Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

calou34

Adhérent Infoclimat
  • Compteur de contenus

    3265
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par calou34

  1. Sacré Christophe, je vois que les cht’is viennent à ta rescousse.....la rançon du succès.Sinon, la courbure et la lg d’onde de ce talweg seront déterminantes sur l’intensité et la durée de cette aggravation, pour cela, il faut évaluer la propagation de cette onde courte et voir où et quand elle générera un cut-off isolé de la circulation zonale (en faisant le lien avec les advections de TA). Ca va nous servir à estimer et à placer les termes de divergences et de vitesses verticales qui entrent en compte dans l’intensité, le caractère et la durée des pluies. Le champ de TP renseigne bien cette "information dynamique", et sans entrer dans les détails, on repère des changements dès lors que l’anomalie aborde le continent, et surtout la méditerranée (c’est à ce moment là qu’une circulation fermée prendrait forme). Mais une bonne "mayonnaise " prend avec des conditions favorables en basses couches (anomalie chaude), et là visiblement, pas beaucoup de ressources en place. Donc à priori (sur le 6Z), rien de bien explosif. Voilà, je retourne en hibernation (à vrai dire, c’est fête votive au village /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), donc si un peu de temps, plus de détails et des cartes plus tard.
  2. Si on veut mesurer notre potentiel orageux pour les heures à venir (donc bonne fiabilité), on peut s’amuser à repérer les zones où l’anomalie de TP en méditerranée va agir sur les champs de tourbillon, de T° ou de vent (donc de masse) et y générer les mouvements verticaux significatifs à grande échelle susceptibles de produire d’éventuels orages. Je passe sur les représentations sur les niveaux isobares, la coupe méridienne suivante (qui passe près de Marseille, 5°E) donne une information plus détaillée qu’il est facile de recouper avec les cartes classiques. Champs de théta et d’humidité à 00 TU - > On remarque la déformation vers le haut des iso-thêta en mer en accord avec l’influence de l’anomalie de TP qui "agit" sur les champs de T°, mais également sur la stabilité statique (desserrement des iso-thêta) et sur le tourbillon (conservation du TP) avec la dépression repérable jusqu’en surface. Les iso thêta très resserrés figurent l’intrusion stratosphérique à très forte stabilité statique positive. Les mouvements verticaux se déduisent aussi à a partir des iso-thêtaE (en gros, on a l’humidité et la T° en plus): alignés verticalement, la flottabilité est favorable à la convection (qui au passage est plus forte en mer où de l’air plus frais et plus sec vient à l’aplomb de basses couches maritimes relativement douces. Les pointillés figurent la convection. En VV, on repère la colonne ascendante près des côtes sur toute la hauteur de la troposphère, mais également les noyaux de convergences et de divergences qui président à la répartition de ces mouvements verticaux. En gros, on est plus sur des pluies convectives localement fortes, davantage centrées en mer, mais les chances d’entendre le tonnerre sont minces. On peut continuer sur les échéances suivantes, se replacer avec les cartes de champs horizontaux et constater par le même exercice que le potentiel orageux reste limité (à revoir pour la journée de jeudi).
  3. Les prévisions de météoconsult entre dans un cadre de service à valeur ajoutée qui n’a rien à voir avec les missions de MF. Je trouve racoleur de taper systématiquement dans l’excès, pour preuve leur vigilance émise pour le WE passé.... Pour en revenir aux prévisions, si le dernier GFS colle avec Arpege ou le CEP, alors pas d’intempéries en vue, puisque nous resterions en marge des systèmes perturbés organisés en mer (sauf peut-être pour les insulaires corsica /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Ayant trop peu de temps, je suis lecteur de vos analyses et de vos avis, merci. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  4. Je vous suggère (sans vous commandez) de poursuivre hors MP, après ces années passées, j’ai sur ce topic matière à combler mes "trous dans la raquette" avec les équations et les opérateurs.De quoi potasser aux heures perdues la compréhension des notions d’approximation et d’ordre de grandeur. A vous lire. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. Christophe, comment exprimer un potentiel orageux sur la Corse avec des VV "subsidentes", alors que tu exposes précédemment une situation "explosive" ? Si tu veux coupler explicitement la 1.5 PVU et les TPE en basses couches, il faut interpréter les actions à distance de ces anomalies sur les perturbations de tourbillon entre le sol et la tropopause pour faire le rapport avec les mouvements verticaux à grande échelle. Par exemple, c’est une advection de NVA (vorticité négative) à 300 hPa qui a lieu sur la Corse à la même échéance, donc de la convergence, i e par principe de conservation de la masse de la subsidence organisée sur la zone concernée. De plus, une anomalie froide à la tropopause et une anomalie chaude en basses couches doivent être "déphasées" (l’anomalie froide en altitude doit être placée en amont de l’anomalie chaude en surface) pour que les termes de tourbillon de même signe puissent se coupler et s’amplifier sur toute la hauteur de la troposphère (principe de l’interaction barocline). Pas le temps d’illustrer, j’y reviendrais à l’occasion. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. Je ne pense pas que Mike pensait "spécialement" au LI ou à la CAPE comme indices d’instabilité, mais d’environnement globalement propice à l’occurrence d’orages. Un régime de blocage avec anomalie de bas géopotentiels entre Afrique du nord et méditerranée peut être porteur de bonnes surprises quand je vois les sorties numériques (même si le produit prévision à méso échelle alpha et surtout méso beta gère mal le grand degré de liberté d’un tel écoulement au-delà de 3 jours). En gros, à surveiller les advections de TA et de T° aptes à générer des organisations convectives (c'est vrai essentiellement localisées en mer, Corse exposée), d’autant que les profils verticaux tendraient à se déstabiliser en se réchauffant par le bas (les valeurs resteraient basses dans les niveaux moyens et élevés). Pas la peine de détailler plus à l’heure qu’il est, sinon que GFS semble plus productif en précipitations convectives que le CEP pour le milieu de semaine.
  7. Les cartes du lightningwizard prises séparément ne donnent pas d’informations assez pertinentes dans la prévision du temps orageux, mais il faut un début à tout /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . La 1è renseigne sur un potentiel orageux avec le Thompson index (TI= KI-LI avec KI =( T850 – T500 )+TD 850 – (TD700 –T700)), mais intérêt moyen sorti du contexte si ce n’est qu’il est couplé ici à la 700hPa, et mieux adapté aux conditions estivales car corrélé aux T et Td. On ne peut pas parler de convection sur la 2è, mais de circulation verticale "équilibrée" à grande échelle puisqu'on se réfère à l’équation en oméga. En gros, ce mouvement vertical est une réponse au forçage du vent géostrophique sur les champs de thêta en zone barocline, pour rétablir l’équilibre du vent thermique, exprimée par des termes de divergences (zones rouges) et de convergences (zones bleues), en grandeurs scalaires, donc positives pour la divergence et négatives pour la convergence. Ici, on représente le terme d’advection positive de tourbillon (divergence) et négative (convergence), duquel on déduit respectivement les zones d’ascendances et les zones de subsidences. Ce ne sont que des indicateurs à corréler avec les champs de VV en coordonnées pression qui figurent plus que la dynamique à grande échelle, mais aussi au TP sur la 320k par exemple, ou au champ de TA en basses couches ect... Mais il y a plus simple pour pronostiquer l’évolution orageuse (heureusement, et en espérant avoir été cohérent) /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> , la saison arrive, chaque chose en son temps.
  8. Bingo, la PE a bien figuré l’incertitude d’une telle évolution et nous a mis en garde contre des run déterministes insistants. Meteoconsult avait cru bon de transformer cet échantillonnage très minoritaire, l’effet d’annonce serait-il tombé à l’eau ? /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Je te l’accorde, c’est hypothétique, mais fondé sur le 12Z qui suggère un resserrement puis une déformation des iso thêtaE entre samedi soir et dimanche, sous l’action des champs de vent et de pression en basses couches. On a bel et bien les ingrédients d’une frontogénèse, qui plus est dynamisée par une anomalie à la tropopause en TP. Pas trop le temps d’illustrer, mais juste en traçant une coupe verticale perpendiculaire au front samedi soir, GFS muscle bien notre FF quand il aborde le 34. http://images.meteociel.fr/im/3298/minicarte_kyj5.png On y retrouve la zone frontale de fort gradient avec ses iso thêtaE verticales, le jet de BC, la convergence associée ou bien le noyau de tourbillon en signatures d’un front plutôt actif. J’insiste, c’est le 12Z, il faut bien le replacer dans son contexte et garder à l’esprit la faible probabilité de l’événement, (et désolé de ne pouvoir commenter davantage cette série de cartes un peu indigestes sans toutes les explications qui vont avec )/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. Presqu’un parfum estival sous le soleil de cette journée magnifique : 0°4 _ 22°8. La brise a également échoué dans sa tentative sur Baillargues.
  11. Salut, Je vois de GFS l’impossibilité à produire le moindre état perturbé digne de ce nom pour cette fin de semaine à l’W du Rhône (ENS 6Z), mais l’opérationnel distille une information différente, de la même façon que le CEP. Donc, tendance vers épisode pluvio orageux non transformée, et créditer les run déterministes à cette échéance est encore trop hasardeux. A priori, on serait à portée d’un FF s’activant d’W en E (frontogénèse), mais là c’est de l’interprétation subjective .
  12. Malgré les turbulences du mistral (quelques bonnes rafales en milieu d’après midi), la hausse des T° s’est révélée très appréciable après le froid vif matinal. -1°8 _ 19°2, belle amplitude devenue presque coutumière en ce mois mars.
  13. Bien entendu, nous sommes d’accords (il n’y avait rien de défiant à ton encontre dans mes remarques), et avec un peu de chance, nous pourrons commencer à "spéculer" sur nos options d’arrosage de printemps à échéance plus raisonnable.Je note la prise de risque prise par meteoconsult qui se mouille un minimum pour annoncer de la pluie (bon ok, je -- > ).
  14. Deux remarques : *Le conditionnel se justifie, on a encore (chez GFS) des mesures de dispersion importante, une moyenne des membres pas très favorable à ce type d’événement, d’autant plus qu’elle ne représente pas la tendance centrale parce qu’influencée par les valeurs extrêmes de scénarios minoritaires. *Les 2 run du CEP d’hier envoyaient des signes encore plus forts que GFS, restons équitables. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Je ferais bien de reprendre à mon compte le proverbe chinois inscrit en signature du compte de sirius. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  16. Coup de froid en plaine héraultaise, le vent en protection antigel du début de nuit est tombé. Résultat, -1°8 à 7h25, mais hausse plus rapide qu’hier (11°0 actu).
  17. Un "cévenol", c’est un ensemble de processus atmosphériques fonctions du temps et de l’espace pilotés par un contexte de circulation à grande échelle favorable (talweg ou cut-off bien placé).Donc pourquoi pas au printemps, mais je trouve hasardeux de soulever une telle hypothèse qui sort largement (pour l’instant) des évolutions probables tirées des analyses actuelles. Les seuls indicateurs à pointer cette tendance sont d’ordre déterministe (nets chez le CEP), qu’il faudra situer dans les prochaines PE pour estimer leurs fiabilités (et tout à fait d’accord avec Yann sur le "type d’épisode" que cela engendrerait).
  18. On est d’accord Mike, je commençais physiologiquement à sortir de cet hiver interminable, mais le froid est sec, peu venté et par conséquent supportable.Transmission interrompue dans la nuit (?), pas de Tn enregistrée donc, mais 1°6 au petit matin quand même. Le 06 et le 83 sont toujours exposés à des averses d’évolution diurne, mais dans une moindre mesure qu’hier.
  19. Reste-t-il toujours mandaté à la présidence de MF, et à ce propos, ou en est la mise en application de la politique budgétaire si controversée en interne ?
  20. Sur la base de représentations numériques, on remarque bien la violence des échanges verticaux puis horizontaux qui ont affecté nos régions, avec une mise en phase d’anomalie chaude en basses couches et froide en altitude entre Alpes et Corse. Les mouvements verticaux même limités en profondeur ont bien été localisés sur PACA puis les champs en surface (pression et tourbillon) ont été impactés avec ces cisaillements de vents horizontaux remarquables observables en zones côtières. Sur cette coupe pointée à 12Z (coupe en bleu) où on retrouve la prévision de champs modélisés par le CEP, y est bien figurée l’anomalie de stabilité statique (encerclée de rouge) à l ‘aplomb des Alpes du sud, balisé ici en thêtae, siège des forts mouvements verticaux ayant générés des précipitations localement "solides ". On peut s’amuser à superposer l’intrusion étroite de TP avec les VV, mais aussi les relier avec les termes de divergences et d’HR sur le site satrep online Sont bien corrélés les forçages (anomalie de stabilité statique compensant l’anomalie positive de tourbillon à la tropopause), visibles également sur les coupes GFS sur les champs de thêta.
  21. Le phénomème observable sur la dernière heure à Perpignan http://www.infoclimat.fr/stations-meteo/gr...mp;d=2009-03-20
  22. Ici, la brise de mer n’a pas du passer l’autoroute autour de Lunel, contrairement au Montpelliérain. 3°5 – 23°5, grosse amplitude donc dues à une faible ventilation et des tx d’humidité très bas (jusqu'à 25° au thermo voiture à 13h30 sur l'autoroute entre Lunel et Montpellier). Ces mêmes amplitudes ont du être encore plus importantes dans les garrigues avoisinantes.
  23. 3°6 - 22°4, magnifique journée rythmée par les jeux de brises, et toujours des prés quotidiennement blanchis au petit matin entre Vérargues et Lunel-Viel.
  24. On développe ici un raisonnement par l’absurde, dans le sens entendu que des prévisions à moyen et long terme ne se fondent pas sur l’interprétation et les "commentaires" de run opérationnels. Passé l’échéance de 5 jours, le support numérique doit faire l’objet d’"expertises" ou d’"analyses" à partir de la prévision d’ensemble pour justement estimer la densité de probabilité d’erreur inhérente à la problématique des conditions initiales. Passé 7 jours, quelque soit le modèle, une prévision déterministe isolée est sujette aux croissances d’erreurs et tend vers la non linéarité, et trop d’intervenants négligent le fait de resituer un run dans sa prévision d’ensemble. On a malheureusement trop rarement l’occasion de comparer ENS à la PE du CEP, et la comparaison multi modèles tourne souvent à la subjectivité d’un choix préférenciel. En gros, remettons d’abord en cause notre vision de la prévision numérique avant de se demander si c’est elle qui régresse.
  25. Je n’aurais pas le besoin ni la prétention de corriger Mike /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> , simplement de formuler la même observation, peut-être d’ajouter que la nébulosité croissante par l’W a contribué à inhiber la hausse des t° également.La Tx s’établit à 18°9, comme chez cyclone30, le tout avec un ressenti relativement mitigé en raison de l’accroissement de l’humidité.
×
×
  • Créer...