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Climatologie - Bilan été 2019


Romain56
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Posté(e)
Brandérion, Auray et Kernascléden (56)

L'été (météorologique) s'achève demain, il prend la 3è place des étés les plus chauds depuis 1950 au niveau national.

 

Mais ce qui me marque, perso, c'est ceci, article très intéressant sur le climat de Nice :

http://www.meteo-paris.com/actualites-meteo/tropicalisation-du-climat-a-nice-un-marqueur-du-rechauffement-climatique-24-aout-2019.html

 

 

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Un été une fois de plus exceptionnellement ensoleillée, sec et chaud sur Nancy et globalement le centre de la Lorraine.

 

 

 

Le 3ème été le plus chaud jamais enregistré

 

2019 termine à 0,1° de l'été 2018 situé à la seconde place des étés les plus chauds, l'anomalie thermique se hisse à +2,3° (1981-2010).

 

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Cet été très chaud s'explique par deux phénomènes se conjuguant :

  • Deux canicules exceptionnelles et une vague de chaleur tardive et remarquable. Comme partout première canicule en juin avec un nouveau record mensuel (37,2°), seconde en juillet avec un nouveau record absolu (40,1°) auxquelles s'ajoute la vague de  chaud de cette fin août avec une journée du 28 août la plus chaude jamais enregistrée aussi tardivement et présentant la plus grosse anomalie de tm quotidienne depuis le début des relevés.
  • L'absence de totale de fraîcheur puisque seule 2 journées sur les 3 derniers mois ont connu une tx<20° faisant, sur ce paramètre, aussi bien que l'été 2003.

 

Plus globalement on remarque l'enchaînement d'étés exceptionnellement chauds depuis 2015, parmi les 5 été les plus chauds 4 ont eu lieu depuis 2015...se pose la question du franchissement d'un nouveau seuil dans le RC.

 

Un été très sec, exceptionnel par la faible occurrence de pluie et d'orage

 

Le 7ème plus sec avec seulement 104mm précipités pour une moyenne trentenaire (1981-2010) de 194mm, beau déficit donc (quasiment -50%).

 

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Cette sécheresse s'explique notamment par l’exceptionnelle absence de jours pluvieux qui se traduit par la très faible occurrence :

  •    du nombre d'orages, avec seulement 5 occurrences cet été 2019 est le moins orageux depuis 1950 (3 occurrences seulement cette année là);
  •    du nombre de jours avec pluie (rr>1mm) seulement 13 jours soit le plus faible total derrière 1976 (10 jours!).

 

Un été très ensoleillé

 

3ème été le plus ensoleillé depuis 1991 avec un excédent saisonnier de +23%.

En prenant des données plus anciennes (avant 1991), il est probable que 1976 et 1983 furent plus ensoleillés.

image.png.51e6a30384d25fb138c65f485c8446c9.png

 

 

 

Globalement le cocktail forte chaleur + ensoleillement très excédentaire + déficit pluviométrique marqué a une fois de plus fortement affecté les écosystèmes locaux déjà mis en tension par les étés 2018, 2015 et 2017.

 

 

Modifié par thib91
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Super résumé, merci Thib.

Dingue quand même que 4 des étés les plus chauds se trouvent parmi les 5 dernières années. Le climat ne peut pas avoir changé aussi vite cependant, cela doit nécessairement relever de l'anomalie: on n'est plus sur une anomalie saisonnière aussi forte soit-elle ( type 2003), mais maintenant plutôt sur un cycle pluriannuel de fortes anomalies, notamment pour les derniers étés.  Même si ils resteront forcément encore au moins chauds, tendance oblige, et ça ne changera plus de sitôt, on peut espérer des étés à venir qu'ils se défassent un peu plus facilement du cocktail radical excès de chaleur/d'ensoleillement et déficit de précipitations. Au moins temporairement, jusqu'au prochain cycle de fortes anomalies. Prochain cycle, qui, quel que soit le moment où il recommencera, fera probablement très mal, encore plus mal que l'actuel.

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il y a 27 minutes, Fil67 a dit :

Super résumé, merci Thib.

Dingue quand même que 4 des étés les plus chauds se trouvent parmi les 5 dernières années. Le climat ne peut pas avoir changé aussi vite cependant, cela doit nécessairement relever de l'anomalie: on n'est plus sur une anomalie saisonnière aussi forte soit-elle ( type 2003), mais maintenant plutôt sur un cycle pluriannuel de fortes anomalies, notamment pour les derniers étés.  Même si ils resteront forcément encore au moins chauds, tendance oblige, et ça ne changera plus de sitôt, on peut espérer des étés à venir qu'ils se défassent un peu plus facilement du cocktail radical excès de chaleur/d'ensoleillement et déficit de précipitations. Au moins temporairement, jusqu'au prochain cycle de fortes anomalies. Prochain cycle, qui, quel que soit le moment où il recommencera, fera probablement très mal, encore plus mal que l'actuel.

 

Merci.

 

Probable qu'il y ait un cycle d'été plus chaud, dans un climat plus chaud dont on ne connait pas encore véritablement la moyenne.

Au pifomètre je dirai peut-être +1° voir +1,5° en étant optimiste au dessus de notre nouvelle norme, sachant que depuis 2013 4 étés ont enregistré une température moyenne > à 20°. C'est très impressionnant car avant 2013 seuls 2 étés avaient connu une tm> ou = à 20° (2003 et 2010).

 

C'est en cela que je me dit que l'on a franchi un nouveau seuil depuis 2013, je pense qu'un été moyen équivalent à la tm 1981-2010 (soit 18,6°) pourrait presque être désormais considéré comme frais (2014 par exemple avec 18,7°), qd à un été moyen d'avant 1990 (autour de  17,5°), il faudra désormais le considérer comme très frais voir carrément inaccessible (il faut remonter aux années 80 pour trouver l'équivalent).

Modifié par thib91
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Posté(e)
Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village)

Tarbes (65) au pied des Pyrénées bilan de la saison chaude qui va encore bouger c'est une quasi certitude...

 

Que des ++ cet été car

....Plus chaud que la moyenne évidemment

 

<25° 61 j pour le moment  (norme 59 j)

<30° 19 j                                                         13j

<35° 3 jours

Txx 37.7°

 

Plus ensoleillé que la norme car l'ensoleillement moyen d'un été est de  609h, cette année 685 h !!!

 

Plus humide mais de très peu  aussi avec 207.1mm contre une norme de 202.1mm

Modifié par pastourelle
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  • Responsable Technique

Petite résumé sur les TNM, TMM, TXM pour les stations de Strasbourg-Entzheim et Colmar-Meyenheim

 

A noter que l'été est le 3ème plus chaud à Strasbourg-Enztheim et le 4ème à Colmar-Meyenheim.

 

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Pour la station MF de Saint-Geoirs : 917 H

C'est paradoxalement un peu moins bien qu'en 2018 (937 H)

Mais l'année 2019 dans son ensemble est par contre pour l'instant sensiblement plus ensoleillée que 2018, l'hiver et le printemps ayant été bien meilleurs.

Les Txm ( station MF du Versoud ) sont respectivement de 29 (juin), 30,8 (juillet) et 28,6 (août)

 

 

Modifié par Dionysos
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Sur un échantillon de 73 stations du réseau principal, sur l'ensemble de l'été météorologique j'obtiens par rapport à la moyenne 1981-2010 (1991-2010 pour l'ensoleillement) :

Anomalie de température moyenne  de +1.7°C

Anomalie de précipitations de -19%

Anomalie d'ensoleillement de +18% (ici sur 67 des 73 stations car six d'entre-elles ne mesurent pas ou plus ce paramètre)

 

Pour ceux qui se demandent "pourquoi 73 stations", simple choix arbitraire pour une question de lisibilité lorsque je réalise les cartes résultantes avec cercles proportionnels sous logiciel SIG. En tout cas, la valeur de +1.7°C obtenue en terme de température correspond  à la valeur renseignée par Météo-France.

 

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
il y a une heure, Cyclone30 a dit :

Sur un échantillon de 73 stations du réseau principal, sur l'ensemble de l'été météorologique j'obtiens par rapport à la moyenne 1981-2010 (1991-2010 pour l'ensoleillement) :

Anomalie de température moyenne  de +1.7°C

Anomalie de précipitations de -19%

Anomalie d'ensoleillement de +18% (ici sur 67 des 73 stations car six d'entre-elles ne mesurent pas ou plus ce paramètre)

Pour ceux qui se demandent "pourquoi 73 stations", simple choix arbitraire pour une question de lisibilité lorsque je réalise les cartes résultantes avec cercles proportionnels sous logiciel SIG. En tout cas, la valeur de +1.7°C obtenue en terme de température correspond  à la valeur renseignée par Météo-France.

 

 

Capture.PNG

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Bilan national :

3ème été le plus chaud (+1,7°C) derrière 2018 (+2) et l'indétrônable 2003 (+3,2)

chaleur toutefois plus marquée à l'est

 

CarteTme%CC%81te%CC%81.png

ensoleillement : excédent moyen de 20 pour cent CarteSoleile%CC%81te%CC%81.png

précipitations : déficit moyen de 15 pour cent CarteRRe%CC%81te%CC%81.png

article complet http://www.meteo-paris.com/actualites-meteo/trop-chaud-trop-sec-le-bilan-de-l-ete-2019-06-septembre-2019.html

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  • 2 weeks later...
Le 06/09/2019 à 15:44, sebinnis a dit :

Bilan national :

3ème été le plus chaud (+1,7°C) derrière 2018 (+2) et l'indétrônable 2003 (+3,2)

chaleur toutefois plus marquée à l'est

Dans le Centre-Est, cet été (juin-juillet-août) 2019 est également le 3ème plus ensoleillé, derrière 2018 et, là encore, l'incomparable 2003 (qui avait cumulé 965h du 1er juin au 31 août)

 

 

 

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bilan de l'été 2019 en Périgord :

 

7tve.jpg

 

- Sans surprise beaucoup de chaleur avec des températures moyennes présentant des excédents >1°C. La dominante anticyclonique permet de réduire l'excédent global avec des nuits assez fraîches. Les deux canicules de fin juin et fin juillet, ajoutées aux multiples coups de chauds plus furtifs et moins extrêmes, ont donc plus que compensé les périodes plus fraîches (3 premières semaines de juin puis les 3 semaines de toute fin juillet à mi-août).

On enregistre pour ma station de Daglan 73 jours de chaleur, dont un pourcentage énorme de fortes chaleurs (50 jours), alors que la norme ANNUELLE est de 40 jours. Avec le nombre enregistré en septembre, nous arriverons quasiment au nombre de 2018 (60 jours). Parmi tout cela, on note pas moins de 13 jours de canicule (>35°C), soit 4 fois plus que la normale !

Autre témoin de la dominante anticyclonique, pas moins de 29 jours avec plus de 20°C d'amplitude, dont 3 avec plus de 25°C.

- Des précipitations très insuffisantes en Périgord Noir, un peu mieux ailleurs, à la faveur d'un mois de juin plus arrosé. Juillet et août ont été trop secs partout...

- Un ensoleillement encore largement supérieur à la normale, dans la lignée de tous les derniers étés.

- L'activité orageuse a été, une fois de plus, nettement inférieure à la normale avec généralement 2 fois moins de jours d'orages que la normale, après un printemps déjà pauvre de ce point de vue...

 

Septembre vient définitivement crucifier une saison chaude encore trop chaude, trop sèche et trop calme...

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bonjour,

Voici le bilan climatologique de l'été (juin-juillet-août) :

- Plus chaud que la normale, il se classe au 3ème rang derrière 2003 (loin devant) et 2018. Deux canicules majeures ont intéressé notre pays fin juin et fin juillet.Une fois de plus c'est à l'Est que les excédents sont les plus prononcés, alors qu'on évolue proche des normales vers la Bretagne et les Pyrénées.
- Plus sec encore une fois, quelques secteurs tirent leur épingle du jeu à la faveur d'orages plus nombreux ou d'un début de saison (juin) assez humide.
- Encore très ensoleillé, dans la lignée des étés précédents...

 

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il y a 59 minutes, acrid vintaquatre a dit :

 

sk0z.jpg

 

 

Correction pour l’Île du Levant avec un cumul de 1091.7 h ( correction comprise : voir données publiques )

La station de Perpignan qui ne figure pas sur la carte cumule 926.3 h ( correction comprise : voir données publiques )

Source MF.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m)
Le 16/09/2019 à 23:27, Nico41 a dit :

Cet été les températures ont atteint bien plus difficilement dans le monde les 50 degrés ou plus...pourtant précisons que l'été 2019 fait parti des été les plus chaud dans le monde.

 

La chaleur s'est probablement dissipée vers l'Europe. C'est un peu rassurant, ça prouve que la chaleur de cet été n'était pas que liée au RCA, mais aussi a des évènements conjoncturels....

 

 

 

Modifié par tuefeli
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Dans le Sud-Isère, cet été 2019 a été, au-delà des 2 canicules, globalement très chaud et très ensoleillé.

Dans la station de référence, le cumul d'insolation est de 917h, c'est le 3ème le plus élevé derrière 2018 et bien sûr l'intouchable 2003

Au niveau des températures, il s'agit également du 2ème été le plus chaud derrière, là encore, 2003.

On dénombre pas moins de 51 jours avec Tx > 30° et plus de 100 jours de chaleur.

Même si aucun record de chaleur n'a été battu, à la différence de beaucoup d'endroits (Txx 39,3°)

Paradoxalement, le cumul de précipitations n'est pas catastrophique (grâce aux orages de soirée et de nuit), supérieur à celui de l'été 2018, et bien supérieur à ceux de 1997, 1976 et, encore une fois, 2003.

C'est peut-être sur ce point que le Sud-Isère et plus globalement le Centre-Est, se distinguent un peu de la plupart des autres régions.

 

Modifié par Dionysos
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Le 03/09/2019 à 12:29, ruthénois12 a dit :

Pour Millau. : 958 H.  -  Txm: ( Millau ville ). juin : 27,6,  Juillet 30,4   Aout: 30,1

 

Hors zone méditerranéenne (stricto sensu) , la barre des 900h a été dépassée dans les stations suivantes (par ordre décroissant)

Millau,  Mende, Rodez, Aurillac, Saint-Geoirs et (de justesse) Albi

On n'y trouve curieusement pas la Rochelle... mais sur l'année complète  la station charentaise reste très bien placée avec un cumul au 8 octobre qui approche les 2100h.

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il y a 57 minutes, Dionysos a dit :

 

Hors zone méditerranéenne (stricto sensu) , la barre des 900h a été dépassée dans les stations suivantes (par ordre décroissant)

Millau,  Mende, Rodez, Aurillac, Saint-Geoirs et (de justesse) Albi

On n'y trouve curieusement pas la Rochelle... mais sur l'année complète  la station charentaise reste très bien placée avec un cumul au 8 octobre qui approche les 2100h.

La station de Rodez, peut-être en raison de sa situation,  enregistre un "taux de mesure " inférieur de 2 à 3% à toutes les stations autour .

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Sur notre région, sur la base moyennée des stations météorologiques de Météo-France d'Angers-Beaucouzé, Le Mans, Tours, et Poitiers-Biard, avec un relevé moyen de 115.05 mm et 20.85°C, l'été 2019 a affiché un déficit pluviométrique de -19%, et un excédent thermique de +1.89° par rapport aux normales respectives de (1981-2010). L'été 2019 se positionne parmi les 4 étés les plus chauds de la période (1920-2019). 

 

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Réflexions autour de la variabilité de la température moyenne estivale sur la période (2015-2019):

 

il est aisé de visualiser également que les 3 derniers étés sont situés parmi les 6 plus chauds étés de la période (1920-2019), ce qui m'a interpellé d'autant plus que la temporalité de ces étés intrigue également: 1947, 1976, 2003, 2017, 2018 , 2019. Je me suis alors demandé si cette anomalie était inédite au sein de notre région, ou si cette variabilité avait déjà été observée dans le passé. Pour ce faire, j'ai relevé l'ensemble des anomalies thermiques estivales de la période (1920-2019), sur des séries allant de 1 à 9 étés consécutifs, et en les référençant à leurs périodes climatiques estivales respectives. 

 

Ainsi, sur la base de cette méthode centrée sur la période estivale, 2 périodes temporelles récentes se démarquent par leurs anomalies thermiques particulièrement élevées, avec les périodes (2017-2019) et (2015-2019), sans toutefois dépasser certaines anomalies passées.

 

En effet, on relève sur la période estivale (2017-2019), une anomalie thermique à +1.46°C par rapport à la période climatique (1990-2019), une anomalie sur une phase triennale qui est la 2 eme plus élevée de la période (1920-2019), derrière la période (2003-2005), où une anomalie thermique à +1.59°C avait été relevée par rapport à sa période climatique respective (1976-2005).

 

De plus,  on relève sur la période estivale (2015-2019), une anomalie thermique à +1.07°C par rapport à la période climatique (1990-2019), une anomalie sur une telle phase qui est également la 3 eme plus élevée de la période (1920-2019), derrière les périodes (2002-2006) et (2003-2007), où des anomalies thermiques avaient été relevées à +1.24°C pour le premier, et à +1.13°C pour le second, par rapport à leurs périodes climatiques respectives (1977-2006) et (1978-2007).

 

Relevés climatologique du semestre (printemps-été) 2019:

 

Avec un relevé moyen de 253.65 mm et 16.19°C, le semestre (printemps-été) 2019 a affiché un déficit pluviométrique de -18%, et un excédent thermique de +1.21° par rapport aux normales respectives de (1981-2010). Le semestre (printemps-été) 2019 se positionne parmi les 5 semestres (printemps-été) les plus chauds de la période (1920-2019).

 

191011034842748569.jpg

 

Réflexions autour de la variabilité de la température moyenne sur le semestre (printemps-été) sur la période (2017-2019):

 

Également, sur la base de la même méthode utilisée sur la période estivale, les anomalies thermiques de la période semestrielle (printemps-été) ont été également analysées, et cette fois-ci, une seule période temporelle récente se démarque, avec l'anomalie de la phase triennale (2017-2019), qui à l'instar de la période estivale, bien que particulièrement élevée, ne dépasse également pas d'autres anomalies passées.

 

En effet, on relève sur la période (2017-2019), une anomalie thermique à +1.1°C par rapport à la période climatique (1990-2019), une anomalie sur une telle phase qui est tout de même la 3 eme plus élevée de la période (1920-2019), derrière les périodes (1989-1991) et (1988-1990), où des anomalies thermiques avaient été relevées à +1.22°C pour le premier, et à +1.11°C pour le second, par rapport à leurs périodes climatiques respectives (1962-1991) et (1961-1990).

 

Ainsi, sur la base de cette seule méthode, la variabilité de la température moyenne observée sur la période estivale récente ne semble pas montrer de caractère particulièrement inédit par rapport aux anomalies thermiques, et à la variabilité passée sur notre région, même si les anomalies thermiques récentes observées sur la période (2017-2019), que ce soit sur la période estivale, ou sur l'ensemble du semestre (printemps-été), sont tout de même parmi les plus élevées relevées sur la période (1920-2019) sur cette saison et ce semestre.

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  • 6 months later...

Pour Nancy-Essey sur la base du graphique d' @Aldébaran

 

Un été 2019 très chaud donc (sans surprise), on remarque depuis 5 ans l'enchaînement d'étés très chauds et secs (2015, 2018, 2019) et chauds (2016 ,2017).

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