Marc09

Le rapport de l'Inspection Générale de l'Administration intitulé "Retour d’expérience des intempéries des 2 et 3 octobre 2020 dans les Alpes-Maritimes - Enseignements de la crise et propositions pour une reconstruction résiliente" est désormais en ligne : https://www.igedd.developpement-durable.gouv.fr/retour-d-experience-des-intemperies-des-2-et-3-a3155.html Bien qu'écrit depuis le 15 octobre 2021, il a fallu plus d'1 an et 2 mois pour qu'il soit rendu public, ce qui n'est vraiment pas sérieux !

Bonjour, Pour les abonnés Netflix et les amateurs de belles images, la mini-série en 4 épisodes "Planète en furie" (titre anglais : Earthstorm) vient de sortir en octobre 2022. Deux épisodes sur 4 sont consacrés à des phénomènes météorologiques, et les 4 épisodes sont dans l'ordre consacrés aux : Tornades Volcans Séismes Ouragans L'épisode "Tornades" que je trouve plutôt réussi suit des chasseurs au cours de la saison orageuse 2021 aux États-Unis ; on peut d'ailleurs y voir Howard Bluestein, chercheur et professeur de météorologie à l'Université d'Oklahoma qui chasse l'orage avec un radar Doppler mobile du Centre de recherche radar de l'Université d'Oklahoma (Advanced Radar Research Center, ARRC) . Bon visionnage !

Et bien même une EF-5 en plein Paris risque de ne pas suffire pour l'instant, et c'est un problème ! Pour comprendre pourquoi le système FR-Alert (https://www.fr-alert.gouv.fr/) n'est actuellement connecté à pas grand chose, des éléments d'explication dans l'article suivant paru en septembre dernier dans la Gazette des Communes : https://www.lagazettedescommunes.com/824933/on-ne-peut-plus-attendre-de-reveiller-le-prefet-pour-declencher-lalerte/

Si si c'est ici aussi : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/a-la-une/la-vigilance-de-meteo-france-etendue-au-lendemain-pour-mieux-se Mais je ne vais pas défendre le site internet, personnellement je le trouve extrêmement mal fait.

Effectivement c'est normal, meteofrance.com est le site général grand public meteofrance.fr est le site institutionnel Pour passer de l'un à l'autre :

L'annonce officielle vient de sortir : https://meteofrance.fr/actualite/actualite-de-meteo-france/la-vigilance-de-meteo-france-etendue-au-lendemain-pour-mieux-se-preparer-aux-dangers

Exactement, les observations de vent et de rayonnement solaire sont coupées durant les travaux d'isolation du toit terrasse du bâtiment. C'est bien l'anémomètre sur le toit qui contribue aux observations de la station.

Oui le système orageux serait éligible à une alerte de ce type. Le système FR-Alert n'est pour l'instant : ni connecté à la Vigilance météorologique (actuellement utilisée pour faire à la fois de la vigilance mais aussi de l'alerte, en l'absence de système d'alerte complet) ni connecté aux 2 systèmes automatiques d'alerte hydro-météorologiques existants (APIC = Avertissement Pluies Intenses à l'échelle des Communes et Vigicrues Flash) Toute notification FR-Alert liée à un risque hydro-météorologique est pour l'instant lancée manuellement par un opérateur du ministère de l'intérieur. Cela va probablement bientôt évoluer. Il fait en ce moment l'objet de nombreux tests un peu partout en France en particulier pour des risques industriels et nucléaires. Le premier test à ma connaissance autour d'un risque hydro-météorologique vient de se produire dans le Vaucluse : Exercice de sécurité civile « inondation » sur le périmètre du bassin amont de l’Ouvèze le 20 octobre : https://www.vaucluse.gouv.fr/fr-alert-le-nouveau-dispositif-d-alerte-a-la-a14634.html Espérons une connexion directe aux systèmes d'alertes existants de Météo-France dans un avenir proche, et idéalement à un système d'alerte hydro-météorologique étendu à tous les phénomènes dangereux.

L’orage vu depuis Toulouse quartier des Arènes

La valeur à Saint-Jean-de-Védas vient de la station SPC qui transmet des données horaires erronées depuis quelques heures : le cumul de pluie à 23h00 atteint désormais 628,6 mm sur les dernières 8 h, ce qui est également erroné.

Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir autour du retour d'expérience, il sera public comme tous les précédents réalisés par l'Inspection Générale de l'Administration (IGA) et le CGEDD (Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable) : voir ici ou ici Pour rappel, ont fait l'objet de rapports publics les événements météorologiques suivants entre autres : Canicule 2019, Aude 2018, Seine 2018, Seine 2016, Inondations Sud-Ouest 2013, Bretagne 2013-2014, Neige IDF 2010, Xynthia 2010, Var 2010, Klaus 2009, Sud-Est 2008, Nivelle 2007, Roussillon 2005, Crues 2003, Gard 2002, Bretagne 2000-2001, ... Il y aura peut-être même des pages de ce forum ou vos posts Twitter dedans, sait-on jamais !

La station de Marignana a relevé comme valeurs maximales le 18 août 2022 : un vent instantané 500 ms = 0,5 s de : 62,4 m/s soit 224,6 km/h à 06:20 UTC (08h20 locales) direction SSO (200°) un vent en rafale 3 s (norme OMM) : malheureusement pas de données un vent moyen 10 min de : 35,6 m/s soit 128,2 km/h à 06:27 UTC (08h27 locales) direction SSO (200°) Plus de détails sur les calculs de vent soniques / coupelles ici : https://forums.infoclimat.fr/f/topic/40152-vigilance-météo-france/?do=findComment&comment=3516083 En terme de matériel, la calibration venait d'être faite : comme tu l'as dit c'est un Pulsonic Alizia 312 dont la girouette et l'anémomètre ont été changés le 30/06/2022 Une photo de la station qui a atteint cette valeur historique ici datant de 2018 :

Les vitesses radiales (brutes ou avec des traitements légers) des radars individuels à chaque angle d'élévation sont disponibles seulement sur des sites internes du service radar de Météo-France. Elles sont assimilées chaque heure dans le cycle d'assimilation du modèle AROME. Elles ne sont pas visualisables par les prévisionnistes sur leur interface Synopsis, bien que la demande ait été formulée par les prévisionnistes depuis au moins 2020, en particulier par manque de moyens humains dans les services informatiques de Météo-France. Le seul produit visualisable pour eux est une mosaïque de cisaillement vertical (edit : horizontal) de vent qui n'informe en rien de la vitesse du vent. Pour aller même plus loin, à partir de ces vitesses radiales, le produit le plus abouti pour le suivi de l'initiation et du cycle de vie des orages est l'élaboration d'une mosaïque 3D de vent : cela a été fait en mode recherche à Météo-France mais jamais opérationnalisé jusqu'aux prévisionnistes (+ de détails : https://rmets.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/qj.2163). Une telle mosaïque permet de visualiser et quantifier la vitesse du vent près du sol, les mésocyclones, les lignes de convergence avant la formation des orages, etc. Bref disposer de tous ces produits, avec des jolies couleurs, facilement exploitables demande des personnes motivées pour les développer dans les services radar et informatique, ce dont Météo-France manque cruellement en ce moment. Si vous êtes motivés pour développer tout ça, rejoignez-nous !

40,0 °C à Toulouse-Francazal à 17:28 locales Edit : 40,1 °C de Tx à 17:29 locales

L’explication la plus probable semble : la contribution combinée de très gros prélèvements d’eau agricole et une contribution également moins forte mais significative des prélèvements industriels (Golfech) et d’eau potable dans la zone où l’eau « disparaît » entre les stations. Le site du département du Tarn-et-Garonne https://www.ledepartement.fr/missions/environnement/eau parle de prélèvements agricoles seulement de l’ordre de 23 m3/s en rivière une année moyenne sur le département. C’est sûrement beaucoup plus cette année. Et il faut ajouter à cela ceux en Haute-Garonne en aval de Toulouse. Enfin, une fois les prélèvements pris en compte, les courbes de tarage ne sont pas parfaites et donc les débits présentent des incertitudes plus ou moins grandes suivant les stations.

Dans les fichiers, tu reçois bien le niveau de vigilance heure par heure pour chaque département prévu pour les 39 prochaines heures au moment de l'émission de la carte de vigilance ? Corriges-moi si cela n'est pas le cas. La carte de vigilance officielle n'affiche que l'état de le vigilance pour les 24 prochaines heures au moment de l'émission (de 6 h à 6 h ou de 16 h à 16 h). Ta carte correspond du coup à la vigilance prévue pour les prochaines 39 h, contrairement à la carte officielle qui correspond à la vigilance prévue pour les prochaines 24 h (pour l'instant, mais cela va évoluer).

Plus élevé que le record de Toulouse-Blagnac depuis le 01/01/1947 oui, que la ville rose c'est peut-être pousser le bouchon un petit peu loin 😛. Le "Blagnaco-centrisme" de @Ventdautan 😛 ne doit pas faire oublier que Toulouse a disposé d'autres stations météorologiques au cours de son histoire. En particulier, au cours de la vague de chaleur d'août 1947, on relève à Toulouse le 1er août sur 3 stations distinctes les Tx suivantes : - 41,9 °C à Toulouse-Jolimont (observatoire Jolimont, altitude 195 m) - 40,2 °C à Toulouse-Blagnac (altitude 151 m) - 40,1 °C à Toulouse-Francazal (altitude 164 m) Pour rappel, ce jour là des températures qui sont encore des records absolus aujourd'hui ont été atteintes dans le SO et partout en France : 41,0 °C à Agen-la-Garenne ou 42,5 °C à Mont-de-Marsan, entre autres. Remontons encore un petit peu à la vague de chaleur d'août 1923. Le 7 août, on relève : - 37,6 °C à Toulouse-Francazal - 35,9 °C à Toulouse-Jolimont Le 8 août, on relève : - 44,0 °C à Toulouse-Francazal - 41,2 °C à Toulouse-Jolimont Ce 8 août, on atteint 41,1 °C à Nîmes et 40,5 °C à Saintes entre autres. La masse d'air sur le SO du pays est probablement une des plus chaudes observées du siècle : on atteint 22,0 °C à l'observatoire du pic du Midi de Bigorre (c'est toujours le record absolu de Tx, 0,9 °C de plus que le 27 juin 2019, à 2880 m d'altitude). Au Mont Aigoual (1567 m), la température maximale atteint 29,4 °C (c'est toujours le record mensuel d'août, et deuxième valeur la plus élevée derrière le record absolu de 29,9 °C du 28 juin 2019). Bref, bien qu'on puisse légitimement s'interroger sur le matériel, les abris et les méthodes de mesures de l'époque, des indices concordants laissent penser qu'il a déjà ponctuellement fait plus chaud à Toulouse que les fameux 40,7 °C du 4 août 2003 à Toulouse-Blagnac !

Minimales très chaudes sur toutes les stations où le vent d'Autan n'a pas faibli dans la nuit, et des valeurs remarquables qui vont entrer dans la climatologie si la température ne baisse pas d'ici ce soir : 28,1 °C à la StatIC de Dourgne 27,8 °C à Revel, au 3e rang provisoire des Tn les plus élevées derrière les 28 °C du 12 juillet 1949 et 5 août 2003 (station ouverte en 1928) 27,5 °C à Dourgne comme indiqué par @romèze01 27,0 °C à la StatIC de Castres Puech Auriol 26,1 °C à la StatIC de Lagarrigue 25,5 °C à l'aéroport de Castres-Mazamet, au 3e rang provisoire des Tn de juillet les plus élevées, record mensuel de 26,2 °C le 23 juillet 2019 (station ouverte en 1992). 25,3 °C à Montredon-Labessonié, au 3e rang provisoire des Tn de juillet les plus élevées, record mensuel de 26,7 °C le 23 juillet 2019 (station ouverte en 1985). 24,6 °C à Puycelsi, qui pourrait battre son record absolu de 23,6 °C du 25 juillet 2019 (station ouverte en 2003). À comparer avec des valeurs plus faibles dans des environnements moins exposés au vent : 23,4 °C à Castres centre à ma Netatmo sous abri normalisé 21,2 °C à Albi 16,3 °C à Lavaur, le trou à froid matinal de l'ouest du Tarn.

Vu et très bien entendu depuis Patte d’Oie

Oui l'historique des isofronts de 12 UTC chaque jour (appelée aussi à Météo-France Analyse Synoptique Graphique, ANASYG) est disponible dans les "bulletins climatiques quotidiens" : https://donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=produit&id_produit=129&id_rubrique=52 En revanche, ces bulletins ne sont pas publiés rapidement, il faut attendre quelques mois.

Oui ça a réveillé toute une partie de Toulouse cette déflagration !

Le grêlon le plus lourd observé en France pesait 972 g d'après les témoignages de l'époque : https://www.infoclimat.fr/historic-details-evenement-547-record-francais-du-plus-gros-grelon.html Malheureusement on a pas son diamètre. Pour essayer de trouver une correspondance très approximative en diamètre, on peut en première approche s'inspirer des grêlons qui ont à la fois été pesés et mesurés comme le record d'Amérique du Nord en diamètre à Vivian, Dakota du Sud : 879 g pour 20,3 cm de diamètre Source : https://www.weather.gov/abr/vivianhailstone En considérant une glace de densité proche, et une forme similaire, un produit en croix rapide donne une estimation de 22,4 cm pour le plus gros grêlon français. En résumé, pour savoir si vous avez battu le record français, n'hésitez pas à peser vos grêlons en plus de la mesure

109 km/h au Cap Ferret à l'instant

Le principe de la vigilance telle qu'elle a été définie en 2001, et qui est sa grande force, est la mise à disposition simultanée de l’information vigilance au public, aux médias et aux autorités en charge de l’alerte. Ce principe est né des grandes faiblesses du système national précédent de vigilance et d'alerte par bulletins ALARME/BRAM qui informait uniquement les autorités en charge de l'alerte et les médias. Lorsque la situation météorologique est bien cernée, Météo-France fournit une information sur la couleur des départements de plus en plus tôt aux autorités en charge de l'alerte (information en avant-première). L'intervalle de temps de plus en plus grand entre la fourniture de l'information aux autorités et la diffusion de la carte de vigilance, mais également l'émergence de moyens de communication de plus en plus rapides comme Twitter fait que la communication est désormais faite par certains de ces acteurs avant Météo-France sur la vigilance, ce qui est totalement absurde (exemple d'hier). Il ne reste plus qu'à se rapprocher à nouveau du principe de la vigilance pour empêcher cette volonté des uns d'avoir une information avant les autres !

La succession de coups de chaleur (heat bursts) observés sur les stations de l'Ariège hier soir a continué sur les Pyrénées-Orientales dans la nuit, conduisant à un événement exceptionnel au Cap Béar. Plusieurs subsidences successives ont progressivement élevé la température de 21,7 à 37,0 °C entre 00:04 et 02:26 locales, soit une hausse de 15,3 °C L'humidité relative est passée durant le même laps de temps de 79 % à 14 % soit une baisse de 65 %. Peu avant le maximum de hausse de température, à 02:00 locales, une rafale à 154 km/h a été enregistrée par l'anémomètre à 36 m de hauteur. Conséquence, deux records mensuels ont été battus simultanément au Cap Béar : record mensuel de température maximale (ancien record 36,4 °C le 28 juin 2019, sur 101 ans de données) record mensuel de vitesse de vent instantané (ancien record 140,4 km/h, détenu ex-æquo par 4 dates : 6 juin 2000, 11 juin 1998, 8 juin 1991 et 20 juin 1987)