Serge L Posté(e) 12 janvier Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 12 janvier Sans surprise dans le bulletin publié de la NOAA pour 2023 qui est l’année la plus chaude jamais enregistrée en 174 ans et de loin. Fait important, la couverture de la glace de mer dans l’Antarctique a également enregistré un record bas. La température moyenne du globe a été supérieure de 1.18°c par rapport a la moyenne du 20e siècle ( depuis 1850 ). L’année 2016 est ici aussi battue de + 0.15°c. Par rapport à la période préindustrielle, l’anomalie est de + 1.35°c. Pour NOAA, 2024 a 1 chance sur 3 de devenir l’année la plus chaude et 99% de chance qu’elle se situe dans le top 5. Les années les plus chaudes se placent dans la dernière décennie. https://www.noaa.gov/news/2023-was-worlds-warmest-year-on-record-by-far 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 13 janvier Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 13 janvier (modifié) Le rapport Berkeley Earth pour 2023 annonce une température supérieure de 1.54°c se basant sur la période préindustrielle. C’est la 1ère année au dessus des 1.5°c et l’année la plus chaude. 17% de la planète a connu une température moyenne record. La quasi totalité de la Terre était plus chaude qu’au milieu du 20e siècle. Voici les anomalies moyennes des températures nationales. Les terres se réchauffent 2 fois plus vite que les océans. Lorsque El Niño s’est installé, les anomalies des températures ont été plus importantes avec des records mensuels, en septembre mais pas seulement. Cependant la SST de l’Atlantique Nord a largement contribué aux anomalies des températures bien avant l’arrivée de El Niño en milieu d’année. La nouvelle année devrait là aussi être similaire. Si la tendance se poursuit, voici ce que ça pourrait donner. Afin de se maintenir à + 1.5°c, les GES doivent rapidement baisser. Malheureusement rien que le CO2 a augmenté de 1.1% pour 2023. Les anomalies selon NOAA etc. Le détail dans le rapport complet, notamment sur le pourquoi des différences d’anomalies pour une même année. https://berkeleyearth.org/global-temperature-report-for-2023/ Enfin, le bilan de NASA est également disponible : https://www.nasa.gov/news-release/nasa-analysis-confirms-2023-as-warmest-year-on-record/?utm_source=TWITTER&utm_medium=NASAClimate&utm_campaign=NASASocial&linkId=262645329 Modifié 13 janvier par Serge L 2 10 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 13 janvier Partager Posté(e) 13 janvier Il y a 5 heures, Serge L a dit : 17% de la planète a connu une température moyenne record. Merci serge pour ton post très riche et bien documenté ! Une question : dans le graphique ci dessus, il semble que la courbe semble se redresser, et donc que le réchauffement s'accélère. Est-ce une question travaillée, ou est- trop tôt pour le dire, c'est à dire que nous serions seulement dans du bruit ? En d'autres termes, il y a t-il eu, ces 40 dernières années, une année où 17% de la planète avait connu une température record ? Merci ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 13 janvier Partager Posté(e) 13 janvier Il y a 1 heure, th38 a dit : Une question : dans le graphique ci dessus, il semble que la courbe semble se redresser, et donc que le réchauffement s'accélère. Est-ce une question travaillée, ou est- trop tôt pour le dire, c'est à dire que nous serions seulement dans du bruit ? Robert Vautard, l'un des représentants français au GIEC : « Were climate models able to predict that such a high global temperature could occur in the early 2020s ? YES!! No surprise, no warming acceleration, human-driven global warming is just pursuing its course, going very fast as it has been predicted a long time ago ». https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7150911138791116801/ 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gpiton2 Posté(e) 16 janvier Partager Posté(e) 16 janvier Tamino a donné son avis sur cette question sur : https://tamino.wordpress.com/2024/01/05/global-warming-picks-up-speed/ A partir des données annuelles issues de hadcrut5 : "Conclusion : depuis 1950, les données montrent au moins deux taux de réchauffement différents : proche de zéro de 1950 jusqu’en 1970 environ, puis d’environ +0,02 °C/an jusqu’à aujourd’hui. Il y a des preuves d’une augmentation récente, mais les preuves ne sont pas concluantes." J'ai repris les données mensuelles de Hadcrut5 jusqu'en décembre 2023. Pour les 7 années suivantes, dune part j'ai repris les mêmes évolutions mensuelles que celles qui ont suivi le pic de 1998, d'autre part j'ai repris celles qui ont suivi le pic de 2016. Dans les 2 cas, la tendance depuis 1975 est en augmentation, plus dans le 2ème cas. Tout va dépendre des prochaines années. 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
baltrin Posté(e) 17 janvier Partager Posté(e) 17 janvier Il y a 21 heures, gpiton2 a dit : Tamino a donné son avis sur cette question sur : https://tamino.wordpress.com/2024/01/05/global-warming-picks-up-speed/ A partir des données annuelles issues de hadcrut5 : "Conclusion : depuis 1950, les données montrent au moins deux taux de réchauffement différents : proche de zéro de 1950 jusqu’en 1970 environ, puis d’environ +0,02 °C/an jusqu’à aujourd’hui. Il y a des preuves d’une augmentation récente, mais les preuves ne sont pas concluantes." J'ai repris les données mensuelles de Hadcrut5 jusqu'en décembre 2023. Pour les 7 années suivantes, dune part j'ai repris les mêmes évolutions mensuelles que celles qui ont suivi le pic de 1998, d'autre part j'ai repris celles qui ont suivi le pic de 2016. Dans les 2 cas, la tendance depuis 1975 est en augmentation, plus dans le 2ème cas. Tout va dépendre des prochaines années. Intéressant. Mais à quoi attribue t'on cette augmentation très forte entre 1960 et 1980, en gros? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 17 janvier Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 17 janvier (modifié) Il y a 4 heures, baltrin a dit : Intéressant. Mais à quoi attribue t'on cette augmentation très forte entre 1960 et 1980, en gros? C est surtout un rattrapage du replat voire légère descente qu il y a eu dans les années 50 a fin 60 On émettait bien sûr des GES a cette époque, mais en quantité bien moindre qu aujourd'hui par contre on émettait beaucoup d aérosols.... (qui ont un effet refroidissant) Pas les sulfurés du maritime qui font parler d eux en ce moment mais pour une énorme part plutôt ceux des mines, charbon mais pas que Courant des années 70 et encore plus années 80, on s est mis a en émettre beaucoup moins du a des pics miniers qui sont passés et législations aussi La diminution forte de l émission d aérosols fin (des polluants) conjugués a l augmentation des émissions de GES qui se poursuivit a donné cette forte hausse Si je me rapelle bien il y a aussi eu quelques facteurs naturels durant la période 50-60 en faveur d un léger refroidissement toutefois ce n est pas le plus important en terme de forçage durant cette période Modifié 17 janvier par Matpo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gpiton2 Posté(e) 18 janvier Partager Posté(e) 18 janvier « La diminution forte de l’émission d’aérosols fin (des polluants) … » Les estimations du GIEC disent le contraire. Voir figure AR5 WG1 Figure 8.18 : Forçage radiatif Dans la période 1960 à 1980, l’estimation du forçage négatif des aérosols n’a cessé d’augmenter. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 18 janvier Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 18 janvier (modifié) Il y a 14 heures, gpiton2 a dit : « La diminution forte de l’émission d’aérosols fin (des polluants) … » Les estimations du GIEC disent le contraire. Voir figure AR5 WG1 Figure 8.18 : Forçage radiatif Dans la période 1960 à 1980, l’estimation du forçage négatif des aérosols n’a cessé d’augmenter. Oui effectivement, je me suis mal exprimé C est dans la proportion que les aérosols et GES n'ont pas pesé de la même façon dans la balance a partir de 1970 De 50 a fin 70, aérosols et GES augmentaient de façon comparable A partir de 70 comme on le voit sur le graphe, la hausse de GES s est accéléré tandis que celles des aérosols a ralentit J aurais donc dû plutôt dire "la diminution forte de la proportion d émissions d aérosols par rapport aux GES" (puisque les deux ont des effets opposés) Du coup ton graphe illustre bien la réponse a la question initialement posée (pourquoi cette forte augmentation entre 1960 et 1980 du rythme de réchauffement) (J'ajoute que cette importance de la proportion d aérosols par rapport aux GES pour expliquer le relatif "replat" du milieu de siècle est bien connu et fait consensus depuis un petit moment, rien de nouveau là dedans ) Modifié 18 janvier par Matpo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 27 janvier Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 27 janvier Ce début d’année 2024 est bien plus chaud que 2023. Les températures sont de nouveau à des niveaux records mais similaires à 2016 ( super El Niño ). À noter El Niño en comparaison est actuellement plus faible. Après être temporairement passé en dessous des +1.5°c, nous voilà déjà de nouveau au dessus. Pour rappel, janvier 2016 est actuellement le mois de janvier le plus chaud. Selon JRA-55, on serait très proche pour 2024. Encore quelques jours de patience ! Selon ERA5 et pour la première fois sur 365 jours glissants, la barre des +1.5°c est atteinte. Sur ce graphique, chaque point représente l’anomalie d’un mois. Le dépassement des +1.5°c pourrait intervenir en 2025, et +1.6°c en 2026-2027. Z.Hausfather - P.Jacobson. 6 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 27 janvier Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 27 janvier (modifié) Plus que quelques mois à attendre pour savoir si le décrochage observé à partir de Juin 2023 constitue bien un nouveau palier😵 Modifié 27 janvier par serge26 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 31 janvier Partager Posté(e) 31 janvier (modifié) Pour l'info, les 48,8 °C mesurés le 11 août 2021 à Syracuse ont été reconnus par l'OMM comme nouveau record de chaleur absolu pour l'Europe continentale. https://wmo.int/fr/media/news/lomm-confirme-la-verification-du-nouveau-record-de-chaleur-pour-leurope-continentale Modifié 31 janvier par Higurashi 4 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Discolulu Posté(e) 8 février Dijon, Bellefond Partager Posté(e) 8 février Copernicus: In 2024, the world experienced the warmest January on record | Copernicus "" The global mean temperature for the past twelve months (Feb 2023 – Jan 2024) is the highest on record, at 0.64°C above the 1991-2020 average "" Les 12 derniers mois sont au dessus de la moyenne 1991-2020. C'est logique considérant le RC global et la tendance forte. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 9 février Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 9 février Selon NASA GISS, le mois de janvier est le plus chaud enregistré avec une anomalie de + 1.21°c par rapport aux moyennes 51-80, de + 0.57°c avec les moyennes actuelles, contre + 0.70°c avec ERA5 dans le lien indiqué par @Discolulu . Dans ce dernier cas, l’anomalie par rapport à la période préindustrielle est de + 1.66°c. Évolution de la courbe en 2024, selon ERA5 : P.Jacobson. Évolution des températures en janvier, en Europe : B.Brettshneider. 3 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 12 février Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 12 février Pour la 1ère fois, la moyenne glissante sur 180 jours vient de franchir la barre des + 1.70°c par rapport à la période préindustrielle avec ERA5. P.Jacobson. 1 2 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 16 février Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 16 février (modifié) Avec ces derniers jours toujours très doux, nous repassons la barre des + 2°c ( + 2.01°c ) par rapport à la période préindustrielle. Z.Hausfather. Cependant, il n’est pas encore certain que celui-ci soit le plus doux jamais enregistré comme février 2016. Pour cette 1ère partie du mois de février, l’anomalie dépasse les 5°c dans le centre de l’Europe. Modifié 16 février par Serge L 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Romain56 Posté(e) 16 février Brandérion, Auray et Kernascléden (56) Partager Posté(e) 16 février Sans commentaire... 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Matpo Posté(e) 19 février Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles Partager Posté(e) 19 février Et autres parties liées Intéressant mais je ne sais pas si c est le topic le plus approprié 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 20 février Partager Posté(e) 20 février Un site à recommander ! https://atlas.climate.copernicus.eu/atlas 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 4 mars Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 4 mars Pour les données ERA5, février 2024 est le mois le plus chaud jamais enregistré, à environ +1.79°c en se basant sur la période préindustrielle. C’est 0.12°c de plus que février 2016 ( super El Niño ). Il s’agit du 9e mois consécutif le plus chaud. Ce mois de février présente également la plus grande anomalie relevée par rapport à la période préindustrielle. Septembre affichait +1.73°c et décembre +1.77°c. Sur 12 mois glissants, l’anomalie atteint +1.56°c. Historique des mois de février : Après un début d’année avec des anomalies élevées, les températures sont actuellement équivalentes pour la même période à 2023. Anomalies quotidiennes depuis 1940 ( moyennes 91-20 ). Z.Hausfather. 5 3 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 7 mars Partager Posté(e) 7 mars Un résultat intéressant. Can Volcanic Super Eruptions Lead to Major Cooling? Study Suggests No 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 13 mars Partager Posté(e) 13 mars Hier sur France Info, Jean Jouzel prévoit une trajectoire autour de 3°C pour 2100. C'est assez inévitable, quand on voit ce graphique que je remets : on voit bien qu'une stabilisation sur 1.5°C ou même 2°C est complètement irréaliste, et va être à ranger comme doc dans les archives. Certes on ne fait pas rien à l'échelle mondiale, et les 4.5°C du scénario le plus pessimiste du GIEC seront probablement évités. Mais ce qui est fait n'est tout simplement pas à échelle pour éviter un avenir problématique. Bien possible que dans le prochain rapport, maintenant que le 1er quart de siècle est écrit, les scénarios du GIEC soient très resserrés pour l'horizon 2100. 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 16 mars Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 16 mars Pour NASA, février affiche une anomalie de + 1.44°c par rapport à 81-10 ( le plus chaud ). L’hiver météorologique se classe également en position 1 des plus chauds. Enfin, les + 1.5°c sur 12 mois sont atteints : https://data.giss.nasa.gov/gistemp/ Pour NOAA, l’anomalie est de + 1.40°c, le plus chaud et pour le 9e mois consécutif. Selon NOAA, l’année 2024 devrait terminer dans le top 5 des années les plus chaudes avec une probabilité de 45% pour la plus chaude. https://www.ncei.noaa.gov/news/global-climate-202402 Pour ERA5, ce mois de mars qui était parti pour être le plus chaud pourrait finalement ne pas l’être à la lecture du dernier graphique, et ne pas détrôner mars 2016. À suivre. Journée du 14 mars, nous flirtons de nouveau la barre des 2°c avec + 1.96°c : Z.Hausfather. http://www.karstenhaustein.com/climate 7 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 28 mars Nancy Partager Posté(e) 28 mars Article résumant les débats entre scientifiques, sur le réchauffement très forts des température de surface en 2023, qui reste difficilement explicable et semble sortir des "clous" de ce qui était prévu. El nino ne pourrait être l'unique cause de ce surplus de chaleur de +0,2° à l'échelle du monde. Il y a en quelque sorte deux camps, ceux de la variabilité naturelle liée à un cycle chaud qui viendrait s'ajouter au RC, d'autres pour qui il s'agirait d'un emballement ou plutôt d'une accélération. Globalement l'inquiétude est de mise de la part des grands instituts de climatologie qui vont scruter l'évolution des anomalies de températures moyenne d'ici la fin d'été, si ces dernières se maintiennent aux niveaux des derniers mois, il se pourrait que l'on entre en terre inconnue. https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/28/apres-les-temperatures-extremes-de-2023-les-scientifiques-se-divisent-autour-d-une-acceleration-du-rechauffement-climatique_6224586_3244.html https://www.nature.com/articles/d41586-024-00816-z 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mathias Posté(e) 28 mars Grenoble gare et Monestier de Clermont pour le travail. Précieux dans la plaine du Forez pour les vacances. Partager Posté(e) 28 mars (modifié) il y a 20 minutes, thib91 a dit : Article résumant les débats entre scientifiques, sur le réchauffement très forts des température de surface en 2023, qui reste difficilement explicable et semble sortir des "clous" de ce qui était prévu. El nino ne pourrait être l'unique cause de ce surplus de chaleur de +0,2° à l'échelle du monde. Il y a en quelque sorte deux camps, ceux de la variabilité naturelle liée à un cycle chaud qui viendrait s'ajouter au RC, d'autres pour qui il s'agirait d'un emballement ou plutôt d'une accélération. Globalement l'inquiétude est de mise de la part des grands instituts de climatologie qui vont scruter l'évolution des anomalies de températures moyenne d'ici la fin d'été, si ces dernières se maintiennent aux niveaux des derniers mois, il se pourrait que l'on entre en terre inconnue. https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/28/apres-les-temperatures-extremes-de-2023-les-scientifiques-se-divisent-autour-d-une-acceleration-du-rechauffement-climatique_6224586_3244.html https://www.nature.com/articles/d41586-024-00816-z Depuis quelques jours la température des surfaces des océans entre 60°S et 60°N a tendance à se rapprocher de celle de l'année dernière. Il me semble qu'en 2015/2016 (dernier épisode El nino) on avait eu aussi un saut important des températures des océans par rapport aux années précédente. (courbe grise juste sous la courbe orange de 2023 sur la période janvier-mars). Peut-être que ce sont les terres maintenant qui surchauffent? La chaleur évacuée par les océans se seraient alors propager sur les continents? Est ce qu'il en a été de même après l'épisode El nino de 2016? https://climatereanalyzer.org/clim/sst_daily/ Modifié 28 mars par mathias 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant