Yoann44 Posté(e) 27 novembre 2019 Chauvé (44) Partager Posté(e) 27 novembre 2019 Je mets ça là, intéressant : https://sciencepost.fr/les-episodes-el-nino-des-dernieres-decennies-sont-sans-precedent-depuis-au-moins-7-000-ans/ 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
meteobreizh35 Posté(e) 6 janvier 2020 Saint-Etienne-en-Coglès Partager Posté(e) 6 janvier 2020 Bonsoir 😊, ci-dessous un petit schéma fait maison ( désoler pour la présentation c'est vite fait lol ) qui compare les anomalies de SST sur la zone 3.4 ( tiré du site ClimateReanalyseur.org ) aux cycles solaires , bon ce n'est pas nouveau en soit , on peut voir un décalage de 4/5 ans entre les cycles solaires et ENSO , correspondant sans doutes à la réception des particules. Je m'interrogeais par rapport à la survenu d'événements El Nino souvent assez fort ( sur ce schéma encadrés en noir) en plein creux de la phase des apparitions de Nina, et ce assez régulièrement, pour se situer par rapport aux cycles solaires on est à chaque fois autour de 7 ans après un pic d'activité donc sans doutes pas un hasard ( parmi eux il y a celui de 87/88 , 97/98 et 2009/10 et on a le même cas aussi qu'on ne voit pas ici en 72/73 ). Il y aurait t'il une sorte de rééquilibrage de pression freinant les Alizés brusquement ( un peu comme lorsque l'on jette un caillou dans l'eau , des ondulations vont avoir lieu pour retrouver le niveau moyen de l'étendu ) qui provoque des hausses finalement généralement encore plus brutales ( de 2 à 3°C en quelques mois ) que pendant les phases favorisant les ninos ou bien autre chose ? Avis aux experts 😉 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 7 janvier 2020 Haut Doubs Partager Posté(e) 7 janvier 2020 On peut toujours corréler tout avec tout. https://www.tylervigen.com/spurious-correlations D'où viendrait ton rééquilibrage de pressions ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 7 janvier 2020 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 7 janvier 2020 Il y a 20 heures, meteobreizh35 a dit : Bonsoir 😊, ci-dessous un petit schéma fait maison ( désoler pour la présentation c'est vite fait lol ) qui compare les anomalies de SST sur la zone 3.4 ( tiré du site ClimateReanalyseur.org ) aux cycles solaires , bon ce n'est pas nouveau en soit , on peut voir un décalage de 4/5 ans entre les cycles solaires et ENSO , correspondant sans doutes à la réception des particules. Je m'interrogeais par rapport à la survenu d'événements El Nino souvent assez fort ( sur ce schéma encadrés en noir) en plein creux de la phase des apparitions de Nina, et ce assez régulièrement, pour se situer par rapport aux cycles solaires on est à chaque fois autour de 7 ans après un pic d'activité donc sans doutes pas un hasard ( parmi eux il y a celui de 87/88 , 97/98 et 2009/10 et on a le même cas aussi qu'on ne voit pas ici en 72/73 ). Il y aurait t'il une sorte de rééquilibrage de pression freinant les Alizés brusquement ( un peu comme lorsque l'on jette un caillou dans l'eau , des ondulations vont avoir lieu pour retrouver le niveau moyen de l'étendu ) qui provoque des hausses finalement généralement encore plus brutales ( de 2 à 3°C en quelques mois ) que pendant les phases favorisant les ninos ou bien autre chose ? Avis aux experts 😉 une chose m'interpelle dans ce graphe : apres chaque gros épisode Nino on a toujours de suite après un gros coup de Nina sauf....... pour le dernier épisode en date. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pablo25 Posté(e) 7 janvier 2020 Haute Joux, Les Fourgs 1140m Partager Posté(e) 7 janvier 2020 il y a une heure, serge26 a dit : une chose m'interpelle dans ce graphe : apres chaque gros épisode Nino on a toujours de suite après un gros coup de Nina sauf....... pour le dernier épisode en date. Moi, ce qui m'inquiète c'est l'absence de réaction au minimum solaire ! Je pense que nos indices sont perturbés par ce réchauffement climatique, c'était déjà bien aléatoire avant ! Quand à la strato, bah l'an passé, faut le reconnaître, ça a foiré. Le QBO passe Est avec nada, à voir si février et mars, on a un semblant de désorganisation polaire, hummm🤔 Allez, ça va tourner 😉 4 1 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
meteobreizh35 Posté(e) 8 janvier 2020 Saint-Etienne-en-Coglès Partager Posté(e) 8 janvier 2020 (modifié) Le 07/01/2020 à 10:55, sirius a dit : On peut toujours corréler tout avec tout. Je suis complètement d'accord, mais là il faut dire que la façon dont les cycles ENSO suivent les cycles solaires est assez frappante, et pour appuyer d'autant plus sur cette corrélation je vais prendre le tableaux représentant les anomalies de géopotentiels que Gugo nous montre à propos des prévisions saisonnières sur la partie réceptions des particules, là c'est encore plus explicite ( il n'y aurait pas de lien ici avec la réception de particules les courbes ne collent pas ) On reprend donc depuis le début, prenons le pic d'activité solaire de 1990 comme exemple, si on prend en compte le décalage avec le pic de TSI ( Total Solar Irradiance ) avec l'inertie thermique , on arrive aux cartes Lag 3 et 4-Years. Nous observons un schéma typique Nino qui est alors en place , à savoir une forte anomalie négative de géopotentiels sur le nord Pacifique et à l'inverse une forte anomalie positive de Geop. près des côtes Chiliennes donc ce ne serait pas un hasard si une tel moyenne se détache, sur les courbes d'anomalies , que j'ai reporté ci dessous à droite on se trouve sur cet exemple en 1994 en pleine période de " phase chaude" avec une recrudescence de Ninos en général faibles à modérés . On va continuer toujours par rapport aux cycles solaires petit à petit l'activité baisse et nous arrivons au minimum peut après 1996 , sur les cartes d'anomalies de Geop. cela correspond à Lag 10-years. Sur le graphique d'anomalies de SST de la zone 3.4 , toujours avec le décalage de 3/4 ans , on arrive vers 1999 ce qui nous mène en pleine phase froide , on a alors l'exact inverse sur les carte de Geop Lag 9 et 10-years par rapport à l'année de plus forte TSI ( lag 3 et 4-years ) , à savoir une forte anomalie positive de Géop. sur le Nord pacifique typique des Ninas et aussi une anomalie négative de Géop. sur le sud du Pacifique Du coup en quoi les cycles solaires auraient un impact sur les cycles ENSO ? * Dans cette idée, le pic d'irradiance solaire réchaufferait les basses couches de l'atmosphère équatoriale , avec un phénomène d'inertie provoquant ces décalages , augmentant la convection sur la ligne de convergence inter-tropical ( circulation de Walker) ce qui engendrerait une dilatation des masses d'air et une baisse de pression progressive sur le Pacifique Equatoriale de l'est , cela provoque en parallèle des augmentations de Pression vers l'Indonésie , l'écart de pression entre le Pacifique est et l'Océanie se réduisant on a un ralentissement des Alizés qui se produit . ( Ci-contre un schéma de circulation Nino Modoki ) ( Au passage les ascendances plus fortes sur la zone équatorial provoquerait une accélération des boucles d'échanges thermiques des cellules de Hadley, augmentant la puissance des anticyclones subtropicaux ce qui expliquerait pourquoi l'Anticyclone des Açores et de l'ouest de la Pointe chilienne se retrouvent en général si puissants en Lag 4-year favorisant les régimes NAO+ dans notre coin et avec le RC récent cela empire et pérenniserait ces anomalies, inversement celles-ci ralentiraient lors d'épisodes Ninas ou zones équatoriales étant plus fraîches , affaiblissant la puissance de ces anticyclones favorisant les régimes NAO- chez nous, bref Demi HS lol ) * Lors de l'affaiblissement du flux d'irradiance maintenant les températures des basses couches auraient tendance à se rafraîchir au dessus des zones équatoriales , les masses d'air se densifieraient de nouveau et provoqueraient une hausse de pression sur le Pacifique Equatoriale et une baisse de pression au dessus de l'Océanie les deux étant liés , les Alizés se renforcent alors , des hautes pressions à l'Est vers les basses pressions à l'ouest et les eaux plus fraîches progressent de nouveau des côtes Américaines vers l'ouest on entre alors en phases froides Nina : Maintenant pourquoi , dans cette théorie , en plein milieu d'une phase froide se manifesterait un Nino ? Après avoir retourner la question dans tous les sens et cherchant des idées sur le web, j'en suis venu à une idée paraissant logique : l'indice QBO . Explications : Dans cette logique d'influence des cycles solaires sur l'ENSO on retiendra que les pics de TSI engendreraient des phases chaudes et entre ceux-ci on retrouverait les phases froides . Il y aurait donc forcément un autre facteur qui influe sur l'ENSO et celui-ci pourrait expliquer pourquoi des pics Ninos arrivent en pleine phase froide, c'est donc probablement l'indice QBO : Alors que les conditions Nina sont installées , je pense que les vents allant vers l'ouest ( phase ouest ) en se propageant vers des couches plus basses freinent brutalement la circulation de Walker en butant contre la tropopause ( se situant vers 100 hPa au dessus de l'Equateur ) ou circule la partie supérieur de la boucle jusqu'à provoquer une division en plusieurs cellules , cela engendrerait une brusque modification des conditions Atmosphériques en Troposphère avec une chute de la pression atmosphérique vers la zone 3.4 et inversement vers l'Australie ( Cette interaction phase QBO / circulation de Walker expliquerait aussi ces intenses pics Ninas lors de la propagation d'une phase Est en phases froides sur des schémas Nina déjà installé , cette dernière accélérerait simplement la boucle de Walker augmentant la puissance des Alizés ) Aussi , j'ajouterais que lors des phases dites chaudes de l'ENSO les phases d'est on l'air d'avoir plus de mal à interagir avec la circulation de Walker la convection intertropicale semble prendre le dessus , cela donnerait lieu tout de même à de faibles Ninas de type modoki ou un simple retour à la norme mais dans tous les cas cela est très peu durable à priori les masses d'air se réchauffant vite ( D'ailleurs avec le RC on devrait assister à des Ninos de plus en plus puissants les ascendances se retrouveraient nettement renforcés par des températures plus hautes et les épisodes Ninas pourraient donc perdre en intensité ) . PS: Entre temps je me suis rendu compte que j'ai fait une petite erreur dans mes courbes en pensant que 2018 était un Nino en phase chaude mais je me suis rendu compte que nous sommes en fait en pleine phase " froide " . C'était du coup un Nino de même "nature" que 97 , 87 et 2010 ci dessous hachurés . On se dirigerait donc vers une Nina d'assez forte intensité peut être dès le mois de Décembre prochain il sera intéressant d'observer l'intensité de celui-ci par rapport au RC cela nous éclairerait en partie sur l'avenir de l'ENSO et le devenir des phases Nina ... Voilà c'est tout pour moi il y a surement des erreurs , j'accepterais les critiques je ne suis qu'un passionné très curieux ^^ Modifié 8 janvier 2020 par meteobreizh35 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 8 janvier 2020 Haut Doubs Partager Posté(e) 8 janvier 2020 (modifié) Citation le pic d'irradiance solaire réchaufferait les basses couches de l'atmosphère équatoriale , Je suis physicien, la question que je me pose, c'est comment une variation de 1W/m2 crête à crête, peut déclencher un El Nino ou une Nina 1W/m2 , moins de 1/1000 e du rayonnement reçu, ça fera pas beaucoup de réchauffement. C'est m^me pas 0,25 W/m2 en moyenne sur les 24h parce que l'albédo au dessus des océans est d'environ 10% sans compter l'absorption par la vapeur d'eau et le CO2 dans le proche IR. Il ne reste même pas 0,2 W/m2 . le réchauffement dont tu parles ne pourrait s'effectuer que par l'intermédiaire de la surface qui absorbe ces 0,2W/m2 supplémentaires , à priori l'énergie est répartie dans la couche limite océanique mais même en admettant que la totalité ces 0,2 W/m2 repartent vers l'atmosphère par émission IR, par flux de chaleur sensible et flux d'évaporation, il faut regarder ce que représente cette perturbation et donc la comparer aux quelques 450W/m2 de flux IR émis en moyenne , et 150W/m2 minimum de flux convectifs . Ca fait vraiment pas grand chose Modifié 8 janvier 2020 par sirius 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
meteobreizh35 Posté(e) 9 janvier 2020 Saint-Etienne-en-Coglès Partager Posté(e) 9 janvier 2020 (modifié) Le 08/01/2020 à 18:29, sirius a dit : Je suis physicien, la question que je me pose, c'est comment une variation de 1W/m2 crête à crête, peut déclencher un El Nino ou une Nina 1W/m2 , moins de 1/1000 e du rayonnement reçu Dans le raisonnement ce ne sont pas les cycles Solaires en eux mêmes qui déclencheraient les phases Ninos et Nina ^^ Ils seraient à l'origine de ces successions phases chaudes / phases froides durant en moyenne 6 ans ( "grande" échelle temporelle ), c'est l'indice QBO qui serait le réel déclencheur des phases la Nina et El Nino ( échelle temporelle "réduite") avec comme j'expliquais différentes répercussions de ce dernier par rapport à la phase en place, que je classerais comme ceci : Pour les phases dites froides de : 1983 à 1989 / 1995 à 2001 / 2007 à 2012 : Phase froide / QBO Est : La Nina d'intensités généralement modérés à forts favorisés ( Boucle de Walker à priori accélérée par les vents allant vers l'est au niveau de la Tropopause vers 200 hPa , pas de freinage de celle-ci en basses couches car convection limitée ) Exemples : 1999/2000 , 1988/89 , 2007/2008 , 2010/2011 Phase froide / QBO ouest : Brusque changement de circulation , incidence des vents de QBO ouest sur la boucle de Walker vraisemblablement , engendrant un flux de direction opposé à celui de la phase Nina installée, freinant rapidement la boucle de Walker ce qui se répercuterait sur les conditions atmosphériques en troposphère ( hautes pressions qui s'effondrent sur la partie Est du pacifique équatorial ) on retrouve alors des Ninos généralement de fortes intensités avec pour la totalité une répercussion mondiale assez forte sur une période variant entre 8 et 12 mois , peut être à cause de la brutalité éphémère du phénomène relâchant la chaleur dans l'atmosphère en quelques semaines . Exemples : 1987/88 , 1997/98 , 2009/2010 et 2018/2019 ( ce dernier plus limité en intensité mais un peu plus durable) . Anomalies de températures mondiales en basse Troposphère , les quatre événements sont encerclés . Pour les phases dites chaudes de : 1989 à 1995 / 2001 à 2007/ 2012 à 2017 : Phase chaude/QBO Est : Convection renforcée sur la zone intertropical dû à la phase chaude , conditions Nina difficilement réunies elles sont généralement de faible intensités on parlera d'avantage de " Nada " cependant une légère anomalie négative est observée sur la grande majorité des cas . Exemples : 1981 , 1993 , 2003 , 2016 . Phase chaude / QBO ouest : El Nino d'intensité généralement modérés ( 1994/95 , 2002/2003 ) un bon phasage entraîne de forts épisodes mais assez rare ( 1982/83 , 2015/16 ou 1991/92 . En regardant les températures de l'air sur différentes couches de l'Atmosphère au dessus de la zone équatorial Est de Pacifique on a à chaque fois les mêmes oscillations de température de 7 ans , j'avoue que j'ai des connaissances très rudimentaires en physique 😄 mais après réflexion suite au message je me dis que ces variations de rayonnement très minimes provoquent peut être un mécanisme qui lui même engendre une remontée de température , dans ce cas on aurait une sorte de rétroaction positive ( il faudra peut être creuser du côté des nuages ou de la vapeur d'eau ) . Evolution des anomalies de températures à 200 , 500 et 850 hPa ( tiré du site Climate Reanalyzer ) , les Ninos de phases froides perturbant les cycles sont sous les hachures . PS : Corrélations entre QBO ( fond vent mensuel zonal moyen Equateur ) et phases ENSO , croix rouge= El Nino modéré , croix orange = El Nino fort , Croix bleu foncé= La Nina modéré, croix bleu ciel= La nina forte Modifié 9 janvier 2020 par meteobreizh35 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 9 janvier 2020 Haut Doubs Partager Posté(e) 9 janvier 2020 (modifié) Ca ne change rien: comment cette toute petite fluctuation peut elle perturber le mécanisme responsable de la QBO , des ondes de gravité si j'ai bien compris mais je n'y connais rien en fait etc'est pour ça que je m'occupe des ordres de grandeur mais si c'est l'occasion de comprendre ce qui la commande , je m'accroche. mais après réflexion suite au message je me dis que ces variations de rayonnement très minimes provoquent peut être un mécanisme qui lui même engendre une remontée de température , dans ce cas on aurait une sorte de rétroaction positive ( il faudra peut être creuser du côté des nuages ou de la vapeur d'eau ) . bon, allez, je vais te donner une piste: les rayons cosmiques si chers à Svensmark et à beaucoup de climat negationnistes qui cherchent désespérement un mécanisme caché qui serait le vrai responsable du réchauffement ..selon eux. (Question: qu'est ce qu'on fait du forçage des GES qui, lui, est bien réel ?) Mais il faut transformer nuages en aérosols stratosphériques ou/et polar stratospheric clouds , ça ne tient pas bien la route. Non, il vaut mieux regarder si ça ne provoquerait pas une variation des nuages tropicaux et une modulation des ondes de gravité. ça me semble déjà moins invraisemblable mais ce qui m'étonne le plus, très franchement, c'est que personne n'ait encore regardé ce que tu sors ici. Es tu certain d'avoir bien fait ta recherche bibliographique ? Modifié 9 janvier 2020 par sirius Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
meteobreizh35 Posté(e) 9 janvier 2020 Saint-Etienne-en-Coglès Partager Posté(e) 9 janvier 2020 Etant curieux je voulais comprendre quel était l'origine de ces cycles ENSO ( par exemple pourquoi certaines années on retrouve des Ninas de fortes intensités et elles disparaissent quasiment sur la période suivante pendant quelques années ? ) mais ne trouvant pas d’explication sur ce point ou alors des suppositions ( j'ai aussi bien sûre lis les postes sur ce fil au passage toujours intéressant à lire les postes de Treizevent sur ce phénomène ^^ ) Du coup je me suis amusé à chercher en épluchant les courbes , observant des modélisations dont certaines m'étaient inconnus (L' Anomalie Potentiel de Vitesse entre autre, très utile celle-ci) , et les principes de formation d'un Nina ou une Nina . J'ai observé sur la courbe d'ano qu'il y avait des cycles ENSO de 10/11 ans creux à creux qui se succèdent depuis les années 70 . j'ai fait le rapprochement avec les cycles solaires d'autant plus que ça suit ce dernier quasiment parfaitement à 2/3 ans de décalage ( puis j'ai fait un parallèle avec l'indice QBO qui se répercute sur l'ENSO quasiment à chaque fois ) . Mais si il n'y a pas de lien avec les cycles solaires ou c'est très peu probable je chercherais dans une autre direction ! ( je n'avais pas regarder assez de ce côté lol ) merci pour la réponse quand même ! 😛 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 janvier 2020 Partager Posté(e) 10 janvier 2020 (modifié) C'est presque vieux comme le monde cette histoire de corrélation ENSO/cycles solaires. Il est clair que la variation d'irradiance totale lors d'un cycle est faible 0.1% maxi. Par contre pour les UV c'est autre chose puisqu'elle peut atteindre 10% maxi. A certaines fréquences. L'influence sur la stratosphère, et donc sur la circulation de Walker, n'est sans doute pas négligeable. Mais que cela intervienne au 1er ou au 2ème ordre? Les études sur ce sujet foisonnent ... Modifié 10 janvier 2020 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Avallon89 Posté(e) 24 mars 2020 Partager Posté(e) 24 mars 2020 Les probabilités d'avoir une ENSO négatif (Nina) sont plus élevé lorsque le PDO est négatif ( anomalie négative en forme de fer à cheval autour de l'ouest de l’Amérique et de l'Alaska) Les prévisions vont vers des conditions neutre d'ici cet été avec des chances de Nina pour l'hiver prochain. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gugo Posté(e) 20 avril 2020 Chambéry (Savoie, 73), 270m Partager Posté(e) 20 avril 2020 Bonjour, On va effectivement surveiller la possibilité de Nina qui semble de plus en plus possible durant l'automne et l'hiver prochaine. Et ça ne serait pas une simple petite Nina. A la dernière mise à jour BOM a fortement descendu la courbe moyenne ce qui est signe que le scénario devient de plus en plus probable Dans le cas de UKMO et de CFS le potentiel serait assez virulent et sérieux d'un phénomène marqué : CEP pour sa part reste plus sceptique: Le phénomène est donc à suivre, le phénomène semble possiblement bien partis car bon je suis de plus en plus sceptique vis à vis de ECMWF qui se foire assez souvent sur les prévisions ENSO je trouve. Pour autant à l'heure actuelle aucune envolé dans le positif de l'indice SOI, donc pas de mise en place dynamique pour commencer une chute des températures, on verra ça à la réactu du 30 avril Si la Nina devait avoir lieu il sera important de suivre si elle est CP ou EP, car pour rappel on a une grosse différence en terme de conséquence en particulier chez nous lhiver: Le CP va favoriser limite un phénomène Nino en terme de conséquence par chez nous avec un fort NAO+ alors que l'autre va favoriser la situation hivernal avec un NAO-. 7 Différence Nina CP-EP: Et quand on regarde les prévisions BOM et CFS en carte on distingue que le risque que nous nous trouvons dans une situation CP est totalement possible. Mais dur de distinguer si ce sont des anomalies dû au dérèglement climatique ou des anomalies dû au phénomène CP. Les anomalies su les zones chaudes (du schéma ci dessus) dans le sud pacifique (dans le cas CP) ne semblent pas tant présente sur les cartes ci dessous, au contraire on distingue des zones neutres où même sous les nomes selon les périodes pour CFS (correspondant donc plus au phénomène EP). Donc dur de dire précisément vers quel type de Nina on tend avec tout se "rouge" dans les cartes, mais au vu des zones clé d'anomalie on pourrait dire que l'on tend vers une EP. Cet été il faudra suivre la confirmation définitive d'une potentielle Nina, puis commencer à distinguer si l'on aurait ou non une Nina intense et essayer de confirmer si l'on tend sur un phénomène de Nina EP plutôt que CP. Gugo 11 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 20 avril 2020 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 20 avril 2020 il y a 17 minutes, gugo a dit : Bonjour, On va effectivement surveiller la possibilité de Nina qui semble de plus en plus possible durant l'automne et l'hiver prochaine. Et ça ne serait pas une simple petite Nina. A la dernière mise à jour BOM a fortement descendu la courbe moyenne ce qui est signe que le scénario devient de plus en plus probable Dans le cas de UKMO et de CFS le potentiel serait assez virulent et sérieux d'un phénomène marqué : CEP pour sa part reste plus sceptique: Le phénomène est donc à suivre, le phénomène semble possiblement bien partis car bon je suis de plus en plus sceptique vis à vis de ECMWF qui se foire assez souvent sur les prévisions ENSO je trouve. Pour autant à l'heure actuelle aucune envolé dans le positif de l'indice SOI, donc pas de mise en place dynamique pour commencer une chute des températures, on verra ça à la réactu du 30 avril Si la Nina devait avoir lieu il sera important de suivre si elle est CP ou EP, car pour rappel on a une grosse différence en terme de conséquence en particulier chez nous lhiver: Le CP va favoriser limite un phénomène Nino en terme de conséquence par chez nous avec un fort NAO+ alors que l'autre va favoriser la situation hivernal avec un NAO-. 7 Différence Nina CP-EP: Et quand on regarde les prévisions BOM et CFS en carte on distingue que le risque que nous nous trouvons dans une situation CP est totalement possible. Mais dur de distinguer si ce sont des anomalies dû au dérèglement climatique ou des anomalies dû au phénomène CP. Les anomalies su les zones chaudes (du schéma ci dessus) dans le sud pacifique (dans le cas CP) ne semblent pas tant présente sur les cartes ci dessous, au contraire on distingue des zones neutres où même sous les nomes selon les périodes pour CFS (correspondant donc plus au phénomène EP). Donc dur de dire précisément vers quel type de Nina on tend avec tout se "rouge" dans les cartes, mais au vu des zones clé d'anomalie on pourrait dire que l'on tend vers une EP. Cet été il faudra suivre la confirmation définitive d'une potentielle Nina, puis commencer à distinguer si l'on aurait ou non une Nina intense et essayer de confirmer si l'on tend sur un phénomène de Nina EP plutôt que CP. Gugo entièrement d'accord avec cette analyse, tu as tout dis. Affaire à suivre d'ici la fin de l'été 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 20 avril 2020 Brest Partager Posté(e) 20 avril 2020 (modifié) C'est intéressant de voir que 3 sources sur 4 montrent la chute vers un SOI négatif. Je ne savais pas que la prévisibilité de ces choses était aussi consensuelle. Sinon, on pourrait couper la carte du BOM à 35°N, car le signal chaud sur l'océan nordique est je pense tout sauf consensuel. Modifié 20 avril 2020 par Cotissois 31 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Avallon89 Posté(e) 21 avril 2020 Partager Posté(e) 21 avril 2020 (modifié) Le pdo négatif y est pour beaucoup dans l'apparition des NINA, or celui ci était positif depuis 2013 et est devenu négatif fin 2019. Il faut donc s'attendre à des ninas plus fréquentes les prochaines années par rapport à la période 2013/2020 très fourni en Nino, avec un Nino record absolu en 2015. Reste à voir l'intensité de celle-ci... Modifié 21 avril 2020 par Avallon89 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas310 Posté(e) 21 avril 2020 Partager Posté(e) 21 avril 2020 (modifié) Le contenue de chaleur du Pacifique c'est brusquement refroidi en quelques jours/semaines à suivre A priori on à la levé des Alizées d'est également en cours : Au plaisir de vous lire à suivre🙂 Modifié 21 avril 2020 par Thomas310 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine73 Posté(e) 21 avril 2020 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 21 avril 2020 que veut dire Nina EP et Nina CP et comment se forme leur différence? Est-ce comparable à une Nina classique et une Nina Modoki? 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 22 avril 2020 Dax (40) Partager Posté(e) 22 avril 2020 Le 20/04/2020 à 13:24, Cotissois 31 a dit : C'est intéressant de voir que 3 sources sur 4 montrent la chute vers un SOI négatif. Je ne savais pas que la prévisibilité de ces choses était aussi consensuelle. Pour mémoire, un SOI négatif, c'est symptomatique d'El-Niño (cf qu'en dit le BOM : Sustained negative values of the SOI below −7 typically indicate El Niño while sustained positive values above +7 typically indicate La Niña). Du coup, je vais poser la question qui m'intrigue : tu as confondu le SOI avec les températures de surface (SST) dans ta phrase, cf les messages précédent qui présentaient des graphiques des SST, ou tu as vraiment vu par ailleurs 3 sources indiquant un SOI à la baisse ? Dans le second cas, cela serait le signe que la prévision d'un épisode à venir de la Niña ne serait pas si robuste que ça - ou en tout état de cause que l'atmosphère n'est pas prête à soutenir un tel épisode. Je penche plutôt pour la première option (confusion entre SOI et SST), mais les prévisions de l'ENSO ont été si souvent à côté de la plaque ces quelques dernières années qu'en fait je ne serais même pas surpris que tu aies vu des sources contredisant l'option d'une Niña à venir. Avis personnel, sur les trois ou quatre dernières années, les modèles de prévision de l'ENSO ont été tellement mauvais en règle générale (surtout au printemps), que c'est limite si on en vient pas à penser qu'on moins de chances de se tromper en pariant sur le scénario inverse. Bon d'accord je noircis le tableau, mais pas non plus de manière démesurée. Juste pour mémoire , les prévisions du CEP de 2017 (en pointillés noir ce sont les observations de ce qu'il s'est réellement passé) : Ou encore en 2019 : Et ça c'est le CEP qui au moins avait bien vu 2018, CFS est encore plus mauvais. Le seul qui tire vraiment son épingle du jeu, et finalement du coup c'est rassurant (ou pas selon qu'on s'intéresse ou pas de voir un épisode de Niña) de constater qu'il est aussi dans le scénario d'une potentielle Niña, c'est le modèle australien du BOM. 7 5 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ytpoff Posté(e) 24 avril 2020 Saint-Martin-Le-Vinoux (Grenoble) Partager Posté(e) 24 avril 2020 (modifié) Le 21/04/2020 à 20:41, Antoine73 a dit : que veut dire Nina EP et Nina CP et comment se forme leur différence? Est-ce comparable à une Nina classique et une Nina Modoki? Comme l'a expliqué Gugo, on voit bien sur les 2 cartes partagées qui permet de les distinguer, que la Nina EP a des anomalies froides plus "étendu" avec une forme plutôt anarchique et les HG se situe vers la Mer de Béring tandis que pour la Nina CP la forme est plus symétrique avec les HG se situant plutôt vers le Pacifique Nord. Personnellement, sur la prévisions saisonnières de Juillet 2020 , je vois plus une Nina CP mais je me trompe peut être^^ Pour ce qui est de l'indice SOI, il monte depuis quelques jours, il faudrait qu'il continue sur ça lancer pour espérer quelque chose ! A suivre c'est prochaines semaines ! Modifié 24 avril 2020 par ytpoff 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thomas310 Posté(e) 24 avril 2020 Partager Posté(e) 24 avril 2020 (modifié) Il semble qu'on en ai pour un moment des alizées d'est avec même un renforcement probable vers la fin du mois d'Avril à suivre Modifié 24 avril 2020 par Thomas310 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 24 avril 2020 Brest Partager Posté(e) 24 avril 2020 @TreizeVents Je me suis trompé, le SOI est un indice de pression . Je voulais parler de ENSO, annoncé à la baisse. 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ytpoff Posté(e) 27 avril 2020 Saint-Martin-Le-Vinoux (Grenoble) Partager Posté(e) 27 avril 2020 (modifié) En tous cas, ça faisait longtemps que ça n’était descendu aussi bas comme le montre la photo ! Et on en a pas fini, cette situation contraste beaucoup avec les précédents mois ou nous avions eu une anomalie assez élevée . Hâte de voir la réactu de bom demain. Modifié 27 avril 2020 par ytpoff 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ytpoff Posté(e) 28 avril 2020 Saint-Martin-Le-Vinoux (Grenoble) Partager Posté(e) 28 avril 2020 (modifié) Actualisation de BOM: La courbe plonge encore mieux que l'analyse précédente ! Par contre si quelqu'un a une idée de ou trouver l'indice PDO pour le mois de mars 2020, je suis preneur car sur le seul site que j'ai trouvé (NCEP), on voit qu'il s'arrête à février 2020 Modifié 28 avril 2020 par ytpoff 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Avallon89 Posté(e) 28 avril 2020 Partager Posté(e) 28 avril 2020 le PDO est à -0,93 en mars : 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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