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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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@ meteor

Le graphe que vous présentez correspond bien à la sortie brute des simulations CMIP5. Avec un intervalle de confiance de 5 – 95%, l’anomalie projetée, pour la période 2016-2035 par rapport à la période 1986-2005, est de +0,47 à 1,00°C.

Une nouvelle analyse (ASK) est présentée, en tenant compte de la période de référence 2006-2012. Elle a abaissé la fourchette à +0,36 à 0,79°C.

Au final, les experts ont retenus la fourchette 0,29 à 0,69°C arrondis en 0,3 à 0,7°C.

« Globalement, en l’absence d’éruptions volcaniques importantes — qui provoquerait un refroidissement significatif mais temporaire — et, en ne supposant aucun changement futur significatif à long terme dans l'irradiance solaire, il est probable (probabilité > 66 %) que l'anomalie GMST pour la période 2016–2035, par rapport à la période de référence de 1986–2005 sera dans la gamme 0.3°C à 0.7°C (évaluation des experts : degré de confiance moyen).

»

Le schéma que présente Ed Hawkins est issu du graphe 11.25, page 1011 du rapport final WG1AR5.

Il est aussi visible, page 87 dans le rapport technique, figure TS.14.

Légendes et textes expliquent en détail la démarche des experts.

La zone hachurée rouge correspond à la « fourchette indicative probable des moyennes annuelles ».

ok, j'avais le draft de l'AR5 dans lequel la fameuse figure 11.25 n'apparaissait pas.

je comprends mieux maintenant.

merci.

la fig 11.25 c'était çà:

11-25.jpg

et le texte était différent aussi.

mais d'après ce que j'ai compris ce sont des projections contraintes par les observations et c'est vrai que vu les incertitudes sur les forçages, la variabilité naturelle, entre autres, sans compter la sensibilité climatique....

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

Voila le passage concerné dans le résumé aux décideurs, version française page 18 (on ne peut plus officiel et tout public…) :

«Le changement de la température moyenne à la surface du globe pour la période 2016–2035 relativement à 1986-2005 sera probablement compris entre 0,3 °C et 0,7 °C (degré de confiance moyen). Cette conclusion s’appuie sur de nombreux éléments et prend pour hypothèse qu’aucune éruption volcanique intense ou changement séculaire de rayonnement solaire n’aura lieu. Il est attendu que les augmentations des températures moyennes saisonnières et annuelles rapportées à la variabilité naturelle interne soient plus importantes dans les régions tropicales et subtropicales que dans les moyennes latitudes (degré de confiance élevé); {11.3} »

Dans la page 2, les termes de probabilité et de confiance sont définis :

« Le degré de certitude associé aux principaux résultats présentés dans ce rapport est fonction de l’appréciation, par les comités de rédaction, des connaissances scientifiques sous-jacentes et est exprimé par un niveau de confiance qualitatif (de très faible à très élevé) et, lorsque c’est possible, quantifié en termes de probabilités (extrêmement improbable à extrêmement probable). La confiance dans la validité d’un résultat se fonde sur la nature, la quantité, la qualité et la cohérence des éléments correspondants (données, compréhension d’un mécanisme, théorie, modèles, avis d’experts, etc.) et le degré de

cohérence. Les estimations probabilistes de mesures quantifiées de l’incertitude d’un résultat se fondent sur l’analyse statistique d’observations ou de résultats de modèles, ou les deux, et l’avis d’experts. Le cas échéant, les résultats sont également formulés sous forme d’énoncés des faits, sans recourir à des qualificatifs d’incertitude (Voir chapitre 1 et encadré) »

« Dans le présent Résumé à l’intention des décideurs, les termes suivants ont été utilisés pour indiquer la probabilité évaluée d’un résultat: quasiment certain, probabilité de 99–100 %, très probable 90–100 %, probable 66–100 %, à peu près aussi probable qu’improbable 33–66 %, improbable 0–33 %, très improbable 0–10 %, exceptionnellement improbable 0–1 %. Des termes supplémentaires (extrêmement probable 95– 100 %, plus probable qu’improbable >50–100 %, et extrêmement improbable 0–5 %) peuvent également être utilisés le cas échéant. L’évaluation de la probabilité est exprimée en italique, ex. très probable (voir chapitre 1 et encadré RT.1 pour plus de précisions).»

Donc la fourchette indiquée est probable (entre 66 et 100%) avec un degré de confiance moyen.

Il faut le reconnaître, ce n’est pas d’une certitude absolue, ni très limpide pour quiconque….

Mais, si les experts l’ont retenu, pour l’avenir proche, c’est qu’ils estiment qu’il y a une probabilité supérieure aux données brutes issues des modèles.

S’il ne fallait pas informer « le public » des estimations probables avec un degré de confiance moyen, beaucoup de choses sortiraient du rapport…. Quelques exemples :

- « Les années 1983 à 2012 constituent probablement la période de 30 ans la plus chaude qu’ait connue l’hémisphère Nord depuis 1 400 ans (degré de confiance moyen). »

- L’influence anthropique sur le recul des glaciers depuis les années 1960 ou l’augmentation de la perte de masse de la calotte glaciaire du Groenland depuis 1993

- Les estimations d’élévation moyenne du niveau des mers pour la période 2081−2100 par rapport à 1986-2005

- L’augmentation de l’intensité et/ou de la durée des sécheresses

-

L’augmentation de l’activité des cyclones tropicaux intenses, etc.

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S’il ne fallait pas informer « le public » des estimations probables avec un degré de confiance moyen, beaucoup de choses sortiraient du rapport…. Quelques exemples :

- « Les années 1983 à 2012 constituent probablement la période de 30 ans la plus chaude qu’ait connue l’hémisphère Nord depuis 1 400 ans (degré de confiance moyen). »

- L’influence anthropique sur le recul des glaciers depuis les années 1960 ou l’augmentation de la perte de masse de la calotte glaciaire du Groenland depuis 1993

- Les estimations d’élévation moyenne du niveau des mers pour la période 2081−2100 par rapport à 1986-2005

- L’augmentation de l’intensité et/ou de la durée des sécheresses

-

L’augmentation de l’activité des cyclones tropicaux intenses, etc.

Oui.... sauf si on applique le principe de précaution.

Le principe de précaution était l'idée conductrice de tout le travail de communication depuis 20 ans : communiquer sur le scénario moyen voire les scénarios forts, courbe de Mann.... Et aujourd'hui on fait des diagrammes qui encadrent les scénarios faibles sur le seul principe que la probabilité dépasse 66%. Donc fini le principe de précaution à cause de probabilités supérieures à 66% ? Je veux bien, mais stratégie hyper hyper risquée.

J'annonce le désastre total pour la conférence Paris 2015 biggrin.png

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J'annonce le désastre total pour la conférence Paris 2015 biggrin.png
A vaincre sans péril...

Il est des paris plus risqués que celui là mais que serait une véritable réussite de cette conférence?

Une décision de réduction drastique pour s'aligner sur la RCP 2.4? Ne pas dépasser les 250 Gt supplémentaires avec donc quotas et pénalités au delà?

Si tu ne définis pas d'abord ce que tu entends par réussite, je vois mal comment tu peux parler de désastre total.

On sait bien que l'objectif des deux degrés est pratiquement hors d'atteinte mais 3 °C c'est mieux que 4 °C surtout si on commence à véritablement se préoccuper d'adaptation et ça, eh bien je peux témoigner que ça vient lentement, trop lentement mais ça vient quand même. C'est évidemment une course poursuite et ça ne sera jamais complètement gagné.

Faut pas jeter le manche après la cognée. C'est jamais assez , on le sait tous et on sait pourquoi et il y a des raisons qui sont tout à fait compréhensibles quand on y réfléchit calmement. Alors, il fait faire comme avec la notation des élèves: ne pas décourager.

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Pour moi un désastre total, c'est une chute de considération dans l'opinion.

Copenhague avait capté l'opinion, l'opinion a été déçue, voire interrogative. Elle était restée sur sa faim.

Le risque avec Paris 2015 c'est que l'opinion publique se retourne, surtout en France. C'est ça pour moi un désastre total. Une telle conférence a besoin d'une dynamique de l'opinion publique.

Sans l'opinion publique, je ne vois pas comment on avancera sérieusement. On avancera bien sûr, stratégiquement il faut bien anticiper. Mais ce sera une avancée qui ne sera pas avouable (si l'opinion est contre), tels les années 1970-1980 donc 20-30 ans pour rien à peu près.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Un petit rappel semble vouloir s'imposer, même si ce topic a 6 ans default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce sujet est destiné à recueillir les discussions relatives aux statistiques et anomalies climatiques globales. Merci d'éviter les messages ne rentrant pas dans le cadre de ce thème. Bons échanges à tous.

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Oui c'est sûr. Le truc c'est que ce ne sont pas les données scientifiques qui vont convaincre des gens qui ne sont pas scientifiques. C'est la comm'. Entre scientifiques, pas besoin de comm' évidemment.

Bref. Scientifiquement, il serait intéressant de comprendre pourquoi les modèles ciblent cette zone à 66% et de savoir quelle est la fiabilité même des scénarios d'émission. Comme l'analyse fonctionne "à la chaîne" (un groupe calcule des probabilités d'émission, un groupe calcule des prévisions climatiques en fonction), ce qui est le meilleur moyen de propager un biais, il faut espérer que les probabilités d'émission soient vraiment très sérieuses.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.
Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

As-tu vu d'où vient l'article?

C'est donc un non-événement !

Oui, d'où ma réponse très très courte! sleeping.gif

Mais un petit rappel pédagogique des discussions datant de plusieurs mois déjà, permettra aussi aux invités de juger par eux même de la qualité d'information que l'on peut trouver sur un site associatif comme: InfoClimat.

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Selon NCEP (chiffres provisoires) l'anomalie globale de décembre atteindrait 0.29°C.(par rapport à 1981-2010)

Toujours pour NCEP, l'anomalie de l'année 2014 serait de 0.32°C soit la 3ème plus chaude après 2005 (0.35°C) et 2010 (0.33°C).

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voici les chiffres définitifs de NCEP pour décembre 2014 (arrondis au 1/100ème)

global: 0.30°C

HN:0.52°C

HS:0.08°C

cela ne change pas la moyenne annuelle globale 2014 égale à 0.32°C, soit la 3ème plus chaude selon cette base.

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  • 2 weeks later...

Le GISS de la Nasa vient de publier ses données concernant les anomalies de temperature global de l' air à la surface des mers et océans , pour le mois de decembre dernier . Ainsi , pour le Giss , ce mois de decembre est le second mois le plus chaud jamais enregistré depuis le debut des mesures , derrière Dec 2006 . Par consequent comme plus ou moins attendus ,pour le Giss , l' année 2014 devient desormais l' année la plus chaude jamais enregistré depuis au moins un siecle , devant 2005 et 2010 . Pour la Noaa , il en sera certainement de même .

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Le GISS de la Nasa vient de publier ses données concernant les anomalies de temperature global de l' air à la surface des mers et océans , pour le mois de decembre dernier . Ainsi , pour le Giss , ce mois de decembre est le second mois le plus chaud jamais enregistré depuis le debut des mesures , derrière Dec 2006 . Par consequent comme plus ou moins attendus ,pour le Giss , l' année 2014 devient desormais l' année la plus chaude jamais enregistré depuis au moins un siecle , devant 2005 et 2010 . Pour la Noaa , il en sera certainement de même .

Si c'est encore de 0,01 ou 0,05°C, on pourra juste dire que 2014 = 2005 = 2010 = 1998, puisque les erreurs de mesures sont de 0,1°C.
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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Si c'est encore de 0,01 ou 0,05°C, on pourra juste dire que 2014 = 2005 = 2010 = 1998, puisque les erreurs de mesures sont de 0,1°C.

Ce que je constate tout de même, c'est que pour obtenir ces anomalies positives globales parmi les plus élevées depuis le début des relevés:

Il aura fallu attendre 7 années entre 1998 et 2005, 5 années entre 2005 et 2010, et plus que 4 années entre 2010 et 2014...

De plus, ces anomalies arrivent à émerger avec des situations naturelles globales de moins en moins exceptionnelles.

Enfin, si une telle anomalie était jugée exceptionnelle en 1998, en 2014, on peut relever une tendance à la normalisation de ce genre d'observations.

C'est du moins ce que je constate, malgré les incertitudes des mesures, donc l'observation de l'anomalie thermique de 2014, n'est pas tout à fait équivalente à celle de 1998, puisque la dernière anomalie, avec désormais un recul sur ces 16 dernières années, permet la mise en évidence d'un contexte à travers leurs apparitions, et d'un scénario à travers leurs distributions.

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Posté(e)
Vertou ((Gwerzhav) ) 9 km au Sud-Est de Nantes (44)

Ce que je constate tout de même, c'est que pour obtenir ces anomalies positives globales parmi les plus élevées depuis le début des relevés:

Il aura fallu attendre 7 années entre 1998 et 2005, 5 années entre 2005 et 2010, et plus que 4 années entre 2010 et 2014...

De plus, ces anomalies arrivent à émerger avec des situations naturelles globales de moins en moins exceptionnelles.

Enfin, si une telle anomalie était jugée exceptionnelle en 1998, en 2014, on peut relever une tendance à la normalisation de ce genre d'observations.

C'est du moins ce que je constate, malgré les incertitudes des mesures, donc l'observation de l'anomalie thermique de 2014, n'est pas tout à fait équivalente à celle de 1998, puisque la dernière anomalie, avec désormais un recul sur ces 16 dernières années, permet la mise en évidence d'un contexte à travers leurs apparitions, et d'un scénario à travers leurs distributions.

Cela ne peut être qu'une coïncidence, ça peut être cyclique, aléatoire etc....

Enfin bref, c'est dans 20 ans que l'on pourra dresser un premier bilan.

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Il aura fallu attendre 7 années entre 1998 et 2005, 5 années entre 2005 et 2010, et plus que 4 années entre 2010 et 2014...

...et le Met office prévoit à 60% de probabilité que l'année 2015 soit la plus chaude.

Mais c'est pas étonnant ; 1998 était isolée au sein d'une moyenne qui était bien plus basse qu'aujourd'hui.

Qu'arrivent les conditions propre à 98 et le compteur explose littéralement....

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En synthétisant les différentes sources : 2014 est du même niveau que 2010, les incertitudes de mesure ne permettant pas de trancher facilement.

2010 était au-dessus 1998

1998 était très au-dessus 1995

1995 était au-dessus 1991

etc.

On est visiblement dans une période de réchauffement moins rapide que les années 1990. Si on considère un modèle linéaire depuis 1970, on risque prochainement d'avoir une année qui soit nettement au-dessus 2010/2014. Mais il est sans doute très délicat de raisonner aussi simplement. Ca paraît surtout très difficile d'avoir à nouveau une anomalie plus froide que 2008. Plus froid que 2000, on n'y pense même plus.

Sachant que la réaction à l'échelle mondiale n'est pas directement la réaction en France. Mais c'est le topic global/mondial.

Pour illustrer ce qui je pense représente le mieux la situation actuelle et les incertitudes de prévision

Screenshot_from_2015_01_17_14:04:44_abx3.png

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Il y a quand même au moins 3 organismes qui classent 2014 au dessus de toutes les autres années , ce qui signifie tout de même ( en tenant compte des marges d' erreur ) qu' il y a, à priori , une bonne probabilité pour que l' année 2014 soit reellement l' année la plus chaude jamais connus depuis au moins 120 ans . De plus , cette année 2014 se caractériserait surtout par des temperatures de l' air record à la surface des oceans ( d' après la noaa notament ) . Ce qui constituerait ainsi un fait très important à noter du fait que lors des précedentes années à records globaux, les températures de l air à la surface des oceans ne furent pas aussi élevé . Ce qui signifie donc que pour cette année 2014 , la part d' humidité relative contenue dans cette anomalie de temperature , aurait forcement été plus elevé que lors des années à précédents records globaux . Ce qui implique donc une part de chaleur latente plus élevé ,et suggère donc en considerant la chaleur total ( sensible et latente ) contenus dans l' atmosphère en 2014 ,que l' année 2014 a bien put pulvériser tous les records .

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