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Changement climatique en France


mickael23

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De même que j'ai trouvé ce document sur la Basse-Normandie (avant donc la réunification administrative) qui outre le fait d'aborder le changement climatique montre bien les disparités du climat parfois insoupçonnées dans cette région  :

 

PartieClimat_v45_Web_200dpi_cle2c31a9.pdf

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L'un des paradoxes du réchauffement, c'est que les français ont toujours eu une vision tronquée des normales saisonnières estivales qu'ils imaginent beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont malgré la

Bonjour à tou(te)s,   Toujours sur l'évolution climatique en métropole depuis les années 70, 4 mois particuliers pour illustrer cette évolution saison par saison : janvier, avril, juillet et

Enorme, je ne sais pas. Apocalyptique, je ne sais pas non plus.    Je sais juste qu'entre ça : (quaternaire, ère glaciaire)   Et ça : (Anthropocene, maintenant)

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Grenoble (limite Eybens)
Le 13/10/2018 à 07:21, th38 a dit :

 

 

Beaucoup d'études, entre autres de MF prennent la période 1980/2009 et la comparent avec 50/79 qui possède des données robustes.

De vraies tendances sont déjà dégagées.

 

Mais dans 2 ans on va pouvoir travailler sur 91/20 qui va être autant intéressant, car on aura une somme de 30 années de changement climatique au regard des périodes trentenaires précédentes.

Et à relire les différentes études, ce qui était entrevu pour le futur proche, se réalise.... à une vitesse peut être accélérée.

 

En vallée du Rhône par exemple, l'influence méditerranéenne s'affirme de plus en plus sur la saison chaude, c'est évident, et pas seulement sur cette année !

C'st significatif par la hausse des températures, mais bien aussi par le déficit de pluviométrie en période estivale en particulier sur la tranche mi-juin, mi-septembre.

 

Dans le centre-est,  la tendance des années 2000 est à une température moyenne annuelle plus élevée que la normale (sauf rares exceptions)

Et, plus en détail :

des hivers moins froids (moins de gel, moins de neige) mais plutôt déficitaires en insolation

-  des étés de plus en plus régulièrement  très bien ensoleillés (avec de cumuls d'insolation souvent proches de ceux des régions méditerranéennes)

Sur ce dernier point, on peut situer le basculement au milieu des années 80,  juste après la série 1977-1981 qui avait connu 5 "étés pourris" consécutifs.

Une telle série n'a plus jamais été revue (les étés comparables à ceux de cette série devenant même rarissimes)

 

Sur l'ensoleillement annuel, il faut certes être prudent compte tenu des changements de matériel, mais il semble quand même y avoir une légère progression

On note surtout  une  raréfaction des anomalies "basses" (peut-être à relier à la quasi disparition des "été pourris" ? ) et une augmentation des anomalies "hautes"

Ainsi à Grenoble, la normale de référence 1981-2010 est  2066.

Or à partir de 2003, on a :

- seulement 2 années en dessous de 2000 heures (dont 1 de très peu)

- à l'opposé, 4 années au-dessus de 2300 , dont 2003 et 2011 qui étaient même plus de 300 heures au-dessus de la normale 1981-2010...

 

 

 

 

 

Modifié par Dionysos
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Le 24/01/2019 à 12:51, Dionysos a dit :

 

Dans le centre-est,  la tendance des années 2000 est à une température moyenne annuelle plus élevée que la normale (sauf rares exceptions)

Et, plus en détail :

des hivers moins froids (moins de gel, moins de neige) mais plutôt déficitaires en insolation

-  des étés de plus en plus régulièrement  très bien ensoleillés (avec de cumuls d'insolation souvent proches de ceux des régions méditerranéennes)

Sur ce dernier point, on peut situer le basculement au milieu des années 80,  juste après la série 1977-1981 qui avait connu 5 "étés pourris" consécutifs.

Une telle série n'a plus jamais été revue (les étés comparables à ceux de cette série devenant même rarissimes)

 

Sur l'ensoleillement annuel, il faut certes être prudent compte tenu des changements de matériel, mais il semble quand même y avoir une légère progression

On note surtout  une  raréfaction des anomalies "basses" (peut-être à relier à la quasi disparition des "été pourris" ? ) et une augmentation des anomalies "hautes"

Ainsi à Grenoble, la normale de référence 1981-2010 est  2066.

Or à partir de 2003, on a :

- seulement 2 années en dessous de 2000 heures (dont 1 de très peu)

- à l'opposé, 4 années au-dessus de 2300 , dont 2003 et 2011 qui étaient même plus de 300 heures au-dessus de la normale 1981-2010...

 

 

Sur tes observations, on peut ajouter le printemps, qui année après année, devient "méconnaissable". Je pense dire que ce mot n'est pas trop fort

On enfile continuellement les printemps  chauds, secs et ensoleillés. 

Depuis 30 ans, la seule exception tient à 2013, qui pourtant n'aurait pas franchement dépareillé au sein des années 70 ou 80...

Les Saints de Glace appartiennent maintenant de l'histoire (la dernière gelée de mai à Roussillon date de 40 ans).

 

Bref, en vallée du Rhône, pour cette saison (et un peu pour les autres d'ailleurs), que ce soit pour les températures ou pour l'ensoleillement, on est tous descendus de 50 km.

Depuis 2000, Lyon passe les 2100 heures de soleil par an, et Montélimar les 2500.

Il n'y a que le régime des précipitations qui "semble" n'avoir pas trop bougé. Mais sur ce paramètre, la variabilité d'une année sur l'autre est telle qu'une tendance n'est pas facile à observer... à part peut être les orages de la deuxième partie de l'été (cf topic sur la raréfaction des orages) plus ténus...

Modifié par th38
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 19/04/2019 à 01:43, th38 a dit :

Il n'y a que le régime des précipitations qui "semble" n'avoir pas trop bougé.

C'est ça qui montre que, dans ce contexte de réchauffement pourtant assez généralisé et marqué, le climat méditerranéen « remonte » beaucoup moins vite que ce que l'on pourrait croire à première vue : j'avais estimé l'an passé je crois (en tenant compte des toutes nouvelles « normes » climatiques) que le climat méditerranéen était remonté d'une vingtaine de km environ dans la vallée du Rhône. Mais pas plus.

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Le 20/04/2019 à 17:51, dann17 a dit :

C'est ça qui montre que, dans ce contexte de réchauffement pourtant assez généralisé et marqué, le climat méditerranéen « remonte » beaucoup moins vite que ce que l'on pourrait croire à première vue : j'avais estimé l'an passé je crois (en tenant compte des toutes nouvelles « normes » climatiques) que le climat méditerranéen était remonté d'une vingtaine de km environ dans la vallée du Rhône. Mais pas plus.

Oui, c'est tout à fait cela.

Les études disent que la limite du climat méditerranéen est remontée du défilé de Donzère au défilé de Cruas, lesquels sont effectivement distants d'une vingtaine de kilomètres.

Il y a depuis le début des années 1980 notamment , une augmentation continue de la température moyenne  et,  dans une moindre mesure,  de l'insolation moyenne.

Mais cela ne suffit pas à faire un climat méditerranéen.

les études sérieuses les plus "optimistes"  considèrent d'ailleurs généralement que le climat de Paris pourrait à terme devenir celui de Biarritz... mais pas de celui de Marseille 😉

 

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Il y a 5 heures, Dionysos a dit :

Oui, c'est tout à fait cela.

Les études disent que la limite du climat méditerranéen est remontée du défilé de Donzère au défilé de Cruas, lesquels sont effectivement distants d'une vingtaine de kilomètres.

Il y a depuis le début des années 1980 notamment , une augmentation continue de la température moyenne  et,  dans une moindre mesure,  de l'insolation moyenne.

Mais cela ne suffit pas à faire un climat méditerranéen.

les études sérieuses les plus "optimistes"  considèrent d'ailleurs généralement que le climat de Paris pourrait à terme devenir celui de Biarritz... mais pas de celui de Marseille 😉

 

Il me semble hasardeux de faire des comparaisons entre villes en laissant à penser que le climat d'une ville du sud va migrer vers une ville plus au Nord, plus à l'Est plus à l'Ouest, la proximité de la mer, la position des reliefs sont déterminants; en clair le climat de Paris ne sera jamais semblable à celui de Biarritz pas plus que de Marseille. 

Pour l'instant je constate des altérations climatiques liés aux changements  planétaires en cours, par exemple une augmentation significative de l'ensoleillement sur l'Arc Atlantique a tendance à contracter la zone purement océanique à l'avantage d'une zone au climat océanique altéré.

Les zones en limite climatique sont à surveiller particulièrement pour les agriculteurs et surtout les arboriculteurs qui travaillent sur plusieurs dizaines d'années; les citadins sont moins directement affectés mais ils sont beaucoup plus nombreux et ont tendance à applaudir une hausse de l'ensoleillement et des températures, ils sont donc "optimistes" en oubliant que depuis les dernières périodes chaudes (optimum du temps des romains et médiéval) notre agriculture est très différente, beaucoup de  nos cultures vivrières actuelles sont originaires des Amériques, il faudra donc s'adapter sans aucun recul historique sur notre territoire avec une extrapolation extrêmement large des variations des paramètres climatiques.

 

 

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Posté(e)
La Tronche (260 m)
Il y a 18 heures, Dionysos a dit :

Il y a depuis le début des années 1980 notamment , une augmentation continue de la température moyenne  et,  dans une moindre mesure,  de l'insolation moyenne.

Mais cela ne suffit pas à faire un climat méditerranéen.

 

Il y a 12 heures, pluviodacqs a dit :

Pour l'instant je constate des altérations climatiques liés aux changements  planétaires en cours, par exemple une augmentation significative de l'ensoleillement sur l'Arc Atlantique a tendance à contracter la zone purement océanique à l'avantage d'une zone au climat océanique altéré.

 

Les instruments de mesure de l'insolation ont changé dans les années 90 ce qui fait que les comparaisons entre les mesures d'ensoleillement faites dans les années 1950-70 et les mesures plus récentes sont difficiles. De ce fait, il n'est pas du tout certain que l'ensoleillement ait récemment augmenté.

Modifié par Yves38
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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Il y a 14 heures, pluviodacqs a dit :

Il me semble hasardeux de faire des comparaisons entre villes en laissant à penser que le climat d'une ville du sud va migrer vers une ville plus au Nord, plus à l'Est plus à l'Ouest, la proximité de la mer, la position des reliefs sont déterminants; en clair le climat de Paris ne sera jamais semblable à celui de Biarritz pas plus que de Marseille.

Je suis tout à fait d'accord, c'est pourquoi j'ai utilisé le conditionnel ("pourrait")

L'idée était de dire que,  même s'il venait à se réchauffer fortement, le climat de Paris resterait en tout état de cause à dominante océanique ("Biarritz")  et non méditerranéenne ("Marseille").

 

Il y a 14 heures, pluviodacqs a dit :

Les zones en limite climatique sont à surveiller particulièrement pour les agriculteurs et surtout les arboriculteurs qui travaillent sur plusieurs dizaines d'années; les citadins sont moins directement affectés mais ils sont beaucoup plus nombreux et ont tendance à applaudir une hausse de l'ensoleillement et des températures, ils sont donc "optimistes" en oubliant que depuis les dernières périodes chaudes (optimum du temps des romains et médiéval) notre agriculture est très différente, beaucoup de  nos cultures vivrières actuelles sont originaires des Amériques, il faudra donc s'adapter sans aucun recul historique sur notre territoire avec une extrapolation extrêmement large des variations des paramètres climatiques.

 

Dans les régions françaises au climat le plus rude, le réchauffement climatique peut être perçu positivement, surtout dans un contexte de hausse continue des prix de l'énergie (moins de froid = moins de chauffage...) . Mais, de manière plus globale, il est évident que le réchauffement climatique va poser un certain nombres de problèmes, les plus graves étant peut être effectivement ceux qui concernent l'agriculture. D'où, là aussi, "optimiste" entre guillemets....

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Il y a 4 heures, Yves38 a dit :

 

Les instruments de mesure de l'insolation ont changé dans les années 90 ce qui fait que les comparaisons entre les mesures d'ensoleillement faites dans les années 1950-70 et les mesures plus récentes sont difficiles. De ce fait, il n'est pas du tout certain que l'ensoleillement ait récemment augmenté.

Yes, les comparaisons lointaines sont assez difficiles à interpréter, mais cela ne peut pas servir de parasol aux réalités du changement climatique

en cours vécues parfois durement par les agriculteurs et éleveurs.

L'ensoleillement sur l'arc atlantique augmente en particulier dans sa partie centrale: voici les chiffres pour Nantes

  NANTES
   
Moyenne 91/10 1791,3
2008 1872,8
2009 2100,2
2010 2073,4
2011 1974,8
2012 1972,0
2013 1890,8
2014 2097,4
2015 2031,3
2016 1911,0
2017 2078,6
2018  
2019  
2020  
Moyenne 11/17 1993,7
Ecart 202,4
Moyenne 08/17 2000,2
Ecart 208,9
   
Moyenne 91/11 1800,0
Moyenne 91/12 1807,9
Moyenne 91/13 1811,5
Moyenne 91/14 1823,4
Moyenne 91/15 1831,7
Moyenne 91/16 1834,7
Moyenne 91/17 1843,8
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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
il y a 34 minutes, pluviodacqs a dit :

Yes, les comparaisons lointaines sont assez difficiles à interpréter, mais cela ne peut pas servir de parasol aux réalités du changement climatique

en cours vécues parfois durement par les agriculteurs et éleveurs.

L'ensoleillement sur l'arc atlantique augmente en particulier dans sa partie centrale: voici les chiffres pour Nantes

  NANTES
   
Moyenne 91/10 1791,3
2008 1872,8
2009 2100,2
2010 2073,4
2011 1974,8
2012 1972,0
2013 1890,8
2014 2097,4
2015 2031,3
2016 1911,0
2017 2078,6
2018  
2019  
2020  
Moyenne 11/17 1993,7
Ecart 202,4
Moyenne 08/17 2000,2
Ecart 208,9
   
Moyenne 91/11 1800,0
Moyenne 91/12 1807,9
Moyenne 91/13 1811,5
Moyenne 91/14 1823,4
Moyenne 91/15 1831,7
Moyenne 91/16 1834,7
Moyenne 91/17 1843,8

Ces constatations ne sont pas propres à l'arc atlantique

À l'autre bout de la France, la moyenne de la station de Saint-Geoirs sur les 10 dernières années est presque 100 heures au dessus de sa normale 1981 - 2010 ( 2158h contre 2066h )

Mais  Serge L disait que les changements de matériel pouvaient entraîner sur une année des différences allant jusqu'à 150 heures...

Donc pas évident de s'y retrouver. (il faudrait savoir si les stations que tu cites ont connu des changements de matériel, et quand)

 

 

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il y a 16 minutes, Dionysos a dit :

Ces constatations ne sont pas propres à l'arc atlantique

À l'autre bout de la France, la moyenne de la station de Saint-Geoirs sur les 10 dernières années est presque 100 heures au dessus de sa normale 1981 - 2010 ( 2158h contre 2066h )

Mais  Serge L disait que les changements de matériel pouvaient entraîner sur une année des différences allant jusqu'à 150 heures...

Donc pas évident de s'y retrouver. (il faudrait savoir si les stations que tu cites ont connu des changements de matériel, et quand)

 

 

Il faut bien sur éliminer les impacts dus aux changements de matériel c'est la raison pour laquelle les données sont celles depuis 1990 (uniquement nouveau matériel), il ne peut donc pas avoir de contestations sur ce point.

L'augmentation de l'ensoleillement n'est pas limitée à l'arc atlantique, il n'est pas non plus généralisé sur tout le territoire français.

Quelques chiffres sur tableau joint:

  NANTES Nice Rouen Grenoble
         
Moyenne 91/10 1791,3 2724,2 1557,5 2065,9
2008 1872,8 2721,8 1487,5 2013,5
2009 2100,2 2920,8 1597,4 2192,2
2010 2073,4 2636,8 1656,7 2014,3
2011 1974,8 2958,6 1611,9 2379,4
2012 1972,0 2928,4 1450,1 2123,4
2013 1890,8 2732,7 1401,4 1990,1
2014 2097,4 2695,9 1536,2 2020,3
2015 2031,3 2918,3 1664,3 2311,0
2016 1911,0 2907,8 1541,9 2094,9
2017 2078,6 3009,8 1506,5 2290,2
2018        
2019        
2020        
Moyenne 11/17 1993,7 2878,8 1530,3 2172,8
Ecart 202,4 154,6 -27,2 106,9
Moyenne 08/17 2000,2 2843,1 1545,4 2142,9
Ecart 208,9 118,9 -12,1 77,0
         
Moyenne 91/11 1800,0 2735,4 1560,1 2080,8
Moyenne 91/12 1807,9 2744,1 1555,1 2082,8
Moyenne 91/13 1811,5 2743,6 1548,4 2078,7
Moyenne 91/14 1823,4 2741,7 1547,9 2076,3
Moyenne 91/15 1831,7 2748,7 1552,6 2085,7
Moyenne 91/16 1834,7 2754,8 1552,1 2086,0
Moyenne 91/17 1843,8 2764,3 1550,5 2093,6
Modifié par pluviodacqs
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Il y a 4 heures, Dionysos a dit :

Je suis tout à fait d'accord, c'est pourquoi j'ai utilisé le conditionnel ("pourrait")

L'idée était de dire que,  même s'il venait à se réchauffer fortement, le climat de Paris resterait en tout état de cause à dominante océanique ("Biarritz")  et non méditerranéenne ("Marseille").

Dans les régions françaises au climat le plus rude, le réchauffement climatique peut être perçu positivement, surtout dans un contexte de hausse continue des prix de l'énergie (moins de froid = moins de chauffage...) . Mais, de manière plus globale, il est évident que le réchauffement climatique va poser un certain nombres de problèmes, les plus graves étant peut être effectivement ceux qui concernent l'agriculture. D'où, là aussi, "optimiste" entre guillemets.

Beaucoup de civilisations se sont développées / effondrées grace/à cause des variations  climatiques, le manque d'eau est particulièrement délétère, le réchauffement post glaciaire particulièrement favorable,  c'est pourquoi il convient d'être vigilant tant sur le plan scientifique que sur le plan des observations  pour scruter notre avenir climatique; plus spécifiquement pour la France, il y a bien des altérations climatiques mais pour l'instant à ma connaissance pas de ruptures (du type Sahara verdoyant puis désertique).

La science météorologique au combien pluridisciplinaire est en mesure de dérouler des scénarios possibles des climats futurs sans entrer dans les détails, or par exemple, le fait d'avoir régulièrement quelques gelées tardives  après des printemps précoces peut ruiner toute une filière de production agricole dans une petite région. 

 

Ne pas oublier non plus que notre planète est sujette à une instabilité climatique structurelle lié à la position actuelle des continents, il n'y aura donc pas de cesse, le climat a changé, il change, il changera  de façon assez brutale durant les prochains millénaires, la France ne fait  pas partie des territoires les plus exposés, en revanche les pays asiatiques pourraient payer un très lourd tribu humain par inondations, sécheresses.

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Il y a 3 heures, pluviodacqs a dit :

L'ensoleillement sur l'arc atlantique augmente en particulier dans sa partie centrale: voici les chiffres pour Nantes

 

Il y a 3 heures, Dionysos a dit :

la moyenne de la station de Saint-Geoirs sur les 10 dernières années est presque 100 heures au dessus de sa normale 1981 - 2010 ( 2158h contre 2066h )

 

Juste pour vous rappeler toutefois qu'il n'est pas pertinent d'essayer d'évaluer une tendance sur la durée d'ensoleillement à partir d'une série de 10 années !

Les quantités de précipitations tout comme la durée d'ensoleillement sont paramètres à très hautes variabilité : là, les 30 années sont plus que nécessaires pour essayer d'y voir clair. En d'autres termes, on ne peut pour le moment déceler aucune tendance en termes d'ensoleillement : il se peut très bien que dans 10 ans, ou 20 ans, l'ensoleillement de Nantes baisse de nouveau assez nettement. Idem pour Grenoble.

Désolé de casser l'ambiance !  :)

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il y a 40 minutes, dann17 a dit :

 

 

Juste pour vous rappeler toutefois qu'il n'est pas pertinent d'essayer d'évaluer une tendance sur la durée d'ensoleillement à partir d'une série de 10 années !

Les quantités de précipitations tout comme la durée d'ensoleillement sont paramètres à très hautes variabilité : là, les 30 années sont plus que nécessaires pour essayer d'y voir clair. En d'autres termes, on ne peut pour le moment déceler aucune tendance en termes d'ensoleillement : il se peut très bien que dans 10 ans, ou 20 ans, l'ensoleillement de Nantes baisse de nouveau assez nettement. Idem pour Grenoble.

Désolé de casser l'ambiance !  :)

 

Oui, 10 ans c'est  (trop) court.

La variabilité de l'ensoleillement est n'est quand même pas comparable à celle des précipitations où, sur le cumul annuel, on peut facilement aller du simple au double, alors que pour l'ensoleillement, une variation de +ou- 10%, c'est déjà beaucoup.

Cela étant, dans la vallée du Rhône, même constat que pour St Geoirs.

La hausse du champ de pression lente mais effective sur l'espace national contribue certainement à la hausse de l'ensoleillement, de même que la hausse de la température réduit quelque peu la présence des stratus sur la période froide....

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Il y a 2 heures, dann17 a dit :

 

 

Juste pour vous rappeler toutefois qu'il n'est pas pertinent d'essayer d'évaluer une tendance sur la durée d'ensoleillement à partir d'une série de 10 années !

Les quantités de précipitations tout comme la durée d'ensoleillement sont paramètres à très hautes variabilité : là, les 30 années sont plus que nécessaires pour essayer d'y voir clair. En d'autres termes, on ne peut pour le moment déceler aucune tendance en termes d'ensoleillement : il se peut très bien que dans 10 ans, ou 20 ans, l'ensoleillement de Nantes baisse de nouveau assez nettement. Idem pour Grenoble.

Désolé de casser l'ambiance !  :)

Il ne faut pas être désolé, l'ambiance est très ensoleillée, quand je retourne à Nantes,  je ne reconnais plus le climat de mon enfance (il y a + de 60 ans) et ce n'est pas une impression, quand je discute avec les éleveurs et les viticulteurs, tous reconnaissent une évolution significative ce qui se traduit par des changements profonds de leurs pratiques ou plutôt celles de leur descendance, ils ne peuvent attendre encore 30 ans qu'on leur confirme ce qu'ils constatent depuis bien des années déjà.

Les aspects techniques climatiques sont intéressants et doivent être considérés avec toute la rigueur liée à la méthode scientifique, néanmoins depuis 11 années consécutives au moins (je n'ai pas la série complète 1990/2018 ) l'ensoleillement annuel de Nantes est supérieur à la norme Météo France (sur 20 ans seulement) de 81h à 310 h excusez du peu.

J'ai l'habitude de traiter des séries longues de 60 ans et + et je n'ai pas en mémoire une telle vigueur en sous tendance si on doit considérer que la série répertoriée (11 ans) est passagère.

Le constat est édifiant depuis plus de 10 ans il y a bien une tendance à une forte augmentation de la durée d'ensoleillement sur cette ville (ce n'est pas la seule), les chiffres sont incontournables. Le changement climatique se vit, les traductions statistiques permettent les comparaisons spatiales et temporelles indispensables à la sphère scientifique mais les habitants doivent chaque jour (météo), chaque année, chaque période de leur vie,  prendre des décisions qui peuvent dans certains cas être déterminant pour leur avenir, les variations climatiques brutales ont par le passé déclenché des migrations importantes; notre mode de vie moderne, bien douillet, enfermé dans nos boites climatisés (voitures, maisons) nous ont fait perdre le contact avec la réalité; attention danger! L'insolation du à l'ensoleillement nous guette.😎 

  NANTES
   
Moyenne 91/10 1791,3
2008 1872,8
2009 2100,2
2010 2073,4
2011 1974,8
2012 1972,0
2013 1890,8
2014 2097,4
2015 2031,3
2016 1911,0
2017 2078,6
2018 2091,2
2019  
2020  
Moyenne 11/18 2005,9
Ecart 216,4
Moyenne 09/18 2022,1
Ecart 230,8
   
Moyenne 91/11 1800,0
Moyenne 91/12 1807,9
Moyenne 91/13 1811,5
Moyenne 91/14 1823,4
Moyenne 91/15 1831,7
Moyenne 91/16 1834,7
Moyenne 91/17 1843,8
Moyenne 91/18 1852,6
   
   
   
  61,3
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Il y a 5 heures, pluviodacqs a dit :

il y a bien une tendance à une forte augmentation de la durée d'ensoleillement 

Même constat pour FLEURIE (Rhône)

en moyenne environ + 150 H annuel

Les brouillards de la plaine de Saône en hiver sont nettement moins fréquents mais les autres mois sont aussi impacte par une augmentation 

depuis 10 ans les années inférieures à 2000 H sont rare 

cette année démarre très fort

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Il y a 13 heures, dann17 a dit :

 

 

Juste pour vous rappeler toutefois qu'il n'est pas pertinent d'essayer d'évaluer une tendance sur la durée d'ensoleillement à partir d'une série de 10 années !

Les quantités de précipitations tout comme la durée d'ensoleillement sont paramètres à très hautes variabilité : là, les 30 années sont plus que nécessaires pour essayer d'y voir clair. En d'autres termes, on ne peut pour le moment déceler aucune tendance en termes d'ensoleillement : il se peut très bien que dans 10 ans, ou 20 ans, l'ensoleillement de Nantes baisse de nouveau assez nettement. Idem pour Grenoble.

Désolé de casser l'ambiance !  :)

En effet, 10 années ce n'est pas représentatif, on est bien d'accord.

Ceci dit,  l'année prochaine la "normale de référence" de la station de Saint-Geoirs va de toute façon faire un bon d'au moins une cinquantaine d' heures : les 2066h de 1981-2010 vont être  remplacées par une valeur qui sera aux alentours de 2130h pour 1991 - 2020  (j'imagine qu'il va y avoir une évolution similaire  pour Nantes)

Après, 50 ou même 100 heures de plus sur une année, ça reste bien modeste, évidemment.

 

Modifié par Dionysos
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Il y a 4 heures, Pascaloux a dit :

Même constat pour FLEURIE (Rhône)

en moyenne environ + 150 H annuel

Les brouillards de la plaine de Saône en hiver sont nettement moins fréquents mais les autres mois sont aussi impacte par une augmentation 

depuis 10 ans les années inférieures à 2000 H sont rare 

cette année démarre très fort

 

Exact !

Pour Lyon Bron, sur les 10 dernières années, seule 2013 a été en dessous de  la moyenne 91/10, les 9 autres sont au dessus.

De plus, cette moyenne 91/10 est déjà tirée vers le haut par 01/10 (1079h) beaucoup plus ensoleillée que 91/00 (1932h)...

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Il y a 2 heures, th38 a dit :

 

Exact !

Pour Lyon Bron, sur les 10 dernières années, seule 2013 a été en dessous de  la moyenne 91/10, les 9 autres sont au dessus.

De plus, cette moyenne 91/10 est déjà tirée vers le haut par 01/10 (1079h) beaucoup plus ensoleillée que 91/00 (1932h)...

idem pour Saint-Geoirs

Sur les 10 dernières années, il n'y a que 2 valeurs en dessous de la normale 1981-2010 (2013 et 2014 , toutes les 2 d'assez peu)

les 8 autres valeurs sont en-dessus, et surtout,  pour certaines très en-dessus (2011, 2015, 2017)

Modifié par Dionysos
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Les normales de référence METEO FRANCE 1991/2020 risque de ne pas être disponibles tout début 2021, c'est la raison pour laquelle je vais les calculer dès la première semaine de 2021 pour pouvoir les publier sur le site, il s'agit bien entendu uniquement des stations directement accessibles au grand public.

Nous pourrons alors comparer le score des deux premières décennies à la dernière ce qui donnera une indication de la tendance à l'intérieur de cette moyenne trentenaire.

D'après une première approche encore à confirmer une importante majorité des stations surperforme durant la troisième décennie en faisant remonter la norme actuelle dans la plupart des cas de 20/30h avec des pointes qui pourraient atteindre 70h.

Pour faire remonter la moyenne annuelle de  66,6h (base de 20 versus 30 ans) il faut surperformer en moyenne 200 h pendant 10 ans (+10/12% au Nord et à l'ouest du territoire), ce n'est pas négligeable et surtout c'est suffisant par la durée et  le volume pour être perceptible par les populations concernées.

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)

Je reprends l'exemple de Saint-Geoirs (car station que j'ai le plus étudiée, mais ça doit être valable aussi pour d'autres stations)

Le pyranomètre y a  été mis en place en 1989.

Sur les 30 dernières années, on constate une progression de l'ensoleillement, faible entre la 1ère décennie et la 2ème , un peu plus marquée entre la 2ème et la 3ème décennie (2060h -> 2098h -> 2160h)

Cette progression (certes modeste dans l'absolu) ne peut être expliquée par un changement de matériel , puisque, sauf erreur, toutes les mesures de la période considérée ont été réalisées avec le même matériel dans cette station.

Par ailleurs, un changement de matériel ne peut non plus expliquer la concentration d'anomalies "hautes" de la dernière décennie (2011, 2015 et  2017, toutes les 3 au-dessus de 2300h)

Par contre, il est possible, en effet, comme le dit Dann17, que cette décennie 2010-2019 soit un cycle favorable, sans aucun lien avec le RC, qui sera suivi d'un "retour de bâton" dans les décennies suivantes. L'avenir le dira...

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m
Il y a 21 heures, th38 a dit :

De plus, cette moyenne 91/10 est déjà tirée vers le haut par 01/10 (1079h) beaucoup plus ensoleillée que 91/00 (1932h)...

 

2079h plutôt.;)

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Posté(e)
Cournon (2km La Gacilly) Est Morbihan Alt 10 m

C'est normal que l'ensoleillement augmente dans les grandes agglomérations, surtout les métropoles: la population augmente fortement, la minéralisation se renforce très fortement et les surfaces bétonnées (ZAC, nouveaux quartiers, centres commerciaux) s'étendent en périphérie, renforçant l'ICU, réduisant le nombre de jours de brouillard et donc augmentant le nombre d'heures de soleil. Même dans les villes moyennes, les nombreuses ZAC doivent avoir un impact non négligeable.

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Il y a 1 heure, ddv a dit :

C'est normal que l'ensoleillement augmente dans les grandes agglomérations, surtout les métropoles: la population augmente fortement, la minéralisation se renforce très fortement et les surfaces bétonnées (ZAC, nouveaux quartiers, centres commerciaux) s'étendent en périphérie, renforçant l'ICU, réduisant le nombre de jours de brouillard et donc augmentant le nombre d'heures de soleil. Même dans les villes moyennes, les nombreuses ZAC doivent avoir un impact non négligeable.

Ça c'est très tiré par les cheveux. 

Au XX ème les années 40 et 50 ont été beaucoup plus ensoleillées que les années 60 et 70, alors que l on est à cette époque en pleine urbanisation... 

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