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Suivi de la secheresse


Wilfried63

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Posté(e)
Nice (06, colline de Cimiez, 95m) ; parfois Allos (04, Haut-Verdon, 1400m) ou Roccasparvera (Italie, Piémont, 800m)
il y a 18 minutes, maxwell86 a dit :

Oui, c'est malheureusement là où je voulais en venir. Mais en même temps si on dit aux gens que l'eau ne manquera jamais (cf mon lien), y'a plus de problème, pourquoi se priver? Sans être non plus catastrophiste, je trouve que le sujet pourrait être présenté différemment à la population.

 

On ne veut surtout pas faire peur à la population, et surtout pas en période estivale, de peur de faire fuir les touristes. 

 

Comme toujours, le fric d'abord, et l'environnement après... 😡

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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

Difficile de trouver les qualificatifs pour désigner la période des dernières semaines dans le NE. C'est comme si on avait pris les paramètres atmosphériques et qu'on avait mis quasiment tous les curs

Images postées

Posté(e)
Brandérion, Auray et Kernascléden (56)

A Groix, la situation est également inquiétante. Et ceux, malgré les pluies de la fin du mois de juin.

Avec la saison touristique qui débute, la pénurie d'eau guette l'île :

« On aurait des réserves a priori pour tenir jusqu’au 15 août, mais prudence : on demande de prendre des douches très rapides, on n’arrose pas… », dit-elle aux deux voyageurs, leur expliquant que l’île n’avait plus connu pareille situation depuis 1976 et 2003 ».

https://actu.fr/bretagne/groix_56069/bretagne-a-groix-la-secheresse-et-la-penurie-d-eau-planent-sur-la-saison-estivale_52013498.html

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L’indice d’humidité des sols va continuer à baisser dans les prochains jours et la vague de chaleur annoncée ces prochains jours n’arrangera évidemment rien. On pourrait atteindre des niveaux de records bas.


Pour la France :

 

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Indice d’humidité des sols pour le Var au 5 juillet

 

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Pour la Corse au 5 juillet :

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F.Jobard-MF.

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Le 02/07/2022 à 08:11, Serge L a dit :

Précipitation excédentaire pour juin dans le centre de la France où il est tombé 2 à 3 fois la normale soit 150 mm à 250 mm.

Les départements de l’Allier, du Cher et de l’Indre sont les plus arrosés sur la période 1959-2022.

Près de la Méditerranée, la situation reste bien déficitaire sauf peut-être sur la Côte d’Azur grâce aux orages récents de la fin du mois. Cependant dans les Alpes Maritimes, et contrairement au reste du pays, la série consécutive de mois  en manque de pluie continue. C’est le 11ème mois en dessous des normales. La Corse reste très largement en dessous des normales. 
 

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G.Heymes-MF.

Coucou, ou peut on trouver ces cartes?

Déficit pluvio important également dans le nord ouest du npdc et un sol très sec depuis plusieurs mois 

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Comme l'ont bien illustré les graphiques postés précédemment, les pluies de juin ont permis d'apporter une pause appréciable dans la sécheresse, même si celle-ci s'estompe déjà, et risque d'être rapidement oubliée avec ce qui se profile.

 

Voici le graphique du bilan hydrique mensuel à l'échelle nationale :

 

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A l'échelle locale, il y évidemment eu de fortes disparités, entre l'axe MC-Bourgogne qui a reçu d'abondantes précipitations et devrait rester à l'écart de la sécheresse un moment (sauf en surface en cas de sèche cheveux). Illustration avec Clermont :

 

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A l'inverse d'autres coins sont passé outre, notamment le pourtour méditerranéen bien sûr, mais moins intuitivement certains coins du NO comme Caen :

 

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Dans les coins en situation tendue à long terme comme la basse vallée du Rhône, et à court terme comme la région Toulousaine, la situation est intermédiaire, avec une atténuation bienvenue mais bien insuffisante :

 

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Du côté toulousain, si on regarde comment a évolué la Garonne, les pluies de fin juin on permis un petit rebond temporaire du débit, mais qui est déjà loin derrière. A présent l'étiage a démarré, de manière très précoce comme on pouvait le redouter. On est au coude à coude avec les deux autres années les plus sèches, 1989 et 2006.

 

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A présent, le débit va être stabilisé par le soutien d'étiage qui démarre, mais les ressources ne sont pas infinies. Le dernier bulletin du SMEAG , en charge du soutien, est assez clair sur la situation :

 

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Concrètement, pour donner un ordre d'idée, 10 m3/s cela fait 0.86 hm3/jour donc 3 mois de réserve à ce débit (mais qui ne sera certainement pas suffisant).

Et si on couple un débit insuffisant avec chaleur excessive, la problématique de la température de l'eau touche pas mal de domaines : écosystèmes aquatiques évidemment, mais aussi notamment prélèvements pour l'eau potable, et refroidissement de la centrale de Golfech (cf. niveau à Lamagistère dans le graphique précédent).

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

En Lozère la seconde quinzaine de juin bien arrosée grâce aux orages (parfois plus de 75-100 mm) a permis de sauver les meubles pendant 15 jours : les prairies qui étaient en train de virer au jaune à la mi juin ont temporairement reverdi (pas partout) mais le débit des rivières reste très faible et vu ce qui se profile on va vite rebasculer en mode "paysage cramé" et assecs...

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Idem sur les rivières vosgiennes/alsaciennes où les orages de juin n'ont généré que de très brèves -et faibles- montées de débits (quelques heures tout au plus). Les étiages sont déjà sévères sur la plupart des bassins.

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Sur les 7 derniers mois glissants (10 décembre 2021 - 10 juillet 2022), des cumuls très bas dans certaines zones du NPDC (plaine de la Lys et surtout frange littorale) :

 

170 mm au Cap Gris Nez (62)

171,5 mm à Calais (62)

201,2 mm à Dunkerque (59)

226 mm à Lillers (62)

228,4 mm à Boulogne (62)

 

et en dehors du réseau MF, si on prends les statIC :

202,6 mm à Saint Tricat (62, intérieur du Calaisis)

227 mm à Hazebrouck (59 Flandres intérieures)
 

 

Modifié par M4x
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Posté(e)
Marseille 4éme (80m)

Entre autre à cause de la sécheresse marquée dans les Bouches du Rhône , un certains nombres de communes du département ont décidé de reporter ou annuler  leur  feux d'artifice du 14 juillet  ,comme Aubagne ,Allauch ,Plan de Cuques ....

Modifié par supeu
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Bilan des nappes phréatiques au 1er juillet :

 

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BRGM.

Les niveaux sont parfois très en dessous de la normale pour un mois de juin, conséquence d’un hiver déficitaire en recharge et d’un printemps sec. 

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Petit point chiffres pour DAX :

Cumul pluie de 
 Janvier à fin Juillet  
Moyenne de 2002 a 2021 : 620 mm 

Ca va du plus bas  426 - 428 - 427 - 452 mm(2005 - 2010 - 2011 - 2020)  au plus haut  1049mm (2018)


JANV 2022 au 13 juillet 2022 : 356 Mm

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Il va falloir que je me mette au chouchen : 9_9

 

Plus sérieusement, ça craint avec que qui nous attend les jours prochains et sans toujours de pluies significatives à TLT sur les modèles :ph34r:

 

 

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La première quinzaine de juillet est la plus sèche depuis 1959 avec au compteur 1.8 mm de précipitations agrégées devant 2015 avec 5.1 mm. 
 

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La première partie de cet été météorologique est la deuxième plus sèche après l’année 2003.

 

F.Jobard-MF.

Modifié par Serge L
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Si les paysages restent encore relativement "verts" en plaine d'Alsace centrale, grâce aux pluies bienfaitrices du mois de Juin, impossible de passer à côté des premières conséquences concrètes de la sécheresse de fond qui sévit depuis la fin de l'été dernier ( peu de pluie en automne, à peine plus en hiver, un printemps partiellement aride, comme souvent). Comme dit, Juin à lui seul a permis que l'on ne soit dans le secteur pas encore confronté à une végétation herbacée totalement cramée ou à des arbustes déjà aux limites de leur tolérance au sec.

 

La strate herbacée en forêt commence d'ailleurs à faire les frais du manque de pluie, ou en tout cas de l'accaparement des précipitations par les ligneux en juin, qui en avaient grand besoin.

 

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Les ronces par endroits en stress hydrique total, feuilles pendantes virant au gris. Aucun souci pour une reprise l'an prochain ou plus tard en saison si la pluie revient, on parle bien de simples ronces, mais quoiqu'il en soit, ça donne une idée du taux d'humidité dans le sol par endroits, malgré l'ombre, la relative fraîcheur en journée, et l'absence de vent desséchant en sous-bois.

 

Hors forêt comme dit, c'est encore vert. Plus le vert poussant et pimpant d'après la pluie:  la croissance est stoppée pour la plupart des végétaux non arrosés, mais ça n'a pas encore séché sur pied. Peut-être que la canicule du début de semaine, si elle ne solde pas par quelques précipitations, va marquer d'un coup la bascule vers le jaune cramé?

 

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Prairie humide ici, c'est vert, mais ça ne pousse quasiment plus depuis les derniers foins courant Juin

 

Par contre, c'est bien l'état de certaines rivières qui donne une idée de la sévérité de la situation de fond:

 

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y6rt.jpg

 

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Beaucoup de ruisseaux dans cette zone du Ried central sont de nature phréatique, c'est-à-dire quasi exclusivement alimentés par la nappe phréatique.

En temps normal, son niveau est relativement constant, en raison de sa grande inertie, il y a peu de variation de profondeur. Une baisse en été évidemment, mais toutes proportions gardées.

Ca n'est plus le cas ces derniers étés, où ce type de ruisseau se retrouve de plus en plus souvent à sec. Cet été, ce sera rapidement le cas, et de manière très précoce qui plus est.

 

Mais pendant ce temps, parce que rien ne vaut le match de foot du dimanche matin sur une herbe tout d'abord inondée puis rapidement tondue dans la foulée, parce qu'il faudrait pas non plus qu'elle pousse trop haut:

 

dl9x.jpg

 

Allons y gaiment, puisons dans les réserves sans compter, sans se soucier de ce qui se passe chez le voisin.

 

Modifié par Fil67
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Je mets ça ici pour faire écho au message de juin, mais ça aurait tout autant sa place en suivi de la canicule, suivi des incendies, et statistiques nationales. 1 mois jour pour jour après, nous battons à nouveau le record d'ETP quotidienne sur mon indicateur national maison, avec 7.9 mm en valeur préliminaire pour aujourd'hui :

 

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Ces conditions desséchantes record ont sans surprise atteint leur niveau d'anomalie le plus haut à Brest, avec une valeur ovni proche de 10 mm, très au dessus du record de 1976 à 8 mm, avec les conséquences malheureuses que l'on connaît.

 

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Si on revient à l'échelle nationale pour voir la tendance, celle-ci est très claire : nous sommes amenés dans un futur proche à rencontrer ces conditions de manière plus fréquente et plus intense. On touche ici du doigt à un nouveau volet des conséquences tangibles du RC. Attendons nous à voir les épisodes d'incendie se multiplier et gagner de plus en plus des zones épargnées jusque là.

 

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On gagne 0.1 mm de précipitations agrégées au niveau national pour le mois de juillet ce qui fait un total de 1.9 mm au 18 juillet.

MF annonce que malgré la dégradation orageuse attendues du SO au NE en soirée et nuit prochaine que nous devrions finir sur l’un des mois de juillet les plus secs depuis 1959.

 

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Podium des cumuls agrégées les plus faibles :

 

3 - juillet 1979 : 27.5mm

2 - juillet 1964 : 24.7 mm

1 - juillet 2020 : 16.7 mm.

 

MF.

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Un peu de pluie aujourd'hui pour la premiere fois depuis plusieurs semaines. 

 

Quelques stations a plus de 10mm, par exemple Chartres, Chateauroux, Bourges, et Angers... rien en vue pour l'extreme Sud et certaines parties du Nord Ouest...

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Déficit marqué en Corse avec un indice d’humidité en record bas depuis le 30 juin dernier. Ce déficit atteint 50 à 70 % dans l’intérieur de l’île et 80 à 90% près des côtes.

 

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MF.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 21 minutes, Serge L a dit :

Déficit marqué en Corse avec un indice d’humidité en record bas depuis le 30 juin dernier. Ce déficit atteint 50 à 70 % dans l’intérieur de l’île et 80 à 90% près des côtes.

 

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MF.

Super merci 

Au cas où quelqu'un de MF passe par la, je dis toujours sait on jamais : ça serait bien éventuellement il me semble de voir l'ancien record bas apparaître date à date, parce que la on ne sait pas de combien, depuis des semaines, on bat l ancien, on trace le nouveau simplement, mais de beaucoup ? Peu ? 

Merci bien :D

 

(voilà je tente des trucs) 

 

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Toujours aucunes pluies significatives en vue a l'échelle nationale, on dirait qu'on se dirige vers le mois de Juillet le plus sec de l'ere récente a l'échelle du pays...

 

Et au vu des previsions, peut etre aussi le plus chaud (battra t on 2006?)

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Il y a 3 heures, Hugo_HK a dit :

 

 

Et au vu des previsions, peut etre aussi le plus chaud (battra t on 2006?)


Encore un mois record en terme de faiblesse des précipitations et d’excédent thermique ?

On l’a là, le nouveau climat, et quelque chose me dit que les normes 1991/2020 sont déjà en passe d’être obsolètes, en tout cas peu représentatives  de ce qui nous attend pour les 10/15 ans à venir.

 

Après, on n’en parle même pas.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement
Il y a 2 heures, Fil67 a dit :


Encore un mois record en terme de faiblesse des précipitations et d’excédent thermique ?

On l’a là, le nouveau climat, et quelque chose me dit que les normes 1991/2020 sont déjà en passe d’être obsolètes, en tout cas peu représentatives  de ce qui nous attend pour les 10/15 ans à venir.

 

Après, on n’en parle même pas.

Et même si l'impact en Europe de l'ouest mais pas clairement évident, n'oublions pas que depuis le super Nino de 2016, nous sommes dans des régimes Nina récurrents et parfois marqués; ce qui a pour effet de limiter l'envolée du thermomètre à l'échelle mondiale

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

ici la situation est assez étrange : 57mm depuis le 1er mai et 18 jours avec Tx>35°C et malgré tout le paysage n'est pas si sec que ça.

je ne dirais pas que c'est verdoyant mais j'ai déjà vu bien pire ces dernières années.

les arbres à feuilles caduques sont encore verts, il y a un peu d'herbe et même quelques fleurs.

les rivières secondaires sont très basses mais avec encore un filet d'eau.

les orages de fin juin (qui concentrent à eux seuls les 3/4 du cumul des 3 derniers mois) nous ont sauvé la mise...

du coup, le paysage est moins cramé que lors des années moins chaudes mais où il ne tombait plus rien passé la mi-avril (comme 2019 par exemple)  

ceci dit, il faudrait de l'eau évidemment, tout à soif...

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