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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonsoir   Voilà, comme promis, j'ai pris un peu de temps cet après-midi pour photographier la basse vallée de l'Agly. Je suis resté proche de mon domicile, mais ça donne une idée de la gravi

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

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Fouesnant (29)

Des restrictions importantes dans le secteur de Concarneau en sud 29 et un passage en "alerte renforcée" sur la commune de Concarneau.

Depuis le 12 juin, seulement 44 mm sur la station de Trégunc. 

256 mm depuis le 1er février. C'est peu pour le secteur. 

Situation comparable à 2022. 

 

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/secheresse-en-finistere-concarneau-elliant-tregunc-et-saint-yvi-adoptent-des-restrictions-a-l-usage-de-l-eau-douce-5766574

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Les quelques endroits qui avaient légèrement reverdi il y a deux semaines ont déjà resséché depuis le weekend, avec des conditions thermiques normales la semaine dernière (mais toujours point d'eau et du vent !).

Les sols sont très secs comme le montre la carte au 31 juillet postée par @Serge L.

Premier jour à 35°C du mois d'août hier, le premier d'une série dont on ne voit pas la fin (seulement 31-32°C prévus aujourd'hui et sans doute 34°C demain, ça ne changera pas grand chose). Et pour couronner le tout, comme fin juin et sur la première quinzaine de juillet, les taux d'humidité observés et prévus sont excessivement bas pour le secteur (régulièrement moins de 20 % d'HR), amplifiant le phénomène !

On va essayer de maintenir le jardin en vie avec l'impression de revivre le même scénario que 2022...

Modifié par acrid vintaquatre
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Posté(e)
Toulon Bas-Faron

Niveau des nappes au 1er août :

ede967c8-18c0-4051-aa58-499a12ad70fc.thumb.png.991f8cdf9aad2485f85739f724133ab6.png

La situation est nettement plus défavorable en comparaison à l’année passée et à la même période.

88% des niveaux sont en baisse

44% sous les normales mensuelles 

32% au dessus des normales mensuelles 


Les niveaux restent critiques sur 11 et 66.

En détail : https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-aout-2025


Un point par MF pour SE :

Concernant les arrêtés de sécheresse sur le territoire :

 

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Posté(e)
15 km à l'est de Dijon
Il y a 23 heures, Serge L a dit :

Niveau des nappes au 1er août :

ede967c8-18c0-4051-aa58-499a12ad70fc.thumb.png.991f8cdf9aad2485f85739f724133ab6.png

La situation est nettement plus défavorable en comparaison à l’année passée et à la même période.

88% des niveaux sont en baisse

44% sous les normales mensuelles 

32% au dessus des normales mensuelles 


Les niveaux restent critiques sur 11 et 66.

En détail : https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-aout-2025

concernant les arrêtés de sécheresse sur le territoire :

 

 

Si on compare avec 2022 les nappes étaient plus basses quand même. Donc on comprend pas bien pourquoi il y a plus d'arrêtés sécheresse.

 

Attention les couleurs de la palette ne sont pas les mêmes entre les 2 cartes (ils sont pas malins quand même) ainsi le jaune correspond à niveaux modérément bas en 2022 mais à "autour de la moyenne" en 2025 !

 

 

image.thumb.png.e1e54f38ceb65a1dca3b6654c163f2d3.png

Modifié par JOJO_KERMIT
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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Comme prévu, les paysages déjà sérieusement attaqués par la sécheresse depuis début juillet prennent une double peine ces jours-ci avec la canicule. Le dépérissement des arbres s'accélèrent. Beaucoup de tâches jaunes apparaissent au fil des jours dans les forêts sur les collines.

Les noyeraies prennent vraiment cher, alors même que ce sont en général les endroits qui restent verts le plus longtemps, ces arbres offrant la meilleure ombre qui soit ! Là c'est dans celle qui est à l'entrée de l'impasse pour aller chez moi :

 

3b9d.jpg

 

En vallée de la Dordogne, les peupleraies dépérissent chaque été un peu plus, phénomène observé depuis une dizaine d'années. A ce rythme, il n'y aura plus grand chose dans quelques années, beaucoup de peupliers sont déjà morts des années précédentes.

 

4c0x.jpg

 

c68i.jpg

 

On a fait du kayak ce matin et normalement à Castelnaud on a un îlot qui ressort au milieu de la Dordogne l'été (visible à droite de la photo) et elle se sépare donc en deux bras. Là le bras gauche est mort et sera bientôt à sec (il y a tout au plus 30-40 cm d'eau au milieu). Je n'ai jamais vu le niveau aussi bas. D'ailleurs la baignade y est à nouveau interdite comme à d'autres endroits dans le département (présence de cyanobactéries).

 

aktt.jpg

 

Heureusement depuis hier les taux d'humidité ont augmenté, pas cool pour nous et les animaux, mais ça fait un facteur aggravant en moins dans le risque incendie. Le vent est présent aujourd'hui mais vraiment faible, heureusement aussi !

Car à la canicule et à la sécheresse qui sévissent, il faut rajouter tous les tapis de feuilles mortes qui grossissent au fil des jours et servent de combustible, mais aussi les nombreux dégâts dus à l'orage du 25 juin : il y a des branches et des arbres entiers morts et qui ont séché absolument partout dans les bois !

 

On s'attend à voir beaucoup de dégâts ces prochaines semaines dans les forêts...

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel
il y a 33 minutes, acrid vintaquatre a dit :

Comme prévu, les paysages déjà sérieusement attaqués par la sécheresse depuis début juillet prennent une double peine ces jours-ci avec la canicule. Le dépérissement des arbres s'accélèrent. Beaucoup de tâches jaunes apparaissent au fil des jours dans les forêts sur les collines.

Les noyeraies prennent vraiment cher, alors même que ce sont en général les endroits qui restent verts le plus longtemps, ces arbres offrant la meilleure ombre qui soit ! Là c'est dans celle qui est à l'entrée de l'impasse pour aller chez moi :

 

3b9d.jpg

 

En vallée de la Dordogne, les peupleraies dépérissent chaque été un peu plus, phénomène observé depuis une dizaine d'années. A ce rythme, il n'y aura plus grand chose dans quelques années, beaucoup de peupliers sont déjà morts des années précédentes.

 

4c0x.jpg

 

c68i.jpg

 

On a fait du kayak ce matin et normalement à Castelnaud on a un îlot qui ressort au milieu de la Dordogne l'été (visible à droite de la photo) et elle se sépare donc en deux bras. Là le bras gauche est mort et sera bientôt à sec (il y a tout au plus 30-40 cm d'eau au milieu). Je n'ai jamais vu le niveau aussi bas. D'ailleurs la baignade y est à nouveau interdite comme à d'autres endroits dans le département (présence de cyanobactéries).

 

aktt.jpg

 

Heureusement depuis hier les taux d'humidité ont augmenté, pas cool pour nous et les animaux, mais ça fait un facteur aggravant en moins dans le risque incendie. Le vent est présent aujourd'hui mais vraiment faible, heureusement aussi !

Car à la canicule et à la sécheresse qui sévissent, il faut rajouter tous les tapis de feuilles mortes qui grossissent au fil des jours et servent de combustible, mais aussi les nombreux dégâts dus à l'orage du 25 juin : il y a des branches et des arbres entiers morts et qui ont séché absolument partout dans les bois !

 

On s'attend à voir beaucoup de dégâts ces prochaines semaines dans les forêts...

Slt ,les Noyers ne sont pas adaptés  aux canicules et aux sècheresses (arbres  de climat tempéré ),comme le chataignier ,ils vont laissés la  place au chene vert  dans les années futures ,c'est déja le cas dans les Cévennes  (le chataignier n'est plus prédominant ,de la Montagne Noire à l'Aigoual .)

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
à l’instant, sylver19 a dit :

Slt ,les Noyers ne sont pas adaptés  aux canicules et aux sècheresses (arbres  de climat tempéré ),comme le chataignier ,ils vont laissés la  place au chene vert  dans les années futures ,c'est déja le cas dans les Cévennes  (le chataignier n'est plus prédominant ,de la Montagne Noire à l'Aigoual .)

 

Oui on l'observe au fil des années, les espèces qui tolèrent bien notre "nouveau climat" et les autres. Autant les peupliers n'ont jamais vraiment été adaptés au climat du SO (plantés à une époque juste pour assécher les zones humides, on voit le résultat), tout comme les bouleaux ou sapins qu'on voit parfois dans des jardins (quelle idée !), mais les noyers étaient à priori présents du temps de Cro-Magnon (puis ont été replantés en masse dans l'histoire plus récente).

Tous les feuillus de zone tempérée océanique ont du mal lors des étés d'aujourd'hui, ce sont les premiers qui jaunissent en forêt. Les châtaigniers grillent facilement l'été quand il fait trop sec et chaud, mais ils ont une capacité à repartir assez surprenante dès que la pluie revient.

Les chênes pubescents (plus méridionaux) résistent mieux, sauf dans les zones de causse. Les chênes verts et les pins maritimes se portent à merveille en revanche...

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 6 minutes, sylver19 a dit :

Slt ,les Noyers ne sont pas adaptés  aux canicules et aux sècheresses (arbres  de climat tempéré ),comme le chataignier ,ils vont laissés la  place au chene vert  dans les années futures ,c'est déja le cas dans les Cévennes  (le chataignier n'est plus prédominant ,de la Montagne Noire à l'Aigoual .)

Je me disais justement que tu dois vraiment voir les forêts changer. Rien de mieux pour la connaître que d'y être depuis pas mal d'années, j'imagine que les hêtres aussi ça a du changer vraiment. Ici, enfin à mon sud, en Ariège, il y a encore par endroits de belles hêtraies, mais je n'ai pas l'oeil assez averti et pas assez de recul (j'y vais rarement et depuis peu, préférant les Cévennes justement) pour voir l'évolution des peuplements.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel
il y a 1 minute, acrid vintaquatre a dit :

 

Oui on l'observe au fil des années, les espèces qui tolèrent bien notre "nouveau climat" et les autres. Autant les peupliers n'ont jamais vraiment été adaptés au climat du SO (plantés à une époque juste pour assécher les zones humides, on voit le résultat), tout comme les bouleaux ou sapins qu'on voit parfois dans des jardins (quelle idée !), mais les noyers étaient à priori présents du temps de Cro-Magnon (puis ont été replantés en masse dans l'histoire plus récente).

Tous les feuillus de zone tempérée océanique ont du mal lors des étés d'aujourd'hui, ce sont les premiers qui jaunissent en forêt. Les châtaigniers grillent facilement l'été quand il fait trop sec et chaud, mais ils ont une capacité à repartir assez surprenante dès que la pluie revient.

Les chênes pubescents (plus méridionaux) résistent mieux, sauf dans les zones de causse. Les chênes verts et les pins maritimes se portent à merveille en revanche...

oui ,j'avais oublié de citer le pin maritime  pas terrible sur le périgord blanc car il chlorose à cause d'un excès de calcaire , mais sur les terrains acides ,il va continuer de prendre de l'ampleur (dangereux pour les incendies)

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel
il y a 2 minutes, Matpo a dit :

Je me disais justement que tu dois vraiment voir les forêts changer. Rien de mieux pour la connaître que d'y être depuis pas mal d'années, j'imagine que les hêtres aussi ça a du changer vraiment. Ici, enfin à mon sud, en Ariège, il y a encore par endroits de belles hêtraies, mais je n'ai pas l'oeil assez averti et pas assez de recul (j'y vais rarement et depuis peu, préférant les Cévennes justement) pour voir l'évolution des peuplements.

Les hetres contrairement en 2019 chez moi ,pour l'instant pas de dépérissement , ni aucun arbre , merci à la pluviométrie de fin 2023 et 2024 et avec des tempé raisonnables aussi . Actuellement ,je suis dans le Cantal ,rase 14 ha d'épicea commun à 1200 m (sur une foret de 70 ha ) dont ils avaient déja coupé 10 ha l'année dernière , il séche  pourtant pluviométrie annuelle (2000 mm ) mais c'est les températures trop chaude qui vont le faire disparaitre .

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Posté(e)
15 km à l'est de Dijon

Bonjour

les années se suivent et ne se ressemblent pas 

 

l'anomalie de SWI de 2022 à 2025 en août.  Désolé pour le changement de palette en 2024 ainsi que de période de normale

 

 

ecartSWI_aout_2022à2025.jpg

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bon voilà voilà, les photos parlent d'elles-mêmes, sécheresse de surface tirant de plus en plus chaque jour vers l'exceptionnel + 2 jours >40°C :

 

t1ks.jpg

 

m3ou.jpg

 

wqqz.jpg

 

g28h.jpg

 

dy7y.jpg

 

Dans mon jardin (où il y a zéro argile, c'est 100 % calcaire). Même en 2022 on n'avait pas de fissures comme ça. Et on laisse l'herbe assez haute pour que l'assèchement soit le plus tardif possible :

 

szm6.jpg

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Bonjour,

 

l'ayant partagée sur le topic MC, je mets ici la carte de restriction pour la Creuse.

Depuis le 1 juin, 47 mm ici.

 

Carte-Arrete-Secheresse-130825-1_billboard.jpg.cbd96cd1b3fe3c8d8081b12d40a8a0b1.jpg

Modifié par tao
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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Les arbres prennent cher partout, mais particulièrement dans les secteurs de causses. J'ai pris quelques clichés dans les secteurs de Montignac et d'Aubas (vallée de la Vézère). Les chênes pubescents sèchent sur place, sans passer par la case "jolies couleurs d'automne" la plupart du temps. Quant aux prairies, vous le constaterez par vous-mêmes sur l'avant-dernière photo, ça fait longtemps qu'il n'y a plus rien (depuis début juillet).

 

s2ly.jpg

 

cvih.jpg

 

3qfg.jpg

 

2wxj.jpg

 

m7yy.jpg

 

w02e.jpg

 

0om0.jpg

 

cht9.jpg

 

Les châtaigniers et les fougères ont été les premiers à griller en début de semaine, une seule journée >40°C a suffit (entre 41 et 43°C enregistrés ce jour là) :

 

ist1.jpg

 

ezea.jpg

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

je reviens sur ce topic, maintenant que l'on est vers le fin de l'été, et après une semaine de canicule hors-norme. 

au printemps, j'avais émis l'hypothèse que les cumuls de pluie colossaux que ma région a reçu d'octobre 2024 à mai 2025 nous permettrai de résister à la sécheresse 

même en cas d'été très chaud et très sec. 

il y avait eu débat et certains m'avaient répondu que c'était un faux espoir, les sols ne pouvant stocker de telles quantités, et l'essentiel des pluies partant directement dans les rivières. 

 

3 mois plus tard, le verdict est sans appel : ces énormes cumuls ont sauvé nos forêts ! 

malgré 2 vagues de chaleur exceptionnelles (1 semaine autour de 40°C en aout et une grosse semaine autour de 37/39°C en juin/début juillet) 

et malgré un été extrêmement sec ( 50 mm pour Aubenas entre fin mai et mi-aout) l'immense majorité des arbres sont toujours verts. 

les forêts sont dans un état correct et même les essences plus fragiles sont encore pourvues de feuilles (prunus, cerisiers et merisiers, aubépines...) 

strictement rien à voir avec 2022 et 2019 où tout était grillé, même les pins ! 

 

seuls les arbres qui sont sur des adrets rocheux sont vraiment abîmés. pour le reste il y a stress hydrique mais ça va. 

des zones situés dans l'intérieur du massif central, bien plus hautes et bien moins chaudes qu'ici, ont une flore beaucoup plus abîmées... 

certes, on est en alerte sécheresse, mais il est clair que sans ces pluies diluviennes au printemps, avec un tel été, tout serait complètement grillé. 

 

on peut donc conclure que oui, les sols sont capables de stocker beaucoup d'eau, même des sols pentus et peu profond, et oui ils peuvent la restituer aux arbres, même plusieurs mois après. 

et j'en reviens à ma conviction : avec le RC, la clé est le niveau des précipitations. 

j'ai en face de mois des arbres de milieu tempérés (pruniers, merisiers, frênes, etc...) qui tiennent leur feuillage et ont portés des fruits, avec des Txm variant de 33 à 36°C entre juin et aout, grâce à l'eau accumulée 

en profondeur. 

quant aux essences méditerranéennes, dominantes ici,  elles sont toutes intactes. 

(bien entendu je parle ici des arbres ayant de bonnes racines en profondeurs, les plantes à racines superficielles sont évidemment séchées sur pieds... mais certaines d'entre elles se referont très vite, comme les ronces, les cistes, 

ou les bruyères)  

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Pays Roussillonnais en moyenne vallée du Rhône, même constat.

 

La flore a globalement bien tenue jusqu'au la fin de la semaine dernière.

Les 2 journées de mardi et mercredi avec 42 et 40°C ont fait des dégâts sur les côteaux exposés Sud, y compris des chênes sessiles d'une vingtaine d'années déjà.

Les arbustes et fruitiers non arrosés sont dans un sale état, et certains condamnés.

Ailleurs, ça tient globalement.

D'accord avec Boubou pour dire que les précipitations sont capitales face à la montée des températures. Mais plus il faut remonter loin dans le printemps pour trouver des cumuls importants, et plus les essences fragiles sont exposées.

Et de même, plus le thermomètre va grimper, et plus la quantité d'eau dans le sol devra être importante.

Ca aura forcément des limites...

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L'état d'une forêt en versant exposé nord-ouest au-dessus d'Ax-les-Thermes (09), altitude entre 700 et 1000 m.

 

Désolé pour la qualité (photo prise d'un train), mais c'est assez navrant de voir ça, venant de Paris où la sécheresse est plutôt contenue et surtout avec cette exposition et cette altitude.

 

PXL-20250815-174849001.jpg

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Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 20 heures, acrid vintaquatre a dit :

Les chênes pubescents sèchent sur place

 

Il y a 20 heures, acrid vintaquatre a dit :

Les châtaigniers et les fougères ont été les premiers à griller en début de semaine, une seule journée >40°C a suffit

 

pour mettre en relation ce que tu décris avec ce que j'ai expliqué sur ma région, je dirais que chez toi, les chênes et les châtaigniers 

ont décidé de stopper l'alimentation en sève de leur feuillage, car ils ne peuvent puiser l'eau qu'il leur faudrait, pour tenir face à une telle évapotranspiration. 

 

donc, ils sacrifient leur photosynthèse, dans un choix tactique, pour économiser l'eau se mettre en sommeil et tenir le choc. 

je pense qu'il ne faut pas voir les arbres comme des êtres passifs, qui se font simplement griller (même si je comprends qu'on utilise ce terme, comme je le fais aussi, pour aller plus vite...) 

ce sont des être intelligents qui s'adaptent en permanence et font des choix raisonnés.  

 

pour le coup, ils attendent des jours meilleurs en mode rationnement. 

ça ne les empêchera pas, si les conditions s'y prêtent, de donner de beaux fruits dans un an ou deux ans... 

bien sûr, certains ne résisteront pas et la sélection naturelle jouera son rôle impitoyable. mais d'autres passeront le cap. 

 

j'avais d'ailleurs lu une étude sur les chênes pubescents, selon laquelle ils étaient capables de réduire drastiquement la quantité de stomates dans le feuilles, d'une année sur l'autre, pour limiter la perte en eau 

comme le font les chênes-verts depuis toujours. une adaptation en temps réel, pensée et efficace...  

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
Il y a 2 heures, boubou07 a dit :

 

 

pour mettre en relation ce que tu décris avec ce que j'ai expliqué sur ma région, je dirais que chez toi, les chênes et les châtaigniers 

ont décidé de stopper l'alimentation en sève de leur feuillage, car ils ne peuvent puiser l'eau qu'il leur faudrait, pour tenir face à une telle évapotranspiration. 

 

donc, ils sacrifient leur photosynthèse, dans un choix tactique, pour économiser l'eau se mettre en sommeil et tenir le choc. 

je pense qu'il ne faut pas voir les arbres comme des êtres passifs, qui se font simplement griller (même si je comprends qu'on utilise ce terme, comme je le fais aussi, pour aller plus vite...) 

ce sont des être intelligents qui s'adaptent en permanence et font des choix raisonnés.  

 

pour le coup, ils attendent des jours meilleurs en mode rationnement. 

ça ne les empêchera pas, si les conditions s'y prêtent, de donner de beaux fruits dans un an ou deux ans... 

bien sûr, certains ne résisteront pas et la sélection naturelle jouera son rôle impitoyable. mais d'autres passeront le cap. 

 

j'avais d'ailleurs lu une étude sur les chênes pubescents, selon laquelle ils étaient capables de réduire drastiquement la quantité de stomates dans le feuilles, d'une année sur l'autre, pour limiter la perte en eau 

comme le font les chênes-verts depuis toujours. une adaptation en temps réel, pensée et efficace...  

 

Oui tout à fait, ils perdent leurs feuilles face à un stress, hydrique et thermique en ce moment. Les très grosses pluies de Pâques sont très très loin, surtout sur des sols aussi drainants que les causses. D'ailleurs en ce moment on voit très bien la richesse des sols à la souffrance des végétaux qui y sont...Autour de chez moi ce n'est pas du causse mais quand même très calcaire et assez pauvre dans l'ensemble, les châtaigniers sont là où c'est un peu plus riche.

Le soucis maintes fois évoqué ce n'est pas tant cet épisode, mais la répétition de ceux-ci depuis 10 ans (je vois des brunissements prématurés depuis l'été 2015). Au fil des années la sélection se fait et certains arbres ne repartent plus, même les chênes pubescents, pourtant très résistants (s'ils vivent sur les causses ce n'est pas pour rien).

Comme évoqué il y a quelques jours avec Lilian, les essences plus résistantes déjà présentes vont progresser au détriment des essences océaniques tempérées typiques de la région : chênes verts et pinède au détriment des châtaigniers sur les coteaux et aulnes, saules, peupliers en vallée.

Dans quelques décennies nos forêts risquent de ressembler à des forêts sub-méditerranéennes, ce qui est déjà le cas sur les secteurs aux sols pauvres et qui va se généraliser, à minima sur les coteaux...

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Si toutefois, les vitesses de progression des espèces vers des zones éloignées de leur répartition normale, parvient à suivre la vitesse de modification climatique des secteurs concernés... Ce qui, d'après les modélisations, serait loin d'être le cas.

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Il y a 1 heure, acrid vintaquatre a dit :

 

Oui tout à fait, ils perdent leurs feuilles face à un stress, hydrique et thermique en ce moment.

 

Yes.

Les cerisiers aussi sont en mauvais état, et comme le dit Boubou, en fait ils hibernent, et dès l'arrivée des pluies et des températures plus supportables, ils repartiront.

En 2003, c'était tellement marqué que de nombreux cerisiers en moyenne vallée du Rhône ont fleuri en octobre et ont commencé à mettre de petites cerises.

Mais là, les arbres sont quand même hyper fragilisés et déboussolés, et leur état se détériore vite ensuite.

Oui, il faudrait que les espèces migrent à vitesse V vers le nord, c'est certainement à terme la meilleure planche de salut...

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