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recherche de données
Météofun a répondu à un sujet de williams dans Questions - réponses sur la météo
Pourtant c’est le bon fichier … T’es vraiment sur de toi ?? Normalement, quant tu fais un affichage des données, tu as déjà la présentation des paramètres présents (un seul ici) avec sa structure, les bornes de référencements, … Ensuite tu as un premier bloc de données un peu ésotérique pour le temps, un second pour latitude, et un autre pour la longitude (à moins que ce soit l’inverse pour les latitudes/longitude, je ne connais plus l’ordre, mais quand tu fais un aperçu des données tu n’as plus de doutes). Et enfin un immense bloc de données qui correspond à l’ensemble de données sur tout le globe pour tous les pas de temps (c’est complètement inexploitable sans un retraitement …). Je ne suis pas certains à 100% de ce que je dis car je le dis de tête, j’ai plus utilisé ces données depuis un bout, mais je crois bien que c’est ça (je ne peux pas vérifier actuellement). Pour jouer avec les données météo qui sont en .nc et faire des cartes, je te conseil vivement FERRET, très simple d’utilisation (soft gratuit) : http://ferret.wrc.noaa.gov/Ferret/ Sinon tu as aussi ce ficher, mais il a moins de données : ftp://ftp.cdc.noaa.gov/Datasets/ncep.rean...atm.mon.mean.nc -
492/510/528 etc....
Météofun a répondu à un sujet de stonio22 dans Questions - réponses sur la météo
Par exemple, si l’épaisseur entre les isobares 1000 et 500 hPa est de 5100m (théoriquement ce sont des épaisseurs en mètre géopotentiel, mais on s’en fout là …) c’est que la température moyenne de la couche est de -21.7°C. Cette température moyenne est de -12.8°C lorsque l’épaisseur est de 5280m. Ce qui fait quand même une différence significative. Dans ces exemples, on a supposé que la température était constante sur toute la couche, ce qui est bien entendu faux dans la réalité : elle décroit avec l’altitude et est donc plus froide en altitude et plus douce en bas. -
Pourquoi ne nous trouvons nous pas dans un brouillard bleu ?
Météofun a répondu à un sujet de djazzz dans Questions - réponses sur la météo
Ben en fait, si on baigne un peu dans une sorte de « brouillard bleu » mais on s’en aperçoit pas trop. Plus l’air est « cristallin » et la visibilité bonne, plus on s’en aperçoit. Par exemple les montagnes au loin paraissent systématiquement dans une teinte bleutée. Lorsque la visibilité est moins bonne (présence d’aérosol voire de brume) la diffusion par la particule (diffusion de Mie) ne dépend presque pas de la longueur d’onde contrairement à la diffusion par les molécules (diffusion Rayleigh) et la couleur blanche l’emporte. Bon, voilà pour ça présence … après, que dire de la raison de l’absence visuelle de ce brouillard … Il y plusieurs raison … Déjà la diffusion Rayleigh présente 2 pics principaux de diffusion : l’un vers l’avant, l’autre vers l’arrière et beaucoup moins en latéral. Donc en théorie c’est la partie la plus dans la direction du soleil et à son opposé qui est concerné. Dans la pratique, contrairement à la diffusion de Mie, l’angle de diffusion n’est pas trop sélectif, donc le ciel apparait aussi bleu sur une large zone autour. C’est d’autant plus vrai qu’en se rapprochant de l’horizon le chemin optique de l’œil traverse plus d’atmosphère, ce qui atténue la perte sur les coté en cours de journée. Il ne faut pas perdre de vue que si les courtes longueurs d’onde sont plus déviées (donc le violet et le bleu), les autres couleurs le sont aussi. Mais surtout (et c’est là que tient la quasi-totalité de ta question) c’est à cause du fond. Le ciel est en théorie sur un fond tout noir sans aucune couleur (le vide intersidéral, il n’y a qu’à regarder la couleur du ciel lunaire sans atmosphère …). Du coup la moindre couleur est visible, même si la teinte est faible. D’ailleurs le bleu de la diffusion par les molécules d’air est assez foncé (en ciel très pur, le bleu est assez intense voire sombre). La couleur plus pâle et clair que l’on voit usuellement est due aux aérosols (diffusion de Mie). Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder une photo de la Terre prise de l’espace : le sol qui est un minimum lumineux n’apparait pas bleu, mais on le voit. Le belu est donc vraiment faible. Donc pour reprendre tes considérations unes à unes : Pas vraiment … Sinon tu ne serais plus vraiment capable de discerner les objets de couleur bleu. C’est un peu moins vrai le soir et le matin où le rayonnement traverse une atmosphère bien plus épaisse (rayons rasants). Effectivement, ça joue (voire plus haut). Mais là n’est pas la raison puisque même en air pur c’est le cas. Exacte mais c’est pas non plus la raison … Avec une montagne visible à 200 km notre œil traverse une quantité de molécule carrément plus importante que si on regarde au zénith, pourtant le zénith parait plus bleu que notre montagne.Voilà donc mon avis. Par contre, le rayonnement n’est pas ma matière favorite à la FAC (c’est peu de le dire … j'suis un gros nase) donc j’espère ne pas avoir raconté trop de bêtises. Si Sirius (où quelqu’un d’autre d’ailleurs !) passe par là il corrigera et complétera surement ce qui est nécessaire de l’être. -
recherche de données
Météofun a répondu à un sujet de williams dans Questions - réponses sur la météo
Effectivement, la personne du CNRM t’a donné la traduction « mot à mot ». Conceptuellement, c’est le fait de dire si on fait précipiter toute l’eau dans l’atmosphère à la verticale d’un point, combien de mm obtient-on à l’arrivée (avec donc une atmosphère qui est devenue intégralement sèche). Donc les deux cartes que tu donnes sont bien ça puisque 1kg d’eau sur une surface de 1m² correspond à 1mm de précipitation. En gros les unités de la carte que tu as construite avec le site du CDC c’est des kg/m² ou des mm. Donc pour obtenir tes cm tu n’as qu’à diviser par 10 les valeurs.En tout cas, je suis surpris : ils t’avaient vraiment répondu autre chose la NASA ? ? ? Aïe … Vu ta phrase (utilisation d’Excel), je pense que tu as Windows (ou peut-être MAC). Enfin, bon je ne connais pas de soft pour lire les NetCDF sans Linux. Ca existe peut-être, mais je ne connais pas. De toute manière si tu commences à trifouiller dans les fichiers bruts de données météo/climato/océano tu ne pourras pas faire grand-chose sans Linux. Je te conseil de partitionner ton PC et de l’installer.Je pense que le soft doit être là : ftp://ftp.unidata.ucar.edu/pub/netcdf/netcdf.tar.gz Effectivement, mais si tu regardes bien ce qui est vers 0.5 et au-dessus est au moins ce qui est en « vert vif » sur la carte. Et on retombe bien sur nos pieds. C’est juste qu’il y a beaucoup moins de finesse pour les faibles valeurs. D’ailleurs le dernier niveau fait 0.9-3, ce qui est très large. En janvier 2003 on repère par exemple très bien les incendies en Australie qui font saturer l’échelle. -
Salut Yann ! Autant pour moi, j’avais mal interprétés tes dires … Je m’en excuse. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je comprends parfaitement ce que tu veux dire. Ceci dit j’imagine quand même que ce sont des prévisions expertisées. Les ingés qui ont fait ça on, je pense, penser à regarder autour … Pareille pour les DOM/TOM, il s’agit (je ne peux concevoir autre chose …) d’une analyse issue de la grande échelle. En même temps, c’est vrai que si c’est très clair sur la méthode employée, la mise en œuvre est moins transparente. Sinon, effectivement, intéressant la réfection avec Tomar. C’est sûr que statistiquement on arrive à faire quelque chose mais météorologiquement, je suis franchement dubitatif. Le faire sur des champs finaux (comme la température ou les précipitations) ne pose pas trop de problème (on s’intéresse au résultat final), en revanche, extrapoler sur la dynamique et les régimes de temps est plus aléatoire (même si je suis d’accord le signal statistique ne tombe pas du ciel …). En fait, l’objet de ma remarque était plus pour insister (c’était une remarque assez général, pas adressée à toi) sur le fait que si on pense bien que ce sont des moyennes temporelles assez longues qui lissent très franchement la dynamique synoptique, il ne faut pas non plus oublier que ce sont aussi des moyennes sur tout un ensemble de membres (parfois très différents). Tout ceci doit amener à beaucoup de prudence sur l’étude des moyennes.
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Là pour le coup, je ne te suis pas vraiment Yann … Pour plusieurs raisons …Déjà, le fait qu’il n’y ai pas de scénario privilégié ne signifie pas du tout qu’on est proche de la moyenne, mais que la dispersion statistique de la série de donnée est trop grande. C’est-à-dire qu’il y a une part significative des membres de l’ensemble qui part vers le chaud et une part significative qui au contraire part vers le froid. Une moyenne ne nous renseignerait absolument pas (ou sinon, au contraire, de manière faussé). Ensuite, c’est très bien d’avoir des cartes de température moyenne, mais il est hasardeux de tenter une extrapolation de situation générale dessus. Je m’explique. Lorsqu’on fait de la prévi à relativement longue échéance, on se base sur des prévisions d’ensemble. Il se trouve que passer une certaine échéance, faire la moyenne des scénarios n’apporte pas grand-chose à cause de la trop grande dispersion des scénarios. Il est par contre beaucoup plus utile de regrouper les scénarios par famille de circulation pour une zone donnée. Sinon, on peut raisonnée par probabilité. Comme la prévi saisonnière à base de modèles de météo est exactement la même chose que la prévi d’ensemble météorologique, je doute réellement que faire des moyennes de circulation générale apporte une information réellement intéressante. Il faudrait plutôt travailler à base de probabilité et de regroupement de membres en scénarios. Mais cela impose d’avoir les sorties de tous membres pour les modèles … pas gagné, surtout avec la politique de données de MF … Sinon, je suis tout à fait d’accord avec le message de Treizevents.
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température minimale par temps clair
Météofun a répondu à un sujet de jojo82 dans Questions - réponses sur la météo
Le sol se refroidi tant que le bilan entre le rayonnement incident absorbé (celui du soleil en l’occurrence) ne compense pas le rayonnement émis par la surface (qui est émis y compris dans la journée). A l’échelle du sol, il faut donc attendre les premiers rayons du soleil puis que le sol se réchauffe suffisamment pour réchauffer les couches d’air à son contact puis les couches d’air au niveau de l’abri. Ce n’est pas immédiat puisqu’on sait que dans ce genre de situation par ciel clair le sol et les couches d’air juste au-dessus sont souvent bien plus froids que ce que relève un thermo à 1.5m de haut.Mais tu as pas mal d’indications dans la bonne réponse d’Arkus. -
Comment prévoir de la brume?
Météofun a répondu à un sujet de djazzz dans Questions - réponses sur la météo
En fait ça viens d’un problème de simplification du problème … Ce n’est pas le vent en lui-même qui est important pour le brouillard de rayonnement, mais la turbulence et sa capacité à transporter verticalement le refroidissement radiatif du sol (comme l’a expliqué Sirius).Cette turbulence est notamment dépendante du profil thermique, du gradient vertical de vent (terme de cisaillement) et du vent lui-même via la rugosité de surface. Effectivement, globalement en prévi opérationnelle la vitesse du vent est un paramètre important (de façon empirique). D’un autre côté en modélisation c’est pas une cause direct puisqu’on travail avec la turbulence (laquelle est quand même très dépendant du vent, c’est peu de le dire … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Inversement une turbulence trop importante homogénéise le profil dans les basses couche et le refroidit beaucoup plus en altitude : on tombe sur des stratus ou un ciel clair si le refroidissement (ou l’humidité) d’altitude n’est pas suffisent … C’est pas une mince affaire tout ça … Cette valeur est quand même très arbitraire même si cette valeur est assez communément admise … Elle dépend pas mal du vent et de la situation générale. Disons pour simplifier, que, comme pour le brouillard de rayonnement il faut être capable d’apporter le refroidissement de la mer sur les couches atmosphériques sus-jacentes, ce qui n’est pas simple puisqu’on est dans des conditions très stable. Cela passe donc forcément par la turbulence (apporté notamment par le cisaillement vertical de vent). Or, plus la mer est froide par rapport à l’air, plus l’air est stratifié dans les basses couches et moins le brouillard à des chances de s’étendre verticalement.En fait, c’est un peu toujours les mêmes choses … Il faut comprendre les principes physiques et on explique alors relativement facilement les phénomènes qui en découlent en fonction des conditions que l’on étudie. On procède un peu celons le même principe que les modèles numériques : on leur rentre les équations des processus physiques et ils nous calculent les résultats quelque soient les conditions initiales. La difficulté est de bien connaitre les processus physique en question et de les paramétriser avec un coût de calcul non prohibitif, ce qui n’est effectivement pas trivial … Effectivement, l’origine géographique du flux n’a en elle-même aucune importance. Ce qui compte c’est ses caractéristiques thermodynamiques. Par contre, c’est clair que ces caractéristiques sont fortement influencée par son origine … -
492/510/528 etc....
Météofun a répondu à un sujet de stonio22 dans Questions - réponses sur la météo
Il s’agit des épaisseurs entre les couches 1000 et 500 hPa (il faut multiplier par 10 pour avoir la valeur en m). Plus les épaisseurs sont faibles plus la température moyenne de cette couche est froide. Elle ne dit rien de plus … y chercher un indice de précipitation neigeuse est une usurpation de sa fonction. Pour la neige, il faut regarder les profils bien plus proches du sol, et bien sûr estimer les précipitations. -
recherche de données
Météofun a répondu à un sujet de williams dans Questions - réponses sur la météo
Salut,J’ai un peu cherché … Attention, ce que tu demandais initialement est plutôt la quantité d’eau précipitable. Ce qui signifie que c’est la quantité intégré du contenu en eau dans l’atmosphère. Rien à voire avec les précipitations. Tu as des données sur les quantités d’eau précipitables ici : http://www.cdc.noaa.gov/cgi-bin/db_search/...p;submit=Search dispo sur ce site : http://www.cdc.noaa.gov/ L’avantage c’est que tu peux obtenir facilement les données bruts ou sous forme de carte. Et tu as le choix de ton intervalle de données et des moyennes que tu souhaites mettre en œuvre. Sinon, pour l’épaisseur optique des aérosols c’est plus délicat … Effectivement, ces cartes ont l’air de convenir (enfin, je pense). Par contre, il a des manques de données sur certaines régions (déserts et zones glacées). Et tu n’as pas les données bruts : pour ça il faut voire directement avec eux je pense. Sur le site du CEPMMT t’as ce lien intéressant : http://gems.ecmwf.int/d/products/integrate...33;200301!/ Ce sont des données issues de processus de modélisation, ce qui présente parfois des écarts avec la réalité, mais au moins elles couvrent tous le globe. Un des avantages ici c’est que tu es sûr de ce que représente les données. Dans le document de ton étude (du SERI) ils regardent les épaisseurs optiques des aérosols à 380 et 500 nm. Là tu les as à 550nm, ce qui n’est pas idiot, mais ne couvre que la moitié de tes besoins … Tu n’as que les moyennes mensuelles par contre, je ne sais pas si ça te vas. Si tu veux les données bruts, je pense qu’il faut voire directement avec le ECMWF. -
Je fais remonter ce topic pour un problème qui est un peu différent … mais je n’allais pas rouvrir un nouveau sujet pour ça … Il se trouve qu’un certain nombre de carte du GFS 0.5° de Météociel ont des problèmes de réactualisation et ne correspondent pas au bon run. Le problème existait déjà hier soir et il est encore présent aujourd’hui … Exemple visible pour la fin d’échéance : H+168 : H+174 : H+180 : Pourtant le serveur à travaillé correctement puisque le cartouche en haut à droite de l’image indique bien le même run pour les 3 cartes. Exemple plus subtil pour ce soir : On trouve une sympathique remonté vers le nord du noyau de précipitation entre 17 et 20h … suivi pour 23h d'une redescente à pleine vitesse sur l'est du Bassin Parisien /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> A priori le problème est quelque chose comme une carte sur 2. Le déplacement des anomalies de tropo est assez sympa aussi ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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influence des nuages sur le vent
Météofun a répondu à un sujet de brandi dans Questions - réponses sur la météo
Déjà je reprends par le début … il faudrait absolument s’assurer que ce ne soit pas une observation simplement basée sur le ressenti où on ne retient que ce qu’on remarque … et comme on ne remarque que ce auquel on fait attention … ça joue parfois des tours. C’est parfois un facteur très important et responsable par exemple de la soit disant action des marées océaniques sur la météo. Ici par exemple on remarque le cas où le vent baisse mais combien de fois avons-nous vu passé un petit cumulus sans variation notable de la direction du vent (et qu’on n’a donc pas remarqué) ? Et pourquoi pas l’observation inverse ? Bon maintenant stipulons que l’observation est statistiquement significative. Si si à cette échelle il y a bien changement de pression et convection. Effectivement, les variations de force de vent (même à l’échelle des petites rafales et de la turbulence) sont créées par quoi ?? Bha par les forces de pression … C’est vrai qu’on n’y pense pas souvent mais c’est pourtant bien le cas. De même ces variations de vitesse de vent modifient à leur tour le champ de pression local. On est là dans des conditions absolument pas du tout hydrostatiques et ces variations de pressions sont bien entendues incapables d’être mesurées par les baromètres usuels.Par ailleurs on est là en plein dans un problème de convection avec notamment l’importance du gradient vertical de pression (instabilité convective). La convection c’est pas uniquement les gros Cumulonimbus … C’est aussi le petit humilis et même ce qu’on appelle la convection sèche qui n’est marquée par aucun nuages. Elle est parfois à une échelle bien plus petite. Remarque qui n’a rien à voire mais la convection n’est pas nécessairement instable : la brise de mer ou la circulation tropicale de grande échelle de Hadley sont des exemples de circulation convectives non instable, même si dans les deux cas l’instabilité convective peut y jouer un grand rôle. Non Cotissois disais au contraire que tu faisais intervenir ("mettre en cause" et non "REmettre en cause") la viscosité moléculaire. Et je suis tout à fait d’accord avec lui, c’est totalement négligeable à notre échelle … Ce qui compte c’est la viscosité turbulente, c’est-à-dire la dynamique des petits tourbillons à l’échelle inférieur de notre domaine d’étude.Sinon j’ai aussi des doutes, comme Cotissois sur la capacité de l’air à se stabiliser à la moindre ombre en situation normale. Les surfaces ne se refroidissent pas immédiatement et pour que ça se communique aux couche proche du sol il faut encore un peu de temps et pour que ça se communique sur une épaisseur suffisante pour limiter l’instabilité de façon significative au point de faire baisser la vitesse du vent moyen au sol c’est encore plus long … Sur un nuage assez conséquent, je veux bien, mais pas un tout petit cumulus … Et surtout il faut regarder l’organisation de la convection associée à ces nuages. Un gros cumulus provoque des variations de vent parfois non négligeables au sol. Et un même un petit nuage s’inscrit dans un schéma convectif qui a des répercussions en surface. La réponse est plus à chercher de ce côté là je pense. -
Comment prévoir de la brume?
Météofun a répondu à un sujet de djazzz dans Questions - réponses sur la météo
Effectivement dans ce genre de situation une dynamique assez faible limite le renouvellement de l’air par de l’air océanique plus propre. D’un autre côté, un léger vent permet de maintenir la source d’aérosols de type poussiéreux (un vent faible et irrégulier suffi pour cela). Et surtout la convection au sein de la couche limite est importante : les aérosols même assez gros sont facilement transporté en altitude. Et en plus en ces période la couche limite justement est souvent franchement élevée : même si les aérosols restent essentiellement concentrer dans la couche limite (c’est très net quant on prend l’avion ou en montagne), ça fait quand même une épaisseur importante avec des concentrations élevées. Et évidement en période orageuse s’ajoute généralement l’humidité relative en augmentation qui doit un peu aggraver les choses.Par contre le flou par la turbulence j’y crois pas vraiment. Si on voit du flou au-dessus du radiateur ou du toi d’une voiture au soleil, ce n’est pas directement à cause de la chaleur en tant que telle, mais à cause de la turbulence liée aux gradients thermiques extrêmement importants (genre surface à 60°C voire 80°C et air juste au-dessus à 25-35°C en fonction des cas). On est très loin de tels gradient dans l’atmosphère en général … Sous nos latitude on le voit parfois sur les surfaces plane et bien chauffée (comme une plage en plein été par exemple ou encore une route, parfois aussi les champs) en regardant à l’horizontal, mais pas en regardant en l’air le ciel … C’est juste mon avis sur la chose … à voire … Je ne suis pas sûr qu’il y est vraiment plus de brouillard en Bretagne (en général) qu’ailleurs … Il faudrait vraiment regarder les statistiques et demander aux Dijonnais ou habitants de certaines vallées du sud-ouest ou de Sologne ce qu’ils en pensent par exemple. En revanche, il y a clairement une plus grande variété de formation … Et évidement il va de soit que c’est pas la région la plus sèche de France …L’intérieur est par exemple bien concerné par les brouillards de rayonnement (brouillards du petit matin avec le refroidissement nocturne). Les régions côtières rencontrent par exemple plus souvent les brouillards d’advections. Les Monts de l’intérieurs sont assez fréquemment plongé sous des stratus (là ça doit vraiment représenter un sacré paquet d’heure, mais y’a pas grand monde qui y habite et on ne peut comparer avec certaines zones montagneuses ailleurs en France, c’est différent). Et puis ensuite il faut regarder le vent et l’advection des plaques de brouillards. -
Calcul du point de rosé
Météofun a répondu à un sujet de Pat_du_03 dans Questions - réponses sur la météo
Oui, mais c’est sans commune mesure avec le givrage qui a lieu dans les nuages avec des gouttelettes surfondues.Par contre ce principe est d’une importance capitale en météo puisqu’il explique plus de 90% des précipitations sur terre. En effet, on connait l’Effet Bergeron : dans les nuages constitués de cristaux de glace au sein d’eau surfondue, les cristaux de glace croissent plus vite et au dépend des gouttelettes d’eau, ce qui les amènent à être plus lourd que ces gouttes, d’où leur vitesse de chute plus importante. Ca veux dire la quasi-totalité des gouttes de pluie qui tombent sur notre territoire sont issu de cristaux de glace (avec donc un sommet de nuage à température négative). Les principales exceptions sont la bruine, certaines pluies avec petites gouttes mais parfois dense (notamment certaines précipitations orographiques), ou quelques rares averses issues de cumulus congestus. Là où je voulais en venir, c’est que le principe physique derrière cet effet est bien celui d’un point de givrage supérieur au point de rosée : les cristaux de glace grossissent au dépend des gouttelettes d’eau ! Bon c’est un peu HS sur le sujet, mais si ça pouvait intéresser … -
Comment prévoir de la brume?
Météofun a répondu à un sujet de djazzz dans Questions - réponses sur la météo
C’est plus ou moins ça. Disons qu’il y a des processus physico-chimiques qui permettent à certains aérosols de capter plus facilement des molécules d’eau. Par exemple dans la cuisine (faut bien écrire des exemples bizarre de temps à autre … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ), des cristaux de gros sel dans un bocal restent constamment mouillés, même si l’air est assez sec à l’extérieur. -
Comment prévoir de la brume?
Météofun a répondu à un sujet de djazzz dans Questions - réponses sur la météo
La prévision de la visibilité (donc de la brume) n’est pas facile du tout. Elle dépend principalement de 2 données : les aérosols présents dans l’atmosphère et de l’humidité de l’air. Il faut aussi tenir compte de la position du soleil : par exemple, lorsque le soleil est bas dans le ciel les phénomènes de diffusion sont plus efficaces (les rayons traversent plus longuement les basses couches, qui ont souvent une épaisseur optique –c’est en quelque sorte inverse de la transparence de l’air- plus importante) et surtout notre regard étant horizontal il est particulièrement influencé (maximum de diffusion vers l’avant et, dans une moindre mesure vers l’arrière). Du coup la visibilité est aussi plus faible. On peut évoquer la brume sèche, présente dans la couche limite (basse couche de l’atmosphère) surtout en période calme (généralement anticyclonique). Elle est uniquement du à la présence des aérosols présents dans l’air. La visibilité peut alors décroitre le matin lorsque l’humidité est plus importante : même lorsque l’humidité relative n’atteint pas 100% (parfois dès 70 ou 80%) certains aérosols particulièrement hydrophiles gonflent et diminue la visibilité. Le processus augmente à mesure où l’humidité se rapproche de 100% et où on fini par avoir réellement des gouttelettes en suspension dans l’air. On note qu’il faut non seulement avoir une idée de la taille et du nombre d’aérosols mais aussi de leur type pour savoir leur capacité à augmenter de volume avec l’eau. Sans compter qu’il faut aussi avoir une bonne idée du taux d’humidité de l’air (ce qui n’est pas facile du tout évidement … -lien entre quantité d'eau présent dans l'air et température-). La prévision du brouillard, qui n’est déjà pas très facile dépend essentiellement de ce dernier paramètre. Alors pour des études plus précises pour les visibilités intermédiaires, je vous laisse imaginer le bazar … C’est très complexe et les modèles ne sont pas très au point là-dessus … Je donne là quelques éléments de théorie mais maintenant débrouillez-vous avec ça … Je passe la main ! Bon courage … /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Je suis assez étonné de ce que tu dis. Je pensais que les données de GFS disponibles sur les serveurs de la NOAA étaient des données projetées sur des grilles de 1° ou 0.5° (low or high resolution). A ce moment il n’y a pas de problème, c’est bien des grilles régulières en latitude et longitude. Où trouves-tu les données brutes avec la résolution de calcul du modèle ? Et dans ce cas si tu as les données brutes (qui ne sont pas reprojetées sur la grille de Gauss correspondante) n’as-tu pas aussi des problèmes avec les coordonnées verticales ? En effets si tu as des fichiers de données non reprojetées sur la grille horizontale, pourquoi le seraient-t-ils sur la grille verticale (initialement en coordonnées sigma) ? Et d’ailleurs c’est quoi les coordonnées horizontale de tes fichiers (unité par exemple) ? Tu as forcément des informations dessus. Et si c’est des degrés je ne vois pas du tout pourquoi ce ne serait pas la bonne projection puisque le modèle calcule en permanence ces projections pour s’adapter, par exemple, aux calculs des paramétrisations physiques qui sont généralement en point de grille. Sinon effectivement, les latitudes ne sont pas régulières par la transformation issue du domaine spectrale. Mais je ne vois pas trop comment la deviner sans regarder dans une documentation plus précise de la NOAA (mais que je ne connais pas sur le net). Et je ne vais pas pouvoir t’aider beaucoup plus car je ne suis pas du tout au point sur les méthodes numériques (troncature de Gauss dans notre cas). /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Je passe la main à ceux qui ont en connaisse plus sur le sujet et utilisent régulièrement les données GFS. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Infoclimat et la prévision saisonnière : pourquoi pas ?
Météofun a répondu à un sujet dans Vie du site Infoclimat
Ho pardon Cyril ! J’ai dû mal m’exprimer … Je disais simplement que si jamais IC se décide à faire prévi saisonnière, la bonne démarche est de suivre celle de MF (mais pas de mettre les prévis de MF en tant que tel bien sûre !). C’est-à-dire une approche ensembliste multi-modèles raisonnée. Et en pouvant être un peu plus tranché je te l’accorde …Sinon, je suis heureux d’apprendre cette évolution pour ton site ! -
Bon Yann, t’a trouvé l’info, mais je venais d’écrire ça, donc je le poste quand même car en plus je trouve qu’il y a un truc d’étrange … Le deltaThetaE est la différence entre la ThêtaE de surface et la valeur minimum de ThêtaE sur la colonne d’air. Après, il y a quelques varientes possible si au lieu de prendre la Thêtae de surface on prend la ThêtaE moyennée sur la couche limite par exemple, ou si on spécifie une tranche d’altitude (si il y a ce type de spécification, c’est généralement au niveau de l’étage moyen ou un peu plus élargie) pour la valeur du minimum. Par exemple sur Lightningwizard ils prennent la différence entre la thêtaE de surface et le minimum de la couche 1000-500 hPa. Du coup ça permet d’estimer le risque de micro-rafales convective puisqu’on admet généralement que pour un delta ThetaE supérieur à 20°C le risque de micro-rafale est très fort alors qu’il devient très faible sous les 13°C. Ca c’est la théorie. Dans la pratique, ça ne semble pas être le mode de calcul sur LAMMA : on ne peux expliquer de cette façon les fortes valeurs positives. En effet, en théorie la valeur la plus faible c’est 0 puisque dans le pire des cas la plus des valeur c’est celle du sol (sauf si, dans le cas de ligtningwizard on ne sais pas –uniquement si la pression au sol est suffisamment élevée- ce qui se passe entre le sol et 1000 hPa ; mais de toute les façons ça n'explique pas une telle valeur) ! Ils ont probablement pris un niveau standard en altitude (mais lequel, ça dénature l’indice ?) et c’est juste une supposition. Bref, encore un truc de bizarre non ? Et merci pour ton avis sur la tropo Simon ...
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Infoclimat et la prévision saisonnière : pourquoi pas ?
Météofun a répondu à un sujet dans Vie du site Infoclimat
Là c’est un avis strictement personnel qui n’engage que moi … D’abord je suis tout à fait d’accord avec Yann IC n’a en aucune manière vocation à s’engager dans je ne sais quel créneaux porteur ou dans l’air du temps. Ensuite pour les prèvs saisonnières. Au niveau de l’Europe la prévision saisonnière ne dépasse pas le stade de l’expérimentation. C’est un domaine en plein chantier scientifique qui n’est pas du tout maîtrisé dans ces résultats. Les résultats sont bien meilleurs dans les latitudes tropicales par exemple, mais ils restent très faibles sous nos latitudes. Ensuite si jamais IC devait faire une rubrique de prévision saisonnière, j’espère bien que c’est la quatrième méthode (scientifique) qui sera choisi. C’est évidemment la seule valable. Tout le reste c’est que du vent. Une prévision c’est ni du rêve ni des envies, c’est une science. Ca n’a pas non plus vacation à dire le temps au-delà de la précision mensuelle (du moins avec les résultats actuels). Les choix « participatifs » ne doivent pas être pris comme des prévisions pour le site mais comme un jeu collectif (au même titre que le concours de prévision à cours terme par exemple). Pas plus. En ce qui concerne la seule méthode valable (la 4ième) c’est celle qu’emploi de manière tout à fait transparente MF (son tableau récapitulatif est des plus intéressant). http://france.meteofrance.com/content/2008/7/5244-48.pdf Je doute qu’on puisse raisonnablement (c’est-à-dire sans partir dans la partie de Lotto) faire beaucoup plus … Il y a certes des modèles en plus mais bon pour l’instant la plus-value ne parait pas évidente du tout. Il est absolument hors de question d’utiliser toutes les théories fumeuses qu’on voit surgir parfois sur le net sans aucune validation scientifique derrière. Les statistiques à base d’indices sont par contre surement à développer tant que les modèles de circulation générale n’auront pas la précision suffisante dans les moyennes latitudes. Des études sur le sujet sortent régulièrement dans les journaux scientifiques. Bref j’y suis pas franchement favorable. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Je trouve que le champ de hauteur de la tropopause calculé par LAMMA pour ces sorties WRF est pour le moins assez louche. Exemple : Hauteur de la tropo : http://images.meteociel.fr/im/2728/trophgt_web_16_xha2.png Tourbillon à 500 hPa : http://images.meteociel.fr/im/8844/vort500_web_16_woz0.png Ca me parait complètement anti-logique. Pour 2 raisons : 1) Le champ de tropo me parait plus bruité que de raison (même pour un modèle NH). 2) Si évidement la hauteur de la tropo et le tourbillon à 500 hPa sont 2 paramètres assez différents, ils sont néanmoins assez bien corrélé –en théorie- pour les valeurs de faible tropo et forte valeur de tourbillon à 500 hPa). Or ce n’est pas du tout le cas ici. Donc je me demande comment est calculé ce champ sachant qu’il ne semble pas faire partie des sorties standard (sauf si j’ai parcouru trop rapidement la liste) : http://www.mmm.ucar.edu/wrf/users/docs/ripug.htm Une telle sortie est en revanche disponible avec le post-processeur pour changer les formats de sories sous le nom de « HEIGHT AT TROPOPAUSE » sans plus de précision (après une recherche rapide …). Sinon on peut toujours regarder le code Fortran du post-processeur … Enfin, bref tout ça pour dire que je trouve très suspects ces sorties de hauteur de tropo. Vous avez des avis là-dessus ?
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Prévisions régions méditerranéenes
Météofun a répondu à un sujet de Cyclone30 dans Prévisions à court et moyen terme
Hey bing ! +1 pour le CEP. La dernière sortie de GFS vient de se ranger derrière le CEP avec une progression vers l’ouest de l’anomalie bien moins franche. Ce rangement est quand même assez tardif puisque le 0Z continuait sur la voit de ces sorties précédentes. Hauteur de la tropo à 15h pour le 00Z : http://images.meteociel.fr/im/2433/39-454_qco4.GIF La même pour le 06Z : http://images.meteociel.fr/im/6684/33-454_dvl5.GIF Maintenant on y voit donc plus claire et ça confirme donc ce qu’on disait hier soir. On peut donc s’attendre à de bonnes averses l’après midi sur la moitié sud des Alpes s’étendant progressivement à l’est du Rhône. Comme le disais Hailstone hier soir les régions susceptibles d’avoir les plus fortes averses orageuses sont probablement le 84 (peut-être un peu moins dans la vallée du Rhône), le 13 (à l’est de la vallée du Rhône surtout), une partie du 04 et peut-être aussi le nord-ouest du 83. Au vu de la situation, un peu de grêle est possible sur ces régions je pense et de bon cumuls locaux sont possibles si l’alimentation de BC est suffisent par la Med (c’est encore un point à confirmer et qui risque de ne pas se jouer à grand-chose) et permet une génération des cellules par l’arrière assez rapide. Rien d’exceptionnel, mais c’est toujours intéressant de ce pencher sur une situ quand on en a le temps. Après l’essentiel de l’activité devrait effectivement filer vers le large ne laissant vraisemblablement que quelques averses isolées (éventuellement un orage quand même ?) sur les côtes du Languedoc. Le relief du sud du Massif-central est probablement touché par des pluies plus ou moins discontinues mais parfois modérées. A suivre … -
Prévisions régions méditerranéenes
Météofun a répondu à un sujet de Cyclone30 dans Prévisions à court et moyen terme
Personne n’a la réfection de ma grosse bourde ?? Je n’arrêtais pas de parler de progression de l’anomalie vers l’est, alors que c’est vers l’ouest ! Ha la la, c’est vrai qu’on est moins habitué avec ce genre de progression … Mon clavier n’a pas voulu l’écrire lol Bon c’est corrigé maintenant … /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -
Prévisions régions méditerranéenes
Météofun a répondu à un sujet de Cyclone30 dans Prévisions à court et moyen terme
Si je peux me permettre un petit complément. Effectivement certainement plus d’averses que ces derniers jours sur cette zone. Voici d’ailleurs la carte de précipitation entre 12h et 18h du CEP (le vrai, pas le WRF initialisé par le CEP). http://images.meteociel.fr/im/227/52023_20...00_066_sjo2.gif On voit bien aussi la zone active et humide à l’étage moyen sur le CEP avec cette carte (humidité à 700 hPa et Ta à 500 hPa pour 12h) : http://images.meteociel.fr/im/6036/LUO70060_M1_owr9.jpg Pour compléter le message d’Hailstone, je vais insister sur l’incertitude du forçage d’altitude. Voici la série des forçages d’altitude de GFS : A 06h : http://images.meteociel.fr/im/2265/48_8_qvn8.gif A 12h : http://images.meteociel.fr/im/554/54_8_flj2.gif A 18h : http://www2.wetter3.de/Animation_06_UTC/60_8.gif C’est un thalweg de courte longueur d’onde qui évolue rapidement avec un forçage assez conséquent (déstabilisation du profil d’altitude et renforcement du tourbillon de basse couche avec convergence sur son flanc sud ) Vent à 925 hPa à 12h : http://images.meteociel.fr/im/9596/54-104_rmy1.GIF Vent à 925 hPa à 15h : http://images.meteociel.fr/im/4126/57-104_xbg0.GIF Sur le CEP l’activité est vue du même ordre mais avec une différence notable c’est que le forçage ne gagne pas du tout de la même façon l’ouest du Golfe du Lion : Géopotentiel et vent pour le CEP : A 06h : http://images.meteociel.fr/im/6517/52856_2...00_054_bvy3.gif A 12h : http://images.meteociel.fr/im/2277/52856_2...00_060_ldi5.gif A 18h : http://images.meteociel.fr/im/7926/52856_2...00_066_zxg3.gif On note que l’extension vers l’ouest du tourbillon d’altitude est nettement moins marquée que sur GFS. On retrouve cette différence sur les versions de WRF : WRF initialisé par le CEP, Altitude de la tropo à 18h : http://images.meteociel.fr/im/4205/trophgt_web_23_uih2.png WRF initialisé par le GFS, Altitude de la tropo à 18h : http://images.meteociel.fr/im/4811/trophgt_web_21_dwc3.png GFS, altitude de la tropo à 18h : http://images.meteociel.fr/im/8942/60-454_vaq0.GIF (même si je ne sais pas exactement comment ils calcule la hauteur de la tropo avec WRF). Ceci dit les différences sont suffisamment sanglantes pour noter que GFS parait beaucoup plus incisif. Ceci dit WRF a tendance à limiter la progression de l’anomalie puisque si on compare ce que voit le WRF-CEP à 300 hPa à 18h : http://images.meteociel.fr/im/1681/jet_web_23_nro0.png avec ce que voit le CEP : http://images.meteociel.fr/im/7926/52856_2...00_066_zxg3.gif On note que c’est pas vraiment pareil avec une progression vers l’ouest légèrement réduite sur la version WRF (tout comme avec GFS). Je resterai donc modéré pour les régions à l’ouest de Rhône, ça parait pas gagné effectivement pour dépasser le stade de quelques averses ou orages plus isolés (ça c’est pour toi Mike). Mais attendons les sorties ultérieurs pour confirmer … D’ailleurs entre temps (le temps de rédaction du message) le 12Z de GFS viens de sortir et il ne change pas outre mesure sa gestion de l’anomalie d’altitude en apparence. Par contre la réponse au sol est très différente : Vent à 925 hPa à 15hsur le 12Z : http://images.meteociel.fr/im/4724/51-104_tyn9.GIF A comparer avec la même carte sur le 06Z : http://images.meteociel.fr/im/4126/57-104_xbg0.GIF En fait dans le détaille, on note que le forçage est cantonné dans les plus hautes couches sur le 12Z puisqu’il n’est que modéré à 500 hPa Carte des advections de TA à 500 hPa à 12h sur le 12Z : http://images.meteociel.fr/im/8899/48_7_ndx3.gif La même carte que précédemment sur le 06Z : http://images.meteociel.fr/im/1701/54_7_pal3.gif Les forçages sont moins imposant, on y décèle notamment un axe de thalweg moins prononcé sur le 12Z que sur le 06Z à ce niveau, avec donc des forçages en berne. La réponse différente est donc bien visible sur les précipitations. Du coup avec ce run, si en terme d’intensité on se rapproche davantage du CEP, GFS continue à voire le forçage progresser plus franchement et rapidement vers l’ouest. A suivre … Rien de forcément violent (probablement de bonnes averses orageuses l'après-midi à l'est du Rhône avec pourquoi pas un peu de grêle localement), mais c’est une situ assez intéressante. -
de la place dans le marché des previsions
Météofun a répondu à un sujet de Michaeldu37 dans Météo, environnement et société
Je pense comme ça à une petite idée dans ce domaine … On peut éventuellement travailler avec les Offices de tourismes des lieux touristiques, voire les lieux touristiques eux-même. Cela peut aller du bulletin personnalisé à la fourniture de documents numériques animés ou interactifs pour leur site web ou affichage par écran surplace. Pour se faire avec LINUX c’est assez simple : il y a des outils très faciles tels que GRADS pour travailler les données des modèles de météo publiques (type GFS). Après, ça reste graphiquement assez limité. Pour aller plus loin un logiciel type Matlab est surement plus approprié. Il y a aussi éventuellement la programmation avec le langage NCL du NCAR qui semble assez évolué et probablement pas trop délicat d’emplois (mais je n’ai jamais utilisé, donc je ne peux pas vraiment dire). Et puis des outils de créations graphiques classiques (mais que je ne connais pas) pour ce qui ne relève pas du traitement de données météo et l’habillage. Avec les modèles libres tel que MM5 ou WRF (qu’on peut faire tourner sur sa propre machine) il doit aussi y avoir moyen de faire des trucs très jolis et assez bien « vendables » (carte simple, météogramme avec les données de bases, …). On peut faire de belles choses et statistiquement « peu risquées » comme avec des probabilités de précipitations horaires par exemple. Il s’agit juste là de quelques idées en vrac, en tout cas, bon courage et bon vent pour la suite !