bernardt60 Posté(e) 16 mai 2018 56800 Taupont Partager Posté(e) 16 mai 2018 Il y a 1 heure, sebb a dit : La priorité c'est la rentabilité, on aura jamais de progrès sérieux dans le durable sans ça, sinon ça restera du prototype ou de l'utopie. Pas toujours apparemment : http://www.agrisalon.com/actualites/2015/05/11/la-rentabilite-n-est-pas-la-priorite Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 16 mai 2018 Partager Posté(e) 16 mai 2018 Avril 2018 en 3ème position des plus chauds avec 0.86°C d'anomalie selon la NASA. Par rapport à la moyenne 1981-2010, l'anomalie est de 0.43°C, en retrait par rapport à NCEP (0.52°C) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 16 mai 2018 Partager Posté(e) 16 mai 2018 C'est sûr que maintenant pour avoir un mois froid, il faut sacrément bien viser ! Un trimestre froid, ça va finir par tenir du miracle.... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 17 mai 2018 Partager Posté(e) 17 mai 2018 (modifié) Il y a 22 heures, sebb a dit : La priorité c'est la rentabilité, on aura jamais de progrès sérieux dans le durable sans ça, sinon ça restera du prototype ou de l'utopie. quand je parlais de rentabilité, c'est par rapport à des situations de service public. Je suis désolé, mais le service public n'a pas et ne doit pas avoir pour objectif d'être rentable, mais d'être un levier pour le développement et le vivre ensemble. La continuité de service public doit être une priorité. La continuité territoriale (je parle là pour la Corse) doit être une priorité: tu ne vas pas fermer ports et aéroports demain parce que ce n'est pas rentable pour les compagnies, à moins de préférer dire aux insulaires "restez chez vous". En invoquant la nécessaire rentabilité dans ce type de situation, tu ne développes jamais rien, et tu te retrouves avec des modèles archaïques, polluants, qui se dégradent de jour en jour, sans perspective de développement et d'avenir pour les populations qui en ont besoin. c'est en invoquant cette nécessaire rentabilité qu'on détruit les services publics. Modifié 17 mai 2018 par grecale2b 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 17 mai 2018 Partager Posté(e) 17 mai 2018 Il y a 2 heures, grecale2b a dit : Je suis désolé, mais le service public n'a pas et ne doit pas avoir pour objectif d'être rentable, mais d'être un levier pour le développement et le vivre ensemble. La continuité de service public doit être une priorité. La continuité territoriale (je parle là pour la Corse) doit être une priorité: tu ne vas pas fermer ports et aéroports demain parce que ce n'est pas rentable pour les compagnies, à moins de préférer dire aux insulaires "restez chez vous". En invoquant la nécessaire rentabilité dans ce type de situation, tu ne développes jamais rien, et tu te retrouves avec des modèles archaïques, polluants, qui se dégradent de jour en jour, sans perspective de développement et d'avenir pour les populations qui en ont besoin. c'est en invoquant cette nécessaire rentabilité qu'on détruit les services publics. Tu as la vision qui t'arrange grecale2b, comme tout le monde. Moi ma priorité, papa de 2 enfants, c'est de finir sans découvert les mois, donc le fait que mes impôts partent pour aider un insulaire, ou des cadeaux clients suite aux greviculteurs, c'est certes charitable, mais ne m'arrange pas. Donc privatiser le transport que je n'utilise pas souvent, si celui-ci n'est pas capable d'être à l'équilibre, pourquoi pas vu de ma position. Ainsi un combat juste peut entraver d'autres combats tout aussi juste de la vie de tous les jours. Tu vois le truc, j'exagère volontairement, mais ça montre que quand on regarde les priorités des uns et des autres, même entre défenseurs d'une planète propre etc... devant cette complexité des situations individuelles, on a du mal à mettre le sujet du climat au premier plan, les besoins primaires et court termistes prennent le dessus. Et c'est comme ça à tous les niveaux , sans parler de l'aversion humaine, donc logique que ça n'avance pas à l'échelle nationale, et internationale, Hulot s'en rend compte en ce moment. La politique doit pouvoir limiter et gommer un peu les mauvais traits de la nature humaine, mais ne peut pas s'opposer à ses besoins qui sont régler par ordre d'urgence temporelle. Le réchauffement étant trop mou, trop sournois, et ne touchant pas assez de monde à court et moyen terme, n'est pas dans cette liste prioritaire sauf si sa défense rencontre une rentabilité. L'écologie demande de l'argent tout de suite, pour des résultats à long terme, le politique a besoin de recettes tout de suite, avec des résultats immédiats. ( si il veut poursuivre son métier en tout cas. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 17 mai 2018 Partager Posté(e) 17 mai 2018 il y a 32 minutes, sebb a dit : Tu as la vision qui t'arrange grecale2b, comme tout le monde. Moi ma priorité, papa de 2 enfants, c'est de finir sans découvert les mois, donc le fait que mes impôts partent pour aider un insulaire, ou des cadeaux clients suite aux greviculteurs, c'est certes charitable, mais ne m'arrange pas. Donc privatiser le transport que je n'utilise pas souvent, si celui-ci n'est pas capable d'être à l'équilibre, pourquoi pas vu de ma position. Ainsi un combat juste peut entraver d'autres combats tout aussi juste de la vie de tous les jours. Tu vois le truc, j'exagère volontairement, mais ça montre que quand on regarde les priorités des uns et des autres, même entre défenseurs d'une planète propre etc... devant cette complexité des situations individuelles, on a du mal à mettre le sujet du climat au premier plan, les besoins primaires et court termistes prennent le dessus. Et c'est comme ça à tous les niveaux , sans parler de l'aversion humaine, donc logique que ça n'avance pas à l'échelle nationale, et internationale, Hulot s'en rend compte en ce moment. La politique doit pouvoir limiter et gommer un peu les mauvais traits de la nature humaine, mais ne peut pas s'opposer à ses besoins qui sont régler par ordre d'urgence temporelle. Le réchauffement étant trop mou, trop sournois, et ne touchant pas assez de monde à court et moyen terme, n'est pas dans cette liste prioritaire sauf si sa défense rencontre une rentabilité. L'écologie demande de l'argent tout de suite, pour des résultats à long terme, le politique a besoin de recettes tout de suite, avec des résultats immédiats. ( si il veut poursuivre son métier en tout cas. papa de 2 enfants aussi, crois moi que ça me fait bien chier de payer des impôts pour des choses dont je ne vois pas la couleur, mais je sais que les impôts doivent servir à tout le pays. "Le réchauffement étant trop mou, trop sournois, et ne touchant pas assez de monde à court et moyen terme, n'est pas dans cette liste prioritaire sauf si sa défense rencontre une rentabilité." et c'est bien là le cœur du problème, et c'est ce que j'essaie de dire à travers mes paroles depuis hier ici: si on veut débloquer des situations, permettre d'avancer, de développer de nouveaux process, la rentabilité ne doit pas être le seul moteur, sinon il est possible que l'on ne s'en sorte jamais en restant bloqués au point de départ (voire, et c'est le plus probable, en empirant les choses). quand tu vois des investisseurs qui croient en des projets révolutionnaires (je prends encore l'exemple d'Elon Musk, que j'aime bien, même si ce n'est pas le cas de tout le monde), ils n'hésitent pas à mettre beaucoup d'argent, à en perdre, en tout cas pendant les 1ères années des phases de développement et de lobbying, pour permettre à leurs idées de voir le jour, de se concrétiser. Ce n'est que plus tard, lorsque ces choses se démocratisent, que le profit et la rentabilité arrivent. ils voient à long terme, pas à court terme. si tu ne déclenches pas l'étincelle, si tu ne démarres pas le processus, tu restes à l'arrêt, et tu peux attendre tes profits ad vitam aeternam... ce qui va se passer pour le réchauffement climatique d'ailleurs: on va vers le pire des scenarii, parce que tout le monde reste campé sur ses positions de court terme, sans voir le long terme. 5 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 17 mai 2018 Partager Posté(e) 17 mai 2018 (modifié) Il y a 8 heures, grecale2b a dit : papa de 2 enfants aussi, crois moi que ça me fait bien chier de payer des impôts pour des choses dont je ne vois pas la couleur, mais je sais que les impôts doivent servir à tout le pays. "Le réchauffement étant trop mou, trop sournois, et ne touchant pas assez de monde à court et moyen terme, n'est pas dans cette liste prioritaire sauf si sa défense rencontre une rentabilité." et c'est bien là le cœur du problème, et c'est ce que j'essaie de dire à travers mes paroles depuis hier ici: si on veut débloquer des situations, permettre d'avancer, de développer de nouveaux process, la rentabilité ne doit pas être le seul moteur, sinon il est possible que l'on ne s'en sorte jamais en restant bloqués au point de départ (voire, et c'est le plus probable, en empirant les choses). quand tu vois des investisseurs qui croient en des projets révolutionnaires (je prends encore l'exemple d'Elon Musk, que j'aime bien, même si ce n'est pas le cas de tout le monde), ils n'hésitent pas à mettre beaucoup d'argent, à en perdre, en tout cas pendant les 1ères années des phases de développement et de lobbying, pour permettre à leurs idées de voir le jour, de se concrétiser. Ce n'est que plus tard, lorsque ces choses se démocratisent, que le profit et la rentabilité arrivent. ils voient à long terme, pas à court terme. si tu ne déclenches pas l'étincelle, si tu ne démarres pas le processus, tu restes à l'arrêt, et tu peux attendre tes profits ad vitam aeternam... ce qui va se passer pour le réchauffement climatique d'ailleurs: on va vers le pire des scenarii, parce que tout le monde reste campé sur ses positions de court terme, sans voir le long terme. Elon Musk, c'est une fortune qui dépasserait les 20 milliards de dollars forgés sur le capitalisme "bulleux", le produit financier et la sur-consommation, je suis par ailleurs surpris qu'un idéal post régalien, séduise un défenseur du service publique, sous prétexte que c'est vert d'ambition. As tu acheter l'un des 22000 lance flammes sensés financer l'hyper loop pour l'exemple en 2018? Non c'est interdit en France, parait aussi que ça ne fait pas rire les élus Californiens...en prise direct au réchauffement assez probablement... Nous sommes des schizophrenes, de quoi asseoir un peu plus l'immobilisme vis à vis du climat, et de l'environnement au sens large, en plus des besoins primaires et de l'aversion. En tout les cas, il a bien compris que sans mettre la rentabilité en priorité, on ne va pas loin, y compris pour des projets environnementaux intéressants, c'est ce que j'essaie de dire. Après là où va se rejoindre, c'est qu'à être fataliste sans ouverture, on en arrive à une planète bétonnée sous une atmosphère contrôlée artificiellement où vive des humains aliénés devenant progressivement mi-homme mi machine^^ Pour écrie un livre, nombre d'auteurs commencent par la conclusion, si le climat en est une alors il faudra de l'irrationnel, de l'illogisme mercantile, donc de l’idéalisme factuel dans les chapitres. Je m'arrête là, on est vraiment à la marge du topic, et à la peine pour éviter la politique, et le sujet mérite le visuel d'un économiste, et d'un sociologue chevronné que je ne suis pas, ravi d'avoir débattu Grecale2b en tout cas. Modifié 17 mai 2018 par sebb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 18 mai 2018 Partager Posté(e) 18 mai 2018 oui, apparemment tu ne retiens et ne comprends que ce que tu veux bien dans les propos des autres. si c'est ça pour toi "débattre", ravi aussi... il vaut effectivement mieux s'arrêter là, et désolé pour le dérangement. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 20 mai 2018 Partager Posté(e) 20 mai 2018 https://www.ouest-france.fr/environnement/climat-donald-trump-supprime-un-programme-de-la-nasa-sur-les-gaz-effet-de-serre-5753276 ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 22 mai 2018 Partager Posté(e) 22 mai 2018 (modifié) Une étude parue dans Nature indique que la résistance des bactéries face aux antibiotiques s’accroît avec la hausse des températures et de la population locales (l'étude s'intéresse aux Etats-Unis). "Ces résultats suggèrent que les prévisions actuelles de la résistance des bactéries face aux antibiotiques pourraient être des sous-estimations significatives face à une population croissante et aux changements climatiques". Si cette tendance est confirmée à échelle plus large, elle n'aiderait pas à prodiguer des soins dans les pays les plus pauvres notamment. https://www.nature.com/articles/s41558-018-0161-6 Modifié 22 mai 2018 par Higurashi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tuefeli Posté(e) 23 mai 2018 Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m) Partager Posté(e) 23 mai 2018 Le 17. 05. 2018 à 10:14, grecale2b a dit : quand je parlais de rentabilité, c'est par rapport à des situations de service public. Je suis désolé, mais le service public n'a pas et ne doit pas avoir pour objectif d'être rentable, mais d'être un levier pour le développement et le vivre ensemble. La continuité de service public doit être une priorité. La continuité territoriale (je parle là pour la Corse) doit être une priorité: tu ne vas pas fermer ports et aéroports demain parce que ce n'est pas rentable pour les compagnies, à moins de préférer dire aux insulaires "restez chez vous". En invoquant la nécessaire rentabilité dans ce type de situation, tu ne développes jamais rien, et tu te retrouves avec des modèles archaïques, polluants, qui se dégradent de jour en jour, sans perspective de développement et d'avenir pour les populations qui en ont besoin. c'est en invoquant cette nécessaire rentabilité qu'on détruit les services publics. Au concours de celui qui a le plus d'enfants, j'en ai 3, et en plus je voyage très régulièrement en train, sur une toute petite ligne rurale menacée de fermeture... Pour réduire les gaz à effet de serre et favoriser le train, la privatisation est indispensable, puisque la SNCF ne sait que supprimer des lignes. Dans ce contexte, pourquoi ne pas laisser d'autres entreprises occuper les places délaissées? (Thello a annoncé son intérêt pour la reprise des trains de nuit abandonnés par SNCF, ÖBB, RENFE et DB pour s'occuper de lignes régionales supprimées, pourquoi pas???) C'est, enfin, un moyen de réduire la pression de la voiture, en rendant le train attractif et vivant. En Allemagne, ce système fonctionne et n'est en rien archaïque! désolé du HS 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 juin 2018 Partager Posté(e) 2 juin 2018 (modifié) L'anomalie de température globale pour NCEP, relativement à la moyenne 1981-2010, s'est élevée à 0.42°C (chiffre provisoire) 0.41°C (chiffre définitif) pour ce mois de mai 2018. Ceci place ce mois en 4ème position des mai les plus chauds depuis 1948. Les SST, selon CDAS, sont estimées à 0.21°C. Modifié 3 juin 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 7 juin 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 7 juin 2018 Etude très intéressante : http://sciencepost.fr/2018/06/les-risques-de-transitions-critiques-associes-au-changement-climatique-sont-ils-sous-estimes/ "En résumé, l’étude indique que la prise en compte de la mémoire des variables climatiques et de sa modification dans le contexte du réchauffement global augmente significativement le risque de connaître des transitions critiques dans les systèmes sensibles à seuils (tels que les écosystèmes, la circulation océanique, les calottes glaciaires, les sociétés humaines…). Les simples analyses de moyenne ou de variabilité sur cette problématique se révèlent donc insuffisantes. En conséquence, les futures études devront considérer plus sérieusement l’auto-corrélation temporelle et son évolution afin de mieux cerner et anticiper ces risques, qu’ils soient de nature physique, biologique ou sociétale." Le lien vers l'étude : https://www.nature.com/articles/s41558-018-0160-7 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 18 juin 2018 Partager Posté(e) 18 juin 2018 Mai 2018 en 4e place des mois de mai les plus chauds également pour la NOAA et le GISS dont la série temporelle est présentée ci-dessous. 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 20 juin 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 20 juin 2018 Un papier à ne pas manquer de plusieurs climatologues réputés dont James Hansen faisant le bilan de l'année 2017 : http://www.columbia.edu/~jeh1/mailings/2018/20180118_Temperature2017.pdf 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 2 juillet 2018 Partager Posté(e) 2 juillet 2018 Anomalie globale selon NCEP/NCAR à 0.35°C par rapport à la moyenne 1981-2010. Ceci place ce mois en 6ème position des plus chauds derrière, dans l'ordre, 2016, 2013,2017,2005,1998. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 6 juillet 2018 Partager Posté(e) 6 juillet 2018 La réanalyse européenne place juin 2018 en seconde position des plus chauds avec + 0,38 °C par rapport à la norme 1981/2010. Cependant, c'est une seconde place à relativiser puisque l'anomalie est seulement d'environ 0,01 °C plus élevée que juin 2015 et 2017. "The second warmest June on record, though by insignificant margins". https://climate.copernicus.eu/resources/data-analysis/average-surface-air-temperature-analysis/monthly-maps/surface-air-10 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 6 juillet 2018 Partager Posté(e) 6 juillet 2018 (modifié) Les différences entre les réanalyses entre elles et entre les réanalyses et les données plus traditionnelles comme NASA-GISS, tout un programme... Pour NASA-GISS, par exemple, on a les 3 premiers juin (pour le moment) dans un mouchoir de poche de mouche. 2015:0.39°C 2016:0.38°C 1998:0.37°C puis viennent 2017 avec 0.30°C et 2009 et 2014 avec 0.26°C. Bon je ne garantis pas que ce sont encore les mêmes chiffres actuellement car NASA-GISS est une base qui réajuste très souvent ses données. Modifié 6 juillet 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 6 juillet 2018 Partager Posté(e) 6 juillet 2018 (modifié) Je suis allé vérifier sur leur site, les chiffres que tu présentes sont les mêmes sauf pour 2009 et 2014 où ils donnent 0,25 °C et 0,27 °C respectivement (base 81/10). Du coup les 6 premières années du classement sont, dans l'ordre : 2015, 2016, 1998, 2017, 2014, 2005. Modifié 6 juillet 2018 par Higurashi Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 7 juillet 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 7 juillet 2018 Un étude majeure qui a surement identifié une rétroaction négative sur le climat non prise en compte par les modèles. Johan Lorck l'expliquera bien mieux que moi (il va d'ailleurs falloir que je relises à deux fois l'article pour bien le saisir ) mais c'est une étude qui fera surement date : https://global-climat.com/2018/07/07/comment-la-variabilite-du-pacifique-a-ete-sous-estimee-par-les-modeles/ Par contre, je m'inquiète du coup du retour de bâton (si il y en a un) si l'Atlantique tropical se "refroidit" et que le Pacifique tropical continue par contre à se réchauffer comme il le fait depuis quelques années... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 7 juillet 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 7 juillet 2018 Je me demande d'ailleurs au passage si cette autre étude majeure parue récemment prend en compte cette correction des modèles dû à la rétroaction négative de l'Atlantique ? : https://www.sciencedaily.com/releases/2018/07/180705110027.htm Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 7 juillet 2018 Partager Posté(e) 7 juillet 2018 (modifié) Intéressant. Il faut peut-être rappeler qu'il ne s'agit pas d'une rétroaction classique au sens où çà n'intervient pas dans la sensibilité climatique à l'équilibre, contrairement à la rétroaction vapeur d'eau par exemple. Celle qui est mentionnée dans l'article agit plutôt de façon plus ou moins provisoire dans la répartition du chauffage entre surface et océan profond. Je ne sais pas si un terme bien défini existe dans ce cas. Modifié 7 juillet 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 7 juillet 2018 Partager Posté(e) 7 juillet 2018 (modifié) anomalie globale prévue en 2018 A la suite des dernières prévisions de l'ENSO, comme par exemple celle de CFS v2, et à l'aide de mon modèle (CE), j'évalue l'anomalie globale de température de 2018 à 0.38°C. Dans ma propre base, elle serait donc la 4ème plus chaude à quasi-égalité avec 2017 (0.39°C). Voici ci dessous les anomalies CE pour les 4 dernières années en comparaison avec HadCRUT4 et NASA-GISS. On notera le caractère atypique de l'année 2017 pour NASA-GISS, le comportement de l'Arctique n'y étant sans doute pas étranger mais ce serait à voir avec plus de précision. Pour le moment, jusqu'au mois de mai, l'anomalie NASA-GISS est de 0.38°C. Modifié 7 juillet 2018 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 8 juillet 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 8 juillet 2018 Le 07/07/2018 à 11:27, meteor a dit : Intéressant. Il faut peut-être rappeler qu'il ne s'agit pas d'une rétroaction classique au sens où çà n'intervient pas dans la sensibilité climatique à l'équilibre, contrairement à la rétroaction vapeur d'eau par exemple. Celle qui est mentionnée dans l'article agit plutôt de façon plus ou moins provisoire dans la répartition du chauffage entre surface et océan profond. Je ne sais pas si un terme bien défini existe dans ce cas. Une rétroaction négative diminue le bilan radiatif de la planète. Ce serait donc plutôt le cas d'un El Nino... à la condition que l'atmosphère ne bloque pas le surplus d'émission par un surplus d'effet de serre par l'intermédiaire des nuages par exemple. Dans le cas présent on ne fait que reculer pour mieux sauter. On a bien vu ça avec le soit disant hiatus. Évidemment si la constante de temps du process était longue ça pourrait arranger les choses Strictement parlant ce n'est pas une rétroaction 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 12 juillet 2018 Haut Doubs Partager Posté(e) 12 juillet 2018 (modifié) Dans la suite directe de mon message précédent Hiatus et bilan radiatifUn papier intéressant de l'équipe de CERES (Clouds and the Earth Radiation System)http://www.mdpi.com/2225-1154/6/3/62 (en libre accés)Pour résumer: la période d'observation couvre 2000-2017 . La période du "hiatus" couvre juillet 2000 _juin 2014 et la période post hiatus s'étend de juin 2014 à 2017. Sur l'ensemble de la période le bilan radiatif de la Terre est positif et d'environ 0,67 W/m2 en moyenne annuelle (RMS= 0,33 W/m2).Pendant la période qui précède El Nino, le bilan radiatif présente une anomalie positive marquée par rapport à cette moyenne et négative par la suite. (voir figure 1 qui présente la variation de cette anomalie en fonction du décalage entre l'évolution d'El Nino (ici représentée par l'anomalie de la SST dans la zone T3.4).Mais la période post hiatus est marquée par une forte diminution du flux SW réfléchi (jusqu'à – 2 W/m2). C'est ce qui explique que la courbe rouge sorte de l'intervalle de confiance de 95% .Cette diminution est attribuée à une forte diminution de la couverture nuageuse basse (voir figure 2). En tout cas, ça ne semble pas du tout indiquer que les nuages rétroagissent négativement mais au contraire. Ceci dit, ce n'est pas une rétroaction climatique qu'on observe là mais la rétroaction à un évènement donné pas à une tendance.Conclusion: le gros El Nino de 2016 n'a pas réussi à évacuer efficacement la chaleur emmagasinée précédemment . Modifié 12 juillet 2018 par sirius 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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