Serge L Posté(e) 11 janvier Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 11 janvier J’ajoute le rapport complet et détaillé, disponible de Berkeley Earth : https://berkeleyearth.org/global-temperature-report-for-2024/ Visualisation des températures de 1940 à 2024 : https://www.bbc.com/news/articles/cd7575x8yq5o Nasa Giss a publié également son rapport : https://www.nasa.gov/news-release/temperatures-rising-nasa-confirms-2024-warmest-year-on-record/ Enfin, la NOAA : https://www.noaa.gov/news/2024-was-worlds-warmest-year-on-record Pour faire court, très mauvaise année pour notre planète 😔. 1 6 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) 11 janvier Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 11 janvier Est ce que l'on peut trouver quelque part une moyenne glissante sur 10 ans des températures moyennes annuelles mondiales ou par secteur ? J'ai pas vraiment le temps de chercher les données, désolé. Merci d'avance. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 11 janvier Partager Posté(e) 11 janvier Il y a 7 heures, Serge L a dit : J’ajoute le rapport complet et détaillé, disponible de Berkeley Earth : https://berkeleyearth.org/global-temperature-report-for-2024/ Visualisation des températures de 1940 à 2024 : https://www.bbc.com/news/articles/cd7575x8yq5o Nasa Giss a publié également son rapport : https://www.nasa.gov/news-release/temperatures-rising-nasa-confirms-2024-warmest-year-on-record/ Enfin, la NOAA : https://www.noaa.gov/news/2024-was-worlds-warmest-year-on-record Pour faire court, très mauvaise année pour notre planète 😔. Merci Serge pour ce rapport complet et bien documenté. Voici ce qu'on y lit entre autre. Il est quand même légitime de se poser des questions sur le maintient d'une trajectoire "sage" pour les décennies à venir.. Bien qu'il soit intéressant de comprendre les caractéristiques des années individuelles, le réchauffement climatique concerne en fin de compte l'évolution à long terme du climat de la Terre. Le caractère exceptionnel du réchauffement de 2023/2024 rend les prévisions futures plus difficiles, car il indique probablement un écart par rapport à la tendance historique. Depuis 1980, la tendance générale est d’environ +0,20 °C/décennie (+0,36 °F/décennie). La chaleur extrême de 2023/2024 laisse probablement présager une période de réchauffement plus important. Cependant, il est difficile de prédire si ce rythme de réchauffement plus élevé persistera à long terme ou ne sera présent que brièvement. Dans la mesure où le réchauffement récent excessif est probablement dû à la réduction de la pollution par les aérosols d’origine humaine, le réchauffement futur provenant de cette source dépendra également directement des choix humains concernant la régulation de ces aérosols. Cela dit, notre estimation de la tendance à long terme (une estimation LOESS lissée sur 30 ans) a déjà dépassé de 1,4 °C (2,5 °F) la température moyenne de 1850 à 1900. Compte tenu des taux de réchauffement récents, il ne faudra peut-être que 5 ans environ pour que notre tendance à long terme atteigne 1,5 °C (2,7 °F). 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 11 janvier Partager Posté(e) 11 janvier Il y a 1 heure, metre3 a dit : Est ce que l'on peut trouver quelque part une moyenne glissante sur 10 ans des températures moyennes annuelles mondiales ou par secteur ? J'ai pas vraiment le temps de chercher les données, désolé. Merci d'avance. Il y a l'excellent site du service météo néerlandais : https://climexp.knmi.nl/start.cgi Sinon, en moins technique : https://skepticalscience.com/trend.php 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nath-tlse Posté(e) 13 janvier Toulouse côté Tournefeuille, 156 m Partager Posté(e) 13 janvier Le 11/01/2025 à 11:28, Serge L a dit : J’ajoute le rapport complet et détaillé, disponible de Berkeley Earth : https://berkeleyearth.org/global-temperature-report-for-2024/ Visualisation des températures de 1940 à 2024 : https://www.bbc.com/news/articles/cd7575x8yq5o Nasa Giss a publié également son rapport : https://www.nasa.gov/news-release/temperatures-rising-nasa-confirms-2024-warmest-year-on-record/ Enfin, la NOAA : https://www.noaa.gov/news/2024-was-worlds-warmest-year-on-record Pour faire court, très mauvaise année pour notre planète 😔. Effectivement, 2024 est représentative de l'accélération du changement climatique mondial. J'avais vu toutes les représentations ci-dessus sauf celle en mode 'dorsale' des températures, de 1940 à 2024 = intéressant. Merci pour le partage @Serge L 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 17 janvier Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 17 janvier (modifié) Le 11/01/2025 à 11:28, Serge L a dit : J’ajoute le rapport complet et détaillé, disponible de Berkeley Earth : L'an dernier le mois de Janvier fut un mois record, pour l'instant janvier 2025 part sur des bases encore plus élevées! Modifié 17 janvier par serge26 1 4 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge L Posté(e) 18 janvier Toulon Bas-Faron Partager Posté(e) 18 janvier Il y a 18 heures, serge26 a dit : L'an dernier le mois de Janvier fut un mois record, pour l'instant janvier 2025 part sur des bases encore plus élevées! Et malgré La Niña, bien que modeste. La chaleur reste tout à fait anormale depuis la fin du dernier épisode El Niño. https://www.theclimatebrink.com/p/how-unusual-is-current-post-el-nino Janvier 2025 devrait terminer et pour l’instant avec les données de cette première quinzaine très proche de celui de 2024. Z.Hausfather. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 18 janvier Dax (40) Partager Posté(e) 18 janvier Il y a 1 heure, Serge L a dit : J'ai entouré en rouge les mois de janvier avec un indice MEI (indice composite de l'ENSO) avec une valeur inférieure à -0,8 traduisant un épisode Niña installé dans le Pacifique. Je trouve que cela permet de mieux se rendre compte du côté "extraterrestre" provisoire de ce janvier 2025... 3 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 18 janvier Dax (40) Partager Posté(e) 18 janvier Une réflexion d'ailleurs : si on est sur des valeurs records malgré l'épisode Niña, c'est qu'on doit être au plafond en dehors des zones équatoriales (+/- 20° de latitude) pour sur-compenser la fraîcheur de la Niña. J'ai en conséquence été regarder au niveau des réanalyses ce que j'obtenais si je demandais les anomalies globales après avoir neutralisé la zone équatoriale, et voici le résultat : Ici je ne présente que décembre car c'est la valeur la plus actuelle, mais de manière plus large, en 2024, on a battu les records de température globale mensuelle hors zones équatoriales en janvier, juin, août, octobre, novembre et décembre. 1 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) 18 janvier Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) 18 janvier (modifié) il y a une heure, TreizeVents a dit : Une réflexion d'ailleurs : si on est sur des valeurs records malgré l'épisode Niña, c'est qu'on doit être au plafond en dehors des zones équatoriales (+/- 20° de latitude) pour sur-compenser la fraîcheur de la Niña. Sauf que ce n'est pas un plafond, au mieux un palier.😒 La zone équatoriale bougera peu (quelque soit le réchauffement global, c'est une zone stable, d'où elle tire une partie de sa grande biodiversité), elle est stable depuis des centaines de milliers d'années. Modifié 18 janvier par metre3 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 18 janvier Dax (40) Partager Posté(e) 18 janvier il y a 16 minutes, metre3 a dit : La zone équatoriale bougera peu (quelque soit le réchauffement global, c'est une zone stable, d'où elle tire une partie de sa grande biodiversité), elle est stable depuis des centaines de milliers d'années. Avec une réserve sur la notion du "stable" et du "bougera peu", car il y a quand même déjà une évolution perceptible au delà du cycle annuel et de la variabilité de l'ENSO : 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronflex Posté(e) 19 janvier Valence - Drôme - Moyenne Vallée du Rhône Partager Posté(e) 19 janvier Il y a 19 heures, TreizeVents a dit : J'ai entouré en rouge les mois de janvier avec un indice MEI (indice composite de l'ENSO) avec une valeur inférieure à -0,8 traduisant un épisode Niña installé dans le Pacifique. Je trouve que cela permet de mieux se rendre compte du côté "extraterrestre" provisoire de ce janvier 2025... A titre personnel je trouve ça plus parlant de voir qu'on est au niveau d'un janvier 2024 mais avec une toute petite Nina à la place d'un El Nino. Parce que notre Nina est très faible alors comparer à d'autres Nina souvent plus fortes(+ le RC qui a fait son travail depuis) je m'attends forcément à être au-dessus en terme de température. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 19 janvier Dax (40) Partager Posté(e) 19 janvier (modifié) Il y a 3 heures, Ronflex a dit : Parce que notre Nina est très faible alors comparer à d'autres Nina souvent plus fortes(+ le RC qui a fait son travail depuis) je m'attends forcément à être au-dessus en terme de température. Vraie question : est-ce que cette Niña est si faible que ça ? Comment le déterminer ? Si on ne regarde que les anomalies de température en surface océanique, notamment en zone 3.4, on a difficilement plafonné autour de -0.3 / 0.4° de moyenne (données NOAA) cet automne, avant une baisse plus franche à partir de mi-décembre - ce qui est assez tardif pour un pic Niña d'ailleurs. Oui, sur ce seul indicateur, on peut dire que cette Niña est faible - tellement d'ailleurs que cela n'en n'est pas (encore ?) une suivant les critères de la NOAA puisqu'il faudrait qu'on passe durablement sous les -0.5° pour que cela en soit une. Maintenant si on regarde un peu plus loin que ça, le contenu de chaleur (enfin au cas présent, de fraîcheur) du Pacifique équatorial sur les 300 premières mètres n'avait pas été aussi bas depuis 2016, peut-être même depuis le super épisode de 2010 (cela ne doit pas se jouer à grand chose avec 2016). Et niveau atmosphère, même si l'indice SOI reste relativement sage, la domination des alizés au niveau de la ligne de changement de date est assez nette avec d'ailleurs une nouvelle phase de fort renforcement prévue les prochains jours : D'où la question : les anomalies de température de surface sont t-elles le marqueur d'un épisode très faible et qui ne parvient pas à se concrétiser, ou d'un épisode pas si faible que ça mais qui est en partie masqué par le réchauffement océanique majeur qu'on a observé sur tous les océans du globe depuis 2023 ? Vu les masses froides qui ont été effectivement remontées depuis l'océan profond (cf le contenu de chaleur sur 300 mètres au plus bas depuis 2016 voire 2010), et les prévisions atmosphériques qui devraient largement continuer de soutenir l'épisode en cours, je ne suis vraiment pas convaincu que cet épisode puisse être considéré comme faible. Faible si on ne regarde que les températures de surface oui, mais loin de l'être si on considère ce qu'est un épisode Niña dans sa globalité. Modifié 19 janvier par TreizeVents 2 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronflex Posté(e) 19 janvier Valence - Drôme - Moyenne Vallée du Rhône Partager Posté(e) 19 janvier (modifié) Il y a 8 heures, TreizeVents a dit : Vraie question : est-ce que cette Niña est si faible que ça ? Comment le déterminer ? Si on ne regarde que les anomalies de température en surface océanique, notamment en zone 3.4, on a difficilement plafonné autour de -0.3 / 0.4° de moyenne (données NOAA) cet automne, avant une baisse plus franche à partir de mi-décembre - ce qui est assez tardif pour un pic Niña d'ailleurs. Oui, sur ce seul indicateur, on peut dire que cette Niña est faible - tellement d'ailleurs que cela n'en n'est pas (encore ?) une suivant les critères de la NOAA puisqu'il faudrait qu'on passe durablement sous les -0.5° pour que cela en soit une. Maintenant si on regarde un peu plus loin que ça, le contenu de chaleur (enfin au cas présent, de fraîcheur) du Pacifique équatorial sur les 300 premières mètres n'avait pas été aussi bas depuis 2016, peut-être même depuis le super épisode de 2010 (cela ne doit pas se jouer à grand chose avec 2016). Et niveau atmosphère, même si l'indice SOI reste relativement sage, la domination des alizés au niveau de la ligne de changement de date est assez nette avec d'ailleurs une nouvelle phase de fort renforcement prévue les prochains jours : D'où la question : les anomalies de température de surface sont t-elles le marqueur d'un épisode très faible et qui ne parvient pas à se concrétiser, ou d'un épisode pas si faible que ça mais qui est en partie masqué par le réchauffement océanique majeur qu'on a observé sur tous les océans du globe depuis 2023 ? Vu les masses froides qui ont été effectivement remontées depuis l'océan profond (cf le contenu de chaleur sur 300 mètres au plus bas depuis 2016 voire 2010), et les prévisions atmosphériques qui devraient largement continuer de soutenir l'épisode en cours, je ne suis vraiment pas convaincu que cet épisode puisse être considéré comme faible. Faible si on ne regarde que les températures de surface oui, mais loin de l'être si on considère ce qu'est un épisode Niña dans sa globalité. Merci pour ces compléments très intéressants. Mais il me semble que c'est quand même la température de surface qui influence le plus la température de l'atmosphère. On peut donc penser que cette Nina n'a qu'un impact faible sur les températures de l'atmosphère comparé à d'autres ? Modifié 19 janvier par Ronflex 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 19 janvier Dax (40) Partager Posté(e) 19 janvier Pour information, du côté des relevés satellites publiés par Roy Spencer de l'UAH (Université de Huntsville en Alabama), le mois de décembre a encore été particulièrement chaud, et vient surtout clôturer une année 2024 qui a pulvérisé d'une marge monstrueuse le record annuel qui était détenu par 2023 : Les données satellites sont très sensibles, et moins fiables que les relevés au sol notamment car elles ne tiennent pas compte de la température de surface en elle-même mais d'une couche entière de la basse atmosphère. Néanmoins, ces données ont pendant longtemps affiché une tendance au réchauffement moins marquée que les autres relevés, ce qui a suffit à en faire l'égérie des climato-sceptiques qui ne leur trouvaient alors que des qualités - par exemple, ils défendaient que ces données ne souffraient pas d'un biais de représentativité (contrairement aux stations météo qui sont mal réparties autour du globe) ni de l’ilot de chaleur urbain (contrairement aux stations météo souvent proches des grandes villes). Par exemple dans cet article de 2022, l'association des "climato-réalistes" (regroupement de climato-sceptiques) les présentaient comme étant "au moins aussi précises que les données de surface, sinon plus précises". Curieusement, ces données ont beaucoup, mais alors beaucoup moins la côte chez les climato-sceptiques depuis plus d'un an. Elles disparaissent en catimini de leurs discours, et leur auteur Roy Spencer est de plus en plus marginalisé - celui-ci ayant même reçu insultes et menaces de groupes américains les plus extrémistes. Est-ce à dire que finalement, la seule chose qui intéressait les climato-sceptiques c'était leur résultat (un réchauffement moins marqué que les autres données) qui méritait bien de leur trouver toutes les qualités du monde, et que maintenant que le résultat ne leur convient plus ils ont simplement tourné leur veste et sorti les poubelles ? Vous vous ferez votre opinion ... On pourra même se rappeler qu'à une époque, ces données étaient présentées officiellement avec une tendance polynomiale destinée à mettre en relief un plateau autour des années 2005/2010 et une amorce de baisse depuis (marrant de revoir ça quinze ans plus tard, n'est-ce pas ?) Bon, je partage ça juste pour la taquinerie : les données satellites sont intéressantes sur bien des aspects, mais elles souffrent néanmoins de sérieuses problématiques de qualité et de représentativité qui mériteraient un fil beaucoup plus long si on voulait en parler. Je trouve juste ça comique comment elles sont passées du piédestal à la serpillère dans les discours de ceux qui se proclament de l'intégrité intellectuelle et scientifique face aux méchants du GIEC. il y a une heure, Ronflex a dit : Mais il me semble que c'est quand même la température de surface qui influence le plus la température de l'atmosphère. On peut donc penser que cette Nina n'a qu'un impact faible sur les températures de l'atmosphère comparé à d'autres ? L'ENSO joue aussi un rôle très important dans la convection atmosphérique, et donc dans les échanges de température entre les basses couches et la haute atmosphère, mais honnêtement j'aurais du mal à prétendre savoir comment tout cela s'équilibre entre les épisodes Niño et Niña. Une question que l'on peut aussi se poser, c'est celle de la dilution de l'anomalie froide de surface dans le contexte globalement chaud : derrière l'anomalie à -0,4° de cet automne, il y avait peut-être une Niña à - 1,0° mais qui a été en grande partie effacée par l'excès de chaleur qui était préalablement présent. Auquel cas il y a bien eu un refroidissement marqué / une neutralisation de cet excès de chaleur pré-existant, mais qu'on ne voit pas dans le -0.4° qu'on observe en sortie. 4 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 22 janvier 56800 Taupont Partager Posté(e) 22 janvier "2024 - a second record-breaking year, following the exceptional 2023 2024 saw unprecedented global temperatures, following on from the remarkable warmth of 2023. It also became the first year with an average temperature clearly exceeding 1.5°C above the pre-industrial level – a threshold set by the Paris Agreement to significantly reduce the risks and impacts of climate change. Multiple global records were broken, for greenhouse gas levels, and for both air temperature and sea surface temperature, contributing to extreme events, including floods, heatwaves and wildfires. These data highlight the accelerating impacts of human-caused climate change." https://climate.copernicus.eu/global-climate-highlights-2024?utm_source=socialmedia&utm_medium=bs&utm_campaign=global-climate-highlights-2024 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sky blue Posté(e) 22 janvier Lyonnais et Jura en été. Partager Posté(e) 22 janvier Le 19/01/2025 à 19:44, Ronflex a dit : Merci pour ces compléments très intéressants. Mais il me semble que c'est quand même la température de surface qui influence le plus la température de l'atmosphère. On peut donc penser que cette Nina n'a qu'un impact faible sur les températures de l'atmosphère comparé à d'autres ? Disons que l'atmosphère et l'océan ne danse plus trop bien ensemble, ils ne font plus de slow langoureux mais danse chacun de leur coté maintenant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 24 janvier 56800 Taupont Partager Posté(e) 24 janvier https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/climat-la-variabilite-interne-decide-du-niveau-de-rechauffement-et-dhumidification-de 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 24 janvier Partager Posté(e) 24 janvier Merci pour le partage de ces résultats qui illustrent encore une fois le poids de la variabilité aux échelles décennales. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 24 janvier Partager Posté(e) 24 janvier il y a 36 minutes, Higurashi a dit : Merci pour le partage de ces résultats qui illustrent encore une fois le poids de la variabilité aux échelles décennales. Oui, mais on est à l'échelle régionale, pas à l'échelle globale. À court terme, en Europe du Nord, l'incertitude due à la variabilité interne dépasse celle des scénarios d’émissions anthropiques de gaz à effet de serre. L’approche IVS affine les projections climatiques et offre des informations précieuses pour mieux évaluer les risques et planifier l’adaptation. Pour rappel, à long terme, (supérieur à 20 ans), c'est la tendance du changement climatique d'origine humaine (donc le réchauffement) qui prévaudra aussi à l'échelle régionale. Cette tendance est dominante à l'échelle globale même aux échelles de temps plus courtes. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 24 janvier Partager Posté(e) 24 janvier Il y a 2 heures, th38 a dit : Oui, mais on est à l'échelle régionale, pas à l'échelle globale. Oui, bien sûr. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 25 janvier 56800 Taupont Partager Posté(e) 25 janvier Là on n'est plus à l'échelle régionale! 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) mardi à 10:58 Haut Doubs Partager Posté(e) mardi à 10:58 Je signale si ce n'est déjà fait le rapport COPERNICUS sur le climat global en 2024 On y retrouve entra autres ceci à propos de la quantité de vapeur d'eau The total amount of water in the atmosphere reached a record value in 2024, at 4.9% above the 1991–2020 average, markedly higher than in 2016 (3.4%) and 2023 (3.3%), the years with the second and third highest values. voir p20 Du coup, j'ai comparé les anomalies reconstituées présentées dans la figure fournie à ce que l'on obtiendrait si l'augmentation de la concentration en vapeur d'eau suivait rigoureusement la loi de Clausius Clapyeron: 7% par °C. Heureusement qu'on peut quand même trouver quelques écarts importants (lors des El NIno en particulier) mais globalement c'est mieux qu'une vague ressemblance Sur la figure 12, on voit que l'Europe est une des régions sinon la région où la quantité totale d'eau précipitable a le plus augmenté D'où les précipitations plus intenses etc .. 6 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) mardi à 17:22 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) mardi à 17:22 (modifié) Les jours passent et le record de Janvier 2024 est déjà en grand danger, à moins d'un gros retournement de tendance. Modifié mardi à 17:23 par serge26 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
metre3 Posté(e) mardi à 20:06 Colombier (42) , Alt. 1030 m Partager Posté(e) mardi à 20:06 Il y a 2 heures, serge26 a dit : Les jours passent et le record de Janvier 2024 est déjà en grand danger, à moins d'un gros retournement de tendance. Ce serait intéressant d'avoir les courbes 1996-2025 et surtout 2015-2024 pour bien mesurer l'accélération de la hausse. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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