Cotissois 31 Posté(e) 16 juin 2015 Brest Partager Posté(e) 16 juin 2015 Mais en revanche à Toulouse on dit "I yé pas" à la place de "Il n'y est pas"Réflexe d'occitan/espagnol qui associe le son "ilié" au son "iyyyé" ? Sachant que dans la moitié nord, on dira de façon familière "(i)liépa" Dans tous les cas, on est loin du son "ilniyépa" Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thundik81 Posté(e) 17 juin 2015 Ici dans le Cloud Partager Posté(e) 17 juin 2015 Réflexe d'occitan/espagnol qui associe le son "ilié" au son "iyyyé" ? Sachant que dans la moitié nord, on dira de façon familière "(i)liépa" Dans tous les cas, on est loin du son "ilniyépa" Nul besoin de chercher l'influence d'un quelconque substrat... comme partout c'est "y é/è pas". C'est du franco-français populaire Edit: tout comme la forme donnée par MidiPyrGeo (et d'autres exemples)... Edit II le retour: cela a toujours existé (pas qu'à notre époque du yaka)... naguère aussi ça se faisait ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MidiPy Posté(e) 17 juin 2015 Poggio San Lorenzo (Latium) - 370m d'alt Partager Posté(e) 17 juin 2015 Dans cet exemple, « légion » reste au singulier. Sinon, concernant les interjections (dont « bah », etc.), il n'y a pas vraiment de fautes ; on peut les écrire comme on le veut. Merci de la correction, tu me l'apprends Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 17 juin 2015 Brest Partager Posté(e) 17 juin 2015 Nul besoin de chercher l'influence d'un quelconque substrat... comme partout c'est "y é/è pas". C'est du franco-français populaire Par définition, le français populaire est à priori le français le plus récent et le plus influencé par le substrat, si je ne me trompe pas. Celui qui dit "yyy est pas" au lieu de "il y'est pas", c'est soit de la fainéantise (et donc en rien un accent même populaire) soit de vraies habitudes régionales (donc une sorte d'accent).En version parisienne, le "l" n'a aucune raison de sauter devant un y, alors que dans le midi, il a une raison évidente : le son "lié" n'existe pas dans le parler d'origine. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thundik81 Posté(e) 17 juin 2015 Ici dans le Cloud Partager Posté(e) 17 juin 2015 Par définition, le français populaire est à priori le français le plus récent et le plus influencé par le substrat, si je ne me trompe pas. Celui qui dit "yyy est pas" au lieu de "il y'est pas", c'est soit de la fainéantise (et donc en rien un accent même populaire) soit de vraies habitudes régionales (donc une sorte d'accent). En version parisienne, le "l" n'a aucune raison de sauter devant un y, alors que dans le midi, il a une raison évidente : le son "lié" n'existe pas dans le parler d'origine. Voir mes clins d'il dans les Edit:. Il ne faut pas voir des régionalismes de partout. On constate souvent cet abus en lexicographie : nombre de dicos régionaux / locaux incluaient des mots familiers ou argotiques car absents du Littré ou du dictionnaire de l'Académie. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 17 juin 2015 Toulouse Partager Posté(e) 17 juin 2015 C'est intéressant cette discussion. Moi je pense que la manière de parler est influencée par la langue d'origine de la région. Mais aujourd'hui de.moins en.moins de monde vit dans sa région natale et familiale. Et on prend l'accent du lieu de vie en contact avec les personnes qui l'ont. Donc on mélange tout et on arrive à une espèce de soupe d'expressions et de façon de parler. Il y a aussi les mots provenant de la langue régionale qui sont francisés. Pour répondre à un poste de midipyrgeo, le évidemment est plutôt dit ébidemment comme en espagnol ou occitan même. Mais le son est plus bref et du coup ça passe vite du e au i. Pour répondre à JulienDeNamur le quoi je le mets aussi à toutes les sauces en fin de phrase. Entre les du coup très répondus les quoi et les autres fantaisies à quoi servent les points finalement ? ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 17 juin 2015 Brest Partager Posté(e) 17 juin 2015 Demandons à quelqu'un élevé dans un parler occitan/occitanisé ce sera plus simple. Il ne faut pas voir des régionalismes partout, mais dans le sud, le parler historique a beaucoup de sons différents du français moderne, donc le doute est bien plus permis que dans le nord où on est sûr que c'est de la fainéantise. C'est comme la différence "é"/"è"/"ô"/"o". Il y a ceux qui favorisent le "é" pour parler plus vite (pure fainéantise) et ceux qui ont de vrais réflexes régionaux. On ne peut donc pas accuser tout le monde de la même façon. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 17 juin 2015 Toulouse Partager Posté(e) 17 juin 2015 Je n'ai par exemple jamais entendu le lait prononcé lè ni le rose prononcé rôse. C'est du régionalisme. Le ô est très rarement prononcé ici. Héritage de l'occitan où il n'existait pas. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vedasien Posté(e) 17 juin 2015 Malbosc - bourg centre (07) - 480m en Cévennes Ardéchoises / Saint-Jean-de-Védas (34) - La Fermaude Partager Posté(e) 17 juin 2015 C'est vrai que les sons des mots sont différents suivant d’où l'on vient. Ici à Montpellier, vu la masse de personne n'étant pas originaire d'ici, je trouve que les accents se perdent. Dans mes proches connaissances, aucune personne ne prononcent le mot "rôse" pour parler de la couleur rose par exemple. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MidiPy Posté(e) 18 juin 2015 Poggio San Lorenzo (Latium) - 370m d'alt Partager Posté(e) 18 juin 2015 Le rôse est très parisien, au lycée j'avais au moins le tiers de ma classe qui n'était pas originaire de Toulouse et qui venait principalement de la région parisienne ou avait des parents originaires de là-bas (donc ils ont été élevés avec cet accent), et le rôse on en mangeait à toutes les sauces je vous le dis. En ce qui me concerne, j'utilise l'occitan parfois quand je parle, ma mère connaissant quelques expressions puisque ses parents le parlaient régulièrement. Donc des fois (bien que ce mot n'existe pas) en pleine phrase je sors de l'occitan et tout le monde est paumé En ce qui concerne l'accent toulousain personnellement à Toulouse et dans les villes alentours il est en voie de disparition, y a tellement de personnes ayant déménagé de leur lieu de villégiature originel (en général du Nord de la France) que l'accent neutre et/ou "du nord" est presque plus courant. En revanche plus on sort de la ville vers la camapagne (Tarn/Gers/Ariège...) plus l'accent Toulousain refait son apparition en force. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vedasien Posté(e) 18 juin 2015 Malbosc - bourg centre (07) - 480m en Cévennes Ardéchoises / Saint-Jean-de-Védas (34) - La Fermaude Partager Posté(e) 18 juin 2015 En ce qui me concerne, j'utilise l'occitan parfois quand je parle, ma mère connaissant quelques expressions puisque ses parents le parlaient régulièrement. Donc des fois (bien que ce mot n'existe pas) en pleine phrase je sors de l'occitan et tout le monde est paumé C'est un peu mon cas aussi, quelques expressions et mots sortent de temps en temps. Sortant d'une Calendreta (écoles Occitanes) je parle aussi couramment l'occitan. Comme tu l'as bien dis, plus l'on sort des grandes villes (Montpellier pour mon cas), plus l'on entends des variantes et des mots occitans. Bien qu'à Toulouse l'identité Occitane est forte tout de même, avec les noms de rues en Occitan et les arrêts du métro également...C'est nettement plus présent qu'à Montpellier par exemple. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 18 juin 2015 Toulouse Partager Posté(e) 18 juin 2015 Oui il y a des expressions en occitan que l'on emploie sans le savoir, juste par copie de ce qu'on entend des parents ou des gens à côté. On s'en rend pas compte ici mais dès qu'on part ailleurs on nous demande la traduction ^^ c'est plus ou moins fort selon les personnes. Mais je trouve ça sympa moi, c'est une identité, c'est pas plat au moins. Montpellier il n'y a plus de culture car 70% des gens à Montpellier ne sont pas montpelliérains de souche. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 18 juin 2015 56800 Taupont Partager Posté(e) 18 juin 2015 Oui il y a des expressions en occitan que l'on emploie sans le savoir, juste par copie de ce qu'on entend des parents ou des gens à côté. On s'en rend pas compte ici mais dès qu'on part ailleurs on nous demande la traduction ^^ c'est plus ou moins fort selon les personnes. Mais je trouve ça sympa moi, c'est une identité, c'est pas plat au moins. Montpellier il n'y a plus de culture car 70% des gens à Montpellier ne sont pas montpelliérains de souche. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tao Posté(e) 18 juin 2015 Naillat, 360m, 23 Partager Posté(e) 18 juin 2015 Montpellier il n'y a plus de culture car 70% des gens à Montpellier ne sont pas montpelliérains de souche. Bonjour, parler de culture comme quelque chose de stable et immuable dans le temps, d'étanche aux influences extérieures c'est à peu près du même niveau que de parler de mini tornade ou de climatologie sur une durée de trois ans. Je te conseille pour enrichir un peu la tienne de lire quelques travaux de sociologues, ethnologues ou anthropologues, si en plus ça pouvait t'éviter d'écrire des stéréotypes peu en phase avec la charte du forum ce serait tout bénéfice... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 18 juin 2015 Toulouse Partager Posté(e) 18 juin 2015 C'est vrai que la ville de Montpellier n'a pas de culture ou très peu, à l'inverse des endroits où l'occitan où catalan est présent sur les panneaux par exemple. Cette ville est tellement cosmopolite que finalement il n'y a pas de culture commune. Je parlais d'identité régionale pas la ville. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul74_OrageFM Posté(e) 18 juin 2015 Douvaine (74) Partager Posté(e) 18 juin 2015 Vive la mondialisation... La mondialisation (essentiellement technologique) je suis pour. Le mondialisme, je suis contre. Ce sont 2 choses bien distinctes. @adri34 : parler de ville cosmopolite pour Montpellier ça me fait bien rire. A Genève, plus d'1 habitant sur 2 n'est pas suisse de souche. Là oui on peut parler de cosmopolite, tout le monde parle anglais dans la rue. En France, on est des petits joueurs (excepté peut-être Paris ou la Côte d'Azur). Fin du HS pour ma part. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul74_OrageFM Posté(e) 18 juin 2015 Douvaine (74) Partager Posté(e) 18 juin 2015 Oui, ce n'est pas le territoire qui crée l'accent, mais les personnes. Si on est savoyard mais qu'on ne fréquente que des parisiens, on aura l'accent parisien (un exemple). Et inversement. Sans quoi, ce serait prêter des pouvoirs magiques à la terre . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 18 juin 2015 Partager Posté(e) 18 juin 2015 On commence à s'éloigner de l'orthographe... Et certains qui « pensent mal » vont se faire rappeler à l'ordre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 18 juin 2015 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 18 juin 2015 C'est déjà fait, j'ai du faire sauter un post HS (et qui m'a donné la nausée ) ce matin-même... Donc je suggère instamment d'en revenir au sujet de l'orthographe. Et uniquement lui. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thundik81 Posté(e) 19 juin 2015 Ici dans le Cloud Partager Posté(e) 19 juin 2015 Je viens de voir l'échange au sujet d'écart-type / écart type. [Je rappelle que pour des raisons de lecture j'utilise personnellement des espaces avec la barre oblique ] Outre le fait qu'il s'agit d'un trait d'union et non d'un tiret, il n'y a aucune justification à la non-utilisation du trait d'union dans écart-type par l'Académie. Comme souvent en parcourant un dictionnaire, on constate des emplois contradictoires ! L'Académie le reconnaissait dans son fameux rapport de 1990 : On remarque de très nombreuses hésitations dans l’usage du trait d’union et des divergences entre les dictionnaires, ce qui justifie qu’on s’applique à clarifier la question, ce mode de construction étant très productif. On améliorera donc l’usage du trait d’union en appliquant plus systématiquement les principes que l’on vient de dégager, soit à l’utilisation de ce signe, soit à sa suppression par agglutination ou soudure des mots composés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lothski Posté(e) 19 juin 2015 Besançon 290m Partager Posté(e) 19 juin 2015 Le trait d'union ne me choque pas dans écart-type mais, comme je le disais hier, cela me hérisse le poil dans écart moyen/ écart-moyen où malgré son statut analogue de paramètre de dispersion, je ne vois pas de raison mathématique de lui attribuer un statut de mot composé et de le distinguer de "prix moyen" par exemple . Pour moi écart moyen ou écart type sont des expressions mathématiques ( comme "nombre dérivé " ou "point d'inflexion" ) plutôt que des mots composés. et "écart moyen" ou "prix moyen" sont de même nature , Il suffit de savoir que le premier concerne les écarts à la moyenne (arithmétique) au lieu de prix . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul74_OrageFM Posté(e) 10 juillet 2015 Douvaine (74) Partager Posté(e) 10 juillet 2015 Il y a une expression que j'ai lue par ci par là qui me semble être utilisée à mauvais escient : dire que la journée du 7 juillet a été le point d'orgue de la canicule. Je crois qu'il faudrait plutôt dire le point culminant, non ? Parce qu'un point d'orgue, ce n'est pas cela, en musique c'est quand on tient la note, donc ça voudrait dire une canicule qui se prolonge, ça change le sens du coup. Je me trompe ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thundik81 Posté(e) 10 juillet 2015 Ici dans le Cloud Partager Posté(e) 10 juillet 2015 Il y a une expression que j'ai lue par ci par là qui me semble être utilisée à mauvais escient : dire que la journée du 7 juillet a été le point d'orgue de la canicule. Je crois qu'il faudrait plutôt dire le point culminant, non ? Parce qu'un point d'orgue, ce n'est pas cela, en musique c'est quand on tient la note, donc ça voudrait dire une canicule qui se prolonge, ça change le sens du coup. Je me trompe ? C'est un emploi métonymique : ici cela désigne le moment le plus attendu, le plus intense d'une manifestation, d'un phénomène. (selon la définition de la 9ème édition du Dictionnaire de l'Académie française). Mais, effectivement, ce n'est pas le seul sens métonymique qui a été fait de cette expression musicale : on l'utilise aussi plus particulièrement pour le « bouquet final ». Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 18 juillet 2015 Partager Posté(e) 18 juillet 2015 Source : L'Équipe... Le nombre de fautes (et parfois grossières, comme celle-ci) que l'on voit dans ce média est tout simplement incroyable, et inacceptable. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canada Goose Posté(e) 26 juillet 2015 Partager Posté(e) 26 juillet 2015 Allez, un autre coup des stagiaires, du Monde cette fois... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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