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Les Forums d'Infoclimat

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Suivi de la secheresse


Wilfried63

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)
il y a une heure, cirrus007 a dit :

Je ne fais qu'un constat, hier encore dans le JT: "Chaleur, l'été continue" avec le traditionnel reportage en bord de mer avec zoom sur les terrasses de bar/resto et les gérants qui se frottent les mains. Aucun mot sur les agriculteurs qui doivent être en souffrance à proximité, tout juste apprend t-on que des gens ont été empoisonnés par un pesticide à cause des conditions trop sèches (mais là on se demande plutôt qui est le fautif... c'est un tout autre débat!). 

 

Le tourisme vert qui se crée est la niche de la niche, encore une fois c'est réservé à une clientèle ultra-minoritaire, le gros du tourisme c'est bel et bien la Méd et les bords de mer Français, là où par contre ça risque d'être très critique c'est concernant les domaines skiables, mais je ne me fais pas de soucis les gérants arriveront bien à combler le problème à coup de canon à neige histoire d'aggraver encore plus les réserves d'eau. 

 

Mais pire encore, pour moi c'est la passivité des médias face à tout cela, même Louis Bodin nous affirme que la chaleur que nous connaissons a déjà eu des équivalents encore plus importants ces dernières années (en sortant même un relevé farfelu des année 1900 pour Paris), tout juste dit-on a demi-mot que le RC provoque une augmentation des T° moyennes, mais aucun mot sur la corrélation avec les épisodes actuels... Idem concernant l'arrivée d'un cyclone tropical aux portes de l'Europe, je ne sais pas ce qu'on attend pour clamer haut et fort que oui le RC est présent et nous avons devons nous les premières répercutions flagrantes (on pouvait peut-être encore douter y'a 15-20ans mais là franchement....).

 

Mon avis c'est que rien ne bougera, on commencera à se réveiller en 2070 quand là il y aura des problèmes sanitaires/écologiques un peu plus importants que 5 nappes un peu à sec et 100j de chaleur à Paris. C'est malheureux, mais il faudrait quelque chose d'extrêmement puissant et répété à courts intervalles dans le temps pour qu'on prenne conscience, l'Homme a souvent besoin d'être au pied du mur pour réagir. 

 

Peut-être imagine t-on que d'ici là on aura trouvé la solution magique pour piéger le CO2 atmosphérique... ce serait dommage de se priver jusque là... :ph34r:O.o

 

Hier matin j'ai rapidement jeté un œil sur BFMTV (eh oui, je sais...) mais pour une fois j'ai vu un Guillaume Séchet intervenir et mettre en avant les inquiétudes légitimes que l'on peut avoir vis à vis de la période très sèche que nous connaissons depuis plusieurs mois, tout en amenant les gens en plateau à reconnaître que le RC est là. Je me suis dis "Tiens, le médias finissent par en parler, c'est que ça commence à inquiéter...".

Je partage ton avis sur le fait que notre civilisation ne réagira que trop tard et que tant que les problèmes resteront localisés "chez les paysans de l'autre bout du pays" peu de monde s'en inquiétera. Autour de mois, beaucoup de gens (de mon point de vue ceux qui sont coupés des réalités du monde qui nous entoure) se satisfont pleinement des conditions que nous avons eu depuis 6 mois environ... C'est tout juste si ils ne râlent pas dès qu'un malheureux nuage vient contrarier le divin "Roi Soleil" 😩

 

Du reste, le gros du tourisme en France, notamment en termes de PIB, ce n'est pas la Mer Méditerranée avec 5 ou 6 mois d'activité dans l'année (la Grande Motte en Novembre c'est vivant comme tout 🙃 ), mais plutôt les villes à l'histoire prestigieuse, les grands monuments, et les parcs d'attraction (données INSEE). Ce ne sont pas les hordes de Hollandais descendant avec leur combi Volkswagen rempli à taquet de vivres achetés là bas pour éviter de dépenser trop d'argent chez nous qui dopent l'économie 🤪  [cliché inside, je l'admets !].

Le tourisme "Vert", décolle littéralement tandis que le tourisme de bord de Mer tend à ne plus progresser voire à reculer... Un seul exemple, les chiffres 2018 sur la côte Atlantique ne s'annoncent pas fameux cette année alors que niveau météo les conditions étaient parfaites. Beaucoup de professionnels de la côte vendéenne par exemple accusent le coup cette saison.

Le tourisme "vert", le tourisme de montagne en période estivale quant à eux se portent bien, et les études prospectives tendent à conclure que cette dynamique ira en s'amplifiant dans les décennies à venir, notamment en raison du réchauffement climatique.

 

Pour les domaines skiables, même dans les Alpes, ça risque de devenir tendu si les sécheresses viennent à se multiplier... N'oublions pas que la neige c'est d'abord de l'eau qui tombe du ciel par des températures négatives, et que pour produire de la neige aux canons, il faut que les retenues d'eau soient pleines. En l'occurrence, cette saison ça risque d'être délicat si le froid arrive vite sans que les réservoirs ne soient remplis par les pluies automnales.

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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

Difficile de trouver les qualificatifs pour désigner la période des dernières semaines dans le NE. C'est comme si on avait pris les paramètres atmosphériques et qu'on avait mis quasiment tous les curs

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)
il y a 8 minutes, seb93100 a dit :

Electricité propre?  La voiture électrique si elle se généralise posera d'autres problèmes quant aux augmentations extraordinaires de la conso électrique française, imaginez une vague de froid avec 5 M de véhicules qui se rechargent le soir... Et je ne parle même pas du coût environnement de production des batteries...  Je ne te jette pas la pierre, la voiture électrique est une très bonne solution pour sortir de cette surconsommation de carburants fossiles, mais à l'heure actuelle si une majorité de nos véhicules roulaient en tout électrique, on serait pas loin du blackout en période de froid. 

 

Ici on parle climat, sécheresse, mais je ne pense pas que l'on puisse développer le cas des véhicules électriques. Les arguments que tu avances sont ceux des lobbies pétroliers, et visiblement ceux-ci savent comment les faire rentrer dans les têtes. Même lors des VdF nous exportons notre électricité en Espagne et en Allemagne.

Lors des vagues de froid, on arrête l'éclairage public ? Non ! C'est vrai qu'éclairer les rues à 3h du matin en semaine, c'est vachement utile... Heureusement beaucoup de municipalités franchissent le cap et éteignent entre 1h et 5h du matin (tiens, le temps d'une recharge de batterie à domicile sur le trajet moyen quotidien d'un actif français ! :P ).

 

Sans trop entrer dans le détail, saches qu'actuellement des système existent et vont se généraliser pour que les V.E. soient mis à profit pour soutenir les efforts du réseau aux heures de pointe (c'est une des merveilles que peut permettre le fameux compteur Linky que ENEDIS pose partout même là où les gens n'en veulent pas). Pour simplifier, ta voiture lorsqu'elle est branché à la borne du domicile, sert de réserve d'énergie dans laquelle le réseau va venir puiser pour soutenir la demande aux heures de pointe. Par contre, la nuit, lorsque la production électrique est excédentaire, ta voiture recharge normalement.

Et puis, entre nous, tu sais combien il faut d'électricité pour craker l'équivalent d'un plein de carburant ? Si tu mets tout bout à bout, tu arrives vite à te rendre compte que l'énergie fossile n'est pas une solution viable du fait de son faible rendement énergétique (à tous niveaux !).

 

Quant aux batteries c'est un vaste débat, mais ce n'est pas un pire problème que celles des smartphones, laptop, etc. . Certes on parle de "Terres rares" comme matière première, mais paradoxalement ce sont les ressources le plus abondantes sur Terre. La plupart des éléments sont des résidus d'exploitation des mines qui jusque là n'étaient pas valorisés. Cependant, sur ce point, les manipulations sont impactantes pour les milieux et les humains qui travaillent ces "Terres Rares", et c'est là que d'énormes progrès sont à faire. La technologie avance à grands pas sur ces derniers points, et de nombreuses innovations simplifiant les procédés sont brevetés chaque année.

Enfin pour finir sur les batteries, les packs actuellement en circulation dans les V.E. peuvent faire l'objet d'un recyclage. Un pack constitue une réserve d'énergie d'à peu près 20 Kw, soit la conso moyenne d'un gros foyer français chauffé à l'électricité, et il sont reconditionnés pour bénéficier aux propriétaires ayant des installations photovoltaïques, ou éoliennes là où c'est rentable, afin de restituer l'énergie lors des besoins du foyer (souvent le soir) et ainsi pratiquement parvenir à s'affranchir du réseau.

 

Le véhicule électrique, ce n'est pas LA solution idéale, je le reconnais. Mais à ce jour, c'est la moins pire  ;)  

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Existe-t-il un classement des épisodes de sécheresse comme on peut en trouver pour les vagues de chaleur ? Ici dans le centre-est si on prend en compte les 6 derniers mois c'est la période la plus sèche, sauf très localement, jamais enregistrée, devant celle de 1976 notamment. Mais qu'en est-il à l'échelle nationale ? 

Modifié par sebinnis
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il y a une heure, sebinnis a dit :

Existe-t-il un classement des épisodes de sécheresse comme on peut en trouver pour les vagues de chaleur ? Ici dans le centre-est si on prend en compte les 6 derniers mois c'est la période la plus sèche, sauf très localement, jamais enregistrée, devant celle de 1976 notamment. Mais qu'en est-il à l'échelle nationale ? 

 

Pour le nord-est en tout cas, sur les 6 derniers mois, les bilans ne sont pas forcément toujours aussi exceptionnels. A cause notamment de notre mousson entre le 15 mai et le 15 juin, qui a bien contribué à tirer les cumuls semestriels vers le haut ( ou en tout cas à ne pas les laisser au ras des pâquerettes comme dans d'autres secteurs du pays qui sont passés au travers).

De fait, si l'on descend le seuil à 5 mois, la vision est déjà bien différente, même si toujours pas aussi tranchée que par chez vous. Pour pas mal de stations du nord-est alors, les 5 derniers mois auront souvent été à peine plus arrosés que l'équivalent le plus sec qu'on peut trouver sur les séries depuis les années 1970 ( ça se joue parfois à 20/30mm dans certains cas).

On parle de sécheresse, implicitement d'évaporation, et le facteur températures largement et quasi constamment excédentaires des derniers mois place à mon avis 2018 en tête du palmarès des périodes les plus déficitaires en terme de bilan précipitations/évaporation depuis le début des observations météo pour beaucoup de stations.

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Posté(e)
Entre Thiers et Puy Guillaume

Bonjour le nord de l' Auvergne est également très impacté par la sécheresse. Je n'ai jamais connu ça, il est tombé seulement quelques millimètres depuis le mois de juillet. Tout est grillé....et personne ne voit ou ne sais quand cette période de chaleur et de sécheresse cessera...c'est inquiétant

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Posté(e)
Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

Aucune amélioration ici, on peut même dire que c'est de pire en pire car à la sécheresse qui ne lâche rien, s'ajoute en ce mois d'octobre le vent du Sud, qui souffle régulièrement, et parfois fort, comme aujourd'hui ou mercredi dernier.

 

4.8 mm depuis le 1er octobre

29.2 mm depuis le 1er septembre

59.6 mm depuis le 1er août

81 mm sur trois mois glissants, du 14 juillet au 14 octobre, soit l'équivalent d'un mois de septembre normal...

 

Total de 643 mm depuis le 1er janvier (moyenne annuelle : 950 mm environ)

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Voici quelques cours d'eau du secteur. Sans surprise, les niveaux sont incroyablement bas :

 

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La Beauze à Aubusson (23) - 2 octobre 2018

 

 

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La Creuse à Aubusson (23) - 2 octobre 2018

 

 

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La Cosse à Dontreix (23) - 12 octobre 2018

 

 

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Le Tyx à la Celle (63) - 13 octobre 2018 - le bras de gauche est à sec depuis le mois d'août.

 

 

Les prés sont complètement grillés, la plupart des bêtes sont au fourrage depuis près de deux mois :

 

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 Dontreix (23) - 4 octobre 2018

 

 

Là c'est chez moi, ce pré a été pâturé en juillet et laissé tel que depuis...

 

20181004_154150copie.jpg.820d157c54f91b515d3a047457d6099c.jpg

Dontreix (23) - 4 octobre 2018

 

 

Et toujours des arbres morts ou mourants en pagaille, avec de plus en plus de conifères atteints. Cette petite parcelle en bord de route était encore intacte l'an dernier :

 

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Dontreix (23) - 4 octobre 2018

 

Sur les coteaux les plus exposés et au sol le plus mince, ce sont carrément des pans entiers de forêt qui succombent :

 

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Dontreix (23) - 4 octobre 2018

 

Quatre frênes, trois morts ou presque, et un survivant :

 

20181004_143515copie.jpg.54ef253209c530cee698080331eb0fd6.jpg

Dontreix (23) - 4 octobre 2018

 

Peu d'évolution à attendre pour le moment, les 40 à 70 mm prévus pour aujourd'hui il y a cinq jours se sont évaporés, ne reste que du soleil, 21°, et le vent du sud à 60 km/h.

 

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Peu d'évolution à espérer en effet. D'une dominante anticyclonique en mode méridien, on passe maintenant au régime zonal, mais à dominante toujours aussi largement anticyclonique.

Reste qu'à attendre que le chapelet de perturbations associées au flux d'ouest puisse peu à peu descendre vers le sud maintenant. Mais il est très loin au nord pour un milieu d'automne: même le sud des Iles britanniques restera au sec ces 8/10 prochains jours.

Faudrait surtout espérer aussi que le zonal se mette en marche pour de bon dans les semaines qui viennent, dans toutes ses variantes, ouest, sud-ouest ou nord-ouest, du moment que ça se fasse sous conditions dépressionnaires. PArce que basculer en méridien ne permettra sans doute pas de combler le déficit pluviométrique ( à la rigueur en saison chaude on peut compter sur des cut-offs actifs, mais en saison froide?)

 

Sinon en effet, la végétation accuse sévèrement le coup avec le retour de cette chaleur inouïe et d'un ensoleillement maximal. Ca fane, ça fane, ça fane de toutes parts et de plus belle, et ce n'est pas dû à l'avancée dans la saison... J'ai encore aperçu ce week-end des arbres qui virent peu à peu au vert gris, sans passer par la moindre coloration automnale. Ca crève littéralement de soif.

 

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)
Il y a 5 heures, Lolox a dit :

…..

Sans trop entrer dans le détail, saches qu'actuellement des système existent et vont se généraliser pour que les V.E. soient mis à profit pour soutenir les efforts du réseau aux heures de pointe (c'est une des merveilles que peut permettre le fameux compteur Linky que ENEDIS pose partout même là où les gens n'en veulent pas). Pour simplifier, ta voiture lorsqu'elle est branché à la borne du domicile, sert de réserve d'énergie dans laquelle le réseau va venir puiser pour soutenir la demande aux heures de pointe. Par contre, la nuit, lorsque la production électrique est excédentaire, ta voiture recharge normalement.

Et puis, entre nous, tu sais combien il faut d'électricité pour craker l'équivalent d'un plein de carburant ? Si tu mets tout bout à bout, tu arrives vite à te rendre compte que l'énergie fossile n'est pas une solution viable du fait de son faible rendement énergétique (à tous niveaux)

Souvent en accord avec toi sur tes posts, mais là tu me permettras de t'apporter la contradiction :rolleyes:

 

1 Autant transformer le courant alternatif en continu est assez simple et pas cher autant l'installation qui va pouvoir faire l'inverse est plus complexe et plus onéreuse, qui va nous payer une telle installation qui marche dans les deux sens ? Et pour le fameux Linky ce sera surtout un moyen formidable à ENEDIS pour délester sans préavis les consommateurs.

 

2 Pas besoin de beaucoup d'électricité pour cracker du pétrole en essence mais essentiellement de l'énergie.

Je ne suis pas un défenseur de l'énergie fossile loin de là mais si je dois lui reconnaître un seul avantage sur l'électricité c'est bien son rendement.

 

Bilan voiture électrique:

Conso petite voiture élec: environ 15kwh/100km ( avec un rendement 90% soit 16.6kwh nécessaires de recharge) ou l'équivalent de 1.36l/100 de gasoil (1l=11kwh)

1l carburant diésel (11 kwh) avec un rendement de 42% _--> la voiture diésel équivalente en puissance(15kwh) aurait consommé 3.24l/100km (3.24x11x0.42=15kwh)

L'éolien et le solaire étant encore bien loin d'assurer notre production électrique, on supposera donc l'élec. nécessaire issue de groupes turbos/alternateurs classiques majoritaires (nucléaire):

Avec un rendement de 33% *+ les pertes élec (de l'alternateur-->consommateur # 10%) on a donc besoin de 55.9kwh d'énergie primaire à l'entrée de la turbine pour obtenir l'énergie finale disponible à la prise de recharge de notre petite voiture électrique(55.9x0.33x0.9 = 16.6 kwh)

Le rendement de 33% correspond aux anciennes centrales nucléaires, les EPR seront à 36% et il existe des rendements encore plus élevés mais en énergie plus fortement carbonée.

Notre voiture électrique aura donc consommé 55.9kwh d'énergie primaire contre 3.24lx11=35.65kwh pour son équivalent diésel soit +56.8% d'énergie primaire supplémentaire... une paille lorsque l'on recherche à en consommer le moins possible ! car qui dit énergie dépensée dit CO2 émis, annoncer des rejets CO2 nuls sur de l'éolien ou du solaire est une vaste escroquerie, je ne parle pas seulement des émissions sur leurs cycles de vie mais également sur leur fonctionnement courant (entretien, dépannage...)

Sur ce calcul je suis gentil car il ne faut pas oublier la baisse du rendement des véhicules électriques, des vieilles batteries peuvent vite faire chuter le rendement à 0.5.

Ce qui est surprenant en revanche c'est le coût aux 100km très favorable à l'électrique 16.6kwh x 15c/kwh = 2.5 euros

En diésel 3.24l x 1.54 euros/l = 5 euros! soit le double !

Une constatation qui me laisse perplexe, qui paie le différentiel ? et qui va payer le manque à gagner ?

En supposant un développement important du véhicule électrique le manque à gagner de l'état sur les taxes des produits prétroliers entraînera inneluctablement une forte hausse des taxes sur l'électricité ou peut-être une nouvelle taxe sur...? la CSPE représente 25% de notre facture d'électricité, cette contribution était de 4.5€/Mwh en 2004, 10€ en 2012, elle devait se situer à 20€ en 2020 mais en 2018 elle est déjà à 22.5€ ! (soit 10 milliards d'euros annuels !) et les augmentations futures vont faire mal tant la gabegie est énorme et les choix de la transition énergétique du grand n'importe quoi.

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Pas de soucis Bill, échanger c'est le principe même d'un forum :)

Le rendement de la turbine à 33% n'est pas pris en compte dans ton équivalent diesel, ce qui change déjà bien des choses. Après une citadine diesel consomme un peu plus que 3.24L pour 100km en cycle mixte (on ne parle pas de cycle urbain) je veux bien connaître les références du modèle  :P

Et 15 kw/100km c'est une consommation hivernale, en été sur mes 60 à 100 km quotidiens je suis plutôt à 11/12 kw. Là aussi ça rééquilibre un peu le calcul.

Rien n'est simple dans les calculs globaux de consommation énergétique, on ne compte pas non plus dans ton equation, le coût énergétique de l'acheminement du carburant entre le prélèvement et le point de distribution :|

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Bonjour, revenons en à nos moutons... Enfin, je ne sais pas trop ce que ces derniers ont a mangés en ce moment ! Un article de fr3 franche comté pour montrer la situation dans le haut-doubs https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/photos-comment-secheresse-metamorphose-paysages-du-doubs-1557568.html

L'eau n'est pas prête de couler de nouveau au vu des prévisions sèches, les coupures d'eau potable vont s'étendre à d'autres secteurs. Un comble dans une région pourtant humide. Petit HS mais quand même en lien avec la sécheresse, on a parle peu, les moustiques sont encore présents dans le secteur, le tout comme on l'a déjà dit, avec des températures bien supérieures, bien propice à leur maintien. Par ailleurs voici le bilan climato de Besac au 15 octobre https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2018/besancon-thise/valeurs/07288.html. Le potager n'est pas en reste, on est obligé d'arroser les quelques cultures en places (salades, mâches, navets...) et plus pour longtemps, l'eau de pluie vient à manquer comme en plein été ! J'ai peur pour l'avenir quand même, et je reste persuadé que l'on vit une petite sécheresse comparé à ce qu'il nous attend. 

Peut être qu'il neigera avant que de réelles pluies efficaces arrivent...

 

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il y a 25 minutes, sochalien 25 a dit :

Bonjour, revenons en à nos moutons... Enfin, je ne sais pas trop ce que ces derniers ont a mangés en ce moment ! Un article de fr3 franche comté pour montrer la situation dans le haut-doubs https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/photos-comment-secheresse-metamorphose-paysages-du-doubs-1557568.html

L'eau n'est pas prête de couler de nouveau au vu des prévisions sèches, les coupures d'eau potable vont s'étendre à d'autres secteurs. Un comble dans une région pourtant humide. Petit HS mais quand même en lien avec la sécheresse, on a parle peu, les moustiques sont encore présents dans le secteur, le tout comme on l'a déjà dit, avec des températures bien supérieures, bien propice à leur maintien. Par ailleurs voici le bilan climato de Besac au 15 octobre https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2018/besancon-thise/valeurs/07288.html. Le potager n'est pas en reste, on est obligé d'arroser les quelques cultures en places (salades, mâches, navets...) et plus pour longtemps, l'eau de pluie vient à manquer comme en plein été ! J'ai peur pour l'avenir quand même, et je reste persuadé que l'on vit une petite sécheresse comparé à ce qu'il nous attend. 

Peut être qu'il neigera avant que de réelles pluies efficaces arrivent...

 

Oui je le crois aussi, ce n'est rien comparé au futur, car il faut se souvenir des 6 mois excédentaires à peu près partout de janvier à juin... Si le début d'année avait été dans les normes voire un peu en dessous... Là ça aurait viré mauvais...

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Il y a 22 heures, Antonio a dit :

Louis Bodin n'a pas tort. La chaleur et sécheresse de cette année ont au moins un équivalent sur la période juin à octobre, c'est l'année 1921. Cette année là en plus l'hiver fût très sec, alors que janvier 2018 a été marqué par de bonnes crues. 

 

Donc une situation déjà vu mais d'une periode de retour d'un siècle. On redoutait plutôt une crue de la Seine, mais au final on aura eu une sécheresse séculaire dans certaines partie du pays a la place. 

 

Je ne pense pad que cela soit une nouvelle norme mais que ça fait partie de la variabilité du climat européen et qu'on renouera bientôt avec des années plus humides et moins chaudes. 

 

 

 

 

Et les gars arrêtez de nous casser les pieds avec votre sécheresse , il y a eu 1921

Il faut quoi, qu'on vous le mette en pleine figure ce 1921 pour comprendre que tout va bien cette année, il fait chaud, on se baigne dans les piscines ou à la mer, le soir on profite du barbecue avec les lampes solaires  et en prenant d'abord son bon petit ricard en trempant ses fesses dans la piscine .

Elle est pas belle la vie, quoi il fait un peu sec , les agriculteurs souffrent un peu, qu'est-ce qu'on en a à f....e, ils ne représentent plus que 1,5% du pib et on n'a plus vraiment besoin d'eux avec les chimistes de l'agro-alimentaire  qui vont nous trouver la pilule miracle qui nourrit tout le monde ( comme ceux qui vont ensemencer la stratosphère pour limiter le rayonnement solaire si le beau temps et la chaleur s'emballe)

 

Donc je vous le redis pour une dernière fois il y a eu 1921 et maintenant laissez nous profiter de ce beau temps champ ensoleillé dans nos contrées du nord et ne venez plus nous culpabiliser et nous casser le moral même si les près sont grillés , que les semis ne poussent pas et que 80ha  de la forêt de Sénart a brulé .

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Aubenas en Ardèche méridionale

c'est marrant que Sochalien25 parle de moustiques car justement hier soir chez moi c'était une vraie partie de chasse ! il y en a de partout surtout qu'ici (sud Ardèche) le temps est très doux et humide même s'il n'est vraiment pas tombé grand' chose.

les bestioles prolifèrent, mes oliviers sont encore attaqués par la pyrale... 

coté jardin je récolte encore des tomates et des aubergines ! je crois que c'est une première mi-octobre, d'habitude tout pourri sous les trombes d'eau à cette date !

mais les épisodes de pluies diluvienne sont sur les Corbières au lieu des Cévennes, vraiment atypique je trouve...

ça a tout de même reverdit un peu avec les orages du début du mois mais les rivières sont encre très basses, un comble à cette saison.

je crois qu'il faut vraiment faire son deuil du climat du 20eme siècle, on est dans autre chose désormais...  

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)
Il y a 19 heures, Antonio a dit :

Louis Bodin n'a pas tort. La chaleur et sécheresse de cette année ont au moins un équivalent sur la periode juin à octobre, c'est l'année 1921. Cette année là en plus l'hiver fût très sec, alors que janvier 2018 a été marqué par de bonnes crues. 

 

Donc une situation déjà vu mais d'une periode de retour d'un siècle. On redoutait plutôt une crue de la Seine, mais au final on aura eu une sécheresse séculaire dans certaines partie du pays a la place. 

 

Je ne pense pad que cela soit une nouvelle norme mais que ça fait partie de la variabilité du climat européen et qu'on renouera bientôt avec des années plus humides et moins chaudes. 

 

 

Ah si tu ne penses pas, alors on est sauvés ! 9_9

On peut lui mettre quantités de choses sur le dos à la variabilité du climat Européen. En fait, pratiquement tous les excès, dans un sens ou dans l'autre peuvent lui être attribués.

L'année 1921 a certes fait "mieux" que 2018, sauf qu'il est bien facile d'énoncer cela sans prendre en compte les excédents thermiques enregistrés en 2018 et qui viennent aggraver la situation endurée par les milieux naturels. De même, faisons en sorte d'éviter de nous rappeler que d'années en années nos Tm annuelles s'échauffent, et que depuis 2003 on a enregistré quelques beaux épisodes secs et caniculaires notamment en 2015.

Comme tu le soulignes, ce qui nous sauve un peu c'est le début d'année très humide que nous avons eu en 2018 et qui nous évite surement une situation bien plus grave que celle que nous connaissons actuellement (les nappes avaient chargé à taquet, ouf !).

Pour autant il est difficile de faire le parallèle avec les crues que nous avons pu subir l'hiver dernier qui n'ont pas vraiment été historiques (crues vicennales tout à fait classiques, et exceptionnellement cinquantenales (Doubs, Moselle amont, etc.) et qui relèvent d’événements tout à fait classiques dans un climat à dominante océanique.

 

Finalement, il est dommage que les relevés climatologiques n'aient pas débutés en 3500 av. JC en même temps que l'apparition de l'écriture, car on aurait des bases solides pour dire "z'inquitez pas les gens, c'est du déjà vu !" xD

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Laussonne 43150 (930m)
Il y a 19 heures, Lolox a dit :

Pas de soucis Bill, échanger c'est le principe même d'un forum :)

Le rendement de la turbine à 33% n'est pas pris en compte dans ton équivalent diesel, ce qui change déjà bien des choses. Après une citadine diesel consomme un peu plus que 3.24L pour 100km en cycle mixte (on ne parle pas de cycle urbain) je veux bien connaître les références du modèle  :P

Et 15 kw/100km c'est une consommation hivernale, en été sur mes 60 à 100 km quotidiens je suis plutôt à 11/12 kw. Là aussi ça rééquilibre un peu le calcul.

Rien n'est simple dans les calculs globaux de consommation énergétique, on ne compte pas non plus dans ton equation, le coût énergétique de l'acheminement du carburant entre le prélèvement et le point de distribution :|

???

Bonjour, désolé de faire du HS encore une fois dans ce topic, mais je me devais de te répondre.

Je n'ai peut-être pas été assez clair ( je ne parle que d'énergie, pas de puissance).

Il n'y a pas de rendement turbine à appliquer sur une consommation de carburant (énergie primaire) dans un véhicule car la transformation de l'énergie chimique potentielle  en énergie mécanique ne dépend que d'un facteur, celui du rendement  du moteur.

L'hypothèse était de dire: j'ai un véhicule électrique qui consomme une énergie de 15kwh pour un trajet de 100km, si je fais ce trajet avec un véhicule diésel (ou autre) il me faudra dans les mêmes conditions également 15kwh d'énergie (quelle qu'elle soit) et  3.24l de diésel = 15kwh  (compte tenu d'un rendement moteur de 40%)  cette consommation n'est peut-être pas très réaliste car j'ai pris au pif un besoin de 15kwh/100km, j'aurai pu prendre un besoin de 20kwh et le raisonnement aurait été le même, mais certainement plus juste ;)

NOTA avec de l'essence il aurait fallut un peu plus de carburant et la perte d'énergie primaire aurait été tout de même d'environ 50%.

Cette démonstration était simplement  là pour démontrer l'aberration de produire cette électricité avec les moyens classiques (énergies fossiles, hydraulique, nucléaire…)

L'idéal étant évidemment que les recharges des véhicules électriques soient assurées par de la production éolienne et/ou solaire stockée ou directe (pour perdre moins d'énergie primaire, même si celle-ci elle est renouvelable) mais pour du" tout électrique" les besoins ne seront jamais en corrélation entre demande et moyens de stockage (encore à développer) et l'utilisation du véhicule électrique se limitant, à mon avis , à un usage urbain; pour le reste l'hybride- rechargeable, la pile à combustible ….pourraient prendre le relais.

Il y a quand même des pistes pour une gestion de ces productions d'énergies intermittentes: stockage hydraulique ou par exemple une production // d'hydrogène qui peut être utilisé: soit comme carburant,soit dans une pile à combustible, soit associé avec du CO2 pour produire du méthane de synthèse ou par la création de maisons solaire-hydrogène totalement autosuffisantes (ça existe déjà)... bref  les pistes sont nombreuses pour concilier une production intermittente avec du stockage mais en restant avec des capacités limitées par rapport aux besoins totaux.

Modifié par bill07
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Salut,

 

Bilan: La sécheresse est exceptionnelle! 

Dans le nord de la France il y a eut que quelques orages fortement pluvieux en fin mai,  un peu bien plus tard puis plus rien

Il faut souligner 21 jours glacials en début juin avec des nuages bas et du vent à remettre le chauffage. On peut conclure que l'été a duré 2 mois, du 21 juin au 21 août, ensuite fraîcheur, temps incertain mais sec

Ensuite depuis un long moment il y a ces chaleurs exceptionnelles ;) 

Nous sommes passés à coté d'autres orages malheureusement, il est temps de faire les comptes

erreur de données merci de patienter ^^

Modifié par cumulus62
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Bonjour, en lien avec la sécheresse, c'est surtout la gestion de l'eau et les secteurs de captage qui sont à remettre en cause, un article bien intéressant sur l'est républicain : https://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2018/10/16/dix-ans-pour-trouver-une-ressource-en-eau

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Le 14/10/2018 à 16:08, Fil67 a dit :

 

Pour le nord-est en tout cas, sur les 6 derniers mois, les bilans ne sont pas forcément toujours aussi exceptionnels. A cause notamment de notre mousson entre le 15 mai et le 15 juin, qui a bien contribué à tirer les cumuls semestriels vers le haut ( ou en tout cas à ne pas les laisser au ras des pâquerettes comme dans d'autres secteurs du pays qui sont passés au travers).

De fait, si l'on descend le seuil à 5 mois, la vision est déjà bien différente, même si toujours pas aussi tranchée que par chez vous. Pour pas mal de stations du nord-est alors, les 5 derniers mois auront souvent été à peine plus arrosés que l'équivalent le plus sec qu'on peut trouver sur les séries depuis les années 1970 ( ça se joue parfois à 20/30mm dans certains cas).

On parle de sécheresse, implicitement d'évaporation, et le facteur températures largement et quasi constamment excédentaires des derniers mois place à mon avis 2018 en tête du palmarès des périodes les plus déficitaires en terme de bilan précipitations/évaporation depuis le début des observations météo pour beaucoup de stations.

A l'échelle d un siècle, ce qui est pas énorme a l'échelle du temps , la plus semblable période pour la moitié nord sont les années 1921, 1947 et 1949.

 

Cependant 1921 a vraiment beaucoup de similitude avec les 5 derniers mois, avec un été très chaud et sec et un mois d'octobre très chaud et sec, le plus chaud a paris depuis 1757. Novembre a contrario avait été très froid et cette année sèche avait pris fin durant l'hiver 1922 et l'année 1922 a été une année humide donc espoir pour 2019 ?

 

L'almanach de cette 1ére année des années folles

https://www.prevision-meteo.ch/almanach/1921

 

A stuttgart dans le Sud-ouest de l'Allemagne (a 100 km de Strasbourg a vol d'oiseau à peine) la moyenne des température est de 3.2 degrés au dessus des normales. +4.6 sur les tx durant le mois, et il est très sec aussi 17,1 mm :

 

Pas retrouvé de données aussi complètes pour des stations françaises....

 

Octobre 21

 

http://www.wetterzentrale.de/averages_de.php?jaar=1921&maand=10&dag=1&jaar2=1921&maand2=10&dag2=31&station=4933

 

Quel contraste avec octobre 22, quelle contrste d'ailleurs cette année 1922 avec celle de 1921

 

http://www.wetterzentrale.de/averages_de.php?station=4933&jaar=1922&maand=10&dag=01&jaar2=1922&maand2=10&dag2=31

 

Les autres mois de juin à Septembre à Stuttgart :

 

Juin :

http://www.wetterzentrale.de/averages_de.php?station=4933&jaar=1921&maand=06&dag=01&jaar2=1921&maand2=06&dag2=30

 

Juillet :

http://www.wetterzentrale.de/averages_de.php?station=4933&jaar=1921&maand=06&dag=01&jaar2=1921&maand2=06&dag2=30

 

Aout :

 

http://www.wetterzentrale.de/averages_de.php?station=4933&jaar=1921&maand=08&dag=01&jaar2=1921&maand2=08&dag2=31

 

Septembre :

 

http://www.wetterzentrale.de/averages_de.php?station=4933&jaar=1921&maand=09&dag=01&jaar2=1921&maand2=09&dag2=30

 

Novembre !

 

http://www.wetterzentrale.de/averages_de.php?station=4933&jaar=1921&maand=11&dag=01&jaar2=1921&maand2=11&dag2=30

 

 

 

 

 

 

Modifié par Antonio
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Il y a 10 heures, Adrien Potier a dit :

 

Note : j'ai pas trouvé exactement le bon topic où publier cela mais voilà ! La sécheresse est aussi un paramètre à prendre en compte pour le recul des glaciers (et le déboisement qui assèche l'air mais en Europe on n'est pas tant concerné...).

 

L'Europe n'est en effet pas du tout concerné par le déboisement. la foret augmente de 800 mille hectares par an et en France la surface de la foret est passée de 7.5 millions d'hectares à 20.6 millions d'hectare depuis le 19e siècle et dépasse la superficie du moyen-age.

 

Cependant c'est une foret de pas très bonne qualité avec un manque de diversité d'espèce et une uniformité de leur taille (les petits arbres sont à l'ombre des grands arbres trop nombreux)

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Meuse Sud - Bar le duc
Le 14/10/2018 à 16:08, Fil67 a dit :

 

Pour le nord-est en tout cas, sur les 6 derniers mois, les bilans ne sont pas forcément toujours aussi exceptionnels. A cause notamment de notre mousson entre le 15 mai et le 15 juin, qui a bien contribué à tirer les cumuls semestriels vers le haut ( ou en tout cas à ne pas les laisser au ras des pâquerettes comme dans d'autres secteurs du pays qui sont passés au travers).

De fait, si l'on descend le seuil à 5 mois, la vision est déjà bien différente, même si toujours pas aussi tranchée que par chez vous. Pour pas mal de stations du nord-est alors, les 5 derniers mois auront souvent été à peine plus arrosés que l'équivalent le plus sec qu'on peut trouver sur les séries depuis les années 1970 ( ça se joue parfois à 20/30mm dans certains cas).

On parle de sécheresse, implicitement d'évaporation, et le facteur températures largement et quasi constamment excédentaires des derniers mois place à mon avis 2018 en tête du palmarès des périodes les plus déficitaires en terme de bilan précipitations/évaporation depuis le début des observations météo pour beaucoup de stations.

 

Dans beaucoup de zones du Nord-Est, le déficit pluviométrique date de février 2018. C'est le cas chez moi par exemple mais aussi à Reims (30mm en avril, 35mm en mai et 56 en juin, ce qui est loin d'une mousson).

Il y a bien eu quelques orages entre mai et juin dans le nord est mais par définition ce fut des phénomènes localisés et même là où ils ont frappés, des pluies peu efficaces.

Il n'y avait qu'à voir l'état de sécheresse superficielle dès fin avril pour confirmer la tendance. Chez nous d'ailleurs, les fruitiers précoces (cerisiers, abricotiers, pêchers) qui apprécient les printemps secs et chauds étaient à la fête. Ce n'est par exemple pas le cas lorsqu'il tombe 80 ou 100 mm par mois.

 

En attendant, vue les prévisions, on risque de finir octobre pratiquement sans pluies (3mm pour le moment), et les diagrammes sont désespérément secs à long terme...

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Bon article de Guillaume Séchet sur la situation désespérante que l'on vit en ce moment sur une bonne partie de la France :

 

http://www.meteo-paris.com/actualites-meteo/une-situation-meteorologique-exceptionnelle-pour-la-saison-16-octobre-2018.html

 

Et si les températures vont enfin revenir vers les normales la semaine prochaine (mais à quand en dessous des normales ?!), ce ciel bleu qui devient horripilant n'est pas prêt de disparaître...

Sur la ferme, je commence à voir de jeunes arbres dépérir, il faudra que je prennes le temps de prendre des photos. Et quand je pense que je me situe dans une région où on ne connait pas la pire situation, je n'imagine pas le désastre pour la végétation ailleurs (à l'image de ce que @paparazzi à pu déjà nous montrer)... 

 

En attendant, je vous laisse avec cette excellent dessin qui je trouve illustre parfaitement la situation actuelle et les réactions de nombre de personnes y compris parfois la mienne à ce temps actuel (un peu d'humour sur notre schizophrénie face au climat aide à faire passer la sécheresse :) ) :

 

Lâimage contient peut-être : texte

 

Modifié par Yoann44
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Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

Très bon dessin qui résume parfaitement mon état d'esprit actuel... 😎😨

 

Pour essayer d'en finir avec le mythe 1921, que @Antonio a remis sur le tapis, j'ai tenté quelques comparaisons entre les températures de l'époque et celles d'aujourd'hui.

 

Afin d'éviter les traditionnels écueils que sont l'urbanisation galopante et son corolaire l'ICU, les changements d'emplacement et de matériel, j'ai cherché sur le net la série de températures homogénéisées de Paris-Montsouris qui court de 1673 à 2008 : http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/30038/meteo_2009_67_43.pdf

On y trouve les anomalies de température pour chaque mois de la période, par rapport à la moyenne des températures de 1801 à 1900.

 

Pour conserver une démarche cohérente, je n'ai pas comparé ces températures homogénéisées avec les moyennes brutes de la période 1981-2010, j'ai donc reconstitué la dernière moyenne trentenaire de la série homogénéisée : 1979-2008.

 

Voici le tableau correspondant avec les anomalies de température entre les périodes 1801-1900 et 1979-2008 :

 

746399138_Paris-Montsouris1979-2008.thumb.png.e40fef39a4eec64763e62a0f6c2a9bc7.png

N.B : décembre 2008 ne figurant pas dans la série homogénéisée, le calcul de la moyenne de décembre n'est fait qu'avec 29 années.

 

Venons-en maintenant à cette fameuse année 1921 et ses 267 mm de précipitations à Paris. Pour replacer cette année hors-norme et ses éventuelles conséquences sur la flore dans le contexte climatique de l'époque, j'ai élargi la période d'étude à 1920 et 1922.

Les résultats sont sans équivoque :

 

1878967398_Paris-Montsouris1920-21-22.thumb.png.fc2850d516c9f0b31b0ba2e732ae8983.png

 

La prétendue chaleur de l'année 1921 parait plutôt timorée au regard de ce que l'on vit depuis les années 90. En fait, par rapport à notre climat actuel, seuls janvier, juillet et octobre 1921 présentent de fortes anomalies positives. Août 1921 apparait même comme un îlot de fraicheur relativement humide au sein de cette année aride !

Puis vient 1922, et l'on arrive à la conclusion que les Parisiens oublièrent sans doute bien vite la sécheresse historique de l'année passée, avec un printemps humide et froid, seulement pondéré par le mois de mai, suivi d'un été ultra-pourri, totalement inconcevable aujourd'hui, qui provoquerait probablement une vague de suicides chez les professionnels du tourisme et les adorateurs de la chaleur sèche. De juillet à novembre 1922, la série d'anomalies négatives parait irréelle !

 

Bref, si la végétation a dû beaucoup souffrir  en 1921, on imagine que les chênes, hêtres, frênes et autres arbres typiques de notre climat tempéré humide n'eurent a priori pas trop de difficultés à se refaire une santé en 1922, entre précipitations nettement excédentaires et fraicheur très marquée.

 

Ce petit exercice me donne l'impression qu'il y a 100 ans, si la variabilité climatique était forte, on pouvait espérer retomber assez vite sur nos pattes. En 2018 le climat n'est plus le même, c'est indéniable, et les dépérissements généralisés observés depuis quelques années sur la végétation endémique des régions centrales prouve que nous entrons bien trop vite dans une nouvelle ère climatique.

1921 nous montre quels excès notre climat en apparence linéaire pouvait nous réserver hors RCA. Vu le niveau actuel des températures et les besoins en eau décuplés par rapport au début du 20ème siècle, on ose à peine imaginer les conséquences qu'aurait une période aussi sèche que celle qui prévalu entre août 1920 et décembre 1921... 😱

 

 

Modifié par paparazzi
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Il y a 5 heures, paparazzi a dit :

 

Bref, si la végétation a dû beaucoup souffrir  en 1921, on imagine que les chênes, hêtres, frênes et autres arbres typiques de notre climat tempéré humide n'eurent a priori pas trop de difficultés à se refaire une santé en 1922, entre précipitations nettement excédentaires et fraicheur très marquée.

 

Ce petit exercice me donne l'impression qu'il y a 100 ans, si la variabilité climatique était forte, on pouvait espérer retomber assez vite sur nos pattes. En 2018 le climat n'est plus le même, c'est indéniable, et les dépérissements généralisés observés depuis quelques années sur la végétation endémique des régions centrales prouve que nous entrons bien trop vite dans une nouvelle ère climatique.

1921 nous montre quels excès notre climat en apparence linéaire pouvait nous réserver hors RCA. Vu le niveau actuel des températures et les besoins en eau décuplés par rapport au début du 20ème siècle, on ose à peine imaginer les conséquences qu'aurait une période aussi sèche que celle qui prévalu entre août 1920 et décembre 1921... 😱

 

 

 

Il est bel et bien là le coeur du problème, en effet ( pour la végétation, mais pour tout le reste aussi, ce qui implique énormément de choses, qui commencent tout juste à devenir, on va dire avec une largesse certaine, perceptibles pour le commun des mortels aujourd'hui).

Concrètement, dans les faits, le pire c'est que rien n'interdit plus de penser que l'on puisse continuer avec des conditions encore excessivement sèches jusqu'à l'an prochain. C'est réellement ça le pire! On pourrait se dire, l'automne, l'hiver, la descente du flux perturbé, le retour des perturbations, un comblement, même partiel, des déficits énormes constatés par endroits à ce jour. Que nenni!  Ca n'est plus aussi simple que ça maintenant ( cf un hiver à la 2016/2017 par exemple, un novembre/décembre 2015/ un octobre 2018 maintenant, etc, etc...)

A mon avis, ça n'est plus qu'une question d'années avant que le pays ne connaisse une crise  de plus grande ampleur pour ce qui est de la gestion de l'eau. On n'entrera sans doute pas dans une ère de sécheresse structurelle ( il faudrait que l'on change radicalement de zone climatique pour ça), mais à force de jouer au feu comme on le fait de plus en plus souvent et de se dire que seules les précipitations estivales peuvent sauver les meubles dans certaines situations extrêmes, arrivera bien un moment où ça va coincer pour de bon.

Là actuellement, je pense même qu'on en est parfois déjà arrivés  au point  où les 8/10 prochains mois ( c'est rien à l'échelle climatique)  vont sans doute se révéler déterminants, vraiment déterminants, sur la façon dont les ressources en eau pourront être ou ne pas être utilisées, et ce dès le début de saison chaude 2019 dans l'hypothèse où les choses ne s'amélioreraient pas entre temps.

 

 

 

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Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 2 heures, Fil67 a dit :

 

Il est bel et bien là le coeur du problème, en effet ( pour la végétation, mais pour tout le reste aussi, ce qui implique énormément de choses, qui commencent tout juste à devenir, on va dire avec une largesse certaine, perceptibles pour le commun des mortels aujourd'hui).

Concrètement, dans les faits, le pire c'est que rien n'interdit plus de penser que l'on puisse continuer avec des conditions encore excessivement sèches jusqu'à l'an prochain. C'est réellement ça le pire! On pourrait se dire, l'automne, l'hiver, la descente du flux perturbé, le retour des perturbations, un comblement, même partiel, des déficits énormes constatés par endroits à ce jour. Que nenni!  Ca n'est plus aussi simple que ça maintenant ( cf un hiver à la 2016/2017 par exemple, un novembre/décembre 2015/ un octobre 2018 maintenant, etc, etc...)

A mon avis, ça n'est plus qu'une question d'années avant que le pays ne connaisse une crise  de plus grande ampleur pour ce qui est de la gestion de l'eau. On n'entrera sans doute pas dans une ère de sécheresse structurelle ( il faudrait que l'on change radicalement de zone climatique pour ça), mais à force de jouer au feu comme on le fait de plus en plus souvent et de se dire que seules les précipitations estivales peuvent sauver les meubles dans certaines situations extrêmes, arrivera bien un moment où ça va coincer pour de bon.

Là actuellement, je pense même qu'on en est parfois déjà arrivés  au point  où les 8/10 prochains mois ( c'est rien à l'échelle climatique)  vont sans doute se révéler déterminants, vraiment déterminants, sur la façon dont les ressources en eau pourront être ou ne pas être utilisées, et ce dès le début de saison chaude 2019 dans l'hypothèse où les choses ne s'amélioreraient pas entre temps.

 

 

Citation

tout à fait d'accord, le petit monde de agriculture croise les doigts, vu l'état de la flore, des rivières, des prairies... on en est au stade en effet où tout peut se casser la figure en quelques années seulement. beaucoup d'exploitations sont sur le fil du rasoir... 

perso ce que je crains le plus à court terme, ce sont les incendies de grandes ampleur comme on a pu en voir dans le sud-est en 2017. il y a tellement de bois mort partout, et de zones de friches complètement abandonnées ! 

j'ai peur que ça finisse comme en Californie..........  

 

 

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Il y a 3 heures, Fil67 a dit :

 

Il est bel et bien là le coeur du problème, en effet ( pour la végétation, mais pour tout le reste aussi, ce qui implique énormément de choses, qui commencent tout juste à devenir, on va dire avec une largesse certaine, perceptibles pour le commun des mortels aujourd'hui).

Concrètement, dans les faits, le pire c'est que rien n'interdit plus de penser que l'on puisse continuer avec des conditions encore excessivement sèches jusqu'à l'an prochain. C'est réellement ça le pire! On pourrait se dire, l'automne, l'hiver, la descente du flux perturbé, le retour des perturbations, un comblement, même partiel, des déficits énormes constatés par endroits à ce jour. Que nenni!  Ca n'est plus aussi simple que ça maintenant ( cf un hiver à la 2016/2017 par exemple, un novembre/décembre 2015/ un octobre 2018 maintenant, etc, etc...)

A mon avis, ça n'est plus qu'une question d'années avant que le pays ne connaisse une crise  de plus grande ampleur pour ce qui est de la gestion de l'eau. On n'entrera sans doute pas dans une ère de sécheresse structurelle ( il faudrait que l'on change radicalement de zone climatique pour ça), mais à force de jouer au feu comme on le fait de plus en plus souvent et de se dire que seules les précipitations estivales peuvent sauver les meubles dans certaines situations extrêmes, arrivera bien un moment où ça va coincer pour de bon.

Là actuellement, je pense même qu'on en est parfois déjà arrivés  au point  où les 8/10 prochains mois ( c'est rien à l'échelle climatique)  vont sans doute se révéler déterminants, vraiment déterminants, sur la façon dont les ressources en eau pourront être ou ne pas être utilisées, et ce dès le début de saison chaude 2019 dans l'hypothèse où les choses ne s'amélioreraient pas entre temps.

 

 

 

 

Pour le moment les nappes phréatiques sont dans la norme. Il n(ya rien d'alarmant sur la majeur partie du pays, c'est ce que montre le dernier bulletin de la BRGM :

 

http://www.meteo-paris.com/actualites/bulletin-de-niveaux-des-nappes-phreatiques-au-1er-octobre-17-octobre-2018.html

 

 

http://www.brgm.fr/publication-presse/etat-nappes-eau-souterraine-1er-septembre-2018

 

La sécheresse actuelle n'a pas beaucoup de conséquence humaines (pas de surmortalité constatées), ni même agricoles pour le moment (un vin excellent s'annonce !). Dans le massif du Jura en raison de la nature du terrain certaines communes sont ravitaillées en eau. Mais la bas aussi c'est temporaire car c'est une région très humide et la sécheresse sera rapidement estompée, bien plus rapidement qu'e dans le bassin parisien ou la plaine d'Alsace, des zones naturellement soumises régulièrement à la sécheresse en raison des faibles précipitations moyennes annuelles.. je ne suis pour ma part pas du tout inquiet pour l'avenir et cette sécheresse fait partie de la variabilité climatique comme au siècle dernier et fera bientôt partie du passé.

 

C'est surtout spectaculaire en surface avec des herbes complètement grillées, mais l'herbe ça repousse très vite et je prend les parie que au printemps prochain le gazon aura repoussé dans la majorité des régions. je prend le parie aussi d'une année 2019 humide notamment au printemps et été prochain après un hiver froid et sec, allons soyons fou.

 

 

Modifié par Antonio
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