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Les Forums d'Infoclimat

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Tendance automne 2015


Wilfried63
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Posté(e)
Haute Joux, Les Fourgs 1140m

Pour les américains, de novembre à mars, c'est doux et très humide pour l'Europe de l'ouest, avant c'est chaud et sec, grosso modowhistling.gif

Ca sent de longues séries de Zo pour l'hiver, tout ça??? wait and see, mais septembre tout bon, surtout au nord191769.gif

Bon on a tous envie d ouvrir tendance hiver....biggrin.png

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Pour les américains, de novembre à mars, c'est doux et très humide pour l'Europe de l'ouest, avant c'est chaud et sec, grosso modowhistling.gif

Ca sent de longues séries de Zo pour l'hiver, tout ça??? wait and see, mais septembre tout bon, surtout au nord191769.gif

Bon on a tous envie d ouvrir tendance hiver....biggrin.png

Va falloir surveiller l'indice OPI en Octobre stuart.gif
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Bon après un nouveau tour des modèles saisonniers, je n'ai pas noté d'évolution notable pour la première moitié de l'automne.

Donc à savoir une option sèche et anticyclonique en moyenne pour l'UE de l'Ouest.

En revanche, le temps perturbé et doux perd un peu de terrain sur les modèles, au profit d'un allongement de la durée du temps de cette première moitié d'automne.

Ainsi, selon les modèles, le zonal ne commencerait à dominer la situation finalement qu'à partir de décembre, de quoi évoquer entre temps des possibilité de très chaud ou de belles inversions selon le positionnement exact des cellules anticycloniques.

Mais dans les grandes lignes le schéma global reste celui-ci:

2cat_20150801_z500_months35_global_deter_public_rfl3.png

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Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m

En revanche, le temps perturbé et doux perd un peu de terrain sur les modèles, au profit d'un allongement de la durée du temps

de cette première moitié d'automne.

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Prise comme ça,ta phrase elle est bizarre,je suppute que tu entends par là que la dominante sèche et anticyclonique(?)du début d'automne se prolongerait le reste de la saison?

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Exact! pinch.gif tu as bien supputé, je trouve ce mot vraiment moche par contre, indigeste lol

Car au départ nous étions plutôt sur une situation évoluant assez vite en régime perturbé, le pays se retrouvant courant octobre sous la zone barocline, comme le modélise encore jma par exemple, car oui, cette modélisation a régressé mais pas disparu:

Y201508.D0900_lhh9.png

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

A surveiller la NAO et l'AO qui étaient largement négatives cet été et qui vont continuer à l'etre ces prochains temps nettement. Il faut savoir que la plupart des modèles voient une NAO+ cet automne ce que je doute clairement. Les forts El Nino en automne ont tendance à déployer des NAO- assez nettement curieusement. Il faudra donc bien surveiller l'état de la stratosphère au cours de l'automne. El Nino ont tendance à provoquer des réchauffements plus prononcés et plus nombreux que lors des épisodes la Nina en automne et même d'ailleurs en hiver malgré le QBO+ prévu. Difficile d'établir clairement une tendance pour l'automne et même pour l'hiver prochain cette année

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Selon Cassou et d'autres, quand la situation n'est pas nao+, elle n'est pas forcément nao-. Ca reste compliqué de parler de nao l'été, encore plus de l'analyser, une moyenne sur 3 mois le montre bien ci dessous.

On peut très bien y voir une succession dépressionnaire, donnant selon la chronologie du défilé, un classement composé d'une alternance d'AL et de NAO- et servant une composante lente NAO+ de zo d'été haut perché.

L'été, je trouve que la convection tropicale et l'ano de sst sont des composantes importantes pour décrire la synoptique, en raison de la faiblesse du "front polaire", du tourbillon stratosphérique limité et de l'absence d'anticyclone thermique.

500z_90a.rnl_kte3.gif

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Selon Cassou et d'autres, quand la situation n'est pas nao+, elle n'est pas forcément nao-. Ca reste compliqué de parler de nao l'été, encore plus de l'analyser, une moyenne sur 3 mois le montre bien ci dessous.

On peut très bien y voir une succession dépressionnaire, donnant selon la chronologie du défilé, un classement composé d'une alternance d'AL et de NAO- et servant une composante lente NAO+ de zo d'été haut perché.

L'été, je trouve que la convection tropicale et l'ano de sst sont des composantes importantes pour décrire la synoptique, en raison de la faiblesse du "front polaire", du tourbillon stratosphérique limité et de l'absence d'anticyclone thermique.

500z_90a.rnl_kte3.gif

Je vais encore faire remarqué quelques choses, la NAO du mois de Juillet s'est établit à -3,18, c'est un record pour un mois d'été depuis le début des mesures soit depuis 1950, c'est juste remarquable

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/pna/norm.nao.monthly.b5001.current.ascii.table

Neutre à négative pour juin et ca sera largement négative pour aout. Un été dominé très largement dominé par le -, VP absent ou pas

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A surveiller la NAO et l'AO qui étaient largement négatives cet été et qui vont continuer à l'etre ces prochains temps nettement. Il faut savoir que la plupart des modèles voient une NAO+ cet automne ce que je doute clairement. Les forts El Nino en automne ont tendance à déployer des NAO- assez nettement curieusement. Il faudra donc bien surveiller l'état de la stratosphère au cours de l'automne. El Nino ont tendance à provoquer des réchauffements plus prononcés et plus nombreux que lors des épisodes la Nina en automne et même d'ailleurs en hiver malgré le QBO+ prévu. Difficile d'établir clairement une tendance pour l'automne et même pour l'hiver prochain cette année

Ce serait quand même un comble que la COP21 se déroule à Paris et que la neige y tombe ou qu'un grand froid y règne !
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Ce serait quand même un comble que la COP21 se déroule à Paris et que la neige y tombe ou qu'un grand froid y règne !

Je ne vois pas pourquoi cela serrait un comble, car il peut arriver que ce mois de décembre soit comme celui de 2008 soit bien neigeux et froid.

Williams

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Ce serait quand même un comble que la COP21 se déroule à Paris et que la neige y tombe ou qu'un grand froid y règne !

Belle tentative avant le topic hivernal ^^
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Je ne vois pas pourquoi cela serrait un comble, car il peut arriver que ce mois de décembre soit comme celui de 2008 soit bien neigeux et froid.

Williams

Ce serait un comble dans le sens où parler du réchauffement climatique sous les rigueurs de l'hiver dans une ville où il fait doux toute l'année serait assez décalé.

Après, ce message n'augure en rien l'hiver à venir, je suis encore en mode "été" wink.png

Je ne vois pas pourquoi cela serrait un comble, car il peut arriver que ce mois de décembre soit comme celui de 2008 soit bien neigeux et froid.

Williams

Ce serait un comble dans le sens où parler du réchauffement climatique sous les rigueurs de l'hiver dans une ville où il fait doux toute l'année serait assez décalé.

Après, ce message n'augure en rien l'hiver à venir, je suis encore en mode "été" wink.png

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Les forts El Nino en automne ont tendance à déployer des NAO- assez nettement curieusement.

Réponse de normand : oui .. mais non.

Les automnes avec un fort El-Niño ont nettement tendance à favoriser les synoptiques NAO-, c'est vrai, mais uniquement en première partie d'automne.

On peut le constater assez clairement quand on fait une comparaison rapide entre les températures de surface en zone Niño en automne et l'indice NAO moyen sur les mois de septembre et d'octobre :

[align=center]post-2200-0-19508700-1440008624_thumb.png[/align]

C'est assez net, les années où on a un El-Niño fort en gestation, la NAO est dans l'ensemble plutôt négative sur ces deux mois (cadre vert).

Notez à quel point l'inverse est aussi vrai : les années où on est en situation d'automne forte Niña, les débuts d'automne sont quasiment tous marqués par des conditions NAO positives, au pire neutre.

La situation s'inverse brutalement en fin d'automne et début d'hiver, cette fois avec les mois de novembre et de décembre :

[align=center]post-2200-0-56144800-1440008941_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Le constat, tout aussi clair que tout à l'heure, s'est complètement inversé : les automnes avec fort épisode Niño se corrèlent avec des dynamiques à NAO + parfois marquées, au pire neutres.

Et la grande majorité des années avec une NAO très négative en novembre / décembre se retrouve les années Niña.

[align=center] [/align]

Si on espère une fin d'automne et un début d'hiver hivernalement tonitruants, cet épisode d'El Niño qui s'annonce est davantage un 7 qu'un as dans notre manche.

Je vais encore faire remarqué quelques choses

On en a pourtant déjà parlé sur le forum, il semblerait que cela soit un bug (cela ne serait pas la première fois que la NOAA sort une valeur mensuelle erronée et la corrige à l'actualisation suivante, c'était arrivé l'année dernière) car les données journalières issues des mêmes serveurs de la NOAA ne sont pas descendues en dessous de -2,3.

Automne1.png.2ae1af2ea68ba543c46d007a117

Automne2.png.957a3cd74a5bd54fbd110b90bdf

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Posté(e)
Strasbourg (67) / La Roque-d'Anthèron (13) [1 à 2 semaines dans l'année]

Que valent ces prévisions saisonnières pour le Canada, Canada Goose?

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Posté(e)
Eyliac, 230m, centre Est de la dordogne.

Pour faire ma petite prévision pour l'automne je retiendrais 2 élémemts centraux, d'une part la présence d'un El nino important, dautre part la présence d'une anomalie négative de la température de l'atlantique nord importante également.

Aussi cela me fait penser que l'automne, la fin d'année si on y inclut décembre, sera marquée par plusieurs épisodes de tempêtes assez intenses. Ce n'est donc pas du côté de la méditerranée que la vigilance devrait se porter mais plutôt du côté de "notre océan Atlantique" me semble t'il.

Dans ce contexte pour le trimestre à venir je table sur des précipitations proche des normes voir supérieur. Dans cette ambiance bien automnal finalement,les températures moyennes devraient gravitées autour des normes de saison.

Pour résumer je ne crois pas cette année à un automne chaud et sec, mais plutôt humide, venteux,avec des températures de saison n'excluant pas au passage quelques petites intrusions froide sur le nord de la France.

Un vrai automne en somme, classique, comme on en a pas connu depuis un petit moment.

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Que valent ces prévisions saisonnières pour le Canada, Canada Goose?

Comme toutes les prévisions saisonnières, elles sont à prendre avec des pincettes...

Pour cet été, ici, ils prévoyaient un été plus chaud, plus sec (en Td) et moins pluvieux que la normale ; on a eu tout l'inverse...

Il faut voir que la prévision est plus facile dans l'ouest que dans l'est du Canada.

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Affaire à suivre maintenant .. Gardez cependant à l'esprit qu'on parle de prévision saisonnière, ce sont donc seulement des ébauches de perspectives qui ont toutes les chances ne de pas se réaliser. Peut-être que les observations colleront à ce schéma général, peut-être aussi qu'on aura un zonal en septembre et une patate en novembre même si je ne pense pas que ce soit le scénario le plus probable. Qui plus est, nous vivons depuis une poignée d'année des grands schémas complètement atypiques à l'échelle de l'hémisphère et en toutes saisons. On doit faire avec un changement climatique qui bouleverse bien des équilibres, poussant la machinerie climatique dans des extrêmes inédits de plus en plus fréquents et des situations que l'on pouvait penser improbables - la moisson de phénomènes climatologiques extrêmes étant sans commune mesure depuis une dizaine d'années par rapport à ce que l'on a pu observer au siècle dernier. Ce que je veux juste vous faire toucher du doigt, c'est que quand on parle de corrélations (ici, c'est le cas : je me sers des observations du passé sur les rapports Niño / automnes européens pour en dégager d'éventuelles liaisons), on se compare à des années où notre climat était moins perturbé qu'il ne l'est actuellement. Et que peut-être que dans un climat changeant, le même phénomène de départ (ici El Niño) n'aura peut-être pas les mêmes résultantes qu'il aurait pu avoir dans un climat plus stable.

Merci TreizeVents pour ton analyse complète 👍🏼

Je rebondis sur ton dernier paragraphe qui me paraît pertinent à approfondir car ton analyse se rapproche de la nouvelle réalité climatique qu'il faut désormais comprendre.

Si la détection des phénomènes Niño / Niña est maîtrisée, les conséquences ne peuvent pas être comparées quand on prend en considération la variabilité extrême du climat que nous connaissons depuis un peu plus de 5 ans.

Le réchauffement climatique est désormais indéniable et je dirais même qu'il fait partie d'une variabilité naturelle de notre climat amplifiée par l'activité humaine. Le constat irréfutable de ce réchauffement se vérifie au niveau du Pôle Nord et de son effet majeur sur la fonte de la banquise.

La première est enclenchée maintenant avançons pour passer à la seconde : ce réchauffement implique des changements climatiques, c'est un lien de cause à effets.

Deux nouvelles donnes seront à considérer et bouleverseront les équilibres connus dans les prochaines décennies :

1/ L'apparition progressive d'un océan Arctique libéré de ses glaces.

Celui-ci emmagasine de plus en plus de chaleur au lieu de la restituer dans l'atmosphère.

Si les eaux de surface se réchauffent, elles participent à une hausse de l'évaporation dans l'atmosphère.

Si le réchauffement s'accélère par la base, le paradoxe vient d'une augmentation de la vapeur d'eau (H2O) libérée dans l'atmosphère qui accélère la concentration d'ozone (O3) dans la basse stratosphère et implique un refroidissement par le sommet.

La mécanique atmosphérique devient sensible à ces extrêmes entre la base et le sommet et peut expliquer une machinerie climatique bousculée autour de notre hémisphère (en particulier sur le comportement du jet stream et le déplacement des masses d'air).

2/ L'activité et l'intensité du soleil en déclin accéléré.

Ce facteur est souvent mal considéré parce que sa perception reste abstraite pour tout un chacun. Une chose est certaine, notre "carburant énergétique" arrive du soleil.

Le dernier maximum d'intensité solaire date de janvier 2014 (cycle 24) et celui-ci était déjà nettement plus faible que le précédent. Depuis cette date nous sommes entrés dans une phase d'activité solaire déclinante vers le prochain minimum d'intensité. Le fait marquant provient de l'intensité de son activité qui est prévue de considérablement s'affaiblir jusqu'au cycle 26 prévu en 2033. Si l'on coupe notre source d'énergie majeure, les effets de refroidissement sur le climat pourront survenir plus rapidement qu'on ne l'imagine entre les années 2020 et 2040.

La mémoire collective a oublié que ce type d'événement s'est déjà produit à 5 reprises sur notre climat entre l'an 1000 et 2000 provoquant des périodes de refroidissement important. La période la plus connue date du 18ème siècle durant le "petit âge glaciaire", celui-ci avait marqué les esprits en Europe durant le règne de Louis XIV avec des vestiges de l'Histoire qui attestent d'un "englacement" de la Seine ou de la Tamise, d'une banquise d'hiver atteignant la mer du Nord et de terres vinicoles décimées...

Sans vouloir déconsidérer la part d'impact des activités humaines, ce qu'il faut bien comprendre c'est que les summums de réchauffement naturel ont toujours existé dans l'histoire du climat sur Terre alternant avec des summums de refroidissement naturel.

Une chose pour laquelle je reste convaincu c'est que la Nature cherchera toujours à retrouver un équilibre, parfois de façon brutale et dangereuse pour l'homme qui devra toujours s'y plier et non l'inverse... Le tout est de rester à l'affût pour s'y préparer.

😊

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Invité Sky Blue

Pourquoi toujours nous ressortir ce refrain sur le déclin de l'astre solaire associé au petit âge glacière.

Chaque année on nous ressort la même d***e.

De plus nous sommes très loin des prévisions de l'automne non.

La variabilité naturelle existe c'est vrai, et elle nous réserve des incertitudes je suis d'accord.

Pour le reste. ???

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Ton analyse est très pertinente Reasonably Skeptical. Le soleil est pour ma part le plus gros facteur de l’évolution de notre climat. Pour ma part, je pense que l'on se dirige vers un refroidissement dans les prochaines années. Si les prévisions des prochains cycles solaires de la NASA se vérifient, alors nous connaîtrons un refroidissement.

Bref, revenons à la tendance pour cet automne 2015. Pour le moment les derniers modèles (NOAA) indiquent un automne standard à tendance douce avec un mois de septembre et octobre assez standard et sec au final et un mois de novembre bien doux et pluvieux (http://www.meteo-paris.com/modeles-meteo.html). A suivre ! Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte comme la persistance des dépressions entre le Sud du Groenland et le Royaume Uni ou encore la fonte des glaces.

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Si la synoptique actuelle se poursuit, il est probable que l'on se dirige vers une saison automnale douce mais agitée. Les GF, qui descendent assez facilement jusqu'au large du Portugal (sic) pourraient s'avérer bien plus redoutables que les quelques orages isolés ou des pluies sur de longues heures (8/9 août par exemple) que l'on a connus jusque là.

L'anticyclone des Açores n'a jamais réussi à vraiment s'imposer sur l'Europe de l'ouest et ce depuis plusieurs années mais c'est encore plus marqué en 2015 (suffit de voir le temps minable en GB/Irlande cet été). Le mois de juillet très chaud n'est dû qu'aux flux incessants méridiens, sauf qu'avec la saison qui avance, les BP se font de plus en plus téméraires (un second exemple aujourd'hui/demain pour le mois d'août) et donc pourraient nous concerner sérieusement assez rapidement.

PS : l'argument de l'affaiblissement du soleil, pourquoi pas, mais pas dans 3 mois !!

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C'est curieux la manière dont les topics de prévisions saisonnières se comportent tous les ans des aimants à discussions sur des thèmes bien plus larges ...

Reasonably, quand je suis arrivé sur les forums d'Infoclimat il y a déjà pas mal d'années, un débat qui revenait très souvent portait sur le cycle solaire 24 et son influence potentielle sur les températures. D'un côté, plusieurs membres se reportaient aux prévisions que je dirais "officielles" qui voyaient un cycle solaire normal, sans influence sur les températures globales, et ceux qui mettaient en avant des prévisions "non officielles" faisant état d'un cycle solaire qu'ils envisageaient beaucoup plus faible que ce qui était annoncé, et qui à ce titre prévoyaient qu'un refroidissement allait se mettre en place peu à peu à compter de 2010.

Le résultat final, c'est que le cycle solaire actuel a fait un pied de nez aux prévisions officielles et a été effectivement très faible, beaucoup plus faible que ce que s'évertuait à prévoir par exemple la NASA. Mais que dans le même laps de temps, les températures globales n'ont pas cillé : si on regarde par exemple GISS, l'année la plus fraîche que l'on ait observé depuis le début de cette décennie a tout de même été plus chaude que la moyenne de la décennie écoulée.

Cela a le mérite de montrer deux choses :

- Les scientifiques sont loin de tout savoir sur le climat, sur le soleil, et sur nombre d'autres paramètres ; leur échec à prévoir correctement le cycle 24 en est la preuve ;

- La machinerie climatique est bien trop complexe pour que l'on puisse réellement croire qu'on peut tout comprendre et tout prévoir seulement à partir d'un seul élément qui serait le soleil : ceux qui ont bien prévu que le cycle solaire 24 serait particulièrement faible -le plus faible depuis au moins un siècle-, en avaient déduit un début de refroidissement qui n'a pas eu lieu.

Oui, il faut avoir aussi de la prudence et du recul face à certaines prévisions officielles, mais cette saine prudence ne doit pas être un prétexte pour sombrer dans des excès inverses.

Comme tu le dis notre mémoire collective oublie parfois certains événements, mais parfois elle en exagère d'autres. Que le soleil ait joué un rôle dans des séries de réchauffements / refroidissements au cours des derniers siècles, c'est indéniable et c'est admis, mais des fois, il ne faut pas non plus omettre de revenir à certaines perspectives :

[align=center]post-2200-0-22556400-1440350167_thumb.png[/align]

[align=center] [/align]

[align=center] [/align]

Les données des derniers siècles proviennent des reconstructions de Moberg, reconstructions qui sont d'ailleurs admises et reprises dans des grands blogs sceptiques tels que Junkscience ou WUWT - ce ne sont donc pas pour le dire péjorativement de "sales données truquées de réchauffistes" pour être présentées positivement sur de tels blogs. Vu que les données de Modberg s'arrêtent en 1979, j'ai rajouté les données de GISS depuis 1880 où l'on voit que les résultats sont relativement cohérents sur la période de recollement (1880-1979) et qui permettent d'actualiser la vision jusqu'à nos jours.

On distingue bien les variations telles que l'optimum médiéval, le petit coup de frais vers 1300, et surtout le petit âge glaciaire qui a suivi. On peut aussi mesurer l'ampleur de ces variations par rapport à ce qui se passe à notre époque actuelle, en même temps de se donner une idée approximative du placement de la valeur provisoire de cette année 2015 (en attendant 2016 qui selon toute logique -merci El Niño- devrait crever bien plus le plafond que 2015). Et ça, ça remet pas mal de choses en perspectives.

Je ne sais pas vraiment si on aura ou non un refroidissement dans les prochaines décennies, et de quelle sera son ampleur.

Mais il faudra qu'il soit sacrément plus solide que celui du petit âge glaciaire (environ au pifomètre un demi-degré de baisse sur un peu plus d'un siècle) pour gommer ce qu'il s'est passé depuis quelques décennies.

HN.png.e0847e2bf7674b9dd27301bf38f4af5f.

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Posté(e)
Naillat, 360m, 23

Pourquoi toujours nous ressortir ce refrain sur le déclin de l'astre solaire associé au petit âge glacière.

Salut,

laugh.pnglaugh.png

c'est pourtant bien l'âge glacière qui nous attend, celui où nous ne pourrons plus nous passer de cet outil pour transporter divers produits que la chaleur accablante pourrait rendre désagréables à consommer shifty.gif et non l'âge glaciaire happy.png !

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