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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

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Pourquoi le réchauffement qui a culminé dans les années 90 ne serait pas du a la libération de l'énergie d'une phase de stockage antérieur de l'océan profond ?

C'est exact wink.png Le réchauffement "plus fort" dans les années 90 n'était pas plus significatif que son ralentissement actuel. Sauf que ces hauts et bas on s'enfou sur la tendance climatique, ce sont des oscillations internes au climat ( la moyenne d'une oscillation sur une période est nulle ).
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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

"J'imagine qu'ils ont décidé à la courte paille d'impliquer à "50%" le rôle des volcans dans le refroidissement radiatif récent.

Beaucoup d'articles ont déjà parlé du fort volcanisme actuel, du côté pacifico-russe notamment.

le Pinatubo c'est "sensationnel", mais les ordinateurs savent prendre en compte tout ce qui n'est pas sensationnel, mais qui joue bien au final."

J'ai regardé sur le site de la Nasa : http://data.giss.nasa.gov/modelforce/strataer/tau.line_2012.12.txt et sur le site Berkeley Earth : http://berkeleyearth.org/summary-of-findings

L'influence sur la période 1998 à 2012 est 5 fois plus faible que sur la période 1951 à 2012. Il y a bien moins d'influence du volcanisme dans la période récente, chiffre officiels à l'appui, même s'il y a eu de nombreuses petites éruptions.

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Quantification williams, quantification. Le raisonnement qualitatif ça ne marche pas dès qu'on quitte un modèle simple. L'effet du CO2 sur une atmosphère fixe, c'est simple. Mais une atmosphère qui subit des volcans, des variations solaires, des variations d'occupation des sols, etc. ça se résout par ordinateur. D'où les études et les articles par des scientifiques qui passent leur temps à çà.

Entre autres, la stratosphère se refroidit avec le réchauffement, alors diagnostiquer un réchauffement de la stratosphère n'est pas gagné.

Oui mais le rayonnement solaire arrive d'abord dans la stratosphère et donc celui-ci est réémis en grande partie vers l'espace par les aérosols créé par le dioxyde de soufre des éruptions volcaniques ce qui réchauffe la stratosphère puis moins d'énergie arrive dans la troposphère pour l'effet de serre....

Avec l'éruption du Pinatubo en 1991 ou même El Chichon 1982 qui a eu une éruption moins importante on voit le réchauffement de la stratosphère de plus de 1°C assez rapidement. Et les données de la NASA montre que lors de la décennie des années 90 il y avait 8 fois plus d'aérosols dans la stratosphère que ce qu'il y a de 1998 à 2012 et 6,7 fois plus lors de la décennie des années 80. Ce qui fait une grande différence tout de même. Donc ça montre bien que les volcans ne doivent pas être en grande partie la cause de la stagnation du réchauffement.

Par contre ce que dit traqueurdefoudre pourrait être plus juste puisque à l'équateur du Pacifique la SST a plus ou moins baissé ces 10 à 13 dernières années ou serrait restée stable contrairement aux autres zones situé à l'équateur. Ce qui en plus pourrait être la cause de la phase descendante du PDO qu'on connaît peu pour l'instant.

Williams

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Williams, ou tu t'exprimes mal ou tu te trompes.

Les aérosols volcaniques réfléchissent le rayonnement solaire, ils ne l'émettent pas. L'effet local est plus complexe: en diffusant l erayonnement solaire, ils augmentent le trajet parcouru et donc l'absorption par l'ozone mais c'est quand même pas énorme.

Non, la principale raison au fait que la stratosphère ne se réchauffe plus, c'est que la vapeur d'eau stratosphérique diminue depuis 2000 à peu près (voir le papier de Solomon, Science 327, 1219 (2010);

La vapeur d'eau avait augmenté pendant une vingtaine d'années auparavant et contribué au refroidissement de la strato.

C'est très cohérent avec la prédominace des Ninas qui tendent à diminuer les injections de vapeur d'eau dans la strato.

Une traduction en Français existe, en attendant celle officielle du Giec :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ONERC_SPM_V3.pdf

J'ai téléchargé le pdf sur le site de l'IPCC (GIEC), c'est donc la version officielle, je n'y trouve rien à propos de ce hiatus. T'es certain de ne pas confondre le rapport et les commentaires qui sont faits à l'occasion de sa sortie?
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Williams, ou tu t'exprimes mal ou tu te trompes.

Les aérosols volcaniques réfléchissent le rayonnement solaire, ils ne l'émettent pas. L'effet local est plus complexe: en diffusant l erayonnement solaire, ils augmentent le trajet parcouru et donc l'absorption par l'ozone mais c'est quand même pas énorme.

Non, la principale raison au fait que la stratosphère ne se réchauffe plus, c'est que la vapeur d'eau stratosphérique diminue depuis 2000 à peu près (voir le papier de Solomon, Science 327, 1219 (2010);

La vapeur d'eau avait augmenté pendant une vingtaine d'années auparavant et contribué au refroidissement de la strato.

C'est très cohérent avec la prédominace des Ninas qui tendent à diminuer les injections de vapeur d'eau dans la strato.

J'ai téléchargé le pdf sur le site de l'IPCC (GIEC), c'est donc la version officielle, je n'y trouve rien à propos de ce hiatus. T'es certain de ne pas confondre le rapport et les commentaires qui sont faits à l'occasion de sa sortie?

Heu, j'ai pas compris. Excuse moi, mais je comprend que si la stratosphère ne se réchauffe plus, c'est à cause de la la vapeur d'eau qui diminue ?

Et après tu dis, que la strato s'était refroidie à cause de l'augmentation de la vapeur d'eau ?

Donc je sais pas, j'attends ta réponses, parce que je ne comprend pas tes deux phrases.

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Le résumé pour les décideurs et les rapports techniques sont en anglais sur : http://www.climatechange2013.org/report/review-drafts/

La traduction non officielle a été retirée du site du ministère....

J'ai eu la chance de le télécharger avant. Le fichier s'appelle ONERC_SPM_V3bis.pdf

Il y a un avant propos :

"Dans l'attente de la publication de la traduction officielle en langue française sous la responsabilité du GIEC, le présent texte vise à faciliter la lecture et l'assimilation du contenu du résumé à l'attention des décideurs du volume 1 du 5e Rapport 'évaluation du GIEC par la communauté francophone.

La présente traduction non-officielle reflète le plus fidèlement possible le texte adopté par l'assemblée plénière du GIEC réunie à Stockholm du 23 au 26 septembre 2013. Le texte traduit résulte d'une initiative de l'ONERC, point focal français pour le GIEC, et d'une collaboration en temps-réel mobilisant des auteurs du GIEC et d'autres scientifiques francophones volontaires, issus de plusieurs délégations nationales participant à la session d'adoption.Malgré l'attention portée à la rédaction de ce document, certaines imprécisions peuvent apparaitre dans le texte comme dans les figures. En cas de doute, il est nécessaire de se référer à la version d'origine officielle du GIEC en langue anglaise ainsi qu'au rapport in extenso disponibles à l'adresse www.climatechange2013.org.Le GIEC publiera ultérieurement une traduction officielle du Résumé à l'attention des décideurs et de l'intégralité du Volume 1, dans les six langues des Nations unies, dont le français ; celle-ci remplacera alors le présent document, à caractère provisoire.Cette traduction non-officielle en français du résumé à l’attention des décideurs a été réalisée en temps réel par David Salas-y-Mélia et Sylvie Joussaume avec le concours de Serge Planton. Je ne sais comment la joindre sur ce site. Il y a sur un site canadien un résumé trés instructif de la 12ème session du groupe de travail 1 : http://www.iisd.ca/vol12/enb12581e.html

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@Sirius

C’est dans la partie D1, sur l’évaluation des modèles climatiques, 2ème paragraphe.

Traduction par l’ONERC :

« La réduction observée de la tendance du réchauffement en surface sur la période 1988-2012 par rapport à celle observée sur la période 1951-2012, est due à parts à peu près égales à une réduction de la tendance du forçage radiatif et à une contribution de la variabilité interne allant dans le sens d’un refroidissement, dont une possible redistribution de la chaleur au sein de l’océan (degré de confiance moyen). La réduction de la tendance du forçage radiatif est principalement due aux éruptions volcaniques et à la date de la dernière phase descendante du cycle solaire de 11 ans. Cependant, le degré de confiance, avec lequel le rôle des changements de forçage radiatif dans la tendance au réchauffement est quantifié, est faible. La variabilité interne décennale explique une part importante de la différence entre les observations et les simulations (degré de confiance moyen); il n’est pas attendu que ces dernières puissent représenter la phase de la variabilité interne. Des erreurs au niveau des forçages appliqués pourraient également contribuer, ainsi que, pour certains modèles, une surestimation de la réponse liée à une augmentation du forçage des gaz à effet de serre et autres facteurs anthropiques (dominés par l’effet des aérosols). {9.4, encadré 9.2, 10.2, 11.3} »

L’argument sur l’influence des volcans dans la période récente me pose question.

Il suffit de regarder, dans l’annexe 2 du rapport technique du Giec, les valeurs de forçage radiatif dues au volcanisme (dernière colonne du tableau).

Pour la période 1951 à 2011 inclus, la moyenne est de -0.395 W/m2

Pour la période 1998 à 2011 inclus, la moyenne est de -0.08 W/m2. Cela fait donc 5 fois moins de forçage négatif, donc moins de tendance au refroidissement….

Sur le soleil, avant dernière colonne du tableau, la moyenne 1998 à 2012 est de 0.036 W/m2 alors qu’elle était de 0.06 W/m2 sur la période 1951 à 2012. Donc 2 fois moins de forçage, mais sur un chiffre très faible.

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Merci, ça me crevait les yeux.

Pour ce qui est du rôle de l'océan dans les hiatus, ça semble presque établi (voir entre autres Meehl, 2013, Kosake et Xie 2013 dont christian nous parle un peu plus haut).

Pour ce qui est du forçage solaire, c'est toujours la bouteille à l'encre. Williams qui est fan de la théorie du barycentre solaire, chère à Scafettea a reçu un soutien de poids avec François Gervais , illustre inconnu au bataillon des chercheurs en matière de climat mais thermicien qui n'a pas pas compris ce qu'est l'effet de serre). Le seul mécanisme raisonnable, c'est via les UV dont les variations sont très supérieures à celle de la TSI . On n'en a pas beaucoup de mesures fiables parce que les mesures UV, c'est pas simple mais je me souviens d'un papier de Shindell et al qui chiffre à environ 0,2 W/m2 le forçage correspondant.

Ca ne suffit pas mais c'est peut être une cause parmi d'autres.

Je reviens sur la vapeur d'eau stratosphérique: sur Futura Sciences, une actu à ce sujet

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Oui Gpiton j'avais vu les problèmes possibles dans la publication de Foster et R (FR) et j'avais suivi les détails très intéressants ici, traités en 3 parties :

http://troyca.wordpress.com/2013/02/23/could-the-multiple-regression-approach-detect-a-recent-pause-in-global-warming-part-3/

(Pour ceux qui voudraient voir la réponse aux forçages des volcans et du soleil dans certains modèles climatiques, c'est intéressant)

Mais bon rien ne permet de savoir avec assez de certitude ce qui est le plus pertinent, d'autant plus que Troy pense que la réalité se situe plutôt entre son analyse à partir des modèles et celle de FR. De plus au contraire de FR, son travail n'est pas passé par les pairs pour le moment et des scientifiques trouvent encore assez valide FR, pour continuer à le citer dans des publications revues, donc ça ne paraît pas franchement tranché (mais bon à priori, vu que j'ai peut-être raté des épisodes)

Montrer que des changements de tendance sont visibles sur 10 à 15 ans, ce n’est pas ce qu’il dit d’habitude…

Et oui logique que ce ne soit pas comme d'habitude, vu que dans ce cas, c'est dans le cadre de l'explication de la variabilité interne et non pour le diagnostique de l'évolution du pas climatique. Même sans s'occuper de la significativité, il est normal dans ce cas, d'afficher cette variation avec un lissage de 10 ans bien trop court pour suivre l'évolution du climat (un Lowess/10 ans c'est comme afficher une moyenne mobile / 5 ans), tant que ça reste dans le contexte de l' analyse du bruit.

Si on masque le bruit en lissant trop, on ne risque pas de pouvoir l'analyser quand c'est l'objectif, de même que si on brouille trop le signal du climat en laissant trop de bruit en ne lissant pas assez pour faire ressortir l'évolution du climat quand on s'y intéresse, on ne risque pas d'analyser l'évolution du climat.

Une durée se choisit en fonction de l'objectif et de la significativité quand c'est nécessaire. Il n'y a aucune contradiction dans les articles de Tamino à ce sujet depuis le début de son blog que j'ai suivi très attentivement à cause de sa remarquable pédagogie pour expliquer les méthodes stats.

Dans le sujet suivant, Il ne dit pas le contraire en montrant une tendance interne sur 15 ans de +0.28°, significativement différente de la pente sur 75-2012 et il ne dit pas que le changement est significatif pour autant, parce que la pente actuelle nulle sur 15 ans est pourtant significativement différente de celle à 0.28°, http://tamino.files.wordpress.com/2013/09/gisstrend06.jpg , http://tamino.files.wordpress.com/2013/09/gisstrend12.jpg , d'autant plus que des données de ces deux tendances se recouvrent et ne sont pas indépendantes (condition indispensable pour la validité des tests, du moins si on ne compense pas en corrigeant le nb de degrés de liberté), ça n'aurait pas de sens de parler d'un changement à cause des différences significatives "brutes" (vu qu'on sait qu'en corrigeant les IC en calculant le vrai nombre de degrés de liberté à cause du recouvrement, ça élargit les IC, ce qui rend le changement non significatif, comme quand ça ne l'est pas quand on veille à ne pas recouvrir)

Tamino ne parle pas de la significativité ou non de ce changement de tendance des hivers de l'HN, car il a surtout voulu montrer avec son graphe des hivers avec des IP (et non des IC) que les hivers de l'HN se sont comportés de façon différente des autres saisons et qu' ils sont froids dans le contexte de la tendance au RC (ils sont loin d'être froids dans l'absolu, car la moyenne des hivers 2001-2013 de l'HN est significativement plus chaude que celle sur 1975-2000, assez largement : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/hiverhnman752000.png , sur 99-2013 / 75-98, ça n'y change rien, http://meteo.besse83.free.fr/imfix/hiverhnman751998.png ...)

C'est une variation interne non encore significative de peu, non climatique, qui est compatible avec ce que rapporte la publication sur l'impact des SST dans la zone d'El Nino sur les hivers de l'HN. Il fallait bien montrer la différence de comportement des différentes saisons en rapport avec le bruit concerné. Que la tendance soit significative ou pas, n'a pas d'importance, vu qu'on zoome justement sur l'influence de la variabilité pour pouvoir l'extraire et l'expliquer.

En plus de l'intérêt pour la publication concernée, j'avais rapporté le graphe de Tamino avec les IP, simplement pour donner un exemple concret et récent aux passionnés, d'un cas où on pouvait objectivement se pencher sur les calculs de significativité d'un changement de tendance, vu que tant qu'il n'y a pas au moins 2 valeurs hors IP, ce n'est pas la peine de perdre son temps (C'est Tamino qui a donné il y a des années sur son blog, cette méthode pour envisager un changement significatif possible au plus tôt à partir des valeurs hors IP , mais c'est avec la méthode des IC plus performante, qu'on vérifie plus efficacement la significativité d'un changement de tendance)

Je reviens plus en détail sur l'absence de significativité du changement de la tendance des hivers, car je n'ai pas diffusé les bons chiffres (le fond n'a pas du tout changé, je me suis juste trompé dans la citation des chiffres), de plus j'ai vu que certains ailleurs d'IC, pourtant bien plus pointus que moi, semblent confondre l'IP tracé par Tamino (Intervalle de Prédiction des valeurs, la distribution des valeurs à laquelle on s'attend autour de la tendance donnée), qui n'est pas l'IC, (l'Intervalle de Confiance de la pente de la tendance, l'incertitude de l'estimation de la pente)

Un IP n'est pas fait pour déterminer très précisément la significativité d'un changement de tendance, car de fait on se base sur des valeurs extrêmes (< 2.5% de valeurs froides ou < 2.5% chaudes) qui suivent des lois différentes et rendent plus difficile la détection précise d'un changement significatif, à l'inverse de l'IC qui concerne bien plus directement le paramètre qu'on estime, la pente de la tendance.

Comme après 1945 au pas annuel global, où on se doutait dès 1948 avec les IP, d'un possible changement de tendance, il avait fallu attendre 1952 pour que ça se confirme et trouver la tendance significativement différente avec les IC (la significativité dépend aussi du niveau des autres valeurs dans l'IP et pas seulement des valeurs hors IP, ce qui est malheureusement le cas quand on cherche à estimer la significativité avec les seuls IP, on se fixe que sur les valeurs extrêmes hors IP)

Pour ceux qui voudraient vérifier les calculs, j'ai utilisé R comme Tamino, pour être certain d'utiliser la même fonction intégrée au package interne "stats".

Les données des hivers de l'HN pour GISS ( http://data.giss.nasa.gov/gistemp/tabledata_v3/NH.Ts+dSST.txt ) sont dispo dans le cache de google ici, depuis que des fonctionnaires US sont virés du boulot :

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:wScCxatt4RkJ:data.giss.nasa.gov/gistemp/tabledata_v3/NH.Ts%2BdSST.txt+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&lr=lang_en|lang_fr&client=firefox-a

Intervalle de confiance de la pente de la tendance pour la période donnée (ça signifie que la pente de la tendance qu'on calcule se situe quelque part dans 95% des cas entre ces 2 bornes à 2.5% et 97.5%)

1975-2000

> confint(reglm)

2.5 % 97.5 %

x 0.01828873 0.03821041

Donc pour que le changement soit significatif, il faut que l'IC supérieur de l'autre tendance à comparer, soit inférieure à 0.01828873° / hiver (la tendance centrale sur 1975-2000 est 0.028°/hiver)

2001-2013

> confint(reglm)

2.5 % 97.5 %

x -0.03985252 0.02183055

Donc pas de différence significative sans recouvrement de données.

Avec un an de recouvrement, ce n'est toujours pas significatif.

2000-2013

> confint(reglm)

2.5 % 97.5 %

x -0.03287723 0.01977833

Il faut un recouvrement de 2 ans pour trouver une différence significative. La tendance 1999-2013 est significativement différente de celle sur 1975-2000, mais comme indiqué ça n'a pas de sens pour chercher un changement significatif vu qu'il faut corriger le nb de d.d.l. ce qui élargira les IC et donc fait perdre la significativité et rend inutile cette pratique.

1999-2013

> confint(reglm)

2.5 % 97.5 %

x -0.03127857 0.01420714

En respectant la condition d'indépendance des données sans recouvrement, en 2014 le changement de tendance des hivers de l'HN sera significatif, si l'anomalie hivernale ne dépasse pas 0.65°, ce qui est possible avec une anomalie à peine inférieure à la moyenne des 13 derniers hivers (0.68°)

2001-2014 (avec 0.65° pour l'hiver 2014)

> confint(reglm)

2.5 % 97.5 %

x -0.03432112 0.01801343

Le fait est, que sauf erreur de ma part, le changement de la tendance hivernale de l'HN n'est pas encore significatif et qu'on ne sait pas prévoir avec une confiance à 95%, le niveau de l'anomalie hivernale suivante, pour être assez certain que la tendance aura changé significativement un an en avance (l'observation d'une valeur d'au plus 0.65° est loin de récupérer les 95% de proba nécessaires)

Je ne comprends pas trop l' histoire de "on ne peut pas prouver s'il a raison ou s'il a tord", vu que ce ne sont pas des prévis, mais une simple lecture objective des obs avec les stats, donc que des proba plus ou moins grandes.

Personne, même pas Tamino qui est engagé, ne va s'amuser à dire que le réchauffement depuis 98 est statistiquement significatif (pour la T annuelle globale), alors qu'il n'est pas significatif aussi de peu avec les méthodes admises et malgré le fait qu'on se doute qu'il est toujours bien plus probablement présent qu'absent sur le fond, en prenant assez de recul et en suivant les moyennes, ou en analysant le bruit.

Sinon, plus généralement, pour savoir si le climat global se sera effectivement significativement réchauffé depuis fin 98 malgré le palier actuel au pas annuel, il ne faudra pas attendre 60 ou 120 ans et bien longtemps.

On récoltera la fin de nos 60 ans de données nécessaires, quand la période de 1999-2028 sera terminée. De plus entre temps, on a (aura) des indices, comme des moyennes plus courtes qu'on peut comparer. Par exemple, la moyenne 99-2012 malgré des IC plus larges avec le poids de la variabilité sur ce type de période courte, est significativement plus élevée que celle de notre échantillon de climat fin 1998.

Notre dernier échantillon de climat fin 2012 ou à jour le mois précédent (la dernière moyenne/30 ans) montre depuis janvier 99, un réchauffement de plus de 0.2°. Ca signifie que sans au moins une légère tendance à la baisse sur l'autre partie (2013-2028) de l'échantillon de climat, pour réduire cette hausse déjà en stock, on ne pourra qu'observer un RC significatif du climat (de la moyenne/30 ans) fin 2028, même si le palier actuel se poursuit jusque là et d'autant plus s'il reste un peu pentu positivement comme depuis 98, la hausse ne pourra que se poursuivre, étant donné que même sans cette pente +, les 0.2° engrangés seront de fait un changement significatif de climat en 2028 (le chevauchement de données des deux moyennes/30 ans prendra fin, on aura deux échantillons de climat assez indépendants).

Mais c'est clair que cette valeur de +0.2x° / 30 ans, ne serait pas considérée comme une réussite pour les modèles conçus pour prévoir plus précisément la hausse de T à partir de cette durée.

Certains ne se rendent donc pas compte, que le RC depuis 99 est déjà conséquent, de plus de 0.2° (hausse d'un écart-type environ) sur les 0.68° observés depuis la fin du premier échantillon de climat sur 1880-1909 (moyenne/30 ans des 3 séries HAD, NOAA, GISS), par rapport au dernier échantillon sur 1983-2012.

J'apprécie plutôt de comparer des échantillons de climat (des moyennes sur 30 ans), donc la première (1880-1909) avec la dernière (1983-2012), ça fait un changement de climat de 0.68° pour les trois séries GISS, HAD, NOAA (respectivement, 0.69°, 0.67°, 0.68°).

Les 0.85° de réchauffement sur 1880-2012, du dernier rapport AR5, sont calculés à partir de la moyenne des tendances linéaires des 3 séries, GISS, HAD, NOAA qui donnent respectivement : 0.87°, 0.83°, 0.86° .

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Petite remarque du soir, Roy Spencer a sorti depuis plusieurs jours l'anomalie globale UAH de septembre 2013, qui s'élève à +0,37°.

Au delà de cette valeur mensuelle qui ne veut pas dire grand chose prise séparément, ce qu'on peut noter c'est que l'anomalie annuelle glissante (moyenne des 12 derniers mois donc, d'octobre 2012 à septembre 2013) s'élève à +0,269°, valeur que l'on n'avait jamais atteint en dehors des deux épisodes Niño de 1998 et 2010. Et ce, alors même qu'on est dans des conditions ENSO plutôt négatives en permanence depuis la fin d'année dernière :

[align=center]post-2200-0-72243800-1381000700_thumb.png[/align]

Je sais que je vais me faire moquer par les adeptes du "mais non ne vous inquiétez pas le réchauffement s'est arrêté depuis 1998 !", mais à titre personnel je trouve franchement inquiétant qu'on arrive à dépasser sur des relevés satellites (que l'on sait ultra sensibles à l'ENSO) les maximums observés lors des épisodes Niño de 2003, 2005 et 2007 avec des conditions ENSO pourtant neutres à faiblement négatives.

ENSO.png.069a60172817de4a64f869b085c7923

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"mais non ne vous inquiétez pas le réchauffement s'est arrêté depuis 1998 !",

Mais oui ! Il a même fait très frais dans mon jardin la semaine dernière ! santa.gif

Merci pour ton post intéressant et aussi à l'excellent pavé de Christian P. plus haut thumbup1.gif

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Petite remarque du soir, Roy Spencer a sorti depuis plusieurs jours l'anomalie globale UAH de septembre 2013, qui s'élève à +0,37°.

c'est que l'anomalie annuelle glissante (moyenne des 12 derniers mois donc, d'octobre 2012 à septembre 2013) s'élève à +0,269°, valeur que l'on n'avait jamais atteint en dehors des deux épisodes Niño de 1998 et 2010. Et ce, alors même qu'on est dans des conditions ENSO plutôt négatives en permanence depuis la fin d'année dernière

[align=center] [/align]

[align=center][...] à titre personnel je trouve franchement inquiétant qu'on arrive à dépasser sur des relevés satellites (que l'on sait ultra sensibles à l'ENSO) les maximums observés lors des épisodes Niño de 2003, 2005 et 2007 avec des conditions ENSO pourtant neutres à faiblement négatives.[/align]

Etant dans la même réflexion que toi, je vais tenter une modeste contribution pour tenter d'appuyer ce ressenti que je partage!

Bon tout d'abord, par respect pour les travaux de pédagogie de ChristianP, je vais choisir une période de référence où les tendances de l'évolution des températures globales, deviennent significatives sur l'ensemble des organismes de mesures qui me sont disponibles, et comprenant: GISTEMP, NOAA, HADCRUT4, RSS,et UAH, c'est à dire la période (1989-2013).

Je choisi également une moyenne glissante de 12 mois afin de lisser un peu les fluctuations.

Et j'ai pris le temps d'observer les anomalies basses depuis 1989, et les anomalies hautes depuis l'exceptionnelle valeur de 1998:

131006122218956283.gif

http://www.skepticalscience.com/trend.php

C'est peut être assez simpliste, mais également assez parlant et pédagogique pour n'importe quel néophyte sur le sujet.

Ce que je constate en observant toutes ces courbes, c'est que tout d'abord, l'intégralité des anomalies basses franchissant l'intervalle de confiance inférieure, sont progressivement avec le temps toujours plus élevées que leurs prédécesseurs, et ce quelque soit l'organisme de mesure.

De même, sur l'ensemble de ces graphiques, 75% des anomalies hautes depuis 1998, présentent des valeurs, elles aussi, progressivement plus élevées que leurs prédécesseurs également!

De plus, on peut également constater d'après les courbes GISTEMP, NOAA, HADCRUT4, et dans une moindre mesure sur celle de RSS,et UAH, que si la valeur de la température moyenne atteinte en 1998 était exceptionnelle à l'époque, et grâce notamment à un épisode El-Nino particulièrement marqué, je constate que cette valeur est progressivement et désormais régulièrement approchée, voir parfois même dépassée, alors même que l'Oscillation Pacifique Décennale est dans une phase négative, et que celle ci est fortement soupçonnée d'amortir la hausse des températures moyennes depuis ce changement de phase:

winpdo.gif

http://ds.data.jma.go.jp/tcc/tcc/products/elnino/decadal/pdo.html

J'ai tendance également à faire un parallèle avec la survenue de l'été 2003 en France, à l'image d'un argument souvent utilisé par des climato-sceptiques qui ne verrait toujours pas les températures moyennes dépasser celle de l'année 1998 au niveau global:

Certes, on n'a pas eu l'occasion encore de revoir un été de type 2003 en France, avec une température moyenne si intense, mais depuis, il y a tout de même eu la survenue de l'été 2006 (le second plus intense), et l'été 2009 (le 8 eme plus intense depuis 1900), et qui de plus, n'ont pas été suivi par des étés avec des anomalies basses particulièrement marquées dans leurs températures.

C'est une situation où n'importe quel passionné en climatologie, admettrait que par comparaison aux valeurs atteintes durant la décennie 1980, les valeurs observées au cours des années 2000 et 2010, statistiquement, contribuent bel et bien au réchauffement de la température climatique estivale en France.

Au niveau global, statistiquement, pour moi la situation est relativement identique: Remplacez l'été 2003 par l'année 1998, l'été 2006 par l'année 2010, l'été 2009 par l'année 2005, observez les intensités des autres anomalies élevées au cours des décennie 2000 et 2010, et l'intensité peu marquée des anomalies basses par rapport à celles observées au cours de la décennie 1980.

Ainsi, la température moyenne de l'été 2003 en France, et de l'année 1998 dans le monde, sont tout simplement des valeurs jugées extrêmes à leurs époques, et qui progressivement se font rapprocher, avec le temps, par la survenue, soit plus fréquentes, soit plus intenses, de nouvelles anomalies élevées, et couplées par la survenue soit moins fréquentes, soit moins intenses des nouvelles anomalies basses, ce qui est statistiquement une des caractéristiques d'un réchauffement d'un climat.

Le scénario est le même, le constat est le même, les passionnés sont les mêmes, statistiquement la tendance de l'évolution climatique est la même, pourtant des réactions, des esprits, des jugements, et des analyses semblent perdre toute objectivité, lorsque l'on aborde l'échelle globale.

C'est ce que je déplore le plus dans la situation actuelle, où les enjeux sociétaux semblent biaiser certains esprits ayant perdus toute notion d'objectivité, de justesse, et d'intégrité intellectuelle...

Merci à tout ceux qui m'ont donné envie, et permis de partager cette impression!

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L'animation des courbes 131006122218956283.gif a le mérite d'être clair pédagogiquement parlant, mais vos conclusions n'engagent que vous sur la continuité de la montée des pics de températures. Disons que les 10 prochaines années permettront de trancher sur la tendance. Mais si la montée des températures et la fréquences de pics diminuent par rapport aux modèles et surtout par rapport au CO2 qui continue de monter avec une régularité cyclique parfaite, je me demande à quels autres phénomènes vous allez faire appel.

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L'animation des courbes 131006122218956283.gif a le mérite d'être clair pédagogiquement parlant, mais vos conclusions n'engagent que vous sur la continuité de la montée des pics de températures. Disons que les 10 prochaines années permettront de trancher sur la tendance. Mais si la montée des températures et la fréquences de pics diminuent par rapport aux modèles et surtout par rapport au CO2 qui continue de monter avec une régularité cyclique parfaite, je me demande à quels autres phénomènes vous allez faire appel.

Je me demande si vous avez bien lu ce qui précède. Pas seulement le dernier message mais aussi les autres.
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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Ainsi, la température moyenne de l'été 2003 en France, et de l'année 1998 dans le monde, sont tout simplement des valeurs jugées extrêmes à leurs époques, et qui progressivement se font rapprocher, avec le temps, par la survenue, soit plus fréquentes, soit plus intenses, de nouvelles anomalies élevées, et couplées par la survenue soit moins fréquentes, soit moins intenses des nouvelles anomalies basses, ce qui est statistiquement une des caractéristiques d'un réchauffement d'un climat.

rcaman, le 06 Oct 2013 - 15:12, dit: L'animation des courbes 131006122218956283.gif a le mérite d'être clair pédagogiquement parlant, mais vos conclusions n'engagent que vous sur la continuité de la montée des pics de températures.
Ma conclusion n'engage pas seulement une simple impression, ou une simple intuition personnelle, elle se base uniquement sur l'analyse des observations issues de l'évolution du climat global en l'année 2013, et dont son évolution à partir de 2 organismes vous a déjà été présenté, lors du message 1217:

/topic/40167-statistiques-et-anomalies-climatiques-globales/page-61'>http://forums.infoclimat.fr/topic/40167-statistiques-et-anomalies-climatiques-globales/page-61

Et je vous invite à lire le très bon post de ChristianP sur cette page, pour vous donner une ébauche de l'évolution probable du climat global au cours des 10 à 15 prochaines années.

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Posté(e)
Carrières Sous Poissy 78

Bel article du journal Le Monde, sur la soi disant pause du réchauffement climatique qu'on nous rabâche ces derniers temps :

http://ecologie.blog.lemonde.fr/2013/10/09/larret-du-rechauffement-climatique-decryptage-dune-legende-tenace/

Edit : grillé de 2 minutes par CanadaGoose, le plus drôle c'est que j'ai pensé à toi en mettant cet article, puisque j'ai constaté que régulièrement, tu postes des articles émanant du journal Le Monde wink.png !

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Bel article du journal Le Monde, sur la soi disant pause du réchauffement climatique qu'on nous rabâche ces derniers temps :

http://ecologie.blog.lemonde.fr/2013/10/09/larret-du-rechauffement-climatique-decryptage-dune-legende-tenace/

Je n'ai pas le temps de le lire tout de suite mais étant de Stéphane Foucart je n'ai aucun doute sur la pertinance de cet article, je le recommande donc à Barth61 wink.png
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Je n'ai pas le temps de le lire tout de suite mais étant de Stéphane Foucart je n'ai aucun doute sur la pertinance de cet article, je le recommande donc à Barth61 wink.png

Ah c'est de lui que tu me parlais la dernière fois ? default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Invité Sky Blue

Je n'ai pas le temps de le lire tout de suite mais étant de Stéphane Foucart je n'ai aucun doute sur la pertinance de cet article, je le recommande donc à Barth61 wink.png

Superbe article que je conseille à tous et pas seulement à l'ami Barth.wink.png
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