charles.muller Posté(e) 14 décembre 2007 Partager Posté(e) 14 décembre 2007 Non parce que je parle de coup de froid à -5° se produisant alors que l'arbre est en végétation, et ces coups de froids, même avec un réchauffement du climat existeront toujours! De plus, les chercheurs de l'INRA mettent en évidence que les sécheresses intenses rendent les arbres vulnérables aux très grands froids ce coup-ci. L'arbre n'étant plus capable de produire du sucre liquide ou alors n'ayant plus assez de tissus sains (canaux pour la sève) pour démarrer un printemps dans des conditions optimales. Pour faire bref, la conf' à laquelle j'ai assisté conclue que ce serait un sacré erreur que de profiter du réchauffement du climat pour rallonger la durée de végétation des arbres, et ainsi produire des fruits de façon précoces ou tardives et également d'éloigner trop au nord certaines espèces. Ils ont eu des exemples sur des Hybrides de Noyers plantés à Clermond à croissance rapide (donc une période de végétation trés longue, tôt au printemps, tard en automne), résultat tous nécrosés et condamnés à cause de ces coups de gels survenant alors que l'arbre est en végétation. Je parle bien de nécrose des tissus du tronc et des rameaux, et pas uniquement le gel des pousses de printemps. C'est un autre probléme. Si dans une région, on "profite" du réchauffement du climat pour anticiper la floraison de certains fruitiers avec des hybrides précoces, le risque d'avoir des récoltes perdus avec le gel croît également. Ah, je n'avais pas saisi depuis le départ que tu parlais d'espèces fruitières en culture intensive, je comprends déjà mieux la problématique de faible résistance aux coups de froid. Sinon les coups de froid à -5°C existeront toujours avec le RC... mais ils seront quand même moins fréquents cf. tableau 2 du SPM GIEC 2007 sur les événements extrêmes ou cf. prévision française des modèles (je parle dans la logique du RC et de l'info que tu donnes, ie dans l'hypothèse où les modèles sont réellement capables de prévoir quoique ce soit à 50 ou 100 ans et sauf effet régional genre ralentissement de la thermohaline et refroidissement en Europe). Pour les essences forestières, on peut donc supposer que les gains végétatifs compenseront la mortalité en coup de froid (en tout état de cause, si la forêt est entretenue, une telle mortalité serait bonne pour le bilan carbone puisqu'il faudrait re-planter et que les premières phases de croissance sont celles qui mobilisent le plus de CO2). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
JBR Posté(e) 14 décembre 2007 Varces-Allières-et-Risset Partager Posté(e) 14 décembre 2007 Il est prévu et observé que c'est en arctique que le climat doit se réchauffer le plus fort... Pour quelle raison ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 14 décembre 2007 Partager Posté(e) 14 décembre 2007 Le risque décrit par Musimon est d'autant plus à redouter que le RC ne nous met pas à l'abri d'une vague de froid, pour peu que les vents dominants soufflent du nord pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines d'affilée, à l'occasion par exemple de la stabilisation d'un anticyclone. L'hiver arctique avec ses nuits prolongées sera toujours là... En tout cas, le fait est que les végétaux profitent pour le moment du RC 1850-2007, y compris de sa phase récente et rapide en France ou en Europe occidentale. Qu'ils en profitent moins que prévu selon certains modèles de la végétation (ce que concluent certaines études, mais elles sont minoritaires à ma connaissance et il y a débat sur la plupart) ou qu'ils en profitent moins localement (ce qui est probable dans les zones déjà sèches, par exemple) ne doit pas faire oublier qu'ils en profitent tout de même globalement. Sauf à vouloir noircir le tableau à tout crin, on ne peut donc pas dire que tout va mal en mésinterprétant sélectivement ce qui va bien. Evidemment, au-dessus de tout cela, "mal" et "bien" sont des notions assez peu scientifiques, il faut à chaque fois s'accorder sur des critères communs de ce qui bon ou mauvais. Par exemple, un Arctique libre de glace en été (thème qui te tient à coeur) n'est ni bon ni mauvais en soi, il faut faire le bilan précis des conséquences attendues, voir s'il y a des dommages irréversibles, voir la balance avantages/inconvénients pour chaque point, voir aussi le coût et l'efficacité de l'adaptation / prévention pour chaque point, etc. On parle peu de tout cela ici parce que l'on s'intéresse surtout au rapport 1 du GIEC (les bases physiques), mais je suppose que les rapports 2 et 3 sont tout aussi discutables (au sens neutre de "dignes d'être discutés"). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 14 décembre 2007 Partager Posté(e) 14 décembre 2007 Pour quelle raison ? L'amplification polaire en Hémisphère Nord semble un trait que l'on rencontre dans la plupart des phases de réchauffement connu (au Holocène ou au Quaternaire). J'ignore l'ensemble des causes. La première est bien sûr la rétroaction négative des neiges et glaces : plus il fait chaud, moins elles sont abondantes (en intégrale sur l'année, même si elles peuvent être plus abondantes telle ou telle saison), et le puissant albedo des glaces joue un rôle de premier plan dans le budget énergétique de l'Arctique et des régions péri-arctiques (le rayonnement solaire est moins réfléchi par la surface, celle-ci accumule beaucoup plus de chaleur pendant l'été boréal, ce déséquilibre rend de plus en plus difficile l'englacement, etc.). Mais je suppose que la rétroaction négative de l'albedo des glaces n'est pas seule en cause dans l'amplification polaire, il y a sans doute des phénomènes de circulation (bassin Atlantique notamment) ou d'oscillation (AO, vortex polaire) que je connais moins bien. Si certaines veulent les expliquer ici... (L'amplification polaire signifie aussi que le plus fort de la hausse des T attendue aura lieu dans les zones où il fait le plus froid, et des zones peu habitées ; ce qu'il faut avoir en tête quand on parle de moyennes globales de hausse des T et de conséquences du RC, car ce sont surtout les moyennes locales qui devraient nous intéresser, et même les moyennes saisonnières plutôt qu'annuelles). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 14 décembre 2007 Partager Posté(e) 14 décembre 2007 L'amplification polaire en Hémisphère Nord semble un trait que l'on rencontre dans la plupart des phases de réchauffement connu (au Holocène ou au Quaternaire). J'ignore l'ensemble des causes. La première est bien sûr la rétroaction négative des neiges et glaces : plus il fait chaud, moins elles sont abondantes (en intégrale sur l'année, même si elles peuvent être plus abondantes telle ou telle saison), et le puissant albedo des glaces joue un rôle de premier plan dans le budget énergétique de l'Arctique et des régions péri-arctiques (le rayonnement solaire est moins réfléchi par la surface, celle-ci accumule beaucoup plus de chaleur pendant l'été boréal, ce déséquilibre rend de plus en plus difficile l'englacement, etc.). Mais je suppose que la rétroaction négative de l'albedo des glaces n'est pas seule en cause dans l'amplification polaire, il y a sans doute des phénomènes de circulation (bassin Atlantique notamment) ou d'oscillation (AO, vortex polaire) que je connais moins bien. Si certaines veulent les expliquer ici... (L'amplification polaire signifie aussi que le plus fort de la hausse des T attendue aura lieu dans les zones où il fait le plus froid, et des zones peu habitées ; ce qu'il faut avoir en tête quand on parle de moyennes globales de hausse des T et de conséquences du RC, car ce sont surtout les moyennes locales qui devraient nous intéresser, et même les moyennes saisonnières plutôt qu'annuelles). Pour voir les effets du rechauffement sur des oscillations climatiques comme l'AO il faudrait voir les effets que le rechaument, fonte de la banquise, evolution des temperatures dans la stratosphere, de l'ozone stratopherique... aurait sur le vortex polaire. Pour ceci il faudrait mieux savoir la cause du vortex polaire en hiver Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 2 janvier 2008 Partager Posté(e) 2 janvier 2008 Le climat n'est pas influencé par l'océan et les courants marins ? Pour les vendanges, c'est loin d'être fiable pour retranscrire un climat ou une saison, on le voit parfaitement cette année avec des vendages qui sont précoces après un mois d'Avril très doux alors que l'été a été très humide et frais. L'évolution de la végétation est par contre un indice d'une évolution climatique et/ou biologique de la zone, c'est bien plus fiable que les vendanges qui sont soumises à des paramètres très nombreux (le climat n'est qu'un paramètre parmis tant d'autres). Sur le lien entre dates de vendanges et températures, on peut lire ceci :Nous avons étudié les relations entre températures et dates de vendanges pour l’ensemble des séries recouvrant 15 régions françaises. Nous avons mis en évidence l’importance du cépage dans cette relation, et la difficulté potentielle de travailler avec des vignobles se servant de multiples cépages pour fabriquer le vin (en particulier le Bordelais et l’Alsace). Quand la distinction des cépages est possible, la relation température—date de vendange devient exploitable pour faire des reconstructions climatiques. Extrait du rapport d'activité du projet Ophélie de juillet 2007. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Musimon Posté(e) 9 janvier 2008 Saint-Affrique Partager Posté(e) 9 janvier 2008 Je ne sais pas si je suis sur le bon sujet! Reportage intéressant sur M6 sur un recul important de la plage de Carnon (34) avec gros dégats dunaires suite aux derniers coups de mers (recul de 40m de la plage depuis 20 ans), journal du jour le 09 janvier, non mis en ligne encore au moment ou je poste : http://www.m6info.fr/html/m6_infos/le1250.php Un petit complément http://vudici.midiblogs.com/archive/2008/0...la-tempete.html peut-on associer ce genre d'évènement à la montée des eaux? je le pense! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Just1 Posté(e) 9 janvier 2008 Agde (34) littoral ouest Hérault Partager Posté(e) 9 janvier 2008 Je suis moins catégorique que toi. L'érosion des plages en méditerranée est classique. Chaque année, certaines plages "reculent" alors que d'autres s'ensablent. L'explication des scientifiques est qu'il y aurait des changements dans les courants côtiers, détournés par le développement des digues, brises lames. Le sable retenu par ces obstacles n'alimente plus les plages d'à côté. De plus, il y aurait un manque d'apport de sédiments par les fleuves en crues (suivant les années). Enfin, ça fait quelques années qu'il n'y a pas eu de grosses tempêtes sur ces côtes (120km/h en rafales !) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 9 janvier 2008 Partager Posté(e) 9 janvier 2008 Je suis moins catégorique que toi. L'érosion des plages en méditerranée est classique. Chaque année, certaines plages "reculent" alors que d'autres s'ensablent. L'explication des scientifiques est qu'il y aurait des changements dans les courants côtiers, détournés par le développement des digues, brises lames. Le sable retenu par ces obstacles n'alimente plus les plages d'à côté. De plus, il y aurait un manque d'apport de sédiments par les fleuves en crues (suivant les années). Enfin, ça fait quelques années qu'il n'y a pas eu de grosses tempêtes sur ces côtes (120km/h en rafales !) tout à fait. la montée des eaux n'est pas à mettre en cause (pour l'instant). seul l'urbanisation anarchique et/ou irraisonnée de la côte rend les plages fragiles. on connait ça aussi en corse (bien que les côtes de l'île soient mieux protégées des constructions). certaines plages disparaissent suite à des constructions de petits ports, de digues, etc... de plus, en méditerranée, l'intégrité des plages de sable est maintenue grâce d'une part aux herbiers de posidonies dont les feuilles viennent s'accumuler sur le rivage et empêchent le sable d'être rongé par la mer (mais on nettoie pour faire plaisir aux estivants...), et par la végétation de dunes qui comme son nom l'indique pousse sur les dunes et maintient celles-ci en place (mais nombre d'adeptes de sports motorisés adorent les fracasser malgré les interdictions...). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Musimon Posté(e) 9 janvier 2008 Saint-Affrique Partager Posté(e) 9 janvier 2008 merci pour ces éclaircissement. Pourtant, étant un adepte des plages entre Le grau d'Agde et Port Vendres, je n'ai pas vu beaucoup de plages qui avançaient. J'ai effectivement vu beaucoup d'"erreurs" de construction, avec par exemple le Casino de Valras plage qui a été un temps menacé, mais j'ai toujours cru que c'était l'association erreur humaine+montée des océans qui étaient responsables de tels reculs. Ca fait asse drôle quand on retourne sur une plage aprés 10 ans d'absence et que l'on a retrouve plus (portiragnes plages) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
labadie Posté(e) 13 janvier 2008 Partager Posté(e) 13 janvier 2008 Dernière trouvaille alarmiste en date plutôt "originale" : De Amir Delju, coordinateur scientifique pour le programme climatique de l’Organisation Météorologique Mondiale : « L’occurrence plus fréquente des phénomènes climatiques extrêmes dans le monde entier –les inondations en Australie, les chutes de neige dans le Moyen-Orient- peuvent également être un signe de réchauffement climatique » a-t-il déclaré. " http://www.actualites-news-environnement.c...ige-Bagdad.html Euh...Est-ce que je peux espérer l'ouverture prochaine d'une station de ski chez moi à la Réunion quand le réchauffement sera plus avancé ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 13 janvier 2008 Partager Posté(e) 13 janvier 2008 Dernière trouvaille alarmiste en date plutôt "originale" : De Amir Delju, coordinateur scientifique pour le programme climatique de l’Organisation Météorologique Mondiale : « L’occurrence plus fréquente des phénomènes climatiques extrêmes dans le monde entier –les inondations en Australie, les chutes de neige dans le Moyen-Orient- peuvent également être un signe de réchauffement climatique » a-t-il déclaré. " http://www.actualites-news-environnement.c...ige-Bagdad.html Euh...Est-ce que je peux espérer l'ouverture prochaine d'une station de ski chez moi à la Réunion quand le réchauffement sera plus avancé ? L'accroche de l'article est très parlante elle aussi :...le réchauffement climatique est toujours d'actualité et ce n'est pas parce qu'il n'est pas visible qu'il ne continue pas de progresser, avertissent les scientifiques. La progression invisible qui s'avance masquée ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien764 Posté(e) 15 janvier 2008 Yainville, Seine-Maritime, Normandie Partager Posté(e) 15 janvier 2008 Le réchauffement nous conduira a nouveau a un reffroidissement de toutes façon il n'y as pas a s'inquièter je peu vous dire que le Soleil grand auteur de ce réchauffement va faiblir enfin son minima du cycle 24 devrai être aussi bas que le minimum de Maunder ou prèsque (moins de 50 taches solaires en x années) . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thierry33 Posté(e) 21 janvier 2008 Canéjan Partager Posté(e) 21 janvier 2008 Pour ceux qui n'ont pas lu ce dossier : http://www.notre-planete.info/geographie/c...hangement_0.php Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 21 janvier 2008 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 21 janvier 2008 tenez, lisez ceci: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html Ce document est pour Alain Coustoud entre autres sans commentaire... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lorenz Posté(e) 21 janvier 2008 Partager Posté(e) 21 janvier 2008 tenez, lisez ceci: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html Ce document est pour Alain Coustoud entre autres sans commentaire... ça tourne au règlement de compte à Ok Climat... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Just1 Posté(e) 21 janvier 2008 Agde (34) littoral ouest Hérault Partager Posté(e) 21 janvier 2008 Pour ceux qui n'ont pas lu ce dossier : http://www.notre-planete.info/geographie/c...hangement_0.php C'est un bel exposé de la pensée alarmiste... Après çà, on prendra 3 tranquillisants avant de s'endormir.tenez, lisez ceci: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html C'est intéressant à lire (pour ceux qui ne connaissent pas ce site), surtout après s'être coltiné l'article mentionné au-dessus... A vous de faire votre opinion ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lorenz Posté(e) 21 janvier 2008 Partager Posté(e) 21 janvier 2008 tenez, lisez ceci: http://www.pensee-unique.fr/paroles.html Ce document est pour Alain Coustoud entre autres sans commentaire... J'ai lu à beaucoup d'intérêt ce site, mais j'avoue que son dossier sur la fonction des GES ne m'a pas franchement convaincu. Le reste mérite vraiment le coup d'oeil... Cependant, je regrette que sur ce genre de site (à l'exception de celui de Charles Muller) il n'y ait pas d'analyse sur la fonction chaotique du climat, à mon sens le véritable enjeu pour les années à venir pour savoir comment le climat réagit en fonction des paramètres initiaux que nous influençons ou pas... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Musimon Posté(e) 19 mars 2008 Saint-Affrique Partager Posté(e) 19 mars 2008 Je voudrais revenir sur mon propos tenue en début de page précédente. La situation que l'on vit en ce moment est typique de ce que je voulais signifier : On a eu un mois de février chaud (pour la saison), un première quinzaine de mars humide, et au porte de du printemps on va avoir droit à un mini hiver, avec des gelées généralisées. De fait, la végétation, comme quelque temps, prend de l'avance sur le calendrier et la circulation de sève démarre précocement (3semaines de gains en 50ans). Il y a 50 ans, les arbres en cette saison devraient être en dormance, sans circulation de sève et donc devraient résister à des t° disons de -30° (c'est un exemple), les gelées tardives ne devrait absolument pas les affecter. Or leur seuil de sensibilité au froid est remonté -5° (c'est toujours un exemple) trop tôt et donc la végétation va beaucoup souffrir de ce stress de fin d'hiver. J'insiste sur ce point, mais mon métier veut que j'en sois sensible. A surveiller donc comment la végétation réagira. Les dégâts causés même si on ne peut pas parler de mort de l'arbre, participe grandement à leur affaiblissement qui se cumulent avec les phase de sècheresse et autre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marot Posté(e) 19 mars 2008 Partager Posté(e) 19 mars 2008 ... Il y a 50 ans, les arbres en cette saison devraient être en dormance, sans circulation de sève et donc devraient résister à des t° disons de -30° (c'est un exemple), les gelées tardives ne devrait absolument pas les affecter. Or leur seuil de sensibilité au froid est remonté -5° (c'est toujours un exemple) trop tôt et donc la végétation va beaucoup souffrir de ce stress de fin d'hiver.... L'effet d'une chaleur précoce suivie d'un froid est bien certain mais était-ce mieux il y a 50 ans ?Relevé des températures moyennes de février sur Météo-Oise Il y a 50 ans : 1958 5.6° Les dix dernières années 6 plus froides (-), 3 plus chaudes (+) et une égalité. 1998 5,6° = 1999 4,5° - 2000 6,3° + 2001 5,2° - 2002 7,6° + 2003 3,3° - 2004 5,3° - 2005 3,8° - 2006 3,15° - 2007 7,67° + Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 19 mars 2008 Partager Posté(e) 19 mars 2008 Tout à fait d'accord avec toi Musimon. La succession d'hivers doux depuis 35 ans rend les gelées de fin mars beaucoup, beaucoup plus dommageables qu'auparavant. Dans la vallée du Rhône, les agriculteurs sont très inquiets. Au stade actuel de l'avancement de la végétation, les plantations d'abricotiers et de pêchers vont voir les récoltes annéanties si le thermometre descend au dessous de -3°C. Et il est plus que probable que cette valeur soit atteinte (ou dépassée) dans les 8 jours qui viennent. De telles températures à cette saison n' étaient pas rares auparavant, et elles sont toujours d'actualités, pour preuve. Mais le risque est là aujourd'hiu. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 19 mars 2008 Dax (40) Partager Posté(e) 19 mars 2008 L'effet d'une chaleur précoce suivie d'un froid est bien certain mais était-ce mieux il y a 50 ans ? Relevé des températures moyennes de février sur Météo-Oise [...] C'est sur que si l'on se contente d'une seule valeur on peut tout démontrer. Ce qui serait plus pertinent, ca serait d'observer l'évolution du nombre de fin d'hiver douces suivies d'un coup de gel tardif en mars ou avril. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Musimon Posté(e) 19 mars 2008 Saint-Affrique Partager Posté(e) 19 mars 2008 C'est sur que si l'on se contente d'une seule valeur on peut tout démontrer. Ce qui serait plus pertinent, ca serait d'observer l'évolution du nombre de fin d'hiver douces suivies d'un coup de gel tardif en mars ou avril. L'inra commence à se pencher sérieusement sur la question http://www.inra.fr/prodinra/pinra/data/200...05032111032.pdf Au final, plus les hivers sont doux, plus il est préconisé d'utiliser des essences aux débourement tardif......Comme quoi, faut mieux être prudent avec le fait de croire que la douceur sera permanente et généralisé. faites le test en achetant des arbres avec des jardiniers pro., presque aucun ne vous conseillera des essences précoces au risques de n'avoir aucun fruit certaines années à cause de gel que l'on croit, à tord, tardif. J'avais participé à un colloque avec Mr Ameglio qui travaille donc sur ce sujet http://www2.clermont.inra.fr/piaf/fr/prese...odhiv/index.htm Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 19 mars 2008 Partager Posté(e) 19 mars 2008 Effectivement, alors que les hivers sont plus doux ces 30 dernières années, la durée du risque de gel reste la même; d'autant plus que comme l'a dit Marot, les fins d'hiver ont même tendance a être plus froide ces dernières années, avec pour conséquences un hiver peu froid mais qui n'en finit pas. situation embarassante pour la végétation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
debroglie66 Posté(e) 20 mars 2008 Partager Posté(e) 20 mars 2008 bonsoir! deja l'année dernière il y eut plusieurs mois frais au printemps et en ete en France c'est à dire en dessous de la moyenne(voir post d'henri66)! http://www.lemonde.fr/sciences-et-environn...#ens_id=1025558 bien cordialement! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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