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paparazzi

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Tout ce qui a été posté par paparazzi

  1. Coucou ! 😁 Bien que je ne crois pas du tout aux 30 cm annoncés chez moi par Arpège, je me contente laaargement du simple fait que le temps change enfin ! 🤩 Un gros saupoudrage ça m'ira, et de la flotte après, on y croit.
  2. Même inertie que Nico, et même problème que Magellan... Je galère depuis trois jours, la station affichée est aux États-Unis, la mienne est introuvable et absente de la carte... Si quelqu'un y comprend quelque chose, toute aide sera la bienvenue !
  3. T'as oublié les pluies de grenouilles de juillet 1234 et l'épidémie de loups-garous en novembre 722 ! 😮 🙈🙉🙊
  4. Très bon dessin qui résume parfaitement mon état d'esprit actuel... 😎😨 Pour essayer d'en finir avec le mythe 1921, que @Antonio a remis sur le tapis, j'ai tenté quelques comparaisons entre les températures de l'époque et celles d'aujourd'hui. Afin d'éviter les traditionnels écueils que sont l'urbanisation galopante et son corolaire l'ICU, les changements d'emplacement et de matériel, j'ai cherché sur le net la série de températures homogénéisées de Paris-Montsouris qui court de 1673 à 2008 : http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/30038/meteo_2009_67_43.pdf On y trouve les anomalies de température pour chaque mois de la période, par rapport à la moyenne des températures de 1801 à 1900. Pour conserver une démarche cohérente, je n'ai pas comparé ces températures homogénéisées avec les moyennes brutes de la période 1981-2010, j'ai donc reconstitué la dernière moyenne trentenaire de la série homogénéisée : 1979-2008. Voici le tableau correspondant avec les anomalies de température entre les périodes 1801-1900 et 1979-2008 : N.B : décembre 2008 ne figurant pas dans la série homogénéisée, le calcul de la moyenne de décembre n'est fait qu'avec 29 années. Venons-en maintenant à cette fameuse année 1921 et ses 267 mm de précipitations à Paris. Pour replacer cette année hors-norme et ses éventuelles conséquences sur la flore dans le contexte climatique de l'époque, j'ai élargi la période d'étude à 1920 et 1922. Les résultats sont sans équivoque : La prétendue chaleur de l'année 1921 parait plutôt timorée au regard de ce que l'on vit depuis les années 90. En fait, par rapport à notre climat actuel, seuls janvier, juillet et octobre 1921 présentent de fortes anomalies positives. Août 1921 apparait même comme un îlot de fraicheur relativement humide au sein de cette année aride ! Puis vient 1922, et l'on arrive à la conclusion que les Parisiens oublièrent sans doute bien vite la sécheresse historique de l'année passée, avec un printemps humide et froid, seulement pondéré par le mois de mai, suivi d'un été ultra-pourri, totalement inconcevable aujourd'hui, qui provoquerait probablement une vague de suicides chez les professionnels du tourisme et les adorateurs de la chaleur sèche. De juillet à novembre 1922, la série d'anomalies négatives parait irréelle ! Bref, si la végétation a dû beaucoup souffrir en 1921, on imagine que les chênes, hêtres, frênes et autres arbres typiques de notre climat tempéré humide n'eurent a priori pas trop de difficultés à se refaire une santé en 1922, entre précipitations nettement excédentaires et fraicheur très marquée. Ce petit exercice me donne l'impression qu'il y a 100 ans, si la variabilité climatique était forte, on pouvait espérer retomber assez vite sur nos pattes. En 2018 le climat n'est plus le même, c'est indéniable, et les dépérissements généralisés observés depuis quelques années sur la végétation endémique des régions centrales prouve que nous entrons bien trop vite dans une nouvelle ère climatique. 1921 nous montre quels excès notre climat en apparence linéaire pouvait nous réserver hors RCA. Vu le niveau actuel des températures et les besoins en eau décuplés par rapport au début du 20ème siècle, on ose à peine imaginer les conséquences qu'aurait une période aussi sèche que celle qui prévalu entre août 1920 et décembre 1921... 😱
  5. Aucune amélioration ici, on peut même dire que c'est de pire en pire car à la sécheresse qui ne lâche rien, s'ajoute en ce mois d'octobre le vent du Sud, qui souffle régulièrement, et parfois fort, comme aujourd'hui ou mercredi dernier. 4.8 mm depuis le 1er octobre 29.2 mm depuis le 1er septembre 59.6 mm depuis le 1er août 81 mm sur trois mois glissants, du 14 juillet au 14 octobre, soit l'équivalent d'un mois de septembre normal... Total de 643 mm depuis le 1er janvier (moyenne annuelle : 950 mm environ) Voici quelques cours d'eau du secteur. Sans surprise, les niveaux sont incroyablement bas : La Beauze à Aubusson (23) - 2 octobre 2018 La Creuse à Aubusson (23) - 2 octobre 2018 La Cosse à Dontreix (23) - 12 octobre 2018 Le Tyx à la Celle (63) - 13 octobre 2018 - le bras de gauche est à sec depuis le mois d'août. Les prés sont complètement grillés, la plupart des bêtes sont au fourrage depuis près de deux mois : Dontreix (23) - 4 octobre 2018 Là c'est chez moi, ce pré a été pâturé en juillet et laissé tel que depuis... Dontreix (23) - 4 octobre 2018 Et toujours des arbres morts ou mourants en pagaille, avec de plus en plus de conifères atteints. Cette petite parcelle en bord de route était encore intacte l'an dernier : Dontreix (23) - 4 octobre 2018 Sur les coteaux les plus exposés et au sol le plus mince, ce sont carrément des pans entiers de forêt qui succombent : Dontreix (23) - 4 octobre 2018 Quatre frênes, trois morts ou presque, et un survivant : Dontreix (23) - 4 octobre 2018 Peu d'évolution à attendre pour le moment, les 40 à 70 mm prévus pour aujourd'hui il y a cinq jours se sont évaporés, ne reste que du soleil, 21°, et le vent du sud à 60 km/h.
  6. Un article qui décrit bien la situation : https://reporterre.net/Pour-les-paysans-et-la-nature-la-secheresse-n-en-finit-plus
  7. Jean Jouzel a le blues, lui aussi : https://www.politis.fr/articles/2018/09/le-climatologue-jean-jouzel-savoue-pessimiste-39354/
  8. Merci pour vos réactions, ça soulage un peu de voir qu'on est pas tout seul à sentir que ça part sérieusement en vrille... Comme tu le dis, Thib, c'est bien le niveau des températures, presque constamment en excédent, qui est le principal moteur de ce dépérissement accéléré. Voici ce que ça donne, comparé aux moyennes 1981-2010 de la station de Saint-Gervais-d'Auvergne, située à 20 km au nord-est d'ici à 705 m. d'altitude (717 m. pour ma VP2) Mois / Tm Dontreix 2018 / Tm St-Gervais 81-10 / anomalie de T° J : 5.3° / 2.0° ==> +3.3° F : -0.9° / 2.8° ==> -1.9° M : 5.2° / 5.4° ==> -0.2° A : 11.2 / 7.9° ==> +3.3° M : 12.7 / 11.9° ==> +0.8° J : 16.6° / 15.3° ==> +1.6° Jt : 19.6° / 17.8° ==> +1.6° A : 19.4° / 17.5° ==> +1.9° S : 16.5° / 14.0° ==> +2.5° Le plus fou c'est de se dire que ces écarts de T° sont calculés par rapport à une moyenne déjà considérablement réchauffée. On va vraiment tomber de notre chaise quand les moyennes 1991-2020 sortiront ! Comme l'a remarqué Bernard, on peut accuser le climat, il n'en reste pas moins que la dégradation systématique des milieux naturels, et en particulier des zones humides participe probablement pour beaucoup à cette situation. Chez moi, il ne reste plus une seule zone humide naturelle. 100% des prairies humides de fond de vallée ont été drainées pour favoriser l'élevage. Alors que dans des coins comme ici, l'eau devrait stagner un peu pour alimenter les cours d'eau en période d'étiage, on voit bien qu'à chaque épisode pluvieux, l'eau monte vite, puis baisse tout aussi vite. Ensuite l'été arrive, et les rivières que sont le Cher, la Tardes, le Sioulet ou la Voueize, se retrouvent en quelques semaines à des niveaux dramatiquement bas, faute de pluie et de soutient suffisant au niveau des têtes de bassin. Je poste une nouvelle série de photos, prises hier en deux heures de temps au cours d'une balade dans le coin. Histoire de montrer à quel point le phénomène s'est brutalement généralisé cette année. Je pense sincèrement que 2018 c'est l'été de trop, qu'il y aura un avant et un après. Pour rappel, il est tombé ici 54 mm depuis le 1er août. La dernière pluie conséquente (>10 mm) remonte au 4 juillet, cela fera 3 mois dans quelques jours ! À gauche un frêne mort, et des bouleaux en fin de vie à droite : Mérinchal (23) 27-09-2018 Frêne mourant : Mérinchal (23) 27-09-2018 Dépérissement de chênes et de frênes : Mérinchal (23) 27-09-2018 Dépérissement sur aubépines et chênes. Cas typique de fond de thalweg drainé pour l'élevage et transformé en "steppe" à force de chaleur sèche : Mérinchal (23) 27-09-2018 Aubépine morte et aulnes à l'agonie : Mérinchal (23) 27-09-2018 Un merisier qui décline, année après année : Mérinchal (23) 27-09-2018 Différents exemples de dépérissement avancé dans le bocage (chênes, hêtres, frênes) : Chard (23) 27-09-2018 Chard (23) 27-09-2018 Chard (23) 27-09-2018 Chard (23) 27-09-2018 Et pour finir, les conifères qui commencent ponctuellement à être touchés : Chard (23) 27-09-2018 Et le pire c'est que ça continue, encore et encore. Plus de 26° hier, avec 25% Hr tout l'après-midi, encore près de 23° aujourd'hui et toujours aucune dégradation majeure en vue, la première décade d'octobre semble déjà pliée. Quand je parle de tout ça autour de moi, mis à part quelques personnes informées et lucides, je sens que le déni s'installe, ou du moins que la question du maintient de notre niveau de vie et de confort à l'échéance de 20 ou 30 ans devient taboue. J'ai souvent l'impression de passer au mieux pour un dépressif un peu parano, au pire pour un emmerdeur. L'Humanité s'est engagée dans une impasse, et le mur du fond se rapproche à toute vitesse, mais on va continuer de faire comme s'il suffisait de saupoudrer notre économie d'un peu de vert, comme s'il suffisait de créer quelques zones Natura 2000 ici et là ; alors que tout le monde sait bien que ce qu'il faudrait, c'est à l'échelle mondiale des mesures radicales et très contraignantes. Genre une dictature écologique mondiale. Qui voudrait d'un tel système alors que nos ancêtres ont passé des siècles à se battre pour la liberté ? Quid des pays émergents et de leur volonté effrénée et légitime de rattraper notre niveau de vie ? Combien de milliards d'êtres humains en plus à l'horizon 2050 ?? Je m'arrête là avant de trop partir en HS, et je m'excuse pour le ton dramatique que j'emploie, mais j'avoue que ces problématiques me travaillent de plus en plus, et la vision permanente de ces milliers d'arbres en train de crever qui nous montrent que l'on atteint plus vite que prévu le point de non retour accentue chaque année un peu plus ce sentiment de malaise. Quand j'étais jeune, dans les années 80/90, je vivais comme tous les gamins avec cette idée communément admise depuis l'après-guerre que le progrès et la science étaient une sorte d'assurance que tout irait toujours bien, ou du moins que l'on arriverait toujours à se sortir des problèmes rencontrés. Le mythe de la croissance éternelle battait son plein, notre destin était d'être toujours plus riches et toujours plus heureux. On imaginait l'an 2000 comme une porte vers le futur, un futur idéal fait de découvertes révolutionnaires qui amélioreraient le confort de tous, dans une société apaisée et mature qui vivrait en harmonie avec son environnement. Et puis en l'espace de 30 ans la réalité vous rattrape, bête et méchante mais pourtant tellement évidente : 1) la croissance infinie n'est pas possible dans un monde fini. 2) on ne change pas fondamentalement la nature humaine en l'espace de 2 ou 3 générations. Qui veut du gâteau ? Tout le monde ? Ben il va falloir se battre les enfants, comme au bon vieux temps, car il n'y en aura pas pour tout le monde ! 😁
  9. Bonjour, Voici un état des lieux dans l'est de la Creuse et l'ouest du Puy-de-Dôme, où les vagues de chaleur et de sécheresse se succèdent depuis quatre étés. Quelques chiffres pour commencer. Les écarts à la norme sont calculés par rapport aux moyennes 1981-2010 de la station d'Auzances, à 7 km au nord-ouest d'ici, et à 13 km au nord de Mérinchal. Je m'intéresse au trio Juillet-Août-Septembre, qui présente un déficit chronique depuis l'été 2015. Mes relevés pluvio, eux, ne datent que de 2016. Auzances 1981-2010 : J : 77.8 mm A : 69.7 mm S : 83.1 mm Total : 230 mm 2016 à Mérinchal : J : 27 mm A : 37.5 mm S : 62.5 mm Total : 127 mm, soit 55% de la norme 2017 à Dontreix : J : 43 mm A : 43.6 mm S : 65.7 mm Total : 152 mm, soit 66% de la norme 2018 à Dontreix : J : 52 mm A : 30.4 mm S : 23.6 mm Total : 106 mm, soit 46% de la norme Depuis mon arrivée dans le coin il y a 4 ans, tous les ans, dans le courant du mois de juin, se produit un basculement très net qui du jour au lendemain nous fait passer de la saison humide à la saison sèche : - 2015 : 19 juin. Sécheresse totale jusqu'au 19 juillet et fortes chaleurs récurrentes. - 2016 : 25 juin. Pas de pluie notable (>2mm) jusqu'au 23 juillet, sécheresse totale du 21 août au 13 septembre + fortes chaleurs. - 2017 : 6 juin. 8 mm du 6 au 25 juin et fortes chaleurs précoces, 8 mm du 12 au 29 août, très chaud en fin de mois. - 2018 : 16 juin. Sécheresse totale du 16 au 30 juin, pas de pluie notable du 13 août au 11 septembre, chaleur/douceur quasi constante depuis le 19 juin... Ces conditions entrainent des bouleversements de plus en plus visibles sur la végétation, je vais essayer de les détailler un peu ci-après. Tout d'abord, un aperçu des paysages en ce mois de septembre 2018. C'est très sec. Comme on peut le voir sur cette première photo, le phénomène de roussissement précoce dû au stress hydrique gagne les forêts, ce qui n'était pas le cas les années précédentes. Les sapins commencent eux aussi à être touchés : Dontreix (23) 20-09-2018 Paysage typiquement creusois, le vert en moins : Dontreix (23) 20-09-2018 Dontreix (23) 20-09-2018 Dontreix (23) 15-09-2018 Dontreix (23) 20-09-2018 Les haies du bocage, les arbres isolés et les bordures forestières sont souvent en grande souffrance : Villossanges (63) 20-09-2018 Dontreix (23) 17-09-2018 Villossanges (63) 20-09-2018 Par endroits, et c'est comme ça depuis début septembre, on pourrait se croire à quelques jours de la Toussaint : Auzances (23) 24-09-2018 En plus de ces feuillages brûlés, qui sont observés tous les ans (peut-être un peu moins en 2017), on distingue clairement un deuxième problème, moins spectaculaire car plus lent, mais pas moins inquiétant car il se répand comme un cancer dans les campagnes. Je veux parler du dépérissement progressif mais très net de quantité d'arbres, qui se traduit parfois par des descentes de cimes (l'arbre dépérit par le haut), mais plus souvent encore par un phénomène de mitage ou "effet dentelle" : l'arbre se dégarnit de façon homogène et finit par présenter un aspect dépouillé, son feuillage laisse abondamment passer la lumière. Ce phénomène touche particulièrement les chênes pédonculés, à tel point qu'il devient difficile d'en trouver en parfaite santé. Voici deux exemples, à un stade précoce, puis avancé : Dontreix (23) 04-09-2018 Des chênes comme ceux-ci sont légion dans le secteur. En isolé et en bocage, on doit pas être loin des 50% : Dontreix (23) 18-09-2018 Les merisiers sont décimés. Je me demande s'il y en aura encore dans 20 ans... Pratiquement tous les vieux merisiers sont déjà morts, ceux qui ne le sont pas encore font peine à voir : Dontreix (23) 20-09-2018 Les plus jeunes s'épuisent sous le soleil et finissent souvent par crever aussi : Dontreix (23) 15-09-2018 Montel-de-Gelat (63) 15-09-2018 Pour les frênes, c'est la double peine. Déjà décimés par la maladie, les vagues de chaleur et de sécheresse finissent de les achever. Qu'en restera-t-il dans 20 ans ? Condat-en-Combraille (63) 15-09-2018 Je vois bien que les hêtres, qui jusque là m'avaient surpris par leur résistance, commencent aussi à sérieusement accuser le coup avec des défoliations totales de plus en plus fréquentes : Dontreix (23) 15-09-2018 Le dépérissement touche aussi les bouleaux, surtout les vieux : Charensat (63) 13-09-2018 Et cette année, on peut ajouter à cette longue liste les aulnes, qui commencent eux aussi à subir des dépérissements massifs : Dontreix (23) 24-09-2018 Ceux qui résistent, car il y en a, ce sont les tilleuls, même si certains commencent à présenter les premiers signes de faiblesse, et les conifères dans leur ensemble malgré l'apparition de quelques symptômes caractéristiques chez les sapins (voir 1ère photo). La strate arbustive est également touchée. Aubépines, prunelliers, sureaux, sorbiers, pommiers sauvages sont nombreux à subir des défoliations en plein été et à présenter des signes de dépérissement. Seuls les noisetiers semblent ne pas trop souffrir. Le constat est amer et inquiétant. Un dépérissement brutal et généralisé de la flore locale peut-il s'inscrire dans le cadre de la variabilité climatique ? Personnellement j'en doute. Et dans la perspective d'un réchauffement qui n'a aucune raison de s'arrêter en si bon chemin, je me prépare de plus en plus à vivre un grand bouleversement paysager, d'autant plus déroutant que l'on ne sait rien de la façon dont ça va se passer et des conséquences que cela aura sur nos vies... Une version cool avec implantation/acclimatation rapide d'essences mieux adaptées, sous un climat qui se réchauffe modérément avec des pluies qui restent suffisantes l'été malgré quelques années difficiles par-ci par-là ? Une version cauchemardesque avec installation d'un nouveau climat en 20/30 ans se traduisant par une remontée systématique des hautes pressions nord africaines sur une moitié sud de l'Europe en été, entrainant des sécheresses estivales de plus en plus longues, couplées à des canicules de plus en plus fortes qui menaceraient nos centrales nucléaires et notre approvisionnement en énergie, provoqueraient une débâcle agricole, et déclencheraient d'immenses incendies à travers tout le pays ? Ce dernier scénario pourrait me valoir un procès en catastrophisme, pourtant, honnêtement, quand on voit l'indifférence relative face à l'urgence de la situation, quand on entend nos politiques nous dire, en 2018, que l'écologie c'est la chasse et que l'État c'est les lobbies, je finis pas me dire que l'avenir, c'est l'obscurité sous un soleil de plomb. En attendant de voir comment ce 21ème siècle va évoluer pour nos sociétés du confort et des loisirs, nous débutons aujourd'hui la énième vague de chaleur sèche de l'été, sous un ciel tout bleu, et avec un taux d'humidité qui baisse à nouveau fortement après quelques journées de fraicheur à peine humide...
  10. Salut, Ici il est tombé 36.6 mm depuis samedi. Température : 4°, après une minimale à 2.7° ... Actuellement : brouillard et crachin, je pense qu'on touche le fond pour un 14 mai ! ☠️ A+
  11. Salut, Ça commence bien ici. D'habitude, la subsidence provoquée par les plateaux à l'ouest et au sud bloque les précipitations en début de perturbation. Aujourd'hui ce n'est pas le cas : depuis 17h00, les forçages passent sans difficulté dans un flux de sud énergique, et de courtes mais fortes averses ont déjà déposé près de 10 mm. À voir pour la suite, GFS continue de me coller 60 mm d'ici lundi, Arôme autour de 40 mm sur la même période. Ça serait bien pour soutenir un peu le débit des cours d'eau, il pleut peu depuis début avril. Au niveau des sols il y a de la marge, c'est c'était humide après quelques cm. Le vent faible a tourné à l'ouest vers 16h00, puis s'est brutalement renforcé à 18h00 (40 km/h), provoquant une chute spectaculaire de la température qui est passée de 15° à 16h00, à 5° actuellement ! Pas d'activité électrique pour le moment. Sans transition après la journée d'hier, absolument radieuse, dont voici un aperçu, dans les gorges du Sioulet, à Pontaumur : A+
  12. Toujours la petite phrase sympa pour encourager les bonnes volontés, sacré Sebaas ! En attendant, merci Alsavosges pour ton investissements sur ces deux projets vosgiens qui ont du te prendre beaucoup de temps et te demander beaucoup de patience...
  13. Salut, Premier véritable orage de la saison hier soir : seulement 4 mm, mais de la grêle et surtout une activité électrique plutôt remarquable pour un début avril avec un chouette spectacle son et lumière pendant une bonne demie-heure, entre 21h00 et 21h30. Encore un peu d'eau en fin de nuit, portant le cumul à 6 mm. Aujourd'hui c'est un peu plus frais sous un ciel changeant et venteux... Bonne journée !
  14. Salut Marc, Effectivement, ça fait un bail, pas loin de dix ans même, quand le topic IdF bourdonnait comme une ruche ! Ce samedi 10 mars, j'ai donc fait une belle boucle de 12 km avec ma chienne, à travers la forêt de Montmorency. C'était la première fois que je me rendais dans ce massif, et j'y suis justement allé avec en tête les nombreux récits que toi, Phil, Math et d'autres encore, nous ont servi sur ce topic. Bien entendu, je ne me doutais pas un instant qu'une semaine plus tard jour pour jour, cette forêt mythique allait de nouveau faire la une de l'actualité météo en région parisienne ! Et pour cause, le temps était très humide et très doux, pas loin de 15° en journée sous un ciel bien gris qui ne m'a pas incité à prendre beaucoup de photos. Au demeurant, j'ai quand même immortalisé la fameuse tourbière, après être descendu par la butte des Sapins Brûlés. J'y ai trouvé un paysage que l'on peut qualifier de commun ici, en Creuse, où je vis depuis trois ans, et plus généralement dans le Massif-Central, mais qui en Ile-de-France relève de l'insolite. Et ce d'autant plus que le lieu, un peu à l'écart des axes de promenades principaux, semblait profiter d'un calme relatif (bien qu'à 20 km de Paris, les VTT, motocross, joggeurs et autres promeneurs du dimanche ne sont jamais bien loin, en témoigne la multitude de sentiers boueux qui sillonnent la forêt en tous sens). Une bien beau massif donc, à préserver le plus possible de la pression urbaine.
  15. Salut, Le printemps commence bien dites donc ! La température ne cesse de baisser depuis hier soir : il fait -4.2° actuellement, sous un ciel plombé accompagné d'un vent de nord cinglant et de quelques ridicules flocons qui tombent uniquement pour nous rappeler que le MC s'est bien fait couillonner sur cette offensive hivernale tardive. Un temps des plus désagréable sans neige et sans soleil... Vivement le premier flux de sud-ouest instable ! A+
  16. Voici une photo envoyée par mon père, prise hier à l'Ile-Saint-Denis. La neige a tenu temporairement jusqu'en bord de Seine, à 30 m. d'altitude ! Et dire que j'y étais il y a pile une semaine. J'ai même fait une rando à Montmorency samedi dernier, j'ai enfin découvert la fameuse tourbière de la Cailleuse, chère à Math92 ! Il faisait près de 15°... J'aurais bien aimé me la péter un peu avec mes pneus neige ! Bon, les Franciliens, vu ce que vous avez pris cet hiver, n'espérez plus rien avant... disons 2023 A+
  17. paparazzi

    Orthographe

    Pour le S à souciS, je pense que c'est uniquement parce-que le français est champion des lettres muettes et des terminaisons douteuses. Du coup, on a toujours tendance à vouloir en rajouter même quand c'est inutile !
  18. Ça arrive, Ivoire42, ça arrive ! J'aurais du poster ce message hier, mais la fatigue plus ma connexion internet particulièrement mauvaise hier soir ont eu raison de ma motivation... Rando autour du lac du Guéry entre midi et 15h00, heureusement pour moi, le temps s'est dégradé plus lentement que prévu : je suis resté au sec jusqu'au bout. De rares pêcheurs sur glace sur le lac : La neige en perte de vitesse sur les versants exposés. Vue depuis le mont Létaud (1364 m) : Zoom sur différents sommet La Banne d'Ordanche, austère sous un ciel plombé : Notre Everest apparait de façon furtive entre les stratus : Du côté des Dômes plus une trace de blanc : Le mouflon baveur à nez plat du Sancy, espèce rare mais pas forcément farouche Passage d'un petit renard polaire au col de l'Ouire (1435 m), sur un beau reste de congère : Ce matin à Dontreix : soleil, nuages et à peine frais. 3.2° pour la minimale et 5.3° actuellement. Pression toujours très basse : 992 hpa, histoire de tordre définitivement le cou à cette idée reçue qui veut que l'agitation météo soir corrélée à la pression atmosphérique ! Bonne journée
  19. Ce qu'il y a de bien, quand on a passé 20 ans dans les plaines du Bassin Parisien, c'est qu'on est pas blasé quand enfin, on déménage ! N'ayant pas la télé et supportant de moins en moins le traitement de l'info façon BFM, j'ai enfin pu prendre la mesure de l'épisode délirant que l'Hérault vient de connaitre. Donc un grand merci à toi pour ce reportage 5 étoiles, j'en ai pris plein les yeux !
  20. Un dimanche qui avait bien commencé, sous le soleil et la douceur, et qui tourne en eau de boudin avec une vieille flotte froide, désagréable et venteuse... Il est tombé 2 mm pour le moment, la température qui était montée jusqu'à 10.1° dans la matinée s'est effondrée avec 3.7° actuellement ! Le Sancy a retrouvé du blanc, et probablement qu'il neige au dessus de 1500 en ce moment, notre station affiche -0.4° au dernier relevé, dans le négatif depuis 30 mn. Photos prises vers midi : http://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-228781-avant-la-pluie.html?&auteur=305 A+
  21. Courage @le-planezard, on va y arriver ! J'ai fêté mon premier mois "sans" hier, mais bizarrement, ça ne m'a pas fait plaisir plus que ça. En fait, depuis trois jours, j'ai régulièrement de grosses envies de cloper qui remontent de je ne sais où... C'est dur, heureusement que j'ai absolument tout viré de mon ancienne vie de fumeur et que le premier bureau de tabac est à plus de 10 km... Bref, côté météo, il est tombé 7 mm la nuit dernière, puis un ciel de traine s'est mis en place, précédé d'un bref coup de vent d'ouest vers midi. Les averses n'ont fait qu'effleurer ma position (0.4 mm), et je n'ai pas entendu le tonnerre. Retour de nuages esthétiques dans un ciel bien bleu, et beaucoup d'oiseaux qui chantent un peu partout. L'hiver n'a probablement pas dit son dernier mot mais il commence à céder un peu de terrain. En fin de journée, retour d'un temps plus calme sur la campagne creusoise : Tn : 2.3° / Tx : 9.3° / 3.2° actuellement.
  22. Pour immortaliser ce redoux fulgurant, même si pas mal d'entre vous ont fait encore mieux : Après être retombée à 6° en début de soirée, la température grimpe à nouveau, en lien avec un nouveau renforcement du vent de sud. Il fait 8.3° à présent ! La visibilité était très bonne sur les massifs, j'ai eu tout le loisir d'admirer les ravages du redoux sur les pentes de la Banne d'Ordanche et du massif adventif, tandis que les nuages continuaient de s'accumuler sur le versant sud, masquant le Sancy. Photos prises vers 18h00 : Bonne nuit !
  23. Sans transition, c'est le printemps sur la Creuse ! Et mine de rien, c'est très agréable, grand confort thermique, sensation proche d'une vague de chaleur estivale ! Grand soleil, ciel bleu profond et déjà 9.4°, alors qu'il fait encore -3° en région parisienne. Le sol est encore bétonné, plus pour très longtemps. Malgré cette matinée radieuse, les nuages qui s'accumulent de l'autre côté du Sancy et le vent de sud-est qui monte progressivement en régime me rappellent qu'on ne se dirige pas vers un début mars printanier... Ça va dépoter la nuit prochaine si j'en crois les prévis.
  24. Bon eh bien ça y est, il fait 1.8°, le vent tourne au sud et se renforce progressivement. Total foehnage qui se poursuit, pas une goutte, pas un flocon. Une fin assez minable pour cette VDF express... A vous les studios, et bonne nuit à tous !
  25. Salut, -12° tout rond ce matin, trois minuscules flocons cet après-midi à Aubusson, un ciel voilé voire couvert, et c'est à peu près tout... Ici, la T° est remontée à -0.6° vers 16h00, avant de chuter à nouveau à -2.6° vers 18h00. Actuellement ça remonte à nouveau avec -1.7°. Le redoux pousse par le sud, c'est rien de le dire ! 1.9° à Laqueuille, 2.6° à la Bourboule, mais encore -5.2° au Sancy, où l'on aurait pu croire que ça remonte plus vite. Quoi qu'il arrive, on échappera pas au coup de chaud de demain...
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