Du 05 septembre au 11 septembre 2022, prévisions météo semaine 36

[Idéfix37]

En tout cas pour pour les membres IFS, ces minimums dépressionnaires sont issus du vaste ensemble de basses pressions entre Islande et Irlande. Et non pas de Danielle. IFS déterministe ce matin l’envoie vers le Groenland. 

[Nico 14]

il y a 5 minutes, Idéfix37 a dit :

En tout cas pour pour les membres IFS, ces minimums dépressionnaires sont issus du vaste ensemble de basses pressions entre Islande et Irlande. Et non pas de Danielle. IFS déterministe ce matin l’envoie vers le Groenland. 

 

Il y a interaction mais il s'agit bien de Danielle, le déterministe n'est pas dans la trajectoire majoritaire de l'ensemble:

 

 

[Nico 14]

 

[_sb]

Il y a 4 heures, thib91 a dit :

Je ne remets pas en cause la légitimité de garder un œil et de discuter ici de cette évolution (qui semble être régulièrement modélisé à LT, quelque chose se prépare peut être pour ce début d'automne ??), mais ne perdons pas de vue que la majeur partie de la météo potentiellement agité de notre semaine ne semble pas être guidé par ce risque.

 

Oui, c'est un élément mineur à surveiller car potentiellement fort mais l'acteur majeur reste ce gros noyau de bas géopotentiels.

 

Par rapport aux dernières sorties (cf ici), l'orientation globale vers le NE de ce creusement convectif est en nette régression. Le contrôle (en vert) suit le déterministe pour une digestion par les BG groenlandais. Les interactions ne sont pas du tout stabilisées et dépendent fortement des conditions initiales d'où la très forte dispersion actuelle.

 

En revanche, nous pourrions avoir un coup de vent sur la façade atlantique précoce, vers le milieu de semaine. Vu la configuration, sa survenue me paraît plus probable qu'un landfall européen de la bébête atlantique avec, ensuite, une probable baisse des températures durant le week-end, peut-être même sous les normes, du moins +/- de saison.

 

[Nico 14]

il y a une heure, _sb a dit :

Par rapport aux dernières sorties (cf ici), l'orientation globale vers le NE de ce creusement convectif est en nette régression.

 

Je te concède que le panache est peut-être un peu plus dispersé mais je ne vois pas de diminution des scénarios NE??Le "tube"20-30%" de cette trajectoire est même plus serré ou étendu que les sorties précédentes.

 

 

 

Edit:

 

Modifié 2 septembre 2022 par Nico 14

[_sb]

Question de point de vue d'une part et de la donnée représentée sur les cartes, d’autre part. Dans ton cas, il s'agit de la probabilité du stade évolutif, dans le mien, de la trajectoire du minimum de pression possédant des caractéristiques potentiellement tempétueuses.

Dans les deux cas, sur les trois derniers cycles, on garde un tube orienté est jusque vers le 20°W. Sur la trajectoire globale et l'impact potentiel sur le continent européen, le tube plutôt étroit sur notre NW / Angleterre (1er carte IFS hier matin) est fortement réduit au profit d'une dispersion entre notre NW et le Groenland (2nd carte, IFS ce matin) ! Si on regarde les cartes de Nico avec le stade évolutif, on remarque que la progression ralentit vers l'Europe et se renforce vers le nord de l'Atlantique. J'indiquais que les conditions d'interactions avec l'environnement changeaient et devenaient sensibles aux conditions initiales (= l'analyse, l'objet ayant déjà commencé son existence) et qu'il serait peut-être judicieux de mettre cet acteur au second plan (prévisibilité mauvaise qui s'accentue, en gardant un œil dessus au cas où) et de replacer la prévision sur l'élément majeur. Mon avis, hein, rien de plus !

Attention, Danielle est intéressant à observer et analyser, je ne dis pas le contraire. J'essaie de replacer le contexte dans ce qui me semble être le plus pertinent pour le moment.

 

 

[Nico 14]

En tout cas les 3 principaux déterministes ce soir s'accordent à voir une interaction du système avec les BG groenlandais avant qu'il ne progresse vers l'est ça limiterait considérablement le risque pour l'Europe de l'ouest car il dévierait vers le nord et lèverait une dorsale à l'avant. À suivre encore tout de même.

 

Modifié 2 septembre 2022 par Nico 14

[marco44]

Je me demande qu'est ce qui est "le risque pour l'Europe" un reste de cyclone avec de la pluie

ou une dorsale qui nous amène des chaleurs et du sec? 

[DoubleKnacki]

Ce qui est assez probable, c'est que Danielle risque de mettre le bordel un peu dans les projections et les prévisions. Et elle aime ça 😁 :

 

[_sb]

il y a 17 minutes, marco44 a dit :

Je me demande qu'est ce qui est "le risque pour l'Europe" un reste de cyclone avec de la pluie

ou une dorsale qui nous amène des chaleurs et du sec? 

 

Ce sont tous les deux des risques. Un risque dépend de l'impact que peut générer un évènement. Cet impact se rattachant aux réalités de chacun, le relatif est de rigueur. 😉  Tu as raison de souligner cette dualité !

[tao]

il y a 20 minutes, marco44 a dit :

Je me demande qu'est ce qui est "le risque pour l'Europe" un reste de cyclone avec de la pluie

ou une dorsale qui nous amène des chaleurs et du sec? 

Bonsoir,

 

ce n'est pas évident, mais entre ces deux options, ces intrusions d'anomalies sur l'Atlantique peuvent réactiver la circulation océanique. L'autre jour, quand je disais que les modèles saisonniers n'étaient pas calibrés pour tenir compte de ces dépressions tropicales venant voyager en eaux plus nordiques c'était un peu le sens... Globalement les modèles saisonniers gardaient un certains conservatisme sur la circulation qui nous concerne depuis des mois, ces intrusions peuvent être un espoir de modifications sur notre secteur de l'hémisphère nord, pour illustrer:

 

 

Pas impossible que les hauts géopotentiels lâchent un peu l'océan, mais pas impossible non plus que ce ne soit qu'un intermède. Par contre, je ne pense pas qu'il faille compter sur les restes d'une dépression tropicale ou d'un cyclone pour tabler sur un arrosage, les trajectoires sont pour le moment trop aléatoires et le déplacement de Tatie perd de son aspect linéaire et renforce l'option de dorsales venant couper une alimentation humide de longue haleine.

Modifié 2 septembre 2022 par tao

[Nico 14]

il y a 21 minutes, marco44 a dit :

Je me demande qu'est ce qui est "le risque pour l'Europe" un reste de cyclone avec de la pluie

ou une dorsale qui nous amène des chaleurs et du sec? 

 

Un tel scénario est un risque majeur pour nos côtes qui plus est quand on se dirige vers des grandes marées, c'est très minoritaire dans l'ensemble et j'ai envie de dire tant mieux:

 

 

[_sb]

il y a 27 minutes, tao a dit :

L'autre jour quand je disais que les modèles saisonniers n'étaient pas calibrés pour tenir compte de ces dépressions tropicales venant voyager en eaux plus nordiques c'était un peu le sens... Globalement les modèles saisonniers gardaient un certains conservatisme sur la circulation qui nous concerne depuis des mois,

 

L'échelle d'une DT est à mille lieues de l'échelle des modèles saisonniers, c'est logique qu'elle n'interfère pas. En revanche, la probabilité d'occurrence de DT sur l'échelle (sub)saisonnière est prise en compte.

 

L'évolution des modélisations sur les 15 prochains jours (ce topic et une partie du suivant) demeure sur une persistance globale des HG/HP sur le nord (tantôt vers l'Islande, tantôt sur la Scandinavie), des BG autour du 50°N sur l'océan pilotant des thalwegs vers l'Europe du SW. On peut déduire ces quelques grandes lignes :

- hors passages orageux transitoires, poursuite d'un déficit en précipitations sur une partie nord du pays, un déficit probablement mois marqué que les semaines précédentes grâce à des advections humides tout de même plus nombreuses ;

- des précipitations plus fréquentes au sud, et même des configurations favorables à des épisodes pluvieux quelque part en Méditerranée occidentale ;

- des anomalies thermiques moins élevées ;

- un dynamisme accru pouvant nous impacter via un gradient thermique plus serré entre les masses d'air subtropicales açoriennes et méditerranéennes et les masses d'air froides du noyau de BG océaniques.

En revanche, si on se place sur une prévision hautes fréquences, je trouve une prévisibilité mauvaise.

 

Pour l'anecdote, IFS ENS de ce soir regénère au même endroit une anomalie subtropicale entre H300 et le max de son échéance, H360.

Modifié 2 septembre 2022 par _sb

[marco44]

il y a une heure, Nico 14 a dit :

 

Un tel scénario est un risque majeur pour nos côtes qui plus est quand on se dirige vers des grandes marées, c'est très minoritaire dans l'ensemble et j'ai envie de dire tant mieux:

 

 

Je suis tout a fait d'accord avec toi , comme je l'ai expliqué sur un autre poste ce genre de situation impact

directement ma gestion de mon travail, mais la suite d'un temps chaud et sec serait tout aussi impactant pour la suite.

Bon désolé pour le HS l'idéal serait un entre deux, ce qui est tout a fait envisageable aussi sur les modélisations. 

[THEVALENCIENNOIS]

💣🌀

[Nico 14]

Attention quand même ce soir là trajectoire est revue vers les côtes européennes avec de nouveaux des scénarios sérieux. 

[Normand dit]

Il y a 7 heures, Nico 14 a dit :

Attention quand même ce soir là trajectoire est revue vers les côtes européennes avec de nouveaux des scénarios sérieux. 

Oui et ce matin, le scénario majoritaire tend désormais sur un atterrissage des restes de Danielle entre le nord de l’Espagne  et les îles britanniques. 
Pour l’anecdote, GFS 0z voit encore un coeur chaud au sein du système aborder le Finistère samedi soir (générant cependant qu’un banal coup de vent sur les côtes de la Manche).

Si il y a tout de même peu de risque Danielle engendre des intempéries sur une partie de la France, la persistance de quelques scenarii très venteux/pluvieux invite tout de même à la prudence 

 

Modifié 4 septembre 2022 par Normand dit

[edd]

Honnêtement et a condition que le bestiau se comble un minimum ça serait parfait : la première pertu océanique active depuis une éternité.... Perso je demande que ça !

De l'eau, de l'eau !! 

[Steven]

il y a 5 minutes, edd a dit :

Honnêtement et a condition que le bestiau se comble un minimum ça serait parfait : la première pertu océanique active depuis une éternité.... Perso je demande que ça !

De l'eau, de l'eau !! 

Alors oui certes mais sur des coef de 100+ c’est pas  l’idéal 😬

[Idéfix37]

IFS a complètement revu sa copie. Danielle viendrait mourrir dans le Golfe de Gascogne sans générer un coup de vent notable. 
 

 

 

 

Par contre le modèle de vagues GFS-wave qui est calé sur les prévisions de vent de GFS, prévoit évidemment des conditions moins rassurantes pour le littoral avec 3,5m de creux et une période de 13s donc très énergétiques.

 

 

Modifié 4 septembre 2022 par Idéfix37

[Ciel d'encre]

Ce midi, GFS reste différent des autres déterministes. 

Sur la plupart des déterministes, Danielle prend une orientation E/SE qui, l'écartant de la baroclinie, la mène à une dissipation rapide; les conditions propice à l'entretien du cyclonisme tropical n'étant plus présentes à ces latitudes du Nord-Est de l'Atlantique. 

Sur GFS, la trajectoire E/NE de Danielle fait que, bien que s'éloignant de l'environnement propice à la cyclogenèse tropicale, la baroclinie devient suffisante pour sauvegarder le système pendant sa circulation vers les côtes Européennes. La dépression ne s'affaiblit que lentement. 

 

Au final, on n'en sait pas beaucoup plus ce midi qu'hier; si on excepte la trajectoire vers l'Est (qui "semble" définitive) au lieu d'une direction vers le Nord..

 

 

 

Modifié 4 septembre 2022 par Ciel d'encre

[Run999H]

Et puisqu’on constate cette trajectoire est sur pratiquement tous les modèles désormais, un bon point à ICON qui s’est montré stable sur la trajectoire et il semble donc être dans le vrai. Sur l’intensité là pour le coup il semble avoir nettement exagéré son comblement très lent. A cette échéance il est encore tôt pour affiner quoique ce soit mais la probabilité la plus importante semble être un coup de vent assez banal de début de saison malgré un contexte pour le coup assez rare. 

[Matpo]

Même en cas de Danielle affaiblie, avec des coef a 100 et au delà, y a il des risques de submersion près des côtes ?

[_sb]

L'interaction avec la haute altitude diverge à partir de H120, la configuration sur l'Atlantique en général n'étant pas calée, d'où les trajectoires différentes. Une trajectoire vers la Galice (ou l'Islande) limiterait la houle résiduelle, ce qui serait évidemment moins le cas si elle évolue vers la Manche ou la mer d'Irlande. Les pluies pourraient être  abondantes sur le SW, avec une trajectoire sud.

[_sb]

Le gros noyau BG/BP qui nous intéressera quasiment toute la semaine et Danielle, qui provoque déjà de fortes pluies orageuses sur son flanc est. À 17h heures françaises.