Invité Posté(e) 30 avril 2008 Partager Posté(e) 30 avril 2008 Regarde du côté de la PDO. Quand on est dans une phase chaude, comme 1975-2000 (graphe 1), les océans du Sud se refroidissent, d'où l'extension de la banquise antarctique (graphe 2) ... Je te laisse tirer les conclusions qui conviennent... Je suis assez d'accord sur l'importance de la PDO et il me semble que son influence a été quelque peu négligée. d'ailleurs j'ai commis un article sur le sujet, pour ceux que ça intéresse. Néanmoins il faut être prudent avec les prévisions. Si tu regardes la phase froide du début du siècle, elle n'a pas grand chose à voir, en amplitude, avec la phase froide qui commence en gros, en 1945. Donc, la prochaine, celle qui débute apparemment, sera peut-être forte, peut-être faible. On sait pas... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 30 avril 2008 Dax (40) Partager Posté(e) 30 avril 2008 je dis qu'un image vaut mieux qu'un lond discours... Voici ton graphique mis à côté des anomalies mensuelles relevées par la NOAA : Curieux ce graphique, non ? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est une tendance à court terme qui peut être deviendra une réalité Vive les certitudes ! EDIT : Vraiment très bien réalisé ton article météor, complet et clair /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 30 avril 2008 Partager Posté(e) 30 avril 2008 Curieux ce graphique, non ? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> à mon avis il s'agit des données de la basse troposphère. je vais vérifier. oui c'est ça, bon j'ai fait vite et il s'agit bien de l'anomalie globale de -70 à 82.5N exactement. edit: cela vient d'ailleurs de cet article. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 30 avril 2008 Partager Posté(e) 30 avril 2008 je dis qu'un image vaut mieux qu'un lond discours... C'est une tendance à court terme qui peut être deviendra une réalité et comme un poste plus haut le disait, ça en prend en tout cas le chemin! PS: désolé mais je ne me rappelle plus où j'ai trouvé cette image. ce graph concerne t'il l'évolution d'une région ou une globalité? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zazou Posté(e) 30 avril 2008 Partager Posté(e) 30 avril 2008 Tu devrais mettre cette figure dans ta signature, ça permettrait de la voir encore plus souvent... J'en profite pour en poster une autre. Comme mes précédents posts sur l'effet de l'ozone strato sur le climat antarctique, elle passera inaperçue dans ton champ de vision préformé par tout sauf par la lecture attentive du 4ème rapport du GIEC. Mais peut-être qu'elle ne passera pas inaperçue dans le champ de vision de forumeurs moins shootés aux sites spécialisés dans la théorie du complot. FAR : simulations en 1990 SAR : simulations en 1996 TAR : simulations en 2001 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 30 avril 2008 Partager Posté(e) 30 avril 2008 Je suis assez d'accord sur l'importance de la PDO et il me semble que son influence a été quelque peu négligée. d'ailleurs j'ai commis un article sur le sujet, pour ceux que ça intéresse. Néanmoins il faut être prudent avec les prévisions. Si tu regardes la phase froide du début du siècle, elle n'a pas grand chose à voir, en amplitude, avec la phase froide qui commence en gros, en 1945. Donc, la prochaine, celle qui débute apparemment, sera peut-être forte, peut-être faible. On sait pas... En gros c'est pour cela que si le CO2 evolue au meme rithme et suivant l'importance de la descente du PDO- et de l'activite solaire actuellement et bientot du AMO qui va devenir négative a sont tour, que le rechauffement devrait ralentir voir se stabiliser. Car un petit effet négatif (du AMO) + négatif (PDO) + négatif (soleil) va diminuer plus ou moins l'effets positif des GES. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
miniTAX Posté(e) 30 avril 2008 Partager Posté(e) 30 avril 2008 Néanmoins il faut être prudent avec les prévisions. Si tu regardes la phase froide du début du siècle, elle n'a pas grand chose à voir, en amplitude, avec la phase froide qui commence en gros, en 1945. Donc, la prochaine, celle qui débute apparemment, sera peut-être forte, peut-être faible. On sait pas... Tout à fait. Mais mon propos a été moins de faire des prévisions de la PDO que de souligner sa contribution dans la température globale, contribution qui s'élève pourtant à ZERO dans les facteurs pris en compte par le GIEC (cf leur tableau de forçages). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
miniTAX Posté(e) 30 avril 2008 Partager Posté(e) 30 avril 2008 Tu devrais mettre cette figure dans ta signature, ça permettrait de la voir encore plus souvent... Comme mes précédents posts sur l'effet de l'ozone strato sur le climat antarctique, elle passera inaperçue dans ton champ de vision préformé par tout sauf par la lecture attentive du 4ème rapport du GIEC. Justement, le GIEC dit explicitement qu'il ne connaît pas l'influence de l'ozone sur le climat antarctique (en particulier si c'est l'ozone la cause du froid ou si c'est le froid qui détruit l'ozone ou en clair, il ne sait pas si c'est la queue qui remue le chien ou l'inverse). Même meteor ou sirius ne s'aventurent pas à "expliquer" le refroidissement antarctique par l'ozone. Alors comment tu sais ?Ah, sans doute grâce à une lecture attentivement sélective du 4AR /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> FAR : simulations en 1990 SAR : simulations en 1996 TAR : simulations en 2001 Tu oublies de préciser les intervalles du 4AR où l'on s'aperçoit que les incertitudes augmentent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
the fritz Posté(e) 1 mai 2008 Partager Posté(e) 1 mai 2008 Tu devrais mettre cette figure dans ta signature, ça permettrait de la voir encore plus souvent... J'en profite pour en poster une autre. Comme mes précédents posts sur l'effet de l'ozone strato sur le climat antarctique, elle passera inaperçue dans ton champ de vision préformé par tout sauf par la lecture attentive du 4ème rapport du GIEC. Mais peut-être qu'elle ne passera pas inaperçue dans le champ de vision de forumeurs moins shootés aux sites spécialisés dans la théorie du complot. FAR : simulations en 1990 SAR : simulations en 1996 TAR : simulations en 2001 Je ne comprends pas bien ton graph Zazou, mais est-ce qu'en 2001 le GIEC aurait sorti des prévisions inférieures aux observations? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zazou Posté(e) 1 mai 2008 Partager Posté(e) 1 mai 2008 Justement, le GIEC dit explicitement qu'il ne connaît pas l'influence de l'ozone sur le climat antarctique (en particulier si c'est l'ozone la cause du froid ou si c'est le froid qui détruit l'ozone ou en clair, il ne sait pas si c'est la queue qui remue le chien ou l'inverse). Même meteor ou sirius ne s'aventurent pas à "expliquer" le refroidissement antarctique par l'ozone. Alors comment tu sais ? Ah, sans doute grâce à une lecture attentivement sélective du 4AR /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ce n'est pas difficile d'en faire une lecture plus attentive que la tienne apparemment... Tu t'es contenté du summary for policy makers et des titres des chapitres ? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour les amateurs, ça se passe essentiellement dans le chapitre 3 "surface and atmospheric climate change". Quelques extraits : Page 294 : Box 3.3: Stratospheric-Tropospheric Relations and Downward Propagation The troposphere influences the stratosphere mainly through planetary-scale waves that propagate upward during the extended winter season when stratospheric winds are westerly. The stratosphere responds to this forcing from below to produce long-lived changes to the strength of the polar vortices. In turn, these fluctuations in the strength of the stratospheric polar vortices are observed to couple downward to surface climate (Baldwin and Dunkerton, 1999, 2001; Kodera et al., 2000; Limpasuvan et al., 2004; Thompson et al., 2005). This relationship occurs in the zonal wind and can be seen clearly in annular modes, which explain a large fraction of the intra-seasonal and interannual variability in the troposphere (Thompson and Wallace, 2000) and most of the variability in the stratosphere (Baldwin and Dunkerton, 1999). Annular modes appear to arise naturally as a result of internal interactions within the troposphere and stratosphere (Limpasuvan and Hartmann, 2000; Lorenz and Hartmann, 2001, 2003). The relationship between NAM anomalies in the stratosphere and troposphere can be seen in Box 3.3, Figure 1, in which the NAM index at 10 hPa is used to define events when the stratospheric polar vortex was extremely weak (stratospheric warmings). On average, weak vortex conditions in the stratosphere tend to descend to the troposphere and are followed by negative NAM anomalies at the surface for more than two months. Anomalously strong vortex conditions propagate downwards in a similar way. Long-lived annular mode anomalies in the lowermost stratosphere appear to lengthen the time scale of the surface NAM. The tropospheric annular mode time scale is longest during winter in the NH, but longest during late spring (November–December) in the SH (Baldwin et al., 2003). In both hemispheres, the time scale of the tropospheric annular modes is longest when the variance of the annular modes is greatest in the lower stratosphere. Downward coupling to the surface depends on having large circulation anomalies in the lowermost stratosphere. In such cases, the stratosphere can be used as a statistical predictor of the monthly mean surface NAM on time scales of up to two months (Baldwin et al., 2003; Scaife et al., 2005). Similarly, SH trends in temperature and geopotential height, associated with the ozone hole, appear to couple downward to affect high-latitude surface climate (Thompson and Solomon, 2002; Gillett and Thompson, 2003). As the stratospheric circulation changes with ozone depletion or increasing greenhouse gases, those changes will likely be reflected in changes to surface climate. Thompson and Solomon (2005) showed that the spring strengthening and cooling of the SH polar stratospheric vortex preceded similarly signed trends in the SH tropospheric circulation by one month in the interval 1973 to 2003. They argued that similar downward coupling is not evident in the NH geopotential trends computed using monthly radiosonde data. An explanation for this difference may be that the stratospheric signal is stronger in the SH, mainly due to ozone depletion, giving a more robust downward coupling. The dynamical mechanisms by which the stratosphere influences the troposphere are not well understood, but the relatively large surface signal implies that the stratospheric signal is amplified. The processes likely involve planetary waves (Song and Robinson, 2004) and synoptic-scale waves (Wittman et al., 2004), which interact with stratospheric zonal wind anomalies near the tropopause. The altered waves would be expected to affect tropospheric circulation and induce surface pressure changes corresponding to the annular modes (Wittman et al., 2004). Pages 292-293 : The observed SAM trend has been related to stratospheric ozone depletion (Sexton, 2001; Thompson and Solomon, 2002; Gillett and Thompson, 2003) and to greenhouse gas increases (Hartmann et al., 2000; Marshall et al., 2004; see also Section 9.5.3.3). Jones and Widmann (2004) reconstructed century- scale records based on proxies of the SAM that indicate that the magnitude of the recent trend may not be unprecedented, even during the 20th century. There is also recent evidence that ENSO variability can influence the SAM in the southern summer (e.g., L’Heureux and Thompson, 2006). The trend in the SAM, which is statistically significant annually and in summer and autumn (Marshall et al., 2004), has contributed to antarctic temperature trends (Kwok and Comiso, 2002b; Thompson and Solomon, 2002; van den Broeke and van Lipzig, 2003; Schneider et al., 2004); specifically a strong summer warming in the Peninsula region and little change or cooling over much of the rest of the continent (Turner et al., 2005; see Figure 3.32). Through the wave component, the positive SAM is associated with low pressure west of the Peninsula (e.g., Lefebvre et al., 2004) leading to increased poleward fl ow, warming and reduced sea ice in the region (Liu et al., 2004b). Orr et al. (2004) proposed that this scenario yields a higher frequency of warmer maritime air masses passing over the Peninsula, leading to the marked northeast Peninsula warming observed in summer and autumn (December–May). The positive trend in the SAM has led to more cyclones in the circumpolar trough (Sinclair et al., 1997) and hence a greater contribution to antarctic precipitation from these near-coastal systems that is refl ected in δ18O levels in the snow (Noone and Simmonds, 2002). The SAM also affects spatial patterns of precipitation variability in Antarctica (Genthon et al., 2003) and southern South America (Silvestri and Vera, 2003). The imprint of SAM variability on the Southern Ocean system is observed as a coherent sea level response around Antarctica (Aoki, 2002; Hughes et al., 2003) and by its regulation of Antarctic Circumpolar Current flow through the Drake Passage (Meredith et al., 2004). Changes in oceanic circulation directly alter the THC (Oke and England, 2004) and may explain recent patterns of observed temperature change at SH high latitudes described by Gille (2002). Synthèse page 318 : In summary, global mean temperatures have increased since the 19th century, especially since the mid-1970s. Temperatures have increased nearly everywhere over land, and SSTs and marine air temperatures have also increased, reinforcing the evidence from land. However, temperatures have increased neither monotonically nor in a spatially uniform manner, especially over shorter time intervals. The atmospheric circulation has also changed: in particular, increasing zonal flow is observed in most seasons in both hemispheres, and the mid- to high-latitude annular modes strengthened until the mid-1990s in the NH and up until the present in the SH. In the NH, this brought milder maritime air into Europe and much of high-latitude Asia from the North Atlantic in winter, enhancing warming there. In the SH, where the ozone hole has played a role, it has resulted in cooling over 1971 to 2000 for parts of the interior of Antarctica but large warming in the Antarctic Peninsula region and Patagonia. Temperatures generally have risen more than average where fl ow has become more poleward, and less than average or even cooled where fl ow has become more equatorward, refl ecting the PDO and other patterns of variability. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
zazou Posté(e) 1 mai 2008 Partager Posté(e) 1 mai 2008 Je ne comprends pas bien ton graph Zazou, mais est-ce qu'en 2001 le GIEC aurait sorti des prévisions inférieures aux observations? Tu trouves cette figure en page 98 du chapitre 1 "historical overview of climate change science". Et le texte qui va avec : Another example is provided by past IPCC projections of future climate change compared to current observations. Figure 1.1 reveals that the model projections of global average temperature from the First Assessment Report (FAR; IPCC, 1990) were higher than those from the Second Assessment Report (SAR; IPCC, 1996). Subsequent observations (Section 3.2) showed that the evolution of the actual climate system fell midway between the FAR and the SAR ‘best estimate’ projections and were within or near the upper range of projections from the TAR (IPCC, 2001a). Ce graphique en page 99 du même chapitre te fera comprendre l'évolution des processus pris en compte dans les modèles, entre temps. Note que ça ne les a pas conduit à simuler un refroidissement terrestre quand on double la teneur en CO2... Svante Arrhenius l'avait calculé en 1896. Et Tyndall avait caractérisé les propriétés spectroscopiques du CO2 et de la vapeur d'eau vers 1860... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 2 mai 2008 Partager Posté(e) 2 mai 2008 Cela fait 15 jours que la banquise antarctique cesse de s'étendre. La pause est forcément temporaire, mais l'excédent qui était de presque 2 millions km2 à la mi-avril est retombé à 1 million km2. Comment peut-on expliquer cette pause dans l'extension ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 2 mai 2008 Partager Posté(e) 2 mai 2008 Cela fait 15 jours que la banquise antarctique cesse de s'étendre. La pause est forcément temporaire, mais l'excédent qui était de presque 2 millions km2 à la mi-avril est retombé à 1 million km2. Comment peut-on expliquer cette pause dans l'extension ? Il doit y avoir une erreur et ce ne serait pas la première fois... Une telle pause en plein milieu de l'automne austral est assez improbable...Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 2 mai 2008 Haut Doubs Partager Posté(e) 2 mai 2008 Justement, le GIEC dit explicitement qu'il ne connaît pas l'influence de l'ozone sur le climat antarctique (en particulier si c'est l'ozone la cause du froid ou si c'est le froid qui détruit l'ozone ou en clair, il ne sait pas si c'est la queue qui remue le chien ou l'inverse). Même meteor ou sirius ne s'aventurent pas à "expliquer" le refroidissement antarctique par l'ozone. Alors comment tu sais ? Je me permets de corriger une inexactitude ou, au moins , une imprécision: /index.php?s=&showtopic=14623&view=findpost&p=719458'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&a...st&p=719458 Je ne me suis certes pas permis "d'expliquer " le "refroidissement" par le trou d'ozone parce que en meteo les causes sont souvent multiples mais il faudrait quand même être un peu cohérent dans le discours si le soleil a une quelconque influence sérieuse (plus de 10%) dans le réchauffement récent (hypothèse qui a la faveur de beaucoup de sceptiques) , alors il faut une rétroaction positive extrêmement puissante. On a deux possibilités plus ou moins crédibles et en tout cas pas quantifiées mais deux possibilités: 1 soit les rayons cosmiques et les nuages 2 soit l'influence des variations des UV ce qui implique bel et bien l'ozone (et donc son trou) plus des mécanismes amplificateurs tels ceux évoqués ci dessus grâce à zazou Es tu en train d'éliminer la deuxième possibilité? Moi, j'aurais bien plus tendance à éliminer la première. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
printemps Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 il doit s'agir d'un bug en antarctique en effet.Voici l'extension en antarctique en avril 2008: ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200804_extn.png en 2007 ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200704_extn.png Soit une augmentation de 26.47 % par rapport à l'an dernier... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 il doit s'agir d'un bug en antarctique en effet.Voici l'extension en antarctique en avril 2008: ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200804_extn.png en 2007 ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200704_extn.png Soit une augmentation de 26.47 % par rapport à l'an dernier... ce n'est pas la question... l'excédent est bien toujours là, mais il y a effectivement une pause, et même une baisse dans l'extent de banquise en hémisphère sud. je parle là de l'extent réel et non de son rapport à la moyenne! et apparemment il ne s'agit pas d'un bug. on attend les thèses des refroidisseurs... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 il doit s'agir d'un bug en antarctique en effet.Voici l'extension en antarctique en avril 2008: ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200804_extn.png en 2007 ftp://sidads.colorado.edu//DATASETS/NOAA/...200704_extn.png Soit une augmentation de 26.47 % par rapport à l'an dernier... Pas grand intérêt pour la question posée ces cartes : elles donnent les extent moyens d'avril, là on parle des étendues instantanées de fin avril. D'autre part, il suffit de consulter les graphes des mois et années passées pour voir que ce genre de pauses ne sont pas rares. Mais ça ne préjuge pas de la suite, il peut y avoir un fort rebond. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 évidemment ces pauses et ces baisses ne sont pas rares. c'est ce qu'on appelle de la météorologie. ce qui est amusant, c'est de constater que les négationnistes du RC crient au bug dès qu'il y a la moindre baisse sur les graphiques. on se demande réellement qui bugue le plus... Il me semble que l'anomalie négative de température de l'océan Austral est beaucoup moins prononcée qu'il y a quelques mois. On sent d'ailleurs un rapprochement vers les normales, voire une tendance à l'émergence de nouvelles anomalies positives. Cela a t-il à voir avec la fin de la Nina, et si oui, cela pourrait-il expliquer la faiblesse récente de l'accroissement d'extension de la banquise arctique ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
printemps Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 C'et très peu probable que la banquise antarctique baisse au mois de mai vu la carte des masses d'air la bas en ce moment, ca ne serait pas la première fois qu'il y a un bug sur ce site, c'était déja le cas la semaine dernière pour l'arctique, on le voit, la courbe remonte, ce qui est complètement illogique aussi (c'est leur erreur qui est corrigé).Ce site semble avoir de gros problèmes aussi bien dans les hausses que les baisses en toute saison... Il me semble que l'anomalie négative de température de l'océan Austral est beaucoup moins prononcée qu'il y a quelques mois. On sent d'ailleurs un rapprochement vers les normales, voire une tendance à l'émergence de nouvelles anomalies positives. Cela a t-il à voir avec la fin de la Nina, et si oui, cela pourrait-il expliquer la faiblesse récente de l'accroissement d'extension de la banquise arctique ? l'anomalie est moins prononcée par rapport à la moyenne qui baisse à cette saison.Il serait intéressant d'avoir les températures brut de l'océan antarctique, même si il y a d'autres facteurs pour expliquer une extension (la nuit polaire, les masses d'air, la circulation atmosphérique) ***modéré*** Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fran39 Posté(e) 3 mai 2008 Charenton-le-Pont Partager Posté(e) 3 mai 2008 Pour ma part je rejoins l'avis de grecale2b et Yann 76 il semble probable qu'on assiste à un palier pour l'englacement en antarctique ce qui n'est pas rare... De plus à mon avis faut pas rêver non plus les 2 millions d'anomalies n'allaient pas subsister éternellemment au gré des situation plus ou moins favorables météorologiquement parlant. Il n'en reste pas moins qu'on peut toujours dire que les glaces antarctiques se portent bien. L'important il me semble c'est qu'en moyenne sur plusieurs mois on enregistre une anomalie positive de 0.5/1 millions de km² par exemple... Reste à savoir si celle-ci va se maintenir. Et arrêtons de voir des bugs là où il n'y en a pas ( on les reconnait généralement à leur grands traits verticaux), ça fait pas sérieux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 C'et très peu probable que la banquise antarctique baisse au mois de mai vu la carte des masses d'air la bas en ce moment, ca ne serait pas la première fois qu'il y a un bug sur ce site, c'était déja le cas la semaine dernière pour l'arctique, on le voit, la courbe remonte, ce qui est complètement illogique aussi (c'est leur erreur qui est corrigé).Ce site semble avoir de gros problèmes aussi bien dans les hausses que les baisses en toute saison... l'anomalie est moins prononcée par rapport à la moyenne qui baisse à cette saison.Il serait intéressant d'avoir les températures brut de l'océan antarctique, même si il y a d'autres facteurs pour expliquer une extension (la nuit polaire, les masses d'air, la circulation atmosphérique) ***modéré*** vu la pente de la baisse, cela n'a rien d'un bug... désolé.et les températures ne sont pas le seul élément à prendre en considération. les tempêtes, les vagues, etc..., etc..., le sont aussi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 vu la pente de la baisse, cela n'a rien d'un bug... désolé. et les températures ne sont pas le seul élément à prendre en considération. les tempêtes, les vagues, etc..., etc..., le sont aussi. Tu me tends une perche Grecale. Je me demandais justement si la fin des anomalies très froides de T° de l'océan Austral, et le retour à une normale, voire à un léger excédent, ne pouvait pas avoir pour effet de booster l'activité dépressionnaire en périphérie de l'Antarctique. En gros on aurait : T° de l'océan dans les normales (voire en léger excédent) ----> activité dépressionnaire péri-antarctique en hausse ------> vagues, houle, accrues ------> accroissement moindre de la banquise antarctique. On aurait aussi, sur le plan météo : rail dépressionnaire péri-antarctique plus puissant -----> expulsions d'air glacé d'origine antarctique moins fréquentes vers les océans périphériques -----> accroissement moindre de la banquise antarctique. Ce ne sont que des hypothèses. J'aurais aimé avoir votre avis là-dessus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
labadie Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 vu la pente de la baisse, cela n'a rien d'un bug... désolé. et les températures ne sont pas le seul élément à prendre en considération. les tempêtes, les vagues, etc..., etc..., le sont aussi. Oui, la saison de croissance de la banquise antarctique n'a jamais été régulière, et il y a des à coups probablement liés à des évènements météo type tempêtes et autres. Tirer une conclusion climatique de ces à coups de quelques semaines pour en déduire une tendance (à la hausse ou à la baisse) n'a évidemment aucun sens. Pour moi ce qui a du sens par contre au niveau de l'évolution climatique, c'est de remarquer que la surface globale en banquise (HN + HS) a très peu varié au cours des 30 dernières années, malgré la forte hausse du taux de CO2 sur cette période (qui dépasse aujourd'hui de très loin toutes les valeurs des 650 000 dernières années, et sans doute beaucoup plus). J'aimerai bien que les tenants de l'effet de serre fort expliquent pourquoi une telle hausse du taux de CO2, qui dépasse aussi très largement les écarts entre période glaciaire et interglaciaire a si peu d'effets sur la surface globale en banquise : RAS sur les années 80, RAS sur les années 90, une petite tendance à la baisse entre 2000 et 2007 intégralement gommée par le rebond de cette année. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...a.withtrend.jpg Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manou Québec Posté(e) 3 mai 2008 Victoriaville Partager Posté(e) 3 mai 2008 Bon je ne sais pas si c'est l'endroit pour poster ce message mais je tenais à vous faire partager cet article de la presse canadienne: Ce n'est pas demain la veille que l'Arctique canadien deviendra une autoroute maritime avec le réchauffement climatique, contrairement à l'impression populaire. Selon un expert de l'Université Laval, peu de lignes maritimes ont montré un intérêt jusqu'à maintenant pour utiliser ce qu'on appelle le passage du Nord-Ouest (PNO) entre les îles de l'Arctique canadien pour se rendre de l'Atlantique au Pacifique ou l'inverse au lieu de passer par le canal de Panama. «Je suis sceptique que le passage du Nord-Ouest devienne une autoroute. Ceux qui disent que ce raccourci va avantager le transport maritime ont négligé de regarder le fonctionnement de ce secteur», a affirmé, hier, le professeur de géographie Frédéric Lasserre, lors d'un colloque tenu à l'Université Laval. «Pour les navires porte-conteneurs, le passage du Nord-Ouest n'est pas intéressant même s'il peut réduire les distances en raison des possibilités de retard, d'une vitesse réduite en raison des glaces dérivantes, du coût plus élevé des assurances. Dans ce domaine, c'est du juste à temps et des retards signifient des pénalités», a expliqué M. Lasserre, qui est également directeur de l'Observatoire de recherches internationales sur l'eau. «C'est aussi un casse-tête logistique pour les armateurs. Il faut changer les horaires deux fois par année si on décide d'utiliser le passage du Nord-Ouest durant l'été. Ça occasionne des coûts supplémentaires», a-t-il poursuivi. Le PNO présente toutefois un intérêt pour les navires qui transportent du vrac comme le blé et le pétrole. Encore là, tout dépendra des conditions de navigabilité et des coûts des assurances. «Il y aura toujours la possibilité d'icebergs qui viendront du Groenland durant l'été», a dit M. Lasserre. Malgré tout, il s'attend à une augmentation — pas fulgurante — du transport maritime dans l'Arctique canadien pour le transport de minerai extrait dans cette région. En plus, il y aura un peu plus de ravitaillement par bateaux des populations locales et de navires de croisière. L'opinion de M. Lasserre était partagée par d'autres experts présents au colloque. «Le passage du Nord-Ouest est peut-être un enjeu stratégique important pour le Canada, mais ce n'est pas un enjeu commercial important», a dit Emmanuel Guy, de la Chaire en transport maritime de l'Université du Québec à Rimouski. Pour l'heure, tout semble indiquer qu'un accroissement du trafic maritime dans l'Arctique sera le fait de navires battant pavillon étranger. «Les perspectives pour l'industrie canadienne sont mitigées. Le vieillissement de la flotte de navires canadiens pour le transport est problématique. L'industrie canadienne n'est pas prête non plus à profiter du développement des croisières dans l'Arctique», a indiqué M. Guy. Par ailleurs, la professeure de droit de l'Université Laval Kristin Bartenstein estime que le gouvernement canadien a tout intérêt à contester les prétentions russes sur l'Arctique. «On soupçonne qu'il y a des gisements importants de gaz naturel. Plus on laisse aller, plus on laisse les gisements. On pourrait le regretter beaucoup dans quelques années», a-t-elle averti. Source Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
labadie Posté(e) 3 mai 2008 Partager Posté(e) 3 mai 2008 Par ailleurs, la professeure de droit de l'Université Laval Kristin Bartenstein estime que le gouvernement canadien a tout intérêt à contester les prétentions russes sur l'Arctique. «On soupçonne qu'il y a des gisements importants de gaz naturel. Plus on laisse aller, plus on laisse les gisements. On pourrait le regretter beaucoup dans quelques années», a-t-elle averti. Source C'est sûr que l'Arctique est une région d'avenir pour le pétrole et surtout pour le gaz naturel, et l'éventuelle poursuite du réchauffement de cette zone faciliterait la mise en valeur de ces ressources. Le gisement de Yamal (mer de Kara & péninsule de Yamal) est sans doute le plus grand gisement de gaz naturel au monde, avec des réserves potentielles ultimes estimées pour le moment entre 30 et 50 trillions de m3. Ces chiffres sont assez fantastiques (si ils se confirmaient), convertis en barils, cela nous donnerait plus de 200 milliards d'équivalents-baril...presque autant que les réserves de l'Arabie Saoudite ou les oil sands canadiens ! Yamal commence à être mis en valeur, mais actuellement le climat extrême de la zone ralentit et complique sérieusement les choses. http://royaldutchshellplc.com/2007/11/21/b...decade-update1/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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