calou34

Pas le cœur de regarder les images sat. Simon, dada ,on le tient notre sting jet? C’est un truc de malade ici.

Merci dada, à noter que Royan relève ses valeurs à l'aérodrome à 4 ou 5 kms dans les terres.Sur la côte, c'est impressionnant en ce moment.

Ces valeurs ne m"étonnent pas: Royan : on doit s’approcher des fourchettes de prévisions, il devient dangereux de sortir, l’air est chargé d’embruns et de sable arraché aux plages. C’est une soufflerie qui met à l’épreuve les toitures et les arbres. J’en arrive à souhaiter un peu de répit.

C’est la tempête au clair de lune sur la côte de beauté, les Rafales continuent de monter en puissance et en deviennent inquiétantes. Le "coup de fouet" ressemblait à une onde chaude (hausse sensible de la T), le ressenti repart à la baisse (aucun instrument sous la main).

Ça devient sérieux là, à ce rythme les coupures délectricité ne vont pas tarder. Et dire que je commençais à avoir un doute! (obs faites à Royan)

Pas encore un vent moyen remarquable, mais des rafales puissantes qui provoquent les 1ers dégâts, mais ça monte en puissance.

Royan (17) C’est fait, secteur WSW mais très irrégulier sans envoyer plus que ça. Je surveille une limite de SC nettement délimitée par l’W pour voir si coup de fouet il y a. On croise les doigts pour Enzo. Edit: véritable front de rafale par l'W!

Ou comment jet et ondes de gravité ont interagi .Un profil en thêta avec hodographe nous aurait été d’un grand secours. Je passe la main; Quelle influence (s'il y a) sur une possible redistribution de la masse et de l’énergie sur la cyclogénèse en cours ??

J’avais pris comme support sur satreponline l’image sat prévue rapprochée avec celle en temps réel.Maintenant, il semble que la déformation et le tourbillon changent d’aspect, et que l’intrusion sèche sur les images WV prenne de l’importance.

La structure tourbillonnaire prend en effet forme sur le golfe de Gascogne, c’est à partir de maintenant que le suivi devient intéressant pour les côtes atlantiques. Niveau temps sensible, peu d’évolution, vent turbulent et rafales montant en puissance.

L’intrusion sèche s’est enfoncée jusque sur les régions du centre, le CEP la limitait au golfe de Gascogne sur les pointages 18 UTC. Je n’ai pas les ressources sous la main, mais cela pourrait expliquer en partie cette accélération du flux des Cantabriques aux Pyrénées gagnant le MC.

Salut, De passage à Royan (Charente Maritime) 500 m de la mer, le secteur SE donne des gifles mais sans excès pour l’instant (SE, pas le Gard mais le quadrant ). Je vous tiens informer (je repars demain matin, avec un gros crédit de sommeil). Impressionant les valeurs Pyrenéennes /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bon anniversaire Chris ! Et la perturbation 20 du GEFS, c’est cadeau /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bonne soirée.

L’épisode s’est achevé au terme d’une journée particulièrement maussade, pluie fine incessante avec intensité maxi en fin d’épisode ; Cumul journalier de 20 mm.

Ces configurations du jet qui génèrent la divergence en altitude sont aussi balisées par les advections positives de tourbillon (ici maximum entre Provence et Corse). Le sommet des ascendances correspond à la zone de divergence (signe +). Actuellement, ce forçage donne lieu à un renforcement des précipitations puisqu’il est associé à une petite anomalie chaude de basses couches qui génère du mouvement vertical ascendant à l’avant (langue chaude de TPE en basse vallée du Rhône). Le modèle sort logiquement les VV en accord avec la dynamique prévue.

Salut Christophe, Attention, si on parle de GFS, soit un modèle global, on appréhende davantage les mouvements verticaux à grande échelle, la dynamique du modèle faisant l’hypothèse de l’approximation hydrostatique, c a d l’équilibre entre la force de gravité et la composante verticale de la force de pression. Vu que l’atmosphère n’est jamais en équilibre parfait, la dynamique filtre les ondes les plus courtes (acoustiques) pour des besoins de stabilité numérique et introduit la cinématique (équation de continuité, thermodynamique, équation en oméga, TP) pour résoudre les mouvements verticaux à grande échelle. Les processus physiques sous mailles tels que la convection passent par des "paramétrisations" simplifiées. Des modèles comme NMM (mailles fines ou à aire limitée) sont "non hydrostatiques" et traitent explicitement des processus convectifs. Ils permettent d’affiner un diagnostic de prévision orageuse par exemple. Sinon, le jet représente le gradient méridien de température, il trace les zones perturbées et les ondulations de la circulation générale. Ses accélérations marquent des zones de confluence, ses décélérations des zones de diffluence auxquelles sont associées du mouvement vertical qui vise à rétablir l’équilibre du vent thermique. Une entrée droite se situe sur le bord chaud (au sud) du tube de vent fort, soit en amont d’une anomalie négative de tourbillon. Cette anomalie force le gradient horizontal de température qui devient positif et détruit l’équilibre du vent thermique. L’atmosphère réagit par des ascendances en réponse à ce forçage qui génère de la divergence à la tropopause. Concept très abstrait sans schémas, je te conseille de te plonger ici pour une approche globale et accessible à tous. Bonne lecture /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les ST règnent en maîtres, plafond bas et faible pluie intermittente, vent calme. 12 mm cette nuit et ce début de matinée, 13,7 mm depuis hier, cumul mensuel 175 mm. Tn 7°. Bonne journée.

Salut,Tu peux utiliser la fonction "recherche avancée" du forum, fouiller l’historique et trouver ton bonheur. /index.php?showtopic=17767&view=&hl=episode'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=17767&view=&hl=episode Sinon, mieux vaut tard que jamais, un bon aniv à Christophe avec une journée de retard /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> PS: oui, un épisode cévenol peut se produire au printemps.

De la grêle sest invitée au plus fort dune averse, une autre arrose les hauteurs du Coutach en ce moment. Javais bien remarqué linstabilité naissante avec ces bases sombres qui filaient vers le nord, mais pas au point dimaginer de la grêle. Edit: de nouveau quelques grêlons.

Un point à 18 UTC sur la satreponline. Tout dabord, limage vapeur deau prévue et celle observée. Ce nest pas la dépression au large du Maroc qui nous intéresse, mais la tache sombre à lW de lAlgérie en tant que précurseur daltitude avec lanomalie de TP ici sur la 315K, bien placée en sortie gauche du jet. Lintrusion sèche (à 700 hPa) et le TA à 300 hPa marquent bien le dynamisme en cours, on remarque le gradient net avec la plage blanche en aval qui matérialise les ascendances et le corps pluvieux déjà bien formé. Ici en IR avec T. En basses couches, ladvection chaude et son jet. Si on se focalise sur cette zone sensible, on peut caler ces paramètres modélisés par le CEP avec l'évolution en temps réel et déceler quà priori, le noyau dynamique a pris un peu davance et adopte une forme plus circulaire que prévue. A 20 locales, le champ de pression mer balise la dépression abordant les Baléares, avec la aussi un minimum un peu avance sur la modélisation du CEP. A suivre attentivement, et voir comment va évoluer ce décalage avec les prévi du CEP.

Oui, jolie cyclogénèse avec la Corse en ligne de mire. Dès 6 UTC demain, les structures du cycle d’initiation commenceraient à prendre forme dans les parages des Açores sous la forme d’un rapide de jet, d’une anomalie de TP à 320 K s’approchant d’une zone barocline de basses couches. L’interaction ne prendrait véritablement forme que jeudi en fin d'après midi lorsqu’en sortie gauche de jet les anomalies de tourbillon au sol et à la tropopause s’amplifient mutuellement et que les mouvements verticaux s’accentuent en arrivant en méditerranée (le tout ayant transité sur le Maroc). Cette cyclogénèse atteindrait sa maturité juste avant de toucher la Corse, les structures sol – altitude n’étant plus favorablement "déphasées". A surveiller, probablement du gros temps en mer et près des côtes dans la nuit de jeudi à vendredi et vendredi matin.

Le CEP colle (malheureusement) mieux à la réalité. Il place dans le 12 UTC les précipitations en Catalogne espagnole jusqu’à la frontière pour 21 UTC (ce qui se passe en ce moment). A la même échéance, les précip. concernent déjà tout le littoral chez GFS. On serait dans le schéma de la surestimation. La T a fait un bond à -0°1 ici (vive le vent qui se réveille) /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

La différence entre les 2 modèles tient à peu de choses, par ex. les vv à 700 hPa comme marqueurs de lactivité de ce "pseudo front chaud" (à 00Z). CEP GFS La résolution du CEP est plus fine, mais on voit bien que le dynamisme est trop faible (très peu de gradient). GFS modélise un bord dattaque plus actif et susceptible de précipiter. Le ciel nest pas complètement couvert ici, résultat -1°4.

T stationnaire -1°2, vent calme. L’option sans précipitations de MF est plausible (CEP), différence fondamentale avec GFS. Le 1er opte pour une pseudo limite chaude sans dynamisme (1è partie de nuit bien sûr), le 2è modélise des ascendances frontales et des précipitations stratiformes avec neige de redoux temporaire à très basse altitude. Place aux obs /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

LE CEP opérationnel est moins engageant, cette advection paraît limite (surtout pour les plaines languedociennes). A demain.