge pas mal dans les détails, mais on reste dans des champs plutôt cycloniques en altitude et une masse d'air effectivement un peu moins fraîche que vendredi, la France pouvant être située entre un cut-off vers l'Espagne et le talweg plus au nord continuant son bonhomme de chemin entre les îles britanniques et la mer baltique.
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