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Suivi de l'épisode pluvio orageux dans le Sud. Du 16 au 20/09/2014


Vincent_L
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(Je reposte le message que j'ai mis dans le topic "Prévisions dans les régions méditerranéennes"). Severe Weather Europe sort le HIGH RISK concernant l'épisode pluvio-orageux de demain. Le bulletin

Il a commencé!

Le jour se lève, et les nuages se déchirent. Temps calme et agréable, qui tranche avec cette nuit; Il semble que la réserve s'épuise sur les crêtes, avec une structure orageuse visible moyennement dév

Images postées

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Port-de-Bouc (13) Alt. 5m / Martigues (13) Alt. 103m (Boulot)

Ciel un peu voilé mais soleil. Il est tombé 9 mm cette nuit. L'épisode doit être terminé pour ici. Temps doux. 25 mm depuis lundi pour tout l'épisode donc. Pas folichon..

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Malbosc - bourg centre (07) - 480m en Cévennes Ardéchoises / Saint-Jean-de-Védas (34) - La Fermaude

Et bien avec tout ce qu'il est tombé, ça devait être la pagaille sur le bassin Alésien ! D'ailleurs Sebbo, moi qui passe souvent sur Saint-Ambroix, quel est l'état de la Cèze ce matin ?

Bien ici, rien à signaler, épisode à "oublier" en quelque sorte, 48.5mm en tout pour ici.

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Montpellier (34) / Langlade (30) en Vaunage (10 km au SO de Nîmes)

Ce matin, le ciel est encore bien chargé.

Au final, le Nîmois a connu un épisode ordinaire. La nuit de mardi à mercredi a été bien agitée puisque je relève 70 mm. Les deux nuits suivantes ont été décevantes, tandis que le piémont cévenol s'est gavé, un peu trop même.

Bilan de l'épisode depuis mercredi midi : 80 mm. Cumul sympathique mais on pouvait attendre plus, même si c 'est surtout l'activité orageuse qui a été discrète. Allez, amélioration pour la féria ! Et bon courage aux sinistrés de nos départements !

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Quand la Supercellule arrivait vers le Var en regardant sur les radars, on auraient dit un monstre comme quand les pirates attaquaient un navire hyper protégée avec des rangées de canons ( enfin j' ai tenté une petite métaphore )

Sinon Météo 60 à changer sa palette de couleur d' intensité de retour radar à + 300 mm / h compte tenu de l' épisode supercellulaire d' hier.

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Posté(e)
Chateauneuf du Rhône (26)

Fin de nuit trés agité ici avec 25 mm en 3/4 d'heure à peu prés soit 27,7 mm sur la nuit.

Les principaux orages sont passés trop au NO(crue importante de la Cèze d'ailleurs).

Total depuis lundi de 154,6 mm bon gros arrosage d'automne sans être exceptionnel ici.

Aprés un ciel bien dégagé les cumulus reprennent position actu.

Tn:15,7°C.

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Nuit horrible sur Rousson, des trombes d'eau nous sont tombé sur la tète, j'ai pas de pluvio pour donner des chiffres, mais par contre quelques photos prisent vers 3h, Heureusement que j'avais prévue le coup et laisser le portail ouvert, ce qui a permis d'évacuer l'eau plus rapidement. .

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950853jardin1.jpg

La bordure autours de la maison fait 30 cm de haut.

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Posté(e)
Montpellier (34) / Langlade (30) en Vaunage (10 km au SO de Nîmes)

Fin de la vigilance orange aux orages et aux crues dans tous les départements. Soyez tout de même encore prudents. Bon courage aux sinistrés, l'amélioration va faire du bien.

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Posté(e)
Nord du Gard - Saint-Ambroix - Alt: 151 m

On s'en sort bien ici, pas trop de dégâts, seulement 85 mm hier soir. mais l'intensité a bien raviné les chemins, va falloir que je répare ça encore une fois.

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Petit aperçu de l'activité foudre hallucinante en bordure SE des cellules sur le bassin alésien vers 4h00 du matin. Prise sur les hauteurs de Cardet. reportage à suivre mais pas tout de suite default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Et bien avec tout ce qu'il est tombé, ça devait être la pagaille sur le bassin Alésien ! D'ailleurs Sebbo, moi qui passe souvent sur Saint-Ambroix, quel est l'état de la Cèze ce matin ?

Bien ici, rien à signaler, épisode à "oublier" en quelque sorte, 48.5mm en tout pour ici.

Je suis sorti dans la matinée, les décrues de la Cèze et de l'Auzonnet étaient déjà bien amorcées. Cours d'eaux très hauts, marrons (comme d'hab en crue), je me suis approché du pont de Rivières mais je n'ai pas pu aller bien loin, j'avais oublié mes bottes. Fort débit et l'eau passait sur la route bien avant le pont.De l'autre côté, plaines inondées. Le plus impressionnant comme à chaque fois, c'est vers La Bégude. L'eau est montée très haut, toute la végétation est couchée. Panneau de signalisation couché par la force de l'eau. On devinait le niveau aux branchailles encore accrochés aux panneaux. Morceaux de pont embarqués par la rivière.

Sur les routes, quelques endroits avec branches, cailloux et boue passés sur la route. Quelques éboulements.

Les niveaux sont bien descendus maintenant.

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Posté(e)
Briançon (05) 1260m

L'épisode est terminé, la décrue est bien amorcée sur les parties amont des bassins versants, seules les parties aval de la Cèze du Gardon et du Rhône sont encore en phase de montée.. En 4 jours, de nombreux postes de l'Espinouse à l'Ardèche ont relevé plus de 400 mm, avec un maximum de 504 mm à Saint-Gervais, non loin de Lamalou qui aura été la commune la plus endeuillée par les intempéries.

Les réactions hydrologiques ont souvent été remarquables avec sur les bassins surveillés les plus touchés, des crues de durée de retour parfois supérieures à 20 ans: Lergue, Vis, Vidourle au niveau de Saint-Hippolyte, Eyrieux moyen. Dans certains bassins très secondaires les réactions hydrologiques relèvent de l'exceptionnel surtout en ce qui concerne la violence de la montée de crue.

Pensez à faire des captures d'écran des hydrogrammes de la Vis, de l'Hérault, du Vidourle, du Gardon d'Alès ou de l'Ardèche, je ne pense pas que le +4m50 en 30 minutes à Saint-Hippo tout comme le +3m68 en 15 minutes de Gravières sur le Chassezac (même si cette vallée encaissée est connue pour les vitesses de montée rarement égalées en France métropolitaine) ne se reproduisent de sitôt.

Ayant réalisé mon mémoire de fin d'études sur la "propagation des incertitudes sur la modélisation des crues rapides méditerranéennes", je n'avais pas encore pu constater de visu de telles réactions. En 2002 les cours d'eau gardois étaient montés beaucoup plus hauts, mais pas avec une telle rapidité. Les modèles hydrologiques les plus réalistes sous-estiment encore la brutalité des réponses hydrologiques des cours d'eau méditerranéens aux pluies exceptionnelles (lames d'eau > 200 mm en 3h comme ce fut observé ici). Comme la vitesse de propagation de l'onde est modélisée plus lentemennt, les débits de pointe sont sous-estimés sur les bassins versants très réduits (<100 km²)et très pentus. Et je pense que cet épisode méditerranéen donnera du boulot aux chercheurs hydrologues..

On m'a demandé par MP pourquoi le montpelliérain avait finalement été si peu touché. Je n'ai pas de réponse exacte mais les ingrédients y étaient pour mercredi matin, ça c'est joué à quelques kilomètres. Pour jeudi et vendredi c'était déjà beaucoup plus incertain avec un flux de basses couches tournant progressivement au sud-sud-est un flux d'altitude au sud-ouest puis ouest-sud-ouest. Il n'y a pas de "situation parfaite" puisque quand le flux passe trop à l'est le gros des orages se trouvent sur les Corbières, même si la synoptique de novembre 2011 était un peu plus avantageuse que celle-ci pour les plaines littorales. En septembre 2005, les centres d'actions étaient mieux positionnés, le talweg plongeait plus méridionalement et était relayé en basses couches par une cyclogénèse au niveau des Baléares.

Souvent Montpellier est touche au début et à la fin des épisodes:

-Au début quand peut subsister un vent de terre qui favorise la formation de dômes froids dans l'intérieur et donc d'orages stationnaires

-A la fin quand le flux tourne à l'ouest avec une convergence de basses couches avec la tramontane avec des orages pouvant être violents mais circulant rapidement. Sur ce coup il y en n'a pas eu puisque le minimum d'altitude au lieu de transiter sur le pays, a décidé de finir ses jours au sud du Portugal.

En tous cas ce topic était particulièrement bien tenu avec des interventions et témoignages de tous bords très intéressants, et, cerise sur le gâteau, sans trop de lamentations du type "marre c'est toujours les mêmes qui prennent ils viennent quand les orages wrf en mettait pour 22h il est 23h30 toujours rien PFFF" tongue.png

Des premières interventions sur le forum long terme le 10 septembre jusqu'à aujourd'hui, c'était un régal flowers.gif

A bientôt pour un nouvel épisode, pour l'instant on va laisser tout le monde "digérer" ce gros morceau tongue_smilie.gif

Bon week-end

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Je reviens d'Alès, beaucoup de dégâts près des cours d'eau, des voitures emportées, etc...

Sinon, orage dantesque vécu de l'intérieur, avec des trombes d'eau et des impacts nombreux et vraiment proches. Beaucoup d'inondations un peu partout sur le secteur.

Photo prise ce matin :

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Bonjour, courage aux sinistrés, il va vite falloir passer à autre chose. Si je n'étais pas d'astreinte, j'aurais fais un saut sur Alès & alentours pendant le week-end, mais manque de bol..

Sinon, une cinquantaine au moins d'écrevisses ont été retrouvé dans la piscine de la voisine ce matin, à savoir depuis quel orage elles étaient là... Celui de lundi? Mercredi, ou ceux de la nuit dernière.. en tout cas, c'est assez drôle et pas commun..

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Posté(e)
Saint Julien les Rosiers - Nord d'Alès (30)

Très gros orages sur Saint julien les rosiers cette nuit. Pluies diluviennes quasi incessante + trés nombreux éclairs.

L'épisode a commencé vers 00h30 jusqu'a 04h00 avec un cumul de l'ordre de 240 mm.

Un petit tours sur la commune de St julien les rosiers et St martin de valgalgues nous a permis de constater que les cours d'eau avaient largement débordés en provoquant de nombreux dégats matériels.

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Un épisode "banal" ici; pas de pluies diluviennes ; 88 mm depuis lundi

60mm pour ici(mal exposé je dois sous estimer légèrement) depuis lundi , 3km plus au sud et encore moins pour Gallargues-le-Mtx qui n'a enregistré que une petite 30aine de mm sur les dernières 72h...

Quasi aucune activité électrique proche,dommage default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
La Rosière Montvalezan(1850m d'altitude ), St Bonnet Le Château(870m) et Fréjus(0m)

L'épisode est terminé, la décrue est bien amorcée sur les parties amont des bassins versants, seules les parties aval de la Cèze du Gardon et du Rhône sont encore en phase de montée.. En 4 jours, de nombreux postes de l'Espinouse à l'Ardèche ont relevé plus de 400 mm, avec un maximum de 504 mm à Saint-Gervais, non loin de Lamalou qui aura été la commune la plus endeuillée par les intempéries.

Les réactions hydrologiques ont souvent été remarquables avec sur les bassins surveillés les plus touchés, des crues de durée de retour parfois supérieures à 20 ans: Lergue, Vis, Vidourle au niveau de Saint-Hippolyte, Eyrieux moyen. Dans certains bassins très secondaires les réactions hydrologiques relèvent de l'exceptionnel surtout en ce qui concerne la violence de la montée de crue.

Pensez à faire des captures d'écran des hydrogrammes de la Vis, de l'Hérault, du Vidourle, du Gardon d'Alès ou de l'Ardèche, je ne pense pas que le +4m50 en 30 minutes à Saint-Hippo tout comme le +3m68 en 15 minutes de Gravières sur le Chassezac (même si cette vallée encaissée est connue pour les vitesses de montée rarement égalées en France métropolitaine) ne se reproduisent de sitôt.

Ayant réalisé mon mémoire de fin d'études sur la "propagation des incertitudes sur la modélisation des crues rapides méditerranéennes", je n'avais pas encore pu constater de visu de telles réactions. En 2002 les cours d'eau gardois étaient montés beaucoup plus hauts, mais pas avec une telle rapidité. Les modèles hydrologiques les plus réalistes sous-estiment encore la brutalité des réponses hydrologiques des cours d'eau méditerranéens aux pluies exceptionnelles (lames d'eau > 200 mm en 3h comme ce fut observé ici). Comme la vitesse de propagation de l'onde est modélisée plus lentemennt, les débits de pointe sont sous-estimés sur les bassins versants très réduits (<100 km²)et très pentus. Et je pense que cet épisode méditerranéen donnera du boulot aux chercheurs hydrologues..

On m'a demandé par MP pourquoi le montpelliérain avait finalement été si peu touché. Je n'ai pas de réponse exacte mais les ingrédients y étaient pour mercredi matin, ça c'est joué à quelques kilomètres. Pour jeudi et vendredi c'était déjà beaucoup plus incertain avec un flux de basses couches tournant progressivement au sud-sud-est un flux d'altitude au sud-ouest puis ouest-sud-ouest. Il n'y a pas de "situation parfaite" puisque quand le flux passe trop à l'est le gros des orages se trouvent sur les Corbières, même si la synoptique de novembre 2011 était un peu plus avantageuse que celle-ci pour les plaines littorales. En septembre 2005, les centres d'actions étaient mieux positionnés, le talweg plongeait plus méridionalement et était relayé en basses couches par une cyclogénèse au niveau des Baléares.

Souvent Montpellier est touche au début et à la fin des épisodes:

-Au début quand peut subsister un vent de terre qui favorise la formation de dômes froids dans l'intérieur et donc d'orages stationnaires

-A la fin quand le flux tourne à l'ouest avec une convergence de basses couches avec la tramontane avec des orages pouvant être violents mais circulant rapidement. Sur ce coup il y en n'a pas eu puisque le minimum d'altitude au lieu de transiter sur le pays, a décidé de finir ses jours au sud du Portugal.

En tous cas ce topic était particulièrement bien tenu avec des interventions et témoignages de tous bords très intéressants, et, cerise sur le gâteau, sans trop de lamentations du type "marre c'est toujours les mêmes qui prennent ils viennent quand les orages wrf en mettait pour 22h il est 23h30 toujours rien PFFF" tongue.png

Des premières interventions sur le forum long terme le 10 septembre jusqu'à aujourd'hui, c'était un régal flowers.gif

A bientôt pour un nouvel épisode, pour l'instant on va laisser tout le monde "digérer" ce gros morceau tongue_smilie.gif

Bon week-end

Salut gaet34, avant tout je voulais te remercier pour le suivi que tu as effectué durant cet épisode, en nous donnant des valeurs que peu de monde peuvent avoir.

J'espère qu'une carte sera faite par IC pour résumé tout ceci niveau pluviométrie, peut-être avec l'HistorIC ?

En tout cas depuis 2 jours, le nombre de visites et de réponses sur Infoclimat a explosé, ça fait du bien de revoir de tels phénomènes pour nous passionnés, car quand on sait ceux que ça peux engendrer en réel pour les habitants ...

Bref les épisodes Cévenols, Méditerranéens sont toujours un très grand plaisir à analyser, à commenter, vivement le prochain !

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Posté(e)
Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

J'arrive un peu en retard sur cet épisode que je n'ai malheuresement pas pu suivre (déménagement, pas d'internet ...). On peut spécifier qu'alors que le massif de l'Espinouse (contrefort montagneux de l'ouest de l'hérault) a reçu beaucoup d'eau, il a très peu précipité du côté de la frontière avec le Tarn (haute vallée du Thoré), on enregistre par exemple seulement 18.3 mm

sur l'épisode à Labastide-Rouairoux(81) (secteur normalement très humide).

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St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

L'épisode est terminé, la décrue est bien amorcée sur les parties amont des bassins versants, seules les parties aval de la Cèze du Gardon et du Rhône sont encore en phase de montée.. En 4 jours, de nombreux postes de l'Espinouse à l'Ardèche ont relevé plus de 400 mm, avec un maximum de 504 mm à Saint-Gervais, non loin de Lamalou qui aura été la commune la plus endeuillée par les intempéries.

Les réactions hydrologiques ont souvent été remarquables avec sur les bassins surveillés les plus touchés, des crues de durée de retour parfois supérieures à 20 ans: Lergue, Vis, Vidourle au niveau de Saint-Hippolyte, Eyrieux moyen. Dans certains bassins très secondaires les réactions hydrologiques relèvent de l'exceptionnel surtout en ce qui concerne la violence de la montée de crue.

Pensez à faire des captures d'écran des hydrogrammes de la Vis, de l'Hérault, du Vidourle, du Gardon d'Alès ou de l'Ardèche, je ne pense pas que le +4m50 en 30 minutes à Saint-Hippo tout comme le +3m68 en 15 minutes de Gravières sur le Chassezac (même si cette vallée encaissée est connue pour les vitesses de montée rarement égalées en France métropolitaine) ne se reproduisent de sitôt.

Ayant réalisé mon mémoire de fin d'études sur la "propagation des incertitudes sur la modélisation des crues rapides méditerranéennes", je n'avais pas encore pu constater de visu de telles réactions. En 2002 les cours d'eau gardois étaient montés beaucoup plus hauts, mais pas avec une telle rapidité. Les modèles hydrologiques les plus réalistes sous-estiment encore la brutalité des réponses hydrologiques des cours d'eau méditerranéens aux pluies exceptionnelles (lames d'eau > 200 mm en 3h comme ce fut observé ici). Comme la vitesse de propagation de l'onde est modélisée plus lentemennt, les débits de pointe sont sous-estimés sur les bassins versants très réduits (<100 km²)et très pentus. Et je pense que cet épisode méditerranéen donnera du boulot aux chercheurs hydrologues..

Encore merci pour toutes tes analyses.

En 2002 on avait eu des valeurs horaires et tri-horaires semblables et même supérieures mais ces intensités avaient surtout touché la plaine donc les débordements avaient été impressionnants, rapides mais moins fulgurants en raison du peu de relief.

Là ce sont des zones à fort relief qui ont été impactées, avec des pentes de versants souvent >30% : Marre, Vis, Haut Vidourle, Haut Chassezac (secteurs en marge en 2002) d'où les pointes de crues extrêmement rapides cette fois-ci.

Comme tu dis, il y a de quoi analyser !

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