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Les Forums d'Infoclimat

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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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En tout cas çà baisse dur au niveau global.

 

Au 19 de ce mois de mai 2016, l'anomalie globale est de 0.62°C.

 

Certes c'est encore très élevé et constituerait un record si le mois se terminait maintenant (dernier 0.40°C en 2015), mais tout de même, par rapport à février par exemple, avec son 0.91°C, çà veut dire qu'on ne part pas en vrille ascensionnelledefault_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" title=":D" width="20" />!

 

Pour que mai 2016 ne constitue pas un nouveau record il faudrait que la température des 12 prochains jours soit de ...0.05°C, ce qui risque d'être difficile LOL!

 

Pour l'anecdote, l'anomalie du 19 est de 0.47°C alors qu'on a connu en février des anomalies supérieures à 1.2°C.

 

Bref, la route est encore longue jusqu'à l'obtention de températures plus normales...

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  • 3 weeks later...
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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

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Meylan, banlieue est de grenoble.

Bonjour,

c'est la première fois que j'interviens ici, mais je suis tombé sur ce document https://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2009/05/surfacestationsreport_spring09.pdf écrit par Anthony Watts, qui semble montrer que la plupart des stations météo des états unis est susceptible de surchauffer en raison de mauvais ou très mauvais placements.

Si certains on t un avis sur la pertinence de ce genre de document qui me fait quand même réfléchir

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Bonjour

C'est une vieille histoire qui revient régulièrement. 

Tout le monde sait qu'il y a ds effets d'ilôts de chaleur, même les climatologues des services météo.

Ces effets sont corrigés, par exemple en comparant l'évolution d'un lieu donné à celle des sites les plus proches.On peut aussi tout simplement enlever de la série de mesures toutes les stations qui risquent d'être affectées et regarder si la tendance reste la même. C'est ce qui est fait sur la figure jointe extraite du 4e rapport du GIEC (AR4). Pour cette figure, c'est limité aux USA .urban_heat_island_AR4.thumb.PNG.73cf6c49502d4250b9cfe0ccb31efea3.PNG

 

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C'est sûr, alors que d'autres, c'est bien connu, sont absolument impartiaux et sont donc, de ce fait, parfaitement dignes de confiancedefault_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" title=":D" width="20" />

 

Sinon pour NCEP, qui calcule les températures de surface à partir d'autres paramètres que ces mêmes températures, l'anomalie globale est de 0.596°C exactement (pardon pour la 3ème décimale) ce qui nous éloigne bien des valeurs épouvantables de ces derniers mois, mais permet tout de même que ce mois soit le plus chaud parmi les mois de mai de la base NCEP.

A noter que selon RSS l'anomalie de la basse troposphère suit la T2m et baisse donc fortement aussi à 0.525°C, pour 0.757°C en avril.

Rappelons nous février à 0.978°C.

Il semble que çà baisse un peu plus vite qu'en 1998 mais c'est à confirmer.

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J'ai pas dit ça non plus default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" title=":P" width="20" />

A priori on parlait bien de WUWT, là ?

les positions "sceptiques", voire négationnistes, sont clairement affichées, au moins il n'y a pas méprise.

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  • 2 weeks later...

Apparemment NASA confirme la baisse de l'anomalie globale de NCEP pour ce mois de mai 2016 avec 0.93°C, contre 1.33°C en février par exemple.

Bon çà reste évidemment très chaud et constitue un record (précédent en 2014 avec 0.86°C)

idem pour NOAA.

Pour la suite, l'évolution vers la Niña semblant plutôt "molle", on ne devrait finalement pas baisser si vite que çà.

Selon NCEP, pour juin, au 14, l'anomalie est de 0.497°C au dessus de la norme 1981-2010, soit une baisse de 0.1°C par rapport à mai.

Cela baisse donc quand même un peu.

Toujours selon NCEP, le 14/06/2016, pour l'anecdote, on est à 0.36°C.

C'est presque froid!default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" title=":D" width="20" />

 

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http://www.metoffice.gov.uk/research/news/decadal-forecasting

Sur cette prévision d'ensemble anglaise (plusieurs runs x deux départs), on est dans une période où le signal annuel peut monter entre +0.4 et +1.2°C /  61-90

On était autour de +0.8°C en 2015, +0.5°C en 2012, +0.6°C en 1998, tout par rapport au climat 61-90.

 

La dernière prévision d'ensemble http://www.metoffice.gov.uk/research/climate/seasonal-to-decadal/long-range/decadal-fc

est moins détaillée mais estime que le signal sera entre +0.7°C et +1°C en 2020 (ce qui est un encadrement assez précis).

Ceci indiquerait que la vitesse actuelle du réchauffement est entre +0.5 et +0.6°C / 30 ans.

 

Les comparaisons avec le passé montrent que le signal a le plus souvent été bien encadré. A l'échelle globale, on ne reviendra pas aux niveaux pré-1998.

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Bonsoir à tous,

Je voudrai parler de choses que j'ai remarqué en regardant par curiosité des images satellites,c'est quoi ces orages importants et surtout cette humidité présente en plein milieu du Sahara? Le climat se dérègle? 

5769b24b33644_Sanstitre1.thumb.jpg.b839e820adbf2c99b5ece555b0ac7f5a.jpg

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Il y a 12 heures, cumulus62 a dit :

Bonsoir à tous,

Je voudrai parler de choses que j'ai remarqué en regardant par curiosité des images satellites,c'est quoi ces orages importants et surtout cette humidité présente en plein milieu du Sahara? Le climat se dérègle? 

 

Salut!

 

Nul dérèglement quant à la présence d'orages au coeur du Sahara à cette époque de l'année default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" title="^_^" width="20" />

Pour simplifier grossièrement,de juin à août le Sahel est sous l'influence des alizés de SO,chauds et humides,qui provoquent de l'instabilité allant en décroissant à mesure qu'on s'enfonce dans le Sahara.

Les 9 autres mois de l'année voient l'Harmattan régner en maître (vent tout secos de NE).

Bien que la convection s'opère plus facilement au niveau des massifs volcaniques (Massif de l'Aïr au Niger,du Hoggar en Algérie,Tibesti au Tchad) il arrive que des orages se perdent dans les sables du désert comme c'est arrivé récemment (le 24 mai) à Bilma,au Niger (où il ne tombe que quelques averses par an).

Cette saison coïncide aussi avec une insolation maximale d'où des températures spectaculaires comme le +49°c du 09 juin,toujours à Bilma:

 

Capture.thumb.PNG.0c7f8d2cd96ea33ca31e2ef432a7b944.PNG

 

Je te conseille le topic /topic/80279-suivi-du-temps-%C3%A0-ziniar%C3%A9-burkina-faso/?page=25'>suivi du temps à Ziniaré au Burkina tenu par Youri.

 

 

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Le 08/06/2016 à 15:49, meteor a dit :

 

A noter que selon RSS l'anomalie de la basse troposphère suit la T2m et baisse donc fortement aussi à 0.525°C, pour 0.757°C en avril.

Rappelons nous février à 0.978°C.

Il semble que çà baisse un peu plus vite qu'en 1998 mais c'est à confirmer.

Cela baisse clairement plus vite qu' en 98 . Mais lors du nino 97- 98 , il n' y avait pas eut ,lors du maximum atmospherique de cet episode, de poussée aussi forte qui a été observé lors du maximum de l' épisode 2015-2016 qui vient de se terminer . Que cela chute , même sans nina ,ce n' est pas une surprise . C' est plutot l' inverse qui aurait été une surprise .

Le tout serait de savoir jusqu' à où cela va chuter . A priori , cela devrait bientôt se stabiliser . Voir remonter un peu .

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C'est difficile dans l'absolu de comparer 1998 et 2016, car même si fondamentalement ce sont deux années "Niño", 2016 tire davantage ses valeurs extrêmes d'un hémisphère nord en pleine surchauffe que d'El Niño en lui même.

 

Si on regarde par exemple chez GISS, voici les anomalies du printemps 1998 :

 

 

[align=center]

amaps.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

On a bien la marque d'un El Niño encore surpuissant sur le Pacifique oriental, mais dans les régions plus au nord il y a un certain équilibre (chaleur canadienne vs fraîcheur sibérienne). Si on regarde les anomalies en fonction de la latitude :

 

[align=center]

amaps_zonal.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

Globalement, l'anomalie haute provient autant du pic chaud équatorial d'El Niño que des régions au delà de 45° nord, il y a un certain équilibre. Regardons maintenant 2016 :

 

[align=center]

amaps.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

C'est moins chaud dans le Pacifique équatorial (Niño moins puissant), mais l'hémisphère nord dans son ensemble est en surchauffe. Anomalies en fonction de la latitude :

 

[align=center]

amaps_zonal.png[/align]

[align=center]

 

[/align]

Dans la région tropicale, les deux sont à peu près comparables avec un peu moins de +1.5° au niveau de l'équateur. Par contre dans les régions les plus au nord, 2016 envoie du +3° à 70° nord la où 1998 n'était qu'à +1.3/+1.4°.

C'est clairement les régions nordiques qui constituent la locomotive de 2016, et El-Niño du fin fond de ses tropiques fait limite le figurant de l'histoire.

Et si on veut avoir une réelle baisse sérieuse et durable, il faudra donc avant tout qu'elle vienne de la haut : le déclin inéluctable d'El Niño ne suffira pas.

Revenir à zéro à l'équateur si on tape encore à +3° la haut, c'est un emplâtre sur une jambe de bois.

 

Arrivé à ce stade, ce qu'il faut avoir à l'esprit c'est que l'hémisphère nord, surtout sa moitié nord, a la particularité d'avoir une variabilité très importante en période hivernale, variabilité qui est beaucoup moins significative en été.

Pour en donner un exemple concret, sur les réanalyses du NCEP pour les régions situées au delà de 50° nord, le seuil de +1.1° d'anomalie par rapport à la moyenne 1981-2010 a été atteint 10 fois en janvier ou février, et pas une seule fois en juillet ou en août. Avant 2016, le record de janvier était de +2.27° (2007), alors que le record d'août est à seulement +1.05° en 2014 devant les 0.87° de 2003). En bref, +1° d'anomalie est quelque chose qui peut être presque banal en hiver, mais c'est une valeur limite record en plein été.

 

La question qui peut donc se poser, c'est : est-ce que la baisse relative la haut ces derniers mois découle de l'amorce d'un véritable refroidissement, où c'est seulement piloté par un effet saisonnier, un peu comme une baisse du plafond des possibles ?

Oui, certes, en brut de brut on peut se dire ça baisse et c'est tout ce qui compte. Pas entièrement faux.

Mais si cela baisse uniquement par effet de lissage saisonnier, le corollaire c'est que rien ne nous dit que cela ne repartira pas dès que cet effet saisonnier s'estompera à l'automne, peut importe ce que fera ou non la Niña.

 

Si on regarde la tendance actuelle de ces régions situées au delà de 50° nord, l'anomalie en brut est passée de +1.53° en avril à +1.18° en mai. Cela baisse indéniablement.

Mais exprimée en écart type, l'anomalie est en fait passée de +1.75 σ en avril à +1.86 σ en mai. Climatologiquement, elle s'est donc renforcée, même si pour être complet on peut quand même relever que c'est toujours moins que les +2,52 σ de février.

Sur les valeurs provisoires de juin, la baisse continue au global est pilotée essentiellement par l'Antarctique, mais l'hémisphère nord est stable (et même en faible hausse) par rapport à mai, ce qui traduit une hausse de l'anomalie exprimée en σ.

 

La baisse au global va se poursuivre les prochains mois, sauf sérieux accident de parcours. Je pense qu'on aura tout de même une Niña même si faible à compter de cet automne (avis personnel) même si pour le moment le moteur a calé, et que cela devrait amorcer une réelle baisse continue dans les tropiques. Mais si l'hémisphère nord ne parvient pas à évacuer de manière suffisamment conséquente le terrible accès de fièvre qu'il a eu et dans lequel il se débat encore, la baisse restera bien relative et on pourra faire une croix, Niña ou pas, sur les possibilités de revoir un jour des valeurs comme celles que l'on avait eu en 2008 ou en 2012.

 

 

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  • 5 weeks later...

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/b/bcb165ce60_graph.png

 

On devine que 2.016 sort du régime connu depuis au moins 50 ans. Episodique, amorce d'un nouveau régime ?

C'est en tous cas un très beau pic de libération de chaleur océanique.

Modifié par Cotissois 31
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D' après une étude récente basée sur près de 30 ans d' observations , la modification mondiale de la configuration nuageuse provoqué par l' augmentation de l' effet de serre , induirait clairement en retour une intensification de l' effet de serre .

Le résultat de cette etude , va dans le sens de plusieurs autres publiées ces dernières années .

 

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-le-rechauffement-climatique-modifie-les-nuages-37316.php

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Merci Cotissois et CP3

Concernant le régime des pluies, si l'on regarde la France qui est en position centrale entre l'équateur et le pôle, on lit depuis 1950 des évolutions de fond qui s'opèrent.

Il est dit dans l'article sur les nuages "les couloirs atmosphériques se déplacent vers le pôle".

 

Je prends la station de Lyon Bron, et je compare la norme 51/80 avec celle 81/10.

En été (juin-août) on est passé de 240mm à 201mm

En automne (sept-nov) on est passé de 234 à 269mm.

On n'est pas sur des écarts de quelques % qui n'auraient pas de signification. En automne c'est un écart de 15% et en été de 20% !

En clair sur cette station, le régime méditerranéen caractérisé par sa sècheresse d'été et ses pluies torrentielles d'automne gagne sérieusement vers le nord.

 

Ma station entre Lyon et Valence (relevés depuis 71 seulement) ne dit pas autre chose.La pluie à Anjou (1).doc

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Avec +0,565°C au dessus de la moyenne 1981-2010, la planète a connu le mois de juillet le plus chaud des archives de la réanalyse NCEP-NCAR. La moyenne remonte par rapport au mois de juin, même si elle reste loin derrière le début d’année 2016 marqué par un phénomène El Niño exceptionnel.

 

juillet-2016-ncep.png?w=900&h=553

 

https://global-climat.com/2016/08/03/la-temperature-mondiale-grimpe-legerement-en-juillet-nouveau-record/

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Le mois de juin avait été tiré par une anomalie froide remarquable en Antarctique, anomalie qui a fortement tempéré la moyenne globale. La variabilité est très forte dans les régions polaires, et en ce mois de juillet les régions proches du pôle sud n'ont pas connu d'anomalie froide marquée. La sanction immédiate, le reste de la planète restant sur des seuils inédits, c'est que la moyenne globale a redécollé largement au dessus de tous les records précédents.

 

Au delà de l'anomalie chiffrée en elle-même, on notera deux choses :

- En valeur absolue, la température moyenne de surface la Terre n'aura jamais été aussi élevée qu'en ce mois de juillet d'après les réanalyses, et il est très probable que GISS, la NOAA et Hadley confirmeront ce point.

- La variabilité de la température globale est beaucoup plus faible en été (boréal) qu'en hiver, en témoignent d'ailleurs les valeurs du graphique ci-dessus où les 9 anciennes plus hautes valeurs étaient toutes comprises dans un intervalle de moins d'un dixième de degré. La valeur de juillet 2016, non content de sortir très fortement du lot, doit probablement être au moins aussi exceptionnelle que les valeurs de fin d'hiver en terme d'écart type.

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Une autre remarque que l'on peut d'ailleurs faire, c'est qu'au plan global la réduction d'anomalie des derniers mois s'est surtout faite sur les terres, la température de surface des océans restant globalement bien stable malgré la fin d'El Niño.

 

 

SST.png

 

Cela se confirme aussi sur les données de Hadley : on reste sur un plateau relatif au niveau des températures de surface océanique (HadSST) alors que les données des terres (CRUTEM4) sont retombées autour de +1,0° après avoir presque touché les +2° en février. C'est assez parlant d'ailleurs de voir que sur les données de juin, 2016 ne constitue pas un nouveau record pour les terres sur les données CRUTEM, alors que sur les océans on bat largement l'ancien record sur les données HadSST.

 

Or, on sait que les températures de surface océanique ont une inertie beaucoup plus importante que les températures terrestres. En dehors des années Niña (et cette année, le développement d'une éventuelle Niña est en déroute), dans les données HadSST on n'a jamais "perdu" plus de deux dixièmes de degrés entre l'été et le mois de décembre au niveau de la valeur globale. Vu la valeur de juin (+0,62°), même avec ces deux dixièmes de baisse, décembre 2016 finirait quand même au cinquième rang des plus chauds, battu uniquement par des décembre en plein épisode Niño. Pas franchement une normalisation. Et c'est pour cela que je pense de plus en plus -à mon modeste niveau d'amateur- qu'à l'instar de 1997/1998, 2015/2016 aura été une vraie marche : on ne battra pas de sitôt (j'espère) les valeurs des derniers mois, mais sauf circonstances particulières (super Niña ou éruption volcanique) on ne verra plus guère de valeurs comme celles d'avant cet épisode.

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il y a 17 minutes, TreizeVents a dit :

 Et c'est pour cela que je pense de plus en plus -à mon modeste niveau d'amateur- qu'à l'instar de 1997/1998, 2015/2016 aura été une vraie marche : on ne battra pas de sitôt (j'espère) les valeurs des derniers mois, mais sauf circonstances particulières (super Niña ou éruption volcanique) on ne verra plus guère de valeurs comme celles d'avant cet épisode.

 

Il me semble que Trenberth proposait la même chose. Un réchauffement se faisant en sorte de paliers successifs.

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  • 2 weeks later...
Le 04/08/2016 à 19:59, TreizeVents a dit :

qu'à l'instar de 1997/1998, 2015/2016 aura été une vraie marche : on ne battra pas de sitôt (j'espère) les valeurs des derniers mois, mais sauf circonstances particulières (super Niña ou éruption volcanique) on ne verra plus guère de valeurs comme celles d'avant cet épisode.

 

euh, une "vraie marche" çà veut dire une partie verticale et une partie horizontale.

ce qui voudrait dire une stabilisation des températures de 97/98 à 2013/2014!!!

mais non voyons c'est pas possible...

Plus sérieusement, si on suppose que la pointe actuelle est due à un déversement colossal de chaleur océanique à la surface (ce que tendrait à corroborer la faible variation d'OHC pendant l'épisode), il faudrait, pour revenir à des valeurs normales, une évolution en sens inverse et de même intensité.

Une forte Niña donc.

C'est le seul moyen pour obtenir rapidement un retour à la normale du RC.

En son absence, on va continuer pendant pas mal de mois à battre des records.

Tout çà est très logique finalement...

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La simple logique n'explique cependant pas pourquoi, sur les derniers mois, ce sont surtout les régions les plus au nord qui ont surchauffé à ce point.

 

Tous les El-Niño du passé ont porté vers le haut les températures globales essentiellement sur un réchauffement au niveau des régions tropicales, sans avoir d'impact sensible sur les régions Arctiques. Pour les quatre plus gros El-Niño de ces dernières décennies et pour le semestre hivernal (novembre - avril), GISS donne en arrondissant :

+0.7° à l'équateur et -0.2° en Arctique en 1973,

+1.0° à l'équateur et +0.2° en Arctique en 1983,

+1,3° à l'équateur et +0.6° en Arctique en 1998,

+1,4° à l'équateur et +4,0° en Arctique en 2016.

Pourquoi cette surchauffe la haut alors qu'à l'équateur 2016 est finalement comparable à 1998 ?

 

Berkeley.jpg

 

Et je ne suis pas convaincu que se borner à faire une moyenne d'ensemble, se dire "c'est El-Niño donc c'est logique" réponde vraiment à cette interrogation.

 

De l'avis de pas mal de chercheurs, il y a eu certes eu un effet El-Niño dans les valeurs d'ensemble de ces derniers mois et c'est indéniable, mais aucun ne pense qu'El-Niño ne saurait expliquer ce qu'il est passé dans l'hémisphère nord. J'avais vu qu'Adam Scaife estimait que l'effet d'El-Niño n'expliquait que pour un cinquième les valeurs des derniers mois (j'aurais peut-être dit un peu plus mais je suis loin d'être un grand expert de la question), et il met en avant des dynamiques synoptiques particulières et indépendantes qui selon lui nous auraient conduit à des valeurs records même sans El-Niño. D'ailleurs, même les sceptiques se montrent prudents en ne reliant pas directement les relevés des derniers mois dans le grand nord à El-Niño (WUWT a même préféré mettre en cause un biais de mesure lié à l'effet de chaleur urbain en Sibérie...).

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D' après les réanalyses Ncep ,nouvelle poussée d' anomalies positive de température global , ces derniers jours , la plus forte depuis le mois de mai . Ce qui montre ainsi que malgrès la fin du Nino et le début de la Nina , il y a encore de la réserve de chaleur .

http://www.moyhu.org.s3.amazonaws.com/data/freq/ncep.html

 

 

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Je pense que la configuration des anomalies froides sur l'océan appelle des anomalies encore plus chaudes sur le continent.

De plus, les océans (latitude moyennes) de l'hémisphère nord sont sur une pente montante sans doute plus rapide que les océans tropicaux.

http://iridl.ldeo.columbia.edu/maproom/Global/Ocean_Temp/SSTA_TS_ExtraTropics.html

Cette configuration en anomalies froides centrées  ne cache pas une anomalie moyenne océanique nettement dans le chaud, bien visible au voisinage américain.

Modifié par Cotissois 31
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Posté(e)
L'Isle d'Abeau (38) - 255 m // Lyon 6

Désolé si le lien a déjà été posté, mais je n'en ai pas l'impression :

 

Un article d'un blog du Monde sur le mois de juillet 2016 et son record de chaleur associé...

 

http://huet.blog.lemonde.fr/2016/08/16/climat-juillet-2016-nouveau-record/

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