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Statistiques et anomalies climatiques nationales


Aldébaran

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Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances.
Il y a 4 heures, Serge L a dit :

Ce mois de mai présente actuellement des anomalies relativement importantes au nord du pays ( et de l’Europe ).

 

 

D'ailleurs à ce titre, voici les anomalies positives (normes 91/20) par mois sur les tx depuis le début de l'année 2024 à Varsovie:

 

Janvier : +1.6°C

Février : +6.6°C

Mars : +4.1°C

Avril : +1.9°C

Mai (provisoire) : +3.1°C

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Je me permets de répondre à la question, et de le faire sur ce sujet puisqu'on parle de l'échelle nationale. Pour la faire courte, la période écoulée de 2 mois glissants est, sur le plan thermique, co

Je reviens sur l'été 2022 pour une petite mise en perspective de son bilan thermique par rapport aux tendances long terme. Comme on l'a vu, à l'échelle nationale, cet été s'est classé en 2ème place de

Pour répéter sur la France entière l'exercice que j'avais fait sur la série des moyennes annuelles de Toulouse, voici ce que donne l'anomalie de 2022 mise dans le contexte d'un siècle de données. Comm

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Il y a 3 heures, mathias a dit :

 

D'ailleurs à ce titre, voici les anomalies positives (normes 91/20) par mois sur les tx depuis le début de l'année 2024 à Varsovie:

 

Janvier : +1.6°C

Février : +6.6°C

Mars : +4.1°C

Avril : +1.9°C

Mai (provisoire) : +3.1°C

Merci. Ça permet de se rendre compte de ce que ça peut-être le réchauffement climatique pour d'autres régions. Imaginez ce que ça serait un mois de février à +6°C, ou de mars à +4°C ou de Mai à +3°C en France peu importe la ville.  Surtout pour février ça serait dementiel. 

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La globalité du réchauffement en accélération durant la décennie 1990 se traduit essentiellement par une réduction du froid hivernal aux mois de janvier et février, évolution liée à des flux anticycloniques subtropicaux plus fréquents, ce qui introduit le paradoxe du "faux froid" associé aux nombreuses inversions thermiques dues à la grande variabilité du relief français. S'ensuit un élargissement des conditions thermiques estivales vers les mois de mai et septembre. Ce dernier mois s'avère plus stable car il correspond à la période où prédominent les situations anticycloniques les plus constantes depuis des décennies. Le réchauffement plus sensible au printemps peut s'expliquer par l'augmentation des contrastes thermiques propres à cette saison, où les flux d'air subtropical prennent l'avantage sur les "coulées nordiques", conséquence d'une plus grande fréquence de circulation méridienne pour mieux évacuer le surplus de chaleur vers les régions polaires. Ce qui n'empêche pas l'augmentation du réchauffement global en interaction avec certaines phases de la variabilité naturelle, comme le phénomène "El Nino" par exemple.

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Posté(e)
Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges

Reste à savoir si on est voué définitivement à ces dépassements des températures, et même à cette hausse perpétuelle qui augmente d'année en année.

Si on prolonge certains graphes, on voit qu'on aura quasiment 6° d'augmentation des températures d'anomalie par rapport à la moyenne "pré-RC" 1921-1980  d'ici 10 ou 15 ans.

Remarques:

- Cette année on est en année glissante à 3° d'anomalie en France ! Autrement dit la lutte pour ne pas dépasser d'ici la fin du siècle 3,5° est quasiment déjà vaine pour nous.

- Cela dit, si la nature a souffert, mais surtout par la sécheresse,  il n'apparaît pas que ce soit la catastrophe annoncée en dépit de cette augmentation rapide des températures.

En revanche si on ajoute encore 2 ou 3° d'augmentation annuelle ... 

Les cépages de nos vignobles devront changer, la moitié de stations de port d'hiver fermeront, les régions du nord ouest deviendraient le nouvel eldorado, le sud profond se déserterait, ...

 

 

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Il y a 17 heures, jt75 a dit :

Reste à savoir si on est voué définitivement à ces dépassements des températures, et même à cette hausse perpétuelle qui augmente d'année en année.

Si on prolonge certains graphes, on voit qu'on aura quasiment 6° d'augmentation des températures d'anomalie par rapport à la moyenne "pré-RC" 1921-1980  d'ici 10 ou 15 ans.

Remarques:

- Cette année on est en année glissante à 3° d'anomalie en France ! Autrement dit la lutte pour ne pas dépasser d'ici la fin du siècle 3,5° est quasiment déjà vaine pour nous.

- Cela dit, si la nature a souffert, mais surtout par la sécheresse,  il n'apparaît pas que ce soit la catastrophe annoncée en dépit de cette augmentation rapide des températures.

En revanche si on ajoute encore 2 ou 3° d'augmentation annuelle ... 

Les cépages de nos vignobles devront changer, la moitié de stations de port d'hiver fermeront, les régions du nord ouest deviendraient le nouvel eldorado, le sud profond se déserterait, ...

 

 

Les conséquences sur les écosystèmes terrestres sont à l'heure actuelle bien souvent invisibles à nos yeux mais sont réels, avec des conséquences déjà irréversibles. Et d'autres conséquences vont se produire au fil des décennies à venir. Certaines prendront plusieurs siècles. C'est peut-être pas de suite visible pour nous, qui vivons entre 60 et 90ans en moyenne, avec la mémoire humaine. Mais à l'échelle des temps géologiques c'est très rapide, et pour les arbres aussi. Il ne s'agit pas d'apocalypse apocalypse comme dans les films de fiction, ou les fictions ecrites. 

Je trouves important d'éclaircir ces points là.

Je pourrais apporter davantage d'informations à mon texte plus tard. 

Modifié par Sasha_félix
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Posté(e)
Toulon Bas-Faron

Plus que quelques jours, mais on pourrait connaître à l’échelle de la France un mois de mai très légèrement en dessous des normales.

 

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Posté(e)
Naillat, 360m, 23
Le 24/05/2024 à 11:49, Sasha_félix a dit :

Les conséquences sur les écosystèmes terrestres sont à l'heure actuelle bien souvent invisibles à nos yeux mais sont réels

Bonsoir,

 

non, ils sont bien visibles, mesurables, mesurés à moins de fermer les yeux 🙈.

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Il y a 13 heures, tao a dit :

Bonsoir,

 

non, ils sont bien visibles, mesurables, mesurés à moins de fermer les yeux 🙈.

Malheureusement pas pour tout le monde, avec notre mode de vie "occidental, américain" ou autres qualifications, on est bien plus souvent déconnecté de ce qui nous entoure, "la Nature". Quand tu passes le plus clair de ton temps à prendre la voiture, pour passer de chez toi à ton lieu de travail, ou dans une grande surface commerciale, ou en plein centre ville. Je caricatures un peu mais c'est pour l'idée. Et puis le temps que l'on passe devant les écrans est aussi croissant. Je perçois les conséquences, mais je comprends que d'autres ne peuvent les percevoir dans de telles conditions. FIN H.S. 

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Posté(e)
Toulon Bas-Faron

Ces 5 derniers jours de mai seront déterminants :

Abracadabra ça a disparu, ici et ailleurs @fran39 ? 😁

 

 

Modifié par Serge L
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Posté(e)
Paris (Jourdain)

Oui @Serge L désolé j'ai dû supprimer mes tweets concernant disons les pronostics du signe de l'anomalie de mai (une question qui a au final peu d'importance et qui ne concerne que les passionnés) parce que cela ne plaisait pas à la Com de MF qui prépare une future communication sur le bilan climatologique du printemps. 

 

Je les remets ici ça n'a pas changé on sera très probablement entre 0.0 et +0.2 °C, ou entre 0.0 et +0.1°C donc un signe négatif paraît improbable. 

 

La "normale de mai en France" (Tm) pour info est très exactement 15.41 ° et on franchit cette marque aujourd'hui. 

Modifié par fran39
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Posté(e)
Paris (Jourdain)

Confirmation que ce mois de mai terminera avec une "anomalie" (comme on dit...) de +0.1 °C à l'échelle de la France / 1991-2020, donc 28ème mois sans déficit / 1991-2020, 30ème mois consécutif sans déficit / 1981-2010 ...

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Un ensemble d'observations pertinentes sur ce sujet qui démontre l'incessante subtilité de la variabilité naturelle de notre climat, troublée depuis les années 1990 par un impact du CO2 d'origine anthropique. De ce suivi souvent réalisé avec minutie, il est possible d'extraire des arguments synthétiques. Le fonctionnement de la "machine atmosphérique" tend inlassablement vers l'équilibre thermique. Pour ce faire, à l'image d'une "chaudière et sa cheminée",   le surplus de chaleur cherche à s'évacuer vers le pôle nord en utilisant les connexions entre circulation atmosphérique et courants marins, d'où la prédominance d'une circulation méridienne. Ainsi s'observe une plus grande fréquence des flux subtropicaux anticycloniques ou très instables en phases de blocage, cela devient davantage évident sur nos plateaux caussenards depuis la décennie 2010. A l'inverse une fréquence plus faible des "coulées arctiques" à l'échelle trentennale justifie un réchauffement en profondeur de la période janvier-février-mars-avril. Ce fonctionnement global donne l'avantage aux "remontées subtropicales", ce qui favorise un allongement de la saison estivale, pratiquement de mi-mai à fin septembre tandis que le caractère hivernal s'affaiblit inexorablement. Preuve en est cette neige furtive dont la fréquence et l'intensité ne varient guère, mais qui disparaît rapidement sous l'effet de ces flux de sud bien plus tièdes qu'avant  la décennie 1990.  Pour conclure ces observations faisons référence à l'augmentation constante des moyennes thermiques trentennales depuis 1950 associée à une plus grande irrégularité saisonnière, alors que la décennie 1940 évoquée souvent par nos "Anciens" nous fournit un bel exemple des saisons bien tranchées ! Une image très fidèle de notre rude climat caussenard !!   

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
il y a une heure, Higurashi a dit :

Merci

La période étudiée s'arrête en 2018, du coup elle ne prend pas en compte les canicules de 2019, celles de 2022, ni le gel catastrophique d'avril 2021.

 

Modifié par Llop
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il y a 32 minutes, Llop a dit :

La période étudiée s'arrête en 2018, du coup elle ne prend pas en compte les canicules de 2019, celles de 2022, ni le gel catastrophique d'avril 2021.

 

Elle considère bien d'autres épisodes de fortes pertes, il n'y a pas de raison que la conclusion soit drastiquement différente avec 3 épisodes en plus.

Mais vous avez peut-être une étude sous la main.

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Posté(e)
35 km au sud de Paris
il y a 59 minutes, Higurashi a dit :

 

Elle considère bien d'autres épisodes de fortes pertes, il n'y a pas de raison que la conclusion soit drastiquement différente avec 3 épisodes en plus.

Mais vous avez peut-être une étude sous la main.

Helas non, mais depuis 2019, le coût annuel des catastrophes naturelles (presque toutes liées aux aléas climatiques) a presque doublé par rapport à la décennie 2010/2019 - qui intègre pourtant 2019, et les événements extrêmes se sont multipliés.

Pas sur donc que la conclusion ne soit pas amendée sur les dernières années en les prenant en compte.

Modifié par Llop
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Posté(e)
35 km au sud de Paris
il y a 15 minutes, Higurashi a dit :

On ne parle pas de la même chose là.

Je pense qu'on ne s'est pas compris effectivement.

Ma remarque ne remettait pas en question l'étude - qui mentionne d'ailleurs le changement de type de risque et aussi la sensibilité aux événements :

Between 1959 and 2018, the yield sensitivity to single hazards has changed. Many – but not all – hazards became less impactful for crop yields, even when rising in frequency. Thus, the total vulnerability to climatic hazards has markedly decreased for several crops

Les dernières années ne changeront effectivement pas les résultats pris sur toute la période de l'étude.

Il n'en reste pas moins que depuis 2019 il y a eu multiplication d'événements climatiques inédits qui ont eu des coûts très importants et il serait dangereux de conclure de cette étude (si lecture rapide sur la base du titre) que tout va bien Mme la Marquise, car on sait mieux gérer les aléas à présent.

Modifié par Llop
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Il y a 2 heures, Llop a dit :

Les dernières années ne changeront effectivement pas les résultats pris sur toute la période de l'étude

 

Oui, c'est l'un des avantages du pas de temps climatique que de filtrer une partie de la variabilité.

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Posté(e)
35 km au sud de Paris

Ce n'est pas la question.

Avec le CC, on n'est pas dans la variabiliité d'un système à l'équilbre - et l'article dit bien d'ailleurs qu'avec le CC il faut touver de nouvelles stratégies d'adaptaiton pour limiter les pertes -  qui implique des changements de pratique, de variétés et parfois l'abandon de certaines cultures.

La variabilité ne peut explique l'accumulation des phénomènes extrêmes un peu partout ces dernières années.

Modifié par Llop
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Posté(e)
35 km au sud de Paris
il y a 51 minutes, Higurashi a dit :

Je discute des évolutions de fond sur la période historique, vous revenez à la charge avec les 5 dernières années. 

Soit.

 

Vous avez une posture qui n'est même pas celle des auteurs qui dans les "hightlights" précisent :

  • Heat-related hazards have increased and may rise further with climate change.

  • Compound climatic hazards can cause severe yield losses.

 

L'analyse rapide et littéral du papier est : pas d'accroissement de la vulnérabilité de la production agricole aux aléas climatiques en France.

Youpi, tout va très bien !

OK pour l'analyse sur la période historique. Mais en terme d'utilité pour les usagers et les politiques publiques ?

On voit en fait que cette situation (pas d'accroissement) est due à des compensations entre aléas et changements de pratiques alors qu'en même temps les aléas climatiques augmentaient, en particulier ceux associés aux canicules.

Et ils ont augmenté encore plus ces dernières années, et vont le faire encore plus d'après les modèles.

Comme dit plus haut, on n'est pas du tout dans le constat de phénomènes qui s'équilibrent dans le cadre de la variablité climatique, mais mais dans le constat des conséquences du CC et de l'augmentation des événements extrêmes qui y sont liés, que ne reflète pas cette étude mais qui existent néamoins.

 

Même si sur la période "historique" se terminant en 2019, l'augmentation des aléas liés à la chaleur a été compensée par une diminution des aléas liés au froid et par des meilleures pratiques agricoles, il n'y a pas du tout de statu-quo, ce n'est pas du tout sous-contrôle, et le titre du papier pourrait très facilement être mal interprêté.

Utile de remettre ça en perspective. 

 

 

 

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Modifié par Llop
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il y a 8 minutes, Llop a dit :

Vous avez une posture qui

 

Je ne sais pas ce que vous croyez comprendre, évidemment qu'il y a une perspective de risques croissants avec le RC. 

Je partage une info sur la période historique et vous remettez ça en perspective, OK. Mais une fois suffit, non ?

 

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Le 12/06/2024 à 12:44, Nico 14 a dit :

@thib91A propos de période glissante je serai curieux de voir où se situe celle du 16 avril au 12 juin au niveau national par rapport au 30 dernières années avec tes données.

 

Je me permets de répondre à la question, et de le faire sur ce sujet puisqu'on parle de l'échelle nationale. Pour la faire courte, la période écoulée de 2 mois glissants est, sur le plan thermique, complètement banale par rapport à la climatologie passée. En fait elle serait même au-dessus de la moyenne dans une référence climatique "avant RC".

 

Voici ce que donne le graphique des anomalies pour toutes les périodes de 2 mois glissants centrées en mai (autrement dit commençant au plus tôt début avril, et finissant au plus tard fin juin) :

 

image.thumb.png.b6add338558eacc8a34bbd39fb04b807.png

 

 

Même dans les années récentes, on a eu des anomalies nettement plus froides en 2021 et 2013. Si on remonte avant 2000, il n'y a aucune comparaison possible avec les périodes de fraîcheur observées en 1991, 1972, 1941, et 1938, pour ne citer que celles-là.

 

Cela peut paraître surprenant vu de loin, mais en fait quand on regarde les températures au jour le jour, ça ne l'est pas tant que ça. Finalement même en comparaison à la moyenne 91-20, sur les 2 derniers mois les périodes vraiment fraîches se résument à la deuxième quinzaine d'avril ainsi que les tous derniers jours, à partir du 10 juin. Le reste est resté sur de faibles écarts autour de la moyenne, avec même une courte période plus chaude avant le 15 mai :

 

image.thumb.png.65e2d4e3f813b80d9ee82a2565488fd6.png

 

En comparaison, par exemple en 2021, les anomalies froides marquées ont été bien plus régulières tout du long d'avril et mai :

 

image.thumb.png.636d059256221eb7055af38060eb3e1b.png

 

En 2013, on a eu des anomalies froides très marquées sur une grosse deuxième quinzaine de mai, puis à nouveau en juin :

 

image.thumb.png.44e9dea437cd327feb174a0530bfcfe6.png

 

Et quand on remonte au XXème, là c'est un autre monde. 1991 et 1972, pas besoin de commentaires :

 

image.thumb.png.fecd7d0422d327c80fa422da19f93c38.pngimage.thumb.png.11b8894f7f03c731d305156d23750711.png

 

 

Si on dézoome sur l'année entière, cette période de relative fraicheur confirme une fois de plus la tendance, avec non seulement les anomalies chaudes de plus en plus chaudes, mais également aussi les anomalies froides de moins en moins froides, même avec les meilleures synoptiques de flux de nord et de gouttes froides :

 

image.thumb.png.473daec68a30379a0e4e50ca22f7a9af.png

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Merci pour ces éléments @Arkus

 

Finalement je trouve que c'est sous l'angle des anomalies négatives qu'il est le plus pertinent de présenter les effets du RC.

 

Malgré la succession de régimes de temps perturbés sous influence de masses d'air polaires originaires d'Atlantique nord, on arrive à peine à enregistrer un déficit thermique à l'échelle nationale, ce dernier étant spatialement réduit et peu marqué.

 

Pourtant avec un régime de dorsale Atlantique et des blocages aux latitudes septentrional il aurait du faire beaucoup plus frais/froid.

 

En faisant une moyenne des pressions au sol pour 2024, 1991 et 1972, on constate une certaine similitude (ou analogie) au niveau des grands centre d'action en particulier des hautes pressions : la dorsale Atlantique et les HP vers les latitudes nordiques. Entre les 2, la circulation d'anomalies basses d'origine polaire sur l'Europe dans des flux frais/froids d'ONO, NO et N.

 

2024 : Moyenne des pressions au sol

image.png.152afde1442c060a4c67c5db9db9a536.png

1991 : Moyenne des pressions au sol

image.png.bd5867cce98c988bbc99c2dbdb9c4d35.png

1972 : Moyenne des pressions au sol

image.png.a37ae1b27318c6b429a4b9234f6b76eb.png

 

Sauf qu'en 2024, on constate que les BP polaires sont en moyenne bcp moins creuses qu'il y a 30 ou 50 ans.

 

C'est d'ailleurs très visible lorsque l'on s'intéresse aux anomalies de géopotentiels à 500hpa, à synoptique moyenne semblable ces dernières se réduisent à un noyau d'olive en 2024 centré sur les Alpes, elles étaient massives et plus marquées en 1991 et 1972, probablement accompagnées de bcp plus d'air froid en altitude.

 

2024 : Anomalies géopotentiels à 500hpa

 

image.png.1f9c5acbd743cd7ee589a23967fdb5ef.png

 

 

1991 : Anomalies géopotentiels à 500hpa

image.png.2269429acf4c1a33a4c2ee9ad170a627.png

 

1972 : Anomalies géopotentiels à 500hpa

image.png.bd6e1094b212ce61e2156883463f6205.png

 

Tout ceci confirme à nouveau qu'à synoptique équivalente il ne fera plus aussi froid/frais qu'auparavant. Il y aura encore quelques anomalies marquées mais elles resteront spatialement très réduite (locale) et encore j'ai de + en + de doute pour l'Europe. C'est d'autant plus visible en saison chaude et intermédiaires qu'il n'y a plus d'anomalies thermiques liées aux phénomènes radiatifs, ces dernières ne peuvent être que d'origine "dynamique".

 

 

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