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Vigilance Météo France


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Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Je pense à un truc tout bête: il eut suffi que l'Argens soit intégré au réseau surveillé par Vigicrues pour que tout le département du Var bascule en vigilance rouge hydrométéorologique... et cela aurait évité bien des prises de tête chez MF (et sur ce forum default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">!). C'est d'ailleurs assez consternant que ce beau système qu'est Vigicrues souffre d'un tel manquement dans son maillage, (dans le Var il n'y a que sa limite Nord, à savoir la Durance)... et qu'on n'ait pas eu une seule donnée limnimétrique en temps réel --> http://www.rdbrmc.com/hydroreel2/carto.php?vphp=x_-1915,y_-2380,z_750 ?

EDIT: LOL, syncho avec TreizeVents sur cet aspect Vigicrues!

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Je vous spoile quelques diapos présentées ce jour (à vrai dire, en ce moment-même, c'est du direct ) en Conseil Supérieur de la Météo, relatives à l'évolution de la carte de vigilance attendue en pri

J'ai twitté ton info vers 14h15, j'ai pris un taquet public de @ludo47 et même une demande par MP de retrait du tweet par un CM de MF (non mais allo quoi).   Je reconnais que je n'avais pas

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Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

savez vous de la vigilance qu'avait émise météo france lors des 2 tempêtes de 1999 ?

Il faudrait lire le topic avant de poser ce genre de question default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> ... la vigilance telle que nous la connaissons aujourd'hui a été précisément mise en place suite aux tempêtes de 1999.
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Ce qu'il manque en France c'est un système d'alerte à très court terme qu'il faudrait développer pour ces crues soudaines et les orages violents, on pourrait imaginer un système d'alerte par SMS/serveur vocal envoyé à tous les administrés par la mairie.

L'autre soucis, vient de la population "urbaine" qui n'est pas du tout sensibilisée au risque climatique et qui n'accepte pas la contrainte météo.

Comme l'a dit Treizevents, le minimum serait également d'installer des balises pour surveiller les cours d'eau de ces départements.

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ce serait le CNP de Toulouse qui aurait bloqué?

Et lui tout seul ...erreur humaine...P'tête que l'uzetien qui a balancé la bonne info pourra t'en dire plus. Il a l'air d'avoir de bonnes oreilles aussi.
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Et lui tout seul ...erreur humaine...

P'tête que l'uzetien qui a balancé la bonne info pourra t'en dire plus. Il a l'air d'avoir de bonnes oreilles aussi.

Donc a 21h30 Aix etait en cours d'étude pour faire passer le Rouge voila le derniere apelle que j'ai eu. Apés je n'est pu rien eu mais je c'est que la vigi a bloquer surement a Aix je ne sais pas plus pour le moment.
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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Pour Vigicrues ça n'aurait rien changé en terme d'alerte.

J'ai pas la stat' macabre mais c'est pas l'Argens qui a tué hier... Plutôt les cours d'eau très secondaires, les ravins et les ruissellements urbains. Pour ce type de cours d'eau on ne peut pas faire de suivi ni d'alerte : la crue se produit quasi immédiatement, en 10-15-30 mn maxi...

Un fleuve même torrentiel comme le Vidourle, l'Orb tu peux le surveiller, prévoir la crue etc... même si elle est rapide tu as quand même quelques heures ou dizaines de minutes d'inertie entre la pluie, la hausse et la propagation en aval. Là avec des talweg à sec 8 mois sur 12 ou des cours d'eau très secondaires il n'y a rien à faire en terme d'annonce de crue : la montée est immédiate (ou quasiment). C'est ce qu'il s'est passé hier.

Ou alors il faut un système de surveillance local comme sur les cadereaux à Nîmes avec des agents sur place durant les vigilances, qui surveillent visuellement l'évolution de la situation sur le terrain, des camera de surveillance etc... Mais un sustème avec capteurs puis chaine de transmission administrative comme Vigicrues ça ne marche pas pour ce type de cours d'eau.

Seule la prévention en amont (recul d'habitation, culture du risque pour les riverains...) peut avoir un effet, on ne pourra jamais lancer d'alertes crues sur ce type de cours d'eau.

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Posté(e)
Trégueux (22) & Rennes (35)

Vigi crue en faite, ils ne s'occupe pas des prévisions mais des observations des différents grands cours d'eaux, mais faudrait réformer ça parce que dans le Var et d'autres départements il n'y a pas de fleuve.

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Vigi crue en faite, ils ne s'occupe pas des prévisions mais des observations des différents grands cours d'eaux, mais faudrait réformer ça parce que dans le Var et d'autres départements il n'y a pas de fleuve.

??? J'ai pas tout compris. Vigicrues fait de la prévision de crues...

Pas de fleuve dans le Var ???

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Posté(e)
Trégueux (22) & Rennes (35)

??? J'ai pas tout compris. Vigicrues fait de la prévision de crues...

Pas de fleuve dans le Var ???

Quand tu regardes le départements du Var il n'y a pas de cour d'eau mentionné, c'est le cas dans pas mal de départements français.

Vigi crue est basé sur l'observation et la surveillance des rivières ou fleuves et n'établit pas de prévisions à l'avance sur d'éventuelle crue.

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Quand tu regardes le départements du Var il n'y a pas de cour d'eau mentionné, c'est le cas dans pas mal de départements français.

Vigi crue est basé sur l'observation et la surveillance des rivières ou fleuves et n'établit pas de prévisions à l'avance sur d'éventuelle crue.

C'est faux !

Les ptits jeunes faudrait voir à arrêter d'affirmer des choses fausses et se renseigner un peu ! default_rolleyes.gif

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Vigi crue en faite, ils ne s'occupe pas des prévisions mais des observations des différents grands cours d'eaux, mais faudrait réformer ça parce que dans le Var et d'autres départements il n'y a pas de fleuve.

Il va falloir t'expliquer plusieurs choses alors:

- en géographie, tous les cours d'eau qui finissent en mer sont des fleuves

- vigicrues couvre bien autre chose que des fleuves (au sens géographique du terme) mais aussi dans ton sens (cours d'eau important)

- vigicrues se base sur l'état des cours d'eau, l'humidité des sols et les prévisions de cumuls sur les bassins versants pour établir une prévision des crues (en utilisant entre autres choses des modèles numériques de prévisions de débit couplés au modèles numériques météo).

Stev, deux fois en deux soirs que tu sors des bêtises plus grosses que toi (et tu n'es pas le seul): quand on ne sait pas on ne dit pas...

EDIT: synchro avec Vincent cette fois ci default_thumbup.gif

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Posté(e)
Trégueux (22) & Rennes (35)

Il va falloir t'expliquer plusieurs choses alors:

- en géographie, tous les cours d'eau qui finissent en mer sont des fleuves

- vigicrues couvre bien autre chose que des fleuves (au sens géographique du terme) mais aussi dans ton sens (cours d'eau important)

- vigicrues se basent sur l'état des cours d'eau, l'humidité des sols et les prévisions de cumuls sur les bassins versants pour établir une prévision des crues (en utilisant entre autres choses des modèles numériques de prévisions de débit).

Stev, deux fois en deux soirs que tu sors des bêtises plus grosses que toi (et tu n'es pas le seul): quand on ne sait pas on ne dit pas...

EDIT: synchro avec Vincent cette fois ci default_thumbup.gif

Je regarde Xynthia ou Klaus par exemple, la vigi crue a été établis à la suite d'une montée brutales des eaux, ce qui a enclenché le niveau orange, hors on rentre plus dans le registre de l'observation que de la prévision, de mon point de vue. Ensuite, le jeu de mot rivière, fleuve, j'aurai dû m'abstenir.default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ensuite pour ce qui est du niveau rouge, je me permet une blagounette: ça méritait probablement rouge et je me suis publiquement excusé, mais MF est resté au orange malgré tout.

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Posté(e)
Trégueux (22) & Rennes (35)

C'est faux !

Les ptits jeunes faudrait voir à arrêter d'affirmer des choses fausses et se renseigner un peu ! default_rolleyes.gif

Oui, je suis d'accord mais quand des personnes qui ne sont pas passionnés vont sur le site de vigi crue, font un zoom sur une zone et regarde leur département, si celui ci ne compte aucun "cours d'eau" ( édit: sebaas ), c'est pas forcement normale, on a autant de chance d'avoir des inondations du Rhône que de l'Arve ( Haute Savoie ).
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Ensuite les alertes oranges ne sont pas du tout prises au sérieux car le nombre de fois qu'on a été mis en orange pour des inondations alors qu'on a eu droit à un simple crachin voire carrément à une journée ensoleillé décrédibilise complètement la carte vigilance. Sur 20 alertes oranges, une seule a été justifiée. Faut plus s'étonner que l'alerte passe au dessus des gens.

Que les alertes oranges ne soient pas prises au sérieux, d'accord, mais de là à citer des chiffres aberrants "sur 20 alertes orange, une seule a été justifiée". Il faut savoir que sur 50 vigilances orange émises en 2008 par exemple, seules 18% ont étés de fausses alertes.
Après pour parler de la couleur rouge je trouve que MF abuse de ne pas plus utiliser cette couleur. Si elle existe je ne vois pas pourquoi elle n'est quasiment jamais utilisée. Pour moi une alerte rouge et digne d'un évènement exceptionnel comme il a pû se passer dans le Var, peu importe la zone touchée par cet évènement.

Si elle est peu utilisée, c'est justement pour éviter que les gens s'y habituent comme de la vigilance orange ! Enfin 3 déclanchements de la vigilance rouge en 3 ans c'est pas mal quand même.
MF aurait pu déclarer une vigilance rouge le soir dès que les 200 mm avaient été franchies, il ne l'a pas fait ! Pourquoi ? Alors que tout semblait aller vers une catastrophe exceptionnelle pour ce coin du Var qui n'est pas habitué à des cumuls aussi importants d'après les relevés climatologiques que MF a à sa disposition forcément, c'est une crue au moins centenale, 1827 d'après MF. Peur de se faire reprocher son retard ?

Une pluviométrie plus que centenale combinée avec une urbanisation incontrôlée depuis des dizaines d'années, le désastre était inévitable.

Mais MF n'est sûrement pas la seule à être blamée, il faudrait aussi s'interroger sur les politiques locales qui ont laissé construire dans les zones inondables, qui ont fait canaliser les ruisseaux ou qui n'ont jamais prévu leur entretien ... Les inondations étaient inévitables avec des précipitations plus que centenales mais les dégâts auraient pû être beaucoup moins importants et des vies humaines auraient pû être épargnées. Il faudra bien sûr faire une analyse approfondie de cette épisode exceptionnelle, en faire un bilan exhaustif et agir en conséquence pour qu'une telle tragédie ne se reproduise plus.

Pour le moment il faut avoir une pensée pour les victimes et aider tous ceux qui ont beaucoup perdu dans cet épisode méditerranéen qui fera date comme ceux de 1999 et 2002.

Météo-France aurait pu effectivement passer en vigilance rouge, seulement la zone touchée était très étroite géographiquement. De plus le seuil des 300mm a été dépassé dans seulement 2 stations météorologiques, on était donc en limite de vigilance rouge. Enfin, une telle situation ne s'était jamais produite de mémoire de métérologue, d'habitant, d'élu, dans le Var. J'aurais été favorable personellement à une vigilance rouge. Mais aucun modèle météorologique ne permettait d'entrevoir de tels cumuls.Les dégâts étaient évidemment inévitables vu la force de l'eau, même en effectuant tout les travaux que tu veux, en construisant des digues, des murs...etc, les dégâts auraient étés quasiment les mêmes. Un évènement exceptionnel ne se canalise pas. Après, le nombre de décès n'aurait pas été plus faible pour autant, on l'a vu avec la tempête Xynthia. Si une vigilance rouge avat été déclanchée, les personnes seraient de la même manière restées chez elles, se sentant en sécurité et auraient étés noyées par les vagues. A partir d'un moment il faut comprendre que on se retrouve parfois impuissant face à la nature, et que tout ne se règle pas par de la technique. Ce n'est pas une raison pour rien faire, mais il faut aussi le prendre en compte.

Enfin tu dis "il aurait fallu interdire de construire dans les zones inondables". Sauf que si un évènement de ce type n'est jamais arrivé (aucun être vivant n'a vecu 1827, et on garde peu de traces de cet évènement), on ne sait pas quelles sont précisémént ces zones inondables. Et lors d'un évènement exceptionnel, quelque soit la zone, le risque est présent. Pour preuve, le Codis de Draguignan, situé sur un point haut, et qui a quand même été inondé.

Une question, si le rouge avait été déclenché pendant l'épisode, cela aurait il éviter le drame humain ? j'ai des doutes même si je ne comprends toujours pas ce choix de MF de ne pas élever au rouge pendant l'épisode. En tout cas, MF devra rendre des comptes et ils risquent de passer un mauvais moment. Dur dur la météo tout de même.

Je ne dénigrerais MF, je pense qu'ils était en connaissance de cause mais quelque chose n'a pas fonctionné dans le processus d'alerte mais quoi ?

Rendre des comptes à qui ? A l'Etat ? Le même qui est actuellement en train de couper dans les effectifs de MF...D'ailleurs le CDM de Toulon devrait fermer... default_pinch.gifPour moi, ce qui n'a pas fonctionné dans le processus d'alerte, c'est le phénomène exceptionnel en lui même. Sans repères, sans aucun précédent sur lequel d'appuyer, les prévisionnistes n'ont pu anticiper la catastrophe. Comme en 1999, durant les inondations dans l'Aude, où personne à l'époque pensait qu'un cumul de 551 mm en 24h était possible; comme pour les tempêtes de Noël 1999, où personne imaginait enregister 174km/h à Paris!

Pour ces deux évènements du passé, les prévisionnistes de l'époque ont affirmé ne pas avoir pris l'ampleur de l'évènement, parce que cela n'était jamais arrivé. Et bien à mon sens, on se retrouve dans la même situation cette fois ci, avec un épisode à durée de retour plus que centenale où personne n'avait pensé que cela arriverait.

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Pour mettre mon grain de sel. Un département en rouge ou orange aurait-il éviter le drame humain pas sur , autant plus que les mairies etc relaye très mal l'infos surtout sur l'orange. Le rouge sert surtout a mettre plus de personnes de secours dispo. Le rouge il faut que plus 50% du département soit dans le seuil.

Pour vigicrue , le var est très mal surveiller dans vigicrue, j'en convient. Mais qu'es ce vigicrue?

Réponses: SURVEILLANCE ET PREVISION DES CRUES et La vigilance "crues", mise en place en juillet 2006, est fondée sur les mêmes principes que la vigilance météorologique produite par Météo-France. Son objectif est d'informer le public et les acteurs de la gestion de crise en cas de risque de crues sur les cours d'eau surveillés par l'Etat, dans le cadre de sa mission réglementaire de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues.

La vigilance "crues" est destinée à informer tous les publics intéressés, particuliers ou professionels, sous une forme simple et claire. Elle est notament destinée aux pouvoirs publics en charge de la sécurité civile (préfets, maires, etc.), qui déclenchent les alertes lorsque cela est nécessaire et mobilisent les moyens de secours.

Chaque cours d'eau inclus dans le dispositif de la vigilance "crues" apparaît sur la carte de vigilance. Ces cours d'eau sont le plus souvent découpés en tronçons. A chaque tronçon est affecté une couleur : vert, jaune, orange ou rouge selon le niveau de vigilance adapté pour faire face au danger susceptible de se produire dans les 24 heures à venir.

La carte se présente sous une vue nationale ou sous des vues locales accessibles par clic sur la zone du Service de Prévision des Crues concerné (SPC). La carte nationale est accompagnée d'un bulletin d'information à l'échelle nationale. Les cartes locales sont accompagnées de bulletins d'information sur les domaines des Services de Prévision des Crues correspondants. Ces bulletins précisent la chronologie et l'évolution des crues, en qualifiant l'intensité et fournissant (si possible) des prévisions chiffrées pour les stations de référence. Il contiennent également une indication des conséquences possibles, ainsi que des conseils de comportement définis par les pouvoirs publics en fonction du danger susceptible de se produire.

Depuis les cartes locales, il est possible en cliquant sur une station hydrologique de visualiser le graphique ou le tableau contenant les dernières hauteurs d'eau ou les derniers débits mesurés à cette station. Des niveaux de crues de référence à la station peuvent être également affichés.

La carte de vigilance "crues", les bulletins et les données mesurées sont disponibles en permanence. La carte est actualisée deux fois par jour à 10h et à 16h. En période de crues, les bulletins peuvent être réactualisés plus fréquemment. Par ailleurs, si un changement significatif intervient, cartes et bulletins peuvent être réactualisés à tout moment.

1 Qu'est ce que la mission réglementaire de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues ?

Le périmètre de la vigilance crues regroupe les principaux cours d'eau métropolitains. Sur ces cours d'eau, l'Etat prend en charge la mission réglementaire de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues, en application des articles L. 564- 1, L. 564-2 et L. 564-3 du code de l'environnement. Les schémas directeurs de la prévision des crues définissent les conditions de cette prise en charge par l'Etat. Ces cours d'eau sont ceux pour lesquels l'importance des enjeux (personnes et biens exposés au danger) justifie l'intervention de l'Etat et pour lesquels la prévision du risque d'inondation par débordement des cours d'eau est techniquement possible à un coût économiquement acceptable. Sur les autres cours d'eau, les collectivités territoriales peuvent mettre en place leurs propres dispositifs de surveillance, en complément de celui mis en place par l'Etat. En dehors de ces cours d'eau, il existe un risque d'inondations provoquées directement par le ruissellement local des fortes pluies. Une information relative à ce risque est fournie par la vigilance météorologique mise en place par Météo-France, à laquelle vous pouvez accéder grâce au lien prévu sur la carte de vigilance crues.

2 Pourquoi informer sur les crues et non pas sur les inondations ?

L'importance et l'étendue des inondations par débordement de cours d'eau sont liés à la fois à l'importance du débit du cours d'eau et aux caractéristiques hydrauliques des zones inondables à l'extérieur du cours d'eau. Les services de prévision des crues sont capables de prévoir l'évolution du débit du cours d'eau et de la hauteur d'eau correspondante dans le lit du cours d'eau. L'état de l'art en matière de modélisation hydraulique opérationnelle ne permet pas à ce jour de calculer en temps réel les champs d'inondation sur l'ensemble du territoire. En liaison avec les collectivités locales, des scénarios d'inondation pré-calculés ont parfois été établis sur certaines parties de cours d'eau à forts enjeux et peuvent servir de référence à l'établissement des plans communaux de sauvegarde.

3 Quelle est la durée de validité de la carte ?

L'objectif de la vigilance crues est de diffuser les informations avec la meilleure anticipation possible, pour permettre aux personnes concernées et aux pouvoirs publics d'anticiper le danger et de mobiliser les équipes d'intervention. Les possibilités d'anticipation sont très variables selon les cours d'eau. Sur les cours d'eau qui réagissent rapidement aux pluies tombées, il est possible, avec l'aide des prévisions météorologiques, d'anticiper 24 heures à l'avance un risque potentiel de crue. Ce risque sera par la suite précisé par les bulletins d'information qui fourniront des prévisions plus détaillées. Sur les cours d'eau qui réagissent plus lentement aux pluies tombées, une anticipation supérieure à 24h est parfois possible et les crues pourront être prévues plusieurs jours à l'avance.

Dans tous les cas, les bulletins d'information précisent à quelle échéance la crue est susceptible de se produire.

4 Que doit-on faire en cas de situation jaune ?

En situation jaune, certains enjeux locaux (parking, voies sur berge, passages à gué...) peuvent être menacés et les maires peuvent être amenés à prendre des mesures conservatoires. De même, certaines pratiques professionnelles ou de loisirs peuvent être exposées à des risques hydrologiques du fait du risque de montée rapide des niveaux du cours d'eau. Le jaune ne signifie donc pas qu'il n'y a aucun danger hydrologique. Il est recommandé de consulter le bulletin disponible, notamment à proximité immédiate d'un cours d'eau ou si l'on envisage de pratiquer une activité exposée.

5 Et en cas de situation signalée en vert ?

La couleur verte indique qu'aucune vigilance particulière n'est nécessaire. Cependant, cela ne signifie pas qu'aucune montée du niveau du cours d'eau pourra intervenir.

6 Pourquoi 4 couleurs ?

De même que pour la vigilance météorologique, une échelle de 4 couleurs a été retenue, avec les mêmes significations en termes de dangerosité des phénomènes. Ce choix permet d'attribuer deux couleurs aux situations hydrologiques relativement fréquentes (vert et jaune) et deux autres aux situations hydrologiques faisant intervenir des phénomènes dangereux de forte intensité (orange) , voire d'intensité exceptionnelle (rouge) nécessitant la mise en oeuvre de moyens de secours importants.

7 Quels sont les conseils de comportement à suivre ?

Lorsqu'une partie de cours d'eau est en jaune, orange ou rouge, des conseils élaborés par les pouvoirs publics sont indiqués dans les bulletins d'information : ils sont simples et adaptés à chaque phénomène. Les préfectures et les mairies, relayées par les médias locaux, pourront compléter et préciser ces conseils.

8 Quelles sont les conséquences des crues prévues ?

Des conséquences possibles types des phénomènes dangereux sont indiquées dans les bulletins de suivi en liaison avec les conseils de comportement.

9 Quelle est la différence entre vigilance et alerte ?

La vigilance n'est pas une alerte.

La vigilance crues permet de prévenir le public et les autorités qu'il existe un risque de crue, plus ou moins important selon la couleur de vigilance. La vigilance permet de se mettre en situation de réagir de manière appropriée si le danger se précise (par exemple lorsqu'une prévision chiffrée confirme le risque d'inondation).

L'alerte quant à elle n'est déclenchée que lorsque le danger est avéré, par exemple lorsque l'importance de la crue prévue justifie le déclenchement des mesures de sauvegarde et la mobilisation des moyens de secours. Elle est déclenchée par le préfet, qui alerte les maires, qui à leur tour alertent la population et peuvent mettre en oeuvre un éventuel plan communal de sauvegarde

Il n'y a donc pas de lien systématique entre la vigilance et l'alerte. La vigilance permet d'anticiper la crise et donc de gérer l'alerte dans de bonnes conditions, autant pour ce qui concerne les autorités que le public.

10 Quelle est la différence entre prévision et vigilance ?

La vigilance qualifie un niveau de risque de crue défini selon 4 couleurs permettant d'anticiper au maximum une crise hydrologique à venir. Elle est un signal permettant d'attirer l'attention sur un danger potentiel (qui a de fortes chances de se produire).

La prévision est une description détaillée, généralement chiffrée, de la crue attendue. La prévision décrit un danger qui est avéré. Les prévisions ne sont pas fiables et précises à 100% mais elles sont aussi précises que ce que permettent les connaissances et les compétences actuelles. Leur échéance de validité est généralement inférieure à celle de la vigilance.

11 Pourquoi les données pluviométriques ne sont-elles pas disponibles?

Le site vigicrues ne traite que de l'information sur les crues et ne donne des informations que sur les niveaux des cours d'eau. La publication de données pluviométriques n'a donc pas été jugée prioritaire. Toutefois, les bulletins de suivi local et national contiennent souvent des informations relatives aux précipitations observées et prévues.

1 Pourquoi tous les cours d'eau ne sont-ils pas présents sur la carte vigicrues ?

Seul le réseau hydrographique "réglementaire" est représenté sur cette carte. Pour plus d'information se référer à la question "Qu'est ce que la mission réglementaire de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues ?" de la rubrique "Les principes de la vigilance crues".

2 Pourquoi la Corse n'est-elle pas prise en compte sur la carte vigicrues?

La Corse, comme d'autres départements français (Hautes-Alpes, Côtes d'Armor, Creuse, Haute-Savoie, Var), ne comporte pour l'instant pas de cours d'eau faisant partie du périmètre réglementaire surveillé par l'état. Toutefois, en raison des enjeux présents sur l'île, la création d'un service hydrologique est à l'étude entre les différents partenaires concernés : la direction de l'Eau du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable d'une part, et Météo-France d'autre part.

3 A quoi correspondent les noms des stations indiqués dans vigicrues ?

Dans le nom des stations de mesures limnimétriques figurent d'une part le nom de la commune ou du lieu-dit et d'autre part le nom du cours d'eau dont on mesure la hauteur d'eau, car plusieurs stations de mesures situées sur des cours d'eau différents peuvent être rattachées à la même commune ou au même lieu-dit.

4 Comment savoir si les données temps réel d'une station correspondent à une crue importante ou pas ?

Des crues de référence sont indiquées pour la plupart des stations, au niveau des graphiques temps réel. Il s'agit de crues soit récentes, soit plus anciennes, mais qui ont marqué les esprits. Ces informations doivent permettre de mieux situer les hauteurs d'eau ou les débits observés, par rapport à des crues connues. Des informations complémentaires relatives aux crues passées peuvent aussi être trouvées dans les schémas directeurs de prévision des crues des 6 DREAL de bassin métropolitaines: Nord-Pas-de-Calais, Loire-Bretagne, Rhône-Méditerranée, Adour-Garonne, Seine-Normandie, Rhin-Meuse

5 Pourquoi certaines données sont elles publiées avec une ou plusieurs heures de retard ?

La collecte et la transmission de données à fréquence rapide coûtent très cher en termes de télécommunications. Hors période de crue, plusieurs Services de Prévision des Crues (SPC) ne collectent ces données que quelquefois par jour, voire une seule fois par jour. En période de crue, la collecte se fait généralement toutes les heures (ou toutes les 30 minutes), mais certains SPC, ne traitant que des crues lentes de plaine, peuvent ne collecter que toutes les trois heures par exemple.

Enfin, en période de crues, des problèmes de collecte et de transmission de données peuvent survenir (coupures de courant, submersion des capteurs de mesure..), et dans ce cas les données les plus récentes peuvent dater de plusieurs heures.

6 Comment se fait-il que certaines stations indiquent des valeurs erronées ou en contradiction avec les valeurs indiquées dans les bulletins des SPC ?

Les données publiées sur le site vigicrues sont des données brutes, qui n'ont fait l'objet d'aucun contrôle et peuvent donc présenter des valeurs aberrantes ou en contradiction avec les données fournies dans les bulletins de suivi. Ce sont les données contenues dans les bulletins de suivi locaux des SPC ou dans le bulletin national qui font foi.

Pour obtenir des données critiquées (mais pas en temps réel), consultez la Banque Hydro.

7 Comment s'effectue la mesure de hauteur d'eau du cours d'eau et sa conversion en débit ?

Pour surveiller les cours d'eau et prévenir les inondations, le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) dispose de 1700 stations limnimétriques. Ces capteurs mesurent les hauteurs du cours d'eau par rapport à un niveau de référence qui peut être le niveau des plus basses eaux, lorsque ce réglage est possible ou bien un niveau dit de "référence". Ceci explique qu'il est possible d'avoir des hauteurs d'eau négatives sur le site vigicrues. La banque HYDRO fournit pour les stations de cette base de données, l'altitude de la "référence" de la mesure de la station, dans un référentiel NGF (Nivellement Général de la France) établi à l'aide des marégraphes à Marseille et Ajaccio.

Les débits pour chaque station sont obtenus grâce à une courbe de tarage reliant la hauteur d'eau au débit. La courbe de tarage est construite grâce à plusieurs jaugeages. Le jaugeage consiste en une mesure directe du débit du cours d'eau par un opérateur hydromètre. On obtient la courbe de tarage, en interpolant entre les points de mesures des jaugeages. L'extrapolation pour les faibles ou forts débits est moins aisée, d'autant que les mesures en période de crues sont rares car dangereuses.

8 Pourquoi les données de débit sont-elles indisponibles sur certaines stations ?

Pour l'immense majorité des stations, le débit n'est pas une grandeur mesurée directement. Les capteurs mesurent plutôt la hauteur d'eau dans la rivière par rapport à une échelle de référence. La transformation en débit se fait à l'aide d'une courbe de tarage reliant la hauteur d'eau au débit. La courbe de tarage est construite grâce à plusieurs jaugeages. Le jaugeage consiste en une mesure directe du débit du cours d'eau par un opérateur hydromètre. On obtient la courbe de tarage, en reliant entre eux les différents points de mesures issus des jaugeages. L'extrapolation pour les faibles ou forts débits est moins aisée, d'autant que les mesures en période de crues sont rares car dangereuses.

Certaines stations ne disposant pas encore de courbes de tarages, seules les données de hauteur sont disponibles pour ces stations. Les Services de Prévision des Crues s'emploient à établir des courbes de tarages pour progressivement disposer de données de débit sur l'ensemble des cours d'eau de leur territoire. La disponibilité des données de débit sur vigicrues devrait donc s'accroître au fil des mois.

9 Y a-t-il des prévisions de hauteurs ou de débits sur les graphiques ?

Pour l'instant, les prévisions lorsqu'elles existent ne figurent qu'au niveau des bulletins locaux des Services de Prévision des Crues (SPC).

10 Pourquoi la position des barrages par rapport aux stations de mesure n'est-elle pas indiquée ?

Les barrages n'ont pas été portés sur la carte afin de ne pas alourdir un contenu déjà très riche. Lorsque l'on clique sur une station, des informations sont disponibles sur l'onglet "infos station", qui peuvent éventuellement préciser la présence d'un barrage.

11 Qui fournit des données hydrométriques ?

Les réseaux hydrométriques appartiennent :

* aux services de l'Etat ou établissements publics tels que les Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL), les Directions Départementales des Territoires (DDT), les Directions Départementales des Territoires et de la Mer (DDTM), les agences de l'eau ;

* à l'Electricité De France (EDF) ;

* à des organismes de recherche tels que le CEMAGREF, ou des universités ;

* à des compagnies d'aménagement telles que la Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne, la Compagnie nationale du Rhône, la Société du canal de Provence, la Compagnie d'aménagement du Bas-Rhône-Languedoc ...

Ces producteurs de données installent les stations de mesure en rivière, assurent leur maintenance, recueillent les données, les vérifient et en alimentent la banque Hydro. Ils réalisent des jaugeages au droit des stations de mesure et établissent les courbes de tarage qui figurent également dans la banque Hydro. Ensuite ils valident, et éventuellement corrigent les données. Ils en sont responsables et veillent à leur qualité.

Le site "vigicrues" met à disposition, en temps réel, dans le cadre de la prévision des inondations, les mesures hydrométriques des 22 services de prévision des crues (SPC) métropolitains gérés par des DIREN ou des DDE (et Météo-France pour l'un d'entre eux).

12 Comment obtenir des données hydrométriques ?

La banque HYDRO est la banque nationale de données pour l'hydrométrie et l'hydrologie, elle stocke les mesures de hauteur d'eau de 3 500 stations de mesure (dont 2 400 sont actuellement en service) implantées sur les cours d'eau français. Cette base possède des données sur une profondeur de plus de 30 ans, et permet un accès :

* à des informations sur la station telles que sa localisation géographique, la qualité et la disponibilité des mesures, son historique ;

* aux données de débits journaliers sous forme de tableaux ou de graphiques ;

* à des statistiques sur les débits calculées sur la période de disponibilité des données telles que les durées de retour, les maxima, les débits classés, les écoulements mensuels, les modules interannuels ;

* à des comparaisons de données de débits par rapport à des débits médians, ou à de faibles ou fortes valeurs ayant des durées de retour de l'ordre de 5 ans ;

* à d'autres fonctionnalités permettant de comparer deux séries de données.

Pour plus d'information sur la banque Hydro, on peut également consulter la page sur les données sur l'eau du site du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable.

13 Comment fonctionnent les capteurs limnimétriques ?

Les stations de mesure limnimétriques utilisées dans le réseau des DIREN et des DDE sont de type PARATRONIC, OTT,

SEROSI, HYDROLOGIC, AUTEG, ALCYR. Les données sont concentrées dans les 22 SPC par téléphone, radio ou GSM, puis elles sont centralisées pour alimenter de façon automatique et sans être critiquées, le site vigicrues.

14 Comment obtenir des informations sur l'historique des crues, des données cartographiques ou expertisées ?

Les DIREN mettent à disposition sur leur site de nombreuses informations sur leurs bassins versants, on peut y trouver des cartes régionales, des historiques de crues, des compléments d'information suite à des retours d'expérience sur les évènements. Certains services régionaux ajoutent également des informations générales sur leurs bassins versants telles que l'occupation des sols, l'emplacement des barrages, l'emplacement des stations par rapport aux confluences d'affluents ...

15 Comment obtenir des informations de type géographique sur les stations de mesures ?

Le SANDRE (Le Service d'Administration Nationale des Données et Référentiels sur l'Eau) est chargé d'établir la normalisation des données afin de rendre compatible et homogène la définition et l'échange des données entre les producteurs, les utilisateurs et les banques de données. Ce site propose un accès cartographique aux données géospatiales des réseaux de mesure et permet également de consulter, rechercher et télécharger les référentiels sur l'eau : stations de mesure, ouvrages liés à l'eau, zonages.

16 Comment obtenir des informations sur la qualité et la gestion de l'eau ?

Les agences de l'eau et les DIREN s'intéressent aux usages, à la qualité et à la gestion de l'eau.

Le site du CIEAU (Centre d'Information de l'EAU) détaille les différents traitements de l'eau et traite de la qualité de l'eau du robinet. Il propose également une version pour les juniors.

Le site eaufrance permet d'accéder à des informations sur les réseaux, sur la qualité de l'eau des rivières, des lacs, des eaux côtières et des eaux souterraines.

Le site du Sénat propose un rapport sur la qualité de l'eau et de l'assainissement en France.

Le site de l'Office International de l'eau met à disposition un portail très complet sur la gestion de l'eau.

17 Comment se protéger face aux inondations ?

La page quelques conseils du MEEDDM indique quelle conduite à tenir en cas de montée des eaux.

Le site prim.net propose un portail regroupant des liens très variés vers des sites événementiels, des sites institutionnels, sites associatifs ou personnels, des sites pédagogiques, des sites professionnels ainsi que des sites scientifiques. Ce site propose également un mémento sur les inondations ainsi qu'une rubrique intitulée comment se protéger face aux inondations.

Les sites des préfectures sont généralement aussi très renseignés au sujet des inondations. On peut y accéder par le portail du Ministère de l'intérieur.

18 Comment obtenir des données météorologiques ?

On peut obtenir librement des données climatologiques dans la rubrique climat du site de Météo-France.

Des cartes de cumuls pluviométriques sont par ailleurs disponibles via abonnement à l'espace-pro de Météo-France.

Pour des études plus approfondies, des données météorologiques sont également disponibles via abonnement à la climathèque de Météo-France. Cette climathèque propose des données climatologiques horaires, quotidiennes, décadaires et mensuelles de tous les paramètres météorologiques mesurés par le réseau de Météo-France. Il existe également un secteur "Hydrométéorologue" où sont disponibles les données quotidiennes des pluviomètres de Météo-France et de ses partenaires. Cette section propose également des cumuls, des maxima ainsi que des statistiques sur les précipitations : durées de retour, dépassements de seuils, fréquences d'apparition.

Sources site de vigicrue.

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fermer le cdm de Toulon! ah oui on décide tout de Toulouse c'est bien connu ils sont bien plus au fait des spécificités locales que les cdm du coin ah ben comme ça on n'est pas au bout de nos surprises avec les vigilances il sera bien temps de se demander pourquoi Toulouse n'a pas mis en rouge plutôt qu'en orange ? réponse parce qu'ils connaissent bien lez zones françaises là bas et sont plus câlés que les ingénieurs sur place .

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Bonsoir,

Pour moi, il faut quand même bien distinguer deux choses:

1-Les informations météo : prévisions, radars, observations pluviométriques.

2-L'évolution d'un environnement local aux conditions météo.

Autant les premières sont du ressort de Météo France, autant les secondes me semblent impossibles à appréhender autrement que par les autorités et la population locales.

Je pense qu'une modification de l'échelle de vigilance ne servirait pas à grand chose.

L'important c'est que les populations soient informées et pourquoi pas une formation au risque météo durant la scolarité.

Si cela parait utopique de former toute la population, il serait quand même bon de former des équipes locales.

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Des vigilances, c'est bien joli, on peut barbouiller de toutes les couleurs, noir, rose, jaune, mauve... Le problème est selon moi que ces vigilances n'entrainent rien, aucunes mesures, juste une pré-alerte des secours (Lettre des SDIS aux centres de secours par exemple). On averti les populations d'un danger imminent, parfois mortel sans réagir.

Je développerais plus demain.

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Des vigilances, c'est bien joli, on peut barbouiller de toutes les couleurs, noir, rose, jaune, mauve... Le problème est selon moi que ces vigilances n'entrainent rien, aucunes mesures, juste une pré-alerte des secours (Lettre des SDIS aux centres de secours par exemple). On averti les populations d'un danger imminent, parfois mortel sans réagir.

C'est une simple impression qu'elles entrainent rien, car c'est loin d'être la réalité. D'ailleurs une mise en vigilance coûte cher, et il faut le savoir.D'abord il y a un pré-positionnement de personnels au niveau de tous les centres de secours des départements concernés: doublement des gardes, mise en alerte, patrouilles.

Mise en place de cellules de crise si necessaire composant pompiers, gendarmerie, représentants de la préfecture, agents de Météo-France...

Appel téléphonique par la préfecture de tous les professionels concernés par la vigilance : agriculteurs, gérants de campings, aérodromes, aéroports, autoroutes...

Mise en alerte des personnels de la : gendarmerie, police, sécurité civile, EDF, Direction des routes, ONF ; avec augmentation des personnels

Bulletins métérologiques spéciaux et communiqués préfectoraux rédigés et envoyés aux médias (locaux, nationaux).

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Météo-France aurait pu effectivement passer en vigilance rouge, seulement la zone touchée était très étroite géographiquement. De plus le seuil des 300mm a été dépassé dans seulement 2 stations météorologiques, on était donc en limite de vigilance rouge. Enfin, une telle situation ne s'était jamais produite de mémoire de métérologue, d'habitant, d'élu, dans le Var.

Pas toi, on connait le disque, on connait déjà l'avis de Toulouse. On sait aussi que c'était pas l'avis des autres... Cette argumentation peut très bien justifier le contraire
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Que les alertes oranges ne soient pas prises au sérieux, d'accord, mais de là à citer des chiffres aberrants "sur 20 alertes orange, une seule a été justifiée". Il faut savoir que sur 50 vigilances orange émises en 2008 par exemple, seules 18% ont étés de fausses alertes.

Si elle est peu utilisée, c'est justement pour éviter que les gens s'y habituent comme de la vigilance orange ! Enfin 3 déclanchements de la vigilance rouge en 3 ans c'est pas mal quand même.

Météo-France aurait pu effectivement passer en vigilance rouge, seulement la zone touchée était très étroite géographiquement. De plus le seuil des 300mm a été dépassé dans seulement 2 stations météorologiques, on était donc en limite de vigilance rouge. Enfin, une telle situation ne s'était jamais produite de mémoire de métérologue, d'habitant, d'élu, dans le Var. J'aurais été favorable personellement à une vigilance rouge. Mais aucun modèle météorologique ne permettait d'entrevoir de tels cumuls.

Les dégâts étaient évidemment inévitables vu la force de l'eau, même en effectuant tout les travaux que tu veux, en construisant des digues, des murs...etc, les dégâts auraient étés quasiment les mêmes. Un évènement exceptionnel ne se canalise pas. Après, le nombre de décès n'aurait pas été plus faible pour autant, on l'a vu avec la tempête Xynthia. Si une vigilance rouge avat été déclanchée, les personnes seraient de la même manière restées chez elles, se sentant en sécurité et auraient étés noyées par les vagues. A partir d'un moment il faut comprendre que on se retrouve parfois impuissant face à la nature, et que tout ne se règle pas par de la technique. Ce n'est pas une raison pour rien faire, mais il faut aussi le prendre en compte.

Enfin tu dis "il aurait fallu interdire de construire dans les zones inondables". Sauf que si un évènement de ce type n'est jamais arrivé (aucun être vivant n'a vecu 1827, et on garde peu de traces de cet évènement), on ne sait pas quelles sont précisémént ces zones inondables. Et lors d'un évènement exceptionnel, quelque soit la zone, le risque est présent. Pour preuve, le Codis de Draguignan, situé sur un point haut, et qui a quand même été inondé.

Je reconnais évidemment qu'être confronté à un évènement exceptionnel, il est difficile de prendre les bonnes décisions au bon moment. Mais MF a montré son impuissance à gérer parfaitement l'intensité de tous les épisodes méditerranéens 24 heures à l'avance, techniquement ce n'est donc toujours pas possible. Je sais très bien que la technologie ne peut pas tout résoudre, mais je te trouve bien fataliste et je pense quand même que des erreurs ont dû être commises, il est possible de faire des études sur le terrain et des simulations informatiques pour connaître les zones inondables et prévenir la population de ces zones au risque qu'elle encoure.

Est-ce que des études sérieuses ont été faites au risque d'une crue éclair de type méditerrannéenne pour ce coin du Var ?

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Je reconnais évidemment qu'être confronté à un évènement exceptionnel, il est difficile de prendre les bonnes décisions au bon moment. Mais MF a montré son impuissance à gérer parfaitement l'intensité de tous les épisodes méditerranéens 24 heures à l'avance, techniquement ce n'est donc toujours pas possible. Je sais très bien que la technologie ne peut pas tout résoudre, mais je te trouve bien fataliste et je pense quand même que des erreurs ont dû être commises, il est possible de faire des études sur le terrain et des simulations informatiques pour connaître les zones inondables et prévenir la population de ces zones au risque qu'elle encoure.

Est-ce que des études sérieuses ont été faites au risque d'une crue éclair de type méditerrannéenne pour ce coin du Var ?

Vu le débat, il me semble utile de faire remonter ceci:

http://www.smf.asso.fr/Ressources/Risque%20Meteo/ducrocq230310.pdf

Cette étude développée lors de la journée scientifique de la SMF portait plutôt sur les épisodes cévennols mais il me semble que ce qui s'est passé dans le Var a une certaine similitude.

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Oui, ça montre ce qu'on sait en terme de sensibilité et de prévision de tels épisodes.

Je crois que les épisodes varois ne sont pas très étudiés et ça peut expliquer le manque d'expérience.

Mais avant tout l'assurance d'un épisode catastrophique était impossible 24h à l'avance. Et on ne sait pas ce qu'il était en terme de probabilités.

Le fait que la vigilance orange était sortie bien en avance montre quand même qu'un risque avait été identifié.

Je ne sais pas si on peut faire beaucoup plus en terme de prévision.

Après c'est du "nowcasting", et essayer d'alerter à l'heure voire à la minute près, modèles et observation à l'appui.

Et là tout dépend des moyens à disposition.

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Posté(e)
Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon

Hello! Je vous rejoins entièrement sur le fait que les Francais (métropolitains) n'ont pas de culture du risque.

Ayant vécu à La Réunion pendant un certain temps, je constate effectivement que les gens là-bas ont cette culture du risque, surtout par rapport aux cyclones, mais aussi par rapport aux inondations avec les fortes pluies qui peuvent s'abattre en 24h.

Bon aussi, le risque est plus important là-bas, car il peut y avoir des cyclones tous les ans, il faut prendre aussi cet aspect en compte.

Aussi il existe un système d'alertes avec des vigilances, comme ici, avec "vigilance cyclonique", "alerte orange" et "alerte rouge".

La différence avec le système en métropole (on va rester dans le cadre des tempêtes), c'est qu'en cas d'alerte rouge, il est strictement interdit de sortir de chez soi, au risque de payer une grosse amende. Mais les gens s'autodisciplinent , car ils connaissent le danger.

C'est peut-être un peu répressif, mais au moins ca marche car il n'y a quasiment jamais de morts, peut-être un ou deux qui seront tombés de leur toit pour régler leur antenne tv). Je pense qu'il faudrait appliquer ce système ici, même si la fréquence est moindre. Alors bien sûr, La Réunion est un département, ce n'est pas la même échelle que la France, mais je pense que c'est utile de se pencher sur la question.

Pour les crues, à La Réunion, le relief est très important, du coup les zones planes sont rares, et le gros des crues reste dans le lit de la rivière (ce sont plutôt des ravines là-bas).

Kévin

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