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ChristianP

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Tout ce qui a été posté par ChristianP

  1. J'ai regardé un peu les tendances linéaires, quadratiques et exponentielles mensuelles depuis Juin. Sans les obs de 2011, les tendances exponentielles d'août et de septembre sont significativement différentes de la tendance linéaire. Exemple pour septembre (J'ai pointé l'obs de septembre 2011, mais ce n'est probablement pas la véritable valeur) : Test de Fischer : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/sie09expquadlintest.png Pour août le test de Fischer donne P = 0.02 Les tendances linéaires et exponentielles ne sont pas significativement différentes en Juin et en Juillet (P = 0.25 et P = 0.09).
  2. Je ne parle pas de la suite en attendant que tu éclaircisses ton message avec les graphes (Avec Excel tu copies le graphe présent dans ta feuille, tu l'enregistres en png (avec un logiciel de capture ou de retouche d'image, pour ces graphes simples, le png est moins lourd pour le bas débit et plus net que le jpg) et tu l'envoies sur le net (sur le ftp chez ton FAI ou sur un des nombreux serveurs gratuits pour diffuser des images) et tu colles son adresse (le lien) dans ton message ), je m'arrête sur cet élément important qui répond à beaucoup de tes interrogations sur des pseudo-surprises journalières : Ca dépend pour quelle échelle temporelle et tu peux le calculer.Il est clair que c'est totalement insuffisant pour analyser la distribution journalière des valeurs à ces seuils d'extrêmes et c'est bien pour cette raison que tu peux passer de 6 jours <-10° pour le 6 février, à 15 jours <-10° pour le 10 fév . Les distributions journalières à ces seuils d'extrêmes ont peu de sens climatologique, c'est de l'aléa météo. Ces écarts surprenants ne le sont pas du tout, ils sont simplement dus au faible nombre d'échantillons. Il te faudrait des milliers d'années pour obtenir un nb de jours d'extrêmes journaliers assez parlants pour la climatologie (De plus les extrêmes de T en queue de distribution, ne suivent pas le plus souvent une loi de Gauss. Voir la loi GPD, j'avais donné un exemple avec le seuil à -5° pour le Luc, il y a un an environ, quelque part dans le forum évolution du climat. Il suffit de voir la largeur des IC pour voir le peu de sens des valeurs centrales, même avec cette loi prévue pour les extrêmes) Vu le faible nombre d'échantillons, il vaut beaucoup mieux que tu utilises les moyennes journalières de 140 T pour trouver la date la plus froide dynamiquement et efficace climatologiquement parlant (S'il reste des surprises ou des incohérences par endroits, il faudra établir une moyenne journalière à l'aide d' une moyenne glissante de x jours (nb impair), centrée sur le jour concerné). Même si le graphe sera cohérent à partir d'un certain lissage, ce n'est même pas certain que tu puisses démontrer que la moyenne du 6 fév est significativement différente de celle du 10 fév, donc fautes d'échantillons suffisants, mathématiquement sans une moyenne journalière significativement différente, il sera peut-être difficile de démontrer que c'est bien telle date avec la véritable plus grosse moyenne ( mais bon on ne devrait pas en être très loin avec les moyennes glissantes sur x jours, beaucoup plus qu'avec tes seuils d' extrêmes). Tiens par curiosité, communique moi les 140 T du 6 février (idem pour le 10 février ). Merci.
  3. J'avais vu un post de Tamino qui a traité l'AMO, d'après lui, le signal du réchauffement n'est pas assez bien supprimé : http://tamino.wordpress.com/2011/01/30/amo/ Ici aussi un autre traitement intéressant de l'AMO par Zeke : http://rankexploits.com/musings/2011/the-atlantic-multidecadal-oscillation-and-modern-warming/
  4. Quand tu auras un moment, pourrais-tu nous communiquer les valeurs de la tendance de cette courbe depuis 1975, depuis 98, depuis 2001 et depuis le début de la courbe (en °C/ déc ). Merci ! A noter cette publication récente et très intéressante sur le signal et le bruit , "Separating Signal and Noise in Atmospheric Temperature Changes: The Importance of Timescale " : http://muenchow.cms..../Santer2011.pdf
  5. Starman, les anomalies annuelles GISS sur zone (64N - 90N) se réchauffent tellement rapidement ces dernières années (+ 1.2° / déc sur 1999-2010), que la tendance est statistiquement significative (tests de Spearman et Kendall) avec seulement 11 ans de données (Donc depuis 2000. Avec 10 ans de données et depuis 2001 pour le test de Spearman uniquement, qui est utilisé par MF avec des Tm au pas annuel sans auto-corrélation significative) malgré un écart-type de 0.8 environ, bien plus important que pour la Tm de l'ensemble de la planète (environ 4 fois plus). Les données zonales : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/tabledata/ZonAnn.Ts%2BdSST.txt Je préfère beaucoup plus tes explications pertinentes pour le grand public sur l'exponentielle dans ton blog, que tes interventions de démolitions systématiques dans IC, sans produire le moindre travail qui nous instruira (IC est à vocation éducative, donc n'hésite pas à nous pondre des exemples numériques parlants appliqués à la situation, pour les lecteurs qui sont allergiques aux expressions purement mathématiques)
  6. Bonsoir Marc,C'est probablement le Young 41003 à 10 coupelles qui est utilisé : http://www.campbellsci.com/41003-shield Je l'avais raté dans le comparatif de l'OMM en Algérie, voici le résumé des résultats : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/young41003.png 82.6% et 96.3% des Tn pour les 2 exemplaires présents sont dans la fourchette de +-0.2°. Un Young qui comprend plus de coupelles a été testé au soleil au-dessus de la neige et de la glace à Davos : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/abrisdavos.png http://meteo.besse83.free.fr/imfix/ecartabriventiledavos.png http://meteo.besse83.free.fr/imfix/ecartabriventiledavos2.png Sinon généralement dans les TAF favorables à l'accumulation de neige, avec des abris perdus dans la nature, selon les chutes de neige, l'abri peut-être beaucoup trop près de la neige au sol (à quelques cm parfois, alors que dans tous les cas on devrait laisser au moins 1.25 m d'air entre le niveau de la neige et le fond de l'abri) vu que personne n'est là pour la déblayer régulièrement sous l'abri et dans un rayon suffisant (Dans des conditions radiatives, les Tn sont plus froides que la réalité dans ce cas, d'autant plus qu'on est près de la neige) Parfois aussi les abris sont complètement sous la couche de neige, et là on a une surchauffe des Tn par temps calme et ciel clair ( idem pour les abris bouchés par le givre et la neige, mais si l'épaisseur est trop faible autour de l'abri bouché, l'abri peut se comporter comme un simple thermo boîtier qui rayonne. Dans ce cas on a un biais froid de plusieurs degrés, mais ce n'est pas le cas le plus courant)
  7. Sur la photo en gros plan de la station de Darbounouse, c'est certain que ce n'est pas l'abri que j'ai indiqué plus haut. Donc oubliez mon message pour cet abri. Le seul abri à 10 coupelles visuellement identique que j'ai vu dans les essais, c'est le Mierij testé à Davos (énormes surchauffes de la T instantanée avec de la neige et de la glace au sol par ciel clair au soleil en fin de printemps, jusqu'à +15° en T instantanée), mais bon ce serait étonnant que ce soit cet abri peu courant qui soit installé là bas.
  8. C'est de l'instrumentation qui peut vous intéresser. D'après les photos du type de station du CREA, on dirait que l'abri utlisé est un Windspeed T 351. Il a été testé par l'OMM il y a peu dans le désert Algérien. Voir le graphe qui résume les résultats ici (toute l'étude est dispo sur le site de l'OMM, j 'avais communiqué l'adresse directe dans le forum instrumentation) : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/WStntxt.png (La T de la courbe verte, c'est la T dite instantanée, c'est la moyenne/1 mn des échantillons/10s.) On voit que l'écart maxi en Tx par rapport à la référence ventilée méca de qualité, est de 1.4° et que 95% des écarts/Tx pendant un an dans cette fournaise sont <= 0.9° (attention ces écarts seront majorés dans un site bien plus cloisonné que la classe 1 des essais). Pour les Tn qui intéressent bien plus les passionnés de TAF, l'écart maxi est de -1.2°, 85.1% et 87.2% des Tn selon les 2 exemplaires testés, sont dans la fourchette de +- 0.2°, l'écart médian la nuit par ciel clair et vent < 1 m/s est très proche de 0. A comparer avec les résultats de l'abri à coupelles MF (Socrima) http://meteo.besse83.free.fr/imfix/SOCtntxt.png et avec ceux de notre meilleur Davis 7714 : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/DAVtntxt.png Attention, on ne peut pas extrapoler ces résultats pour un sol couvert de neige/glace (surtout pour les T/Tx avec du soleil), il faudra attendre la prochaine comparaison OMM de ces abris avec ces conditions dans l'Arctique Canadien. A vérifier juste au début de la saison froide si l'abri sur le site concerné n'est pas bouché par un nid à guêpes ou autres, c'est courant en zone naturelle. Une visite de l'abri 1 à 2 fois par an dans les stations perdues dans la nature comme c'est souvent le cas dans certains organismes (même avant les réductions de personnels) , c'est totalement insuffisant, surtout du printemps à l'automne ici dans les abris entourés de forêt, il faut intervenir plusieurs fois. Dans l'abri Stevenson MF, une année j'ai même vu défiler un "troupeau" de grenouilles qui me biaisait les relevés, il a fallu des jours pour m'en débarrasser. Dans des abris Davis, en plus des classiques guêpes, j'ai eu des essaims de mouches agglomérées autour du capteur et des escargots. Ne pas pulvériser de produit en présence du capteur de HR, qui n'appréciera pas du tout. Une étude qui peut vous intéresser avec quelques éléments sur l'influence de la hauteur des arbres et de l'ouverture du site de mesure des Tn : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3210485
  9. En dehors des besoins d'harmonisation avec les dates OMM/MF, on peut vérifier au cas par cas d'un point de vue statistique, s'il est vraiment utile et urgent de changer de période de référence. Au niveau de la Tm annuelle du pays, d'après le panel MF de 30 stations, la différence de moyenne annuelle/30 ans (71-2000 / 81/2010) n'est pas encore significative Il y a encore intersection de l'IC 71-2000 dans la zone bleue, avant l'IC à 95% sur 81-2010, donc il n'y a pas encore de raisons mathématiques de vouloir changer rapidement de période de référence pour la France. La courbe en pointillés jaunes, représente la distribution théorique gaussienne, les couleurs rouges (+-2.5%) et bleues (95%) suivent la distribution simulée par bootstrap, d'un climat stable aux niveaux donnés, avec 10000 échantillons aléatoires de moyennes/30 ans d'après les paramètres donnés par les anomalies annuelles des périodes/30 ans concernées. On remarquera au contraire que la moyenne sur 1951-1980 est significativement différente de celles des 2 autres périodes de références. Pour un mois donné en France, c'est parfois complétement inutile de changer de période de référence, même par rapport à celle sur 1951-1980, comme avec la "normale" du mois de février du panel, qui n'est vraiment pas significativement différente des deux autres : Fantomon, à cause des divers changements de site et de matériel, ça ne sert pas à grand chose de raisonner avec les données brutes à Paris. En données homogénéisées, il y a au plus 1.4° d'écart entre la moy/30 ans la plus élevée et la plus faible : (Anomalie de 2011 au 31 juillet 2011) Même la normale de la période (1710-1739) qui a débuté vers la fin du Maunder, sensée être plus froide à cause du soleil faiblard, n'est pas significativement différente de celle sur 1971-2000, sensée être bien plus chaude avec le RC : Il faut remonter dans les dernières périodes/30 ans pour trouver des normales significativement différentes, bien plus chaudes qu'en sortie du Maunder, qui n'est vraiment pas très efficace pour refroidir l'état moyen de la T à Paris et donc en France (L'évolution de l'état moyen de la T à Paris est très représentatif de l'évolution de l'état moyen de la T en France , j'ai rajouté les anomalies du panel MF sur le graphe précédent : http://meteo.besse83...arsfran2011.png )
  10. Je me doutais que la démolition du papier que j'ai cité plus haut, n'allait pas tarder : http://www.skepticalscience.com/loehle-and-scafetta-play-spencers-curve-fitting-game.html Pour l'histoire du barycentre, Tamino avait traité ce sujet il y a déjà un bon moment : http://web.archive.org/web/20080421005505/tamino.wordpress.com/2008/04/15/cycles/
  11. Un bruit périodique relativement régulier (même avec des ratés comme avec un Maunder pour le cycle solaire/11 ans), qu'il soit dû à un forçage ou non, masque souvent la véritable évolution de fond comme par exemple celle plus profonde, due à un forçage supplémentaire bien plus persistant comme celui des GES; donc l'évolution de T visible dans les données selon la durée choisie et sans traiter le bruit, n'est souvent qu'apparente, à moins qu'elle colle par hasard à la vraie évolution de fond, comme ça arrive même avec des tendances très courtes. Bien entendu la courbe bleue affiche aussi qu'une évolution apparente, mais sans l'influence du cycle solaire/11 ans (seule son influence est retirée) On a que 12 points dont un point hors "normalité" (le dernier) dans la courbe bleue (sans ce point la tendance est vraiment nulle), c'est donc plus que difficile de trouver un modèle statistique et une tendance qui auraient une significativité réelle. La question à se poser est : Qu'est-ce qui a pu provoquer un bond de plus de 3 ET de la Tm globale pour la même durée que le cycle 23, alors qu'on a retiré son influence ? (Là, on ne peut vraiment pas dire que c'est le cycle de 11 ans et donc toutes les bricoles qui auraient aussi varié à cause et avec ce cycle ( les rayons cosmiques, les UV, les nuages bas ...), vu que l'influence solaire réduite de ce dernier cycle (par rapport aux précédents), qui est encore positive sur cette période, est supprimée) Oui Starman, c'est clair. C'était bien pour montrer qu'on ne pouvait pas s'accrocher à des durées d'oscillations visibles avec trop peu de données et qu'elles n'étaient pas des valeurs "bibliques" pour se permettre de les propager dans le futur avec d'aussi grandes certitudes comme on peut le voir ici ou là. Pour l'AMO, le GIEC donne des périodes qui vont de 60 à 110 ans. Sur quelle base peut-on affirmer avec assez de certitudes dans quel cas on se trouve pour prévoir l'évolution de l'AMO d'ici 2040 ? Même pour Judith Curry (dans le poste "cyclomania" sur son blog) ce type d'oscillations irrégulières peut basculer n'importe quand : D'après la publication de Scafetta et Loehle, http://benthamscienc...05/74TOASCJ.htm , la cause d'une oscillation de 60 ans, viendrait plutôt d'ailleurs.A noter pour ceux qui souhaitent éviter les erreurs assez courantes en analyse de données, un post de Tamino très pédagogique à l'aide des erreurs trouvées dans une publication sur les données des marégraphes, que je trouve assez énormes pour un pro (normalement ce sont des erreurs qu'on ne devrait déjà plus voir après une 1 ère année en analyse de stats) http://tamino.wordpr...ide-gauge-data/ . La plus courante chez les amateurs de climato, ce sera celle de sortir des corrélations sur des moyennes glissantes sans tenir compte de l'auto-corrélation énorme générée par ce lissage (Avec ce type d'erreur, selon le niveau de lissage choisi, on pourrait vous faire croire facilement que le soleil explique plus de 95% de l'évolution de la T globale) Pour ceux qui ne sont pas/plus de purs matheux, qui veulent éviter les longues démonstrations abstraites des livres scolaires et qui voudraient améliorer leurs capacités à détecter des signaux significatifs dans les données/graphes, Tamino a sorti un bouquin très pratique et efficace (en anglais uniquement, mais en stats avec un vocabulaire limité, on s'en sort) : http://archimedesboo...ractical-guide/
  12. Dans l'agwobserver, il y a une étude récente et intéressante sur l'AMO . Une autre sur l'influence du cycle solaire sur la Tm de la durée du cycle concerné, décalée de 3 ans, qui donne des variations plus importantes que celles admises. D'après les anomalies GISS, voici quelques calculs basés sur les données du résumé (je n'ai pas trouvé l'étude complète gratuite, j'ai donc peut-être fait des erreurs d'interprétation) On voit avec la courbe bleue (Anomalie de T moy sur la durée du cycle concerné, décalée de 3 ans, avec l'influence solaire "nulle" relativement aux +-0.4° donnés dans le résumé) que le coup de froid des années 60 aurait été bien plus important sans le cycle solaire puissant à l'époque. La courbe bleue n'a pas de tendance (linéaire ou non) significative. A noter qu'à fin juin, l'influence positive du soleil sur la T moy de la durée du cycle décalée de 3 ans, continue à se réduire (fin juin +0.065°) et devrait devenir négative avec la moyenne du cycle 24 complet. Si ce niveau de bruit est confirmé, il favorisera une moindre hausse ou une stabilité apparente des T.
  13. Skept, cette courbe de CO2 n'est là qu'à titre indicatif, pour montrer la forme générale possible de la hausse de T pour la valeur donnée. J'ai choisi cette valeur au hasard, c'est celle communiquée par Sirius dans un des ses commentaires que j'avais en mémoire à ce moment là. +2.8° pour un doublement du CO2 n'est quand même pas un des cas les plus improbables, bien qu'il existe beaucoup d'autres possibilités. Le lag de 20 ans a été choisi en fonction d'une bonne corrélation et aussi de l'auto-corrélation significative (comme on le fait pour l'ENSO ou d'autres paramètres sensés agir plus efficacement à un instant t + t et significativement pendant un certain temps, sur la T). Là, j'ai fait en sorte de choisir le moment où les bruits de relativement hautes fréquences ont pu digérer et restituer à la T de l'air, une partie significative de l'influence du cumul du CO2 par rapport à l'instant t de ce niveau. C'est clair qu'on peut très bien faire coller n'importe quelle courbe de même forme qui n'aura pas du tout de rapport avec le sujet donné. Ce n'est pas cette courbe qui démontre et démontrera que la théorie est juste, c'est la physique et les obs futures. Mais bon si la courbe du loess/65 ans des obs avait été totalement inverse, tendance négative avec exactement la même courbure, il y en a plus d'un qui douterait assez justement de la possibilité affichée par la théorie derrière cette courbe (il y a quand même une théorie physique sous-jacente derrière la forme, au-delà de son positionnement exact qui lui est largement discutable. Enfin là c'est clair qu'on verra facilement par la suite, comment évoluent les obs par rapport à mon choix arbitraire de janvier 2011) Je ne sais pas si tu avais vu la comparaison des obs aux modèles ici sans décalages : /topic/40167-statistiques-et-anomalies-climatiques-globales/page__view__findpost__p__1407218'>http://forums.infocl...ost__p__1407218 , mais bon ça n'a pas encore vraiment de sens vu la bien trop courte durée depuis 2000. Dans les actes 2010 de l'AIC en libre accès, il y a un papier intéressant : MODÈLES CLIMATIQUES : CERTITUDES, INCERTITUDES ET IMPACTS LOCAUX LE TREUT H. Laboratoire de Météorologie Dynamique/ Institut Pierre Simon Laplace ; Université Pierre et Marie Curie / Ecole Polytechnique. letreut@lmd.jussieu.fr Résumé : L'augmentation des gaz à effet de serre constitue un phénomène à la fois récent et durable dont les conséquences ne peuvent être appréhendées qu'au travers des modèles numériques. La capacité des modèles climatiques à estimer les aspects globaux des changements climatiques commence à être solidement éprouvée, mais la simulation de changements locaux pose des problèmes qui sont en grande partie non résolus. Dans les années qui viennent, une évolution est à attendre de l'augmentation des capacités de calcul, qui permettra en particulier d'améliorer la résolution géographique des modèles. Mais cette évolution sera certainement insuffisante et elle devra s'accompagner d'une meilleure compréhension des processus qui maintiennent les systèmes climatiques régionaux et déterminent leur vulnérabilité. Dans ce site, http://www.cgd.ucar.edu/cas/ , dans les news, il y a un lien vers un article pour le grand public sur les possibilités ou non des modèles, qui montre bien que ça ne sert à rien de chipoter sur des prévis de variations pour 10, 20 ou 30 ans, vu qu'on débute seulement à ce niveau : http://e360.yale.edu...er_is_yes/2360/
  14. Skept, je prends 0.2°/déc (à +-0.0x° près), car c'est la valeur centrale des tendances, donnée par les modèles pour la période/20 à 30 ans concernée après 2000. C'est aussi cette valeur qui est reprise dans des blogs relativement sérieux qui testent la tendance observée par rapport à cette référence de 0.2°/déc. G. Schmidt utilise aussi cette valeur dans Real Climate et il a répondu avec des détails sur ce sujet dans le blog intéressant de Lucia : http://rankexploits....y/#comment-3953 Je n'ai aucune idée du scénario le plus probable, mais bon sur la période de 2011 à 2030, l'augmentation prévue ne change pas vraiment quelque soit le scénario : http://www.ipcc.ch/p...emperature.html Pour info, sur 2001-2011, la T moy des 5 séries est quand même 0.27° plus chaude (ça va de +0.25° pour RSS à +0.30° pour GISS ) que la période de référence donnée (1980-1999). C'est à dire qu'il reste 0.37° à 0.42° à prendre d'ici 2030 pour la T des 5 séries, afin de coller parfaitement aux prévisions. Avec la même évolution du réchauffement que pendant 2001-2011, on prendrait +0.41° d'ici là, mais il ne faut pas oublier que sur 2001-2011, la phase de l'oscillation principale est majoritairement positive, donc ce n'est pas gagné pour qu'on le perçoive visuellement dans les données d'ici là ( hors calculs pour voir le réchauffement de fond sans le bruit de l'oscillation), si elle se poursuit et que sa phase redevient franchement négative avec la même intensité que par le passé (ce qui n'est pas joué non plus). D'après les résultats des pro et le spectre, maintenant j'utiliserai 65 ans comme valeur de l'oscillation principale visible. Je ne pense pas que les 65 ans actuels soient vraiment représentatifs d'un cycle complet moyen de la variabilité naturelle, car avec si peu d'échantillons de 65 ans, c'est impossible de savoir s'il est assez représentatif de la variabilité moyenne sur cette durée, surtout qu'avec le RC, il est possible que la variabilité habituelle /65 ans ait changé, sans qu'on puisse le savoir assez précisément, faute de nombreuses données antérieures assez précises avant le RC. Pour le moment je prends cette période comme la durée regroupant les principaux bruits naturels périodiques connus pour l'échelle climatique humaine, mais bon si on fouille un peu, ce n'est pas très juste, car certains trouvent mathématiquement que l'indice de l'AMO même détrendé resterait contaminé par le RC (Tamino sur son blog et Zeke ici, http://rankexploits....modern-warming/ ) et donc l'AMO comme il est calculé, n'aurait pas une évolution complètement naturelle à cause du RC. Les aérosols émis par l'homme, c'est un bruit qui n'est pas des plus naturels... Enfin c'est surtout une période qui permet de voir l'évolution du climat à l'échelle humaine sans bruits significatifs, du moins à priori vu qu'on ne peut pas totalement exclure l'existence et l'influence significative d'une oscillation océanique (ou autres) inconnue, bien plus longue, et donc la tendance de fond /65 ans serait contaminée par ce bruit naturel inconnu. Là on voit l'évolution des bruits comme avec les tendances/10 ans, où les scientifiques ont/auront beaucoup de boulot pour réussir à expliquer/quantifier assez précisément physiquement et donc à prévoir toutes ces petites variations : Là j'ai recalé sur 65 ans le graphe du précédent message(au lieu de 62 ans), on on voit le fond, l'évolution du climat, où les scientifiques ont moins de difficultés pour le prévoir et sont assez d'accord sur les causes de cette évolution de fond, prévue depuis des lustres : On ne peut pas remettre en cause l'évolution du climat du 2 ème graphe à l'aide des variations/10 ans du 1er graphe, sans démontrer physiquement (ou au grand minimum mathématiquement) qu'elles ne sont pas provoquées par les divers bruits connus (naturels ou artificiels), du moins si ces bruits "fonctionnent" comme le pensent les scientifiques (C'est clair que si on s'est planté, par exemple sur sur la réaction des océans et que le bruit connu concerné se dérègle ou entre dans un cycle inconnu et qu'il se met à restituer la chaleur bien plus lentement, ou bien moins souvent, ou si à la place pour x raisons inconnues pour le moment, un des générateurs de bruits se met à émettre une partie du stock de froid des océans, ça changera la donne, mais bon ce n'est que de la science fiction jusqu'à preuve du contraire. Les scientifiques ont déjà pensé à ce type de possibilités et à bien d'autres, qu'on n'imagine probablement pas)
  15. 2 petits graphes pour les amateurs de bruits quasi périodiques, un qui donne les périodes d'après la série annuelle et l'autre d'après la série mensuelle : Pour moi il a été toujours logique que si l'oscillation principale existe et se poursuit et s'il n'y a pas d'accélération du réchauffement de fond d'ici 30 ans (environ), la T ne doit pas monter de bien plus de 0.1° : (les 0.2°/déc x 3 des prévis) - (0.5° de ce "cycle" naturel à la baisse /30 ans) = (0.1° de RC - bruit de l'oscillation) = le réchauffement sera le même et conforme aux prévis de fond, mais bon je sais déjà que si ça se passe ainsi, on entendra dans les médias/ forums/blogs qu'une ère polaire est en vue, alors que la tendance de fond est pourtant toujours la même et présente, simplement masquée par le bruit de cette oscillation (et encore là on est dans l'hypothèse d'un soleil normal, alors avec un soleil faiblard comme un Dalton/Maunder,, on peut encore retirer autour de 0.2° de bruit, le RC de fond toujours aussi présent, sera encore moins visible). Dans ces conditions, même avec la seule oscillation, je ne vois pas comment l'état moyen du climat ne pourrait pas devenir stable provisoirement, malgré un réchauffement de fond toujours identique. Je l'avais déjà indiqué en 2009 dans ce forum :
  16. Je poursuis dans ce forum plus adapté que celui sur l'évolution en Europe, ça peut-être utile à ceux qui souhaitent raisonner avec les stats. Je tiens à préciser Météor, que même si ce sujet est très proche de notre discussion sur la tendance/10 ans dans ton blog, tu n'étais pas concerné par le message adressé à Barth (et à Julien qui a été modéré). Depuis des années, j'ai bien vu que tu tentes de rester objectif, comme j'essaie, ce qui ne nous met pas tous les deux à l'abri d'erreurs ou d'un manque de précisions ou d'incompréhensions sur ce qu'on exprime. Je vais essayer à nouveau d'éclaircir ces points ( qui ne sont que des menus détails par rapport à ce que pourrait produire la réaction des océans, que ce soit en chaud ou en froid) pas anodins pour beaucoup de lecteurs qui ont du mal à faire intuitivement la différence entre l'évolution des T de l'air au pas annuel et l'évolution du climat pour la T de l'air. Tu as dû constater que beaucoup prennent allègrement le raccourci que lorsque le niveau de la T annuelle mondiale stagne comme actuellement (à moins d'être particulièrement autiste effectivement :- ) ), alors c'est que le climat ne se réchauffe plus (je l'ai encore entendu, il n'y pas très longtemps à la radio dans l'intervention d'un de nos ancien Ministre de l'éducation, Luc Ferry...), ce qui est totalement faux dans le cas présent (que ce soit en tendance ou en moyenne) Non, mathématiquement cette phrase n'est pas correcte ( il faut l'inverser) même pour la simulation pour ton cas des 5.6% des tendances/10 ans < 0.01°/déc ( en variations purement aléatoires, ce qui n'est pas le cas dans la réalité, par ex, le bruit de l'ENSO pouvant être influencé par une autre oscillation océanique de plus basse fréquence, qui génère un surplus temporaire d'ENSO + ou - sur des périodes courtes, mais bon admettons que le comportement soit purement aléatoire pour simplifier)Là avec ces 5.6% de ces tendances faiblardes, tu devrais nous indiquer qu'il est improbable que ce ne soit pas le bruit aléatoire inter-annuel, mais pas impossible que ce soit autre chose, car la limite de ta fourchette de l'improbable pour la distribution de ta simulation, en stats, c'est le niveau des tendances qui sont <2.5% de valeurs basses et >2.5% des hautes valeurs. Dans ton cas on est encore dans l'intervalle 100 - (2 * 5.6) = 88.8% des tendances. Les tendances considérées comme improbables pour le bruit aléatoire donné, ce sont les valeurs de tendances/10 ans hors de 95% des tendances de ta distribution (et non dedans comme avec le cas des 5.6%), là on n'est même hors de l'IC à 90% (c'est d'ailleurs assez conforme aux tests de significativité, vu que je dois régler l'IC à un peu plus de 86 % pour que cette tendance/10 ans indique un changement significatif, pour pouvoir dire (faussement) que ce ne serait probablement pas dû au bruit aléatoire simple, mais pas impossible) Pour que ta phrase devienne correcte mathématiquement parlant, il faudrait que la tendance/10 ans tombe au niveau du seuil marqué par les 2.5% des plus faibles tendances/10 ans (au lieu des 0.01°/déc pour les 5.6%) C'est aussi conforme à ce qu'on voit avec la loi de Poisson applicable dans ce cas. 5.6% c'est qu'une moyenne /100 tendances/10ans. La loi de Poisson nous aide à préciser les fréquences pour les plus courantes pour le nb de cas pour la taille de l'échantillon actuel dans le réchauffement moderne depuis 75, qui est de 28 tendances/10 ans (au pas annuel bien entendu). L'IC le plus proche des 95% du nombre de cas de tendances/10 ans < 0.01°/déc /de 28 tendances/10 ans, est de 0 à 3 cas ( 1 à 2 cas c'est le plus fréquent) C'est uniquement à partir de 4 cas que tu pourras nous dire mathématiquement qu'il est peu probable que ce soit le bruit aléatoire inter-annuel, mais pas impossible. Pour le moment c'est l'inverse (c'est probable que ce soit purement aléatoire, mais pas impossible que ce ne le soit pas). (Pour ceux qui n'ont pas suivi ton blog, le cas des 22% de tendances à ce niveau correspond à l'hypothèse du même bruit aléatoire + l'oscillation de 60 ans, pour la même tendance de fond donnée) Actuellement on observe la 3 ème tendance à ce niveau, mais on n'est vraiment pas du tout certain qu'elles sont toutes purement aléatoires, (même en dehors de l'AMO, la PDO qui existent toujours et peuvent influencer des bruits de plus hautes fréquences comme l'ENSO), avec 2 volcans qui ont concerné les 2 premiers cas de tendances faiblardes du réchauffement moderne et un soleil plus puissant en moyenne avant le centre de la 3 ème tendance + un mini solaire "anormal" + 2 nina après le centre de cette dernière tendance/10 ans. Oui c'est certain, là on est plus proche de la réalité avec le cas des 22% en moyenne de tendances à ce niveau et dans ce cas pas encore assez bruité par rapport à la réalité (il y a moins d'auto corrélation dans les données de la simulation que dans la réalité), on doit normalement observer de 2 à 11 de ces tendances faiblardes/10 ans dans 95% des cas et donc au moins 12 cas pour que ce soit considéré comme improbable, mais pas impossible de voir qu'il se passe autre chose uniquement à partir de ces fréquences (ou moins de 2 pour dire qu'il est peu probable qu'il n'y ait pas un réchauffement supplémentaire).Donc avec nos 3 cas actuels, on est encore bien loin des 12 tendances faiblardes pour envisager une stagnation même en prenant en compte l'AMO, la PDO, le soleil et les autres bruits de basse fréquence d'au plus environ 60 et quelques années, vu qu'il y a plus de bruits dans les données réelles que dans ta simulation. D'après moi, le désaccord vient de ce point essentiel, "le paramètre", à cause d'un manque de précisions sur l'échelle temporelle du paramètre concerné pour la T, quand tu parles de palier (en tendance)Dans ton blog on lit dans les indicateurs climatiques de mai: "le moins qu'on puisse dire c'est que le réchauffement continue à se faire très discret", que tu as illustré par la suite dans les commentaires, par la tendance/10 ans (non significative (NS) et surtout qui n'indique pas un changement significatif par rapport à la tendance au réchauffement, elle est non significativement différente de la tendance significative du réchauffement, (NSD )) Quand on parle de "réchauffement" (discret ou non) à partir du pas annuel, vu la définition de base du RC, ça sous-entend obligatoirement qu'on parle de l'évolution du climat, et donc de fait de l'évolution du l'état moyen de la T (que ce soit en tendances de l'évolution du climat, qui est une tendance moyenne comparée à celle sur 10 ans, ou en moyennes à l''échelle climatique pour l'homme), d'autant plus dans un blog qui s'appelle climat-évolution. C'est bien ce mélange involontaire de paramètres d'échelles temporelles fondamentalement différentes avec cette tendance/10 ans rapportée au RC, que je conteste, car justement on ne peut pas réaliser ce type de déduction quand une tendance si courte est NS et NSD. Ca biaise automatiquement les appréciations du réchauffement en fixant l'attention sur une unique estimation statistique (tendance/10 ans) inadaptée pour l'échelle et trop imprécise pour appuyer ce commentaire. Oui c'est un vrai palier dans les T annuelles en tendance/10 ans, mais non il ne peut pas être utilisé pour diagnostiquer l'évolution discrète ou non du RC, qui est d'une toute autre échelle temporelle. Une tendance/10 ans est tout aussi inutile pour estimer l'évolution du RC, que l'est une tendance/10 jours pour estimer l'évolution du mois concerné. Sur 10 jours, il y a aussi des paliers stables et même négatifs dans le meilleur mois d'août (2003) en France, mais aussi dans de nombreux autres mois d'août froids (ou dans n'importe quel autre mois). Est-ce que franchement tu penses que quelqu'un nous soutiendra que ça nous donne une indication quelconque sur le caractère discret ou non de l'évolution mensuelle pour le mois concerné ? Je ne vois personne ici sur le Net utiliser des tendances journalières/10 jours quand elle marque un plateau ou autre, pour nous montrer qu'il se passe quelque chose de particulier sur le caractère discret ou non du réchauffement du mois concerné, vu qu'intuitivement, là tout le monde voit le gros problème de la différence d'échelle temporelle avec ce raisonnement. Donc pourquoi utiliser ce même type de raisonnement pour les anomalies annuelles par rapport au pas climatique ( /30 ans mini) quand on ne s'occupe pas uniquement que du bruit, mais aussi du caractère du RC ? D'après moi en dehors de certains cas de mauvaises foi ou de refus de la réalité pour des raisons classiques que l'humain refuse la logique simple quand elle va à l'encontre de croyances profondes (ce n'est bien entendu du tout ton cas), c'est simplement parce que les personnes "oublient" un peu trop rapidement ou n'intègrent toujours pas assez dans leur raisonnement, l'échelle temporelle d'un échantillon de climat, qui est un état moyen sur au MINIMUM 30 ans (pour l'échelle très réduite du climat à l'échelle humaine), alors que pour un mois, tout le monde a admis et enregistré une fois pour toute, que c'est en gros sur 30 jours et ils ne perdent pas du temps à vouloir lire des tendances journalières, car ils savent ne pas pouvoir déduire à parti de ces tendances journalières internes au mois, l'évolution mensuelle, comme on ne peut pas déduire à partir de l'évolution des anomalies annuelles internes à un seul échantillon de climat, l'évolution du climat (malgré le fait qu'on puisse assez bien cerner la tendance forcée avec 20 à 30 ans de données, la tendance/ 30 ans n'indiquera pas comment a évolué le climat (il n'y a qu'un seul échantillon), et encore moins une tendance /10 ans) Quand on voit un palier dans des données plus fines par rapport à l'évolution du paramètre qu'on cherche à lire (annuel/climat, journalier/mensuel) il faut s'interroger aussi sur le niveau où se situe ce palier. Un palier /10 jours près du record absolu de Txx ,on trouve ça phénoménal, mais un palier / 10 ans près du record absolu de Tm annuelle, certains y voient une stagnation. Personne ici ne trouve une distorsion majeure dans ce type de raisonnement ? C'est bien parce que le palier actuel est près du niveau du record annuel que le climat lui continue à se réchauffer significativement. Il est évident qu'à un moment donné, si le palier se poursuit, le climat atteindra le niveau de ce palier annuel et on observera une vraie stabilité du climat. Si ce palier avait été situé au niveau de l'état moyen de 98 (et non du record annuel), on aurait déjà observé cette stabilité du climat, mais là il est au niveau du record et non de l'état moyen ! C'est ça qui est remarquable, que malgré les bruits tirant vers le négatif dont le mini solaire prolongé, le palier reste scotché au niveau du record absolu. Ce qui n'est pas une pratique mathématique objective et que je conteste, c'est bien le fait d'utiliser une tendance/10 ans (surtout NS et NSD, dont la détermination n'a pas été inventée pour faire joli) pour démontrer le caractère discret ou non du RC pour la T (involontairement ou non), vu qu'on ne peut vraiment pas le savoir avec cet indicateur d'autant plus s'il est utilisé seul, alors que tous les tests et estimations statistiques, plus précises et significatives, indiquent le contraire. Il faut bannir l'utilisation des tendances/10 ans pour analyser l'évolution du climat mais la garder pour analyser l'évolution du bruit. Une tendance/10 ans ne concerne que l'évolution de 2 moyennes/ 5 ans, c'est une tendance interne à une seule période de 10 ans, on ne peut même pas savoir comment a évolué cette période de 10 ans par rapport à la précédente avec cette tendance courte ! Ce niveau de tendance est d'une échelle entre la météo et la climato. Par hasard Tamino (qui pour ceux qui ne connaissent pas, est énormément plus compétent que moi en analyses de données, vu que c'est un mathématicien pro dans l'analyse des séries temporelles) vient nous faire une petite piqûre de rappelle sur ce type de tendance/10 ans, utilisée par un faux sceptique notoirement malhonnête intellectuellement, S. Goddard (qui s'est même fait recadrer plusieurs fois par S. Mosher, qui n 'est pas franchement un réchauffiste) http://tamino.wordpr...rend-and-noise/ Il y a longtemps que malgré le réchauffement, tous les spécialistes sérieux s'attendent à voir dans certaines périodes, on ne sait pas quand, une ou des moyennes/décennies stagnantes (et donc des tendances sur bien plus que 10 ans, stables ou à la baisse) Même une équipe avec M Mann envisage ce type de variabilité avec l'AMO ( dont la publication est discutée et est en référence ici, http://rhinohide.wor...ulation-cycles/ ) qui n'est qu'un bruit à l'échelle de la tendance lourde forcée. J'aurais d'ailleurs dû lisser mon graphe d'évolution du climat/forçage du CO2 sur au moins 65 ans au lieu de 62 ans (sur la base des données détrendées), qui n'est qu'une des innombrables hypothèses possibles, vu qu'ils ont déterminé plus rigoureusement sur une bien plus longue période, que l'oscillation est plutôt d'environ 65 ans et dans les données réelles depuis 1880, je vois que l'analyse spectrale donne le pic maxi à 67.5 ans (si on le détermine à partir de 1900 on a un pic à 54 ans et si on le détermine depuis 1850, on a un pic à plus de 68 ans, voilà encore un exemple du danger de faire des déductions avec des séries trop courtes) Depuis des années, je ne vois pas pourquoi nous devrions être étonnés de l'influence de tous ces bruits relativement connus sur de telles tendances courtes (étant donné que l'évolution de fond du climat pour notre échelle humaine, ne se lira qu'en retirant l'influence de tous ces bruits, il faut donc tirer des tendances sur plus de 65 ans, pour voir une première tendance lourde de fond). Ce qui m'étonne c'est qu'on soit étonné par la stagnation de la moyenne/5 ans actuelle alors que les bruits connus expliquent déjà ces variations (voir le graphe de TreizeVents sur la prévis de la moyenne glissante/12 mois en fonction des valeurs des bruits données par la littérature scientifique, sa courbe n'est vraiment pas parti en live par rapport aux obs) Quand je lis les spécialistes sérieux, je ne perçois pas du tout qu'ils sont étonnés par ce style de variations, ils ont plutôt tendance à m'inciter à lire les données avec plus de recul, avec plus de 50 ans de données, je ne les vois pas se jeter comme des morts de faim sur la moindre variation mathématiquement NS et NSD, je les vois chercher, je les vois s'interroger sur leurs bilans et sur leurs mesures insuffisantes et/ou pas assez précises et essayer de comprendre précisément et physiquement les causes de tous ces bruits, pour mieux les prévoir, comme ils continuent de chercher d'autres explications sur le bruit des années 40. J'ai un avis de bidochon, qui n'a pas plus de valeur scientifique que l'avis de quelqu'un qui n'a jamais été informé sur cette science. Je ne serai pas étonné qu'on observe une réelle stabilité provisoire du climat avec le palier qui continue (et donc aussi de la moy/30 ans) dans ce style, http://rhinohide.org...l-1880-2100.png ( pour la propagation linéaire de l'oscillation, on est déjà bien sorti des rails : http://rhinohide.org...P-1880-2100.png), enfin Tamino aurait raison de me classer parmi les amateurs de "mathturbation", en utilisant ce type de courbe, vu que rien n'est appuyé physiquement) Mais bon ça ne changera pas le fait que ce genre d'oscillation, n'est que du bruit interne, après une phase négative, il y a une phase positive, donc pas de tendance pour expliquer la tendance lourde, car la tendance lourde ne change pas avec elle, donc je ne vois pas pourquoi on serait surpris qu'il y ait des paliers dans les données malgré le réchauffement, d'autant plus qu'on ne sait pas encore prévoir à quels moments exacts se produiront ces variations internes et vu qu'en prime ces oscillations ne sont pas régulières (l'AMO varie de 60 à 80 ans, voir 90 ans pour certains) En dehors des scientifiques et ingénieurs bien formés pour, pour ceux ici qui pensent qu'ils peuvent avec de grandes certitudes balayer le travail des chercheurs et invalider la littérature, il y a un exemple assez parlant du niveau d'expertise nécessaire pour interpréter la signification des résultats de certaines publications. Qui ici aurait remarqué ce que voit Tamino d'après l'étude sur les 8000 ans d'AMO ? http://tamino.wordpr...0-years-of-amo/ Donc restons modestes et ne nous emballons pas quand il n'est pas au moins démontré mathématiquement avec au moins les techniques reconnues (physiquement les pro l'auront fait avant nous et probablement avant que les mathématiques montrent le problème !), que pour telle ou telle variation, il est plus probable que ce ne soit pas le bruit . Intéressant à lire, l'intervention de Trenberth, pour ceux qui ne l'ont pas encore vue : http://www.skeptical...ths_Energy.html
  17. Je vois que certains continuent à propager les mêmes vieilles erreurs grossières pour faire croire que le climat ne se réchauffe plus, pour ensuite venir nous parler de mauvaise foi ! Barth, un pur clone de Williams en fait, vu la diffusion et la compréhension limitée de son dernier listing des anomalies depuis 98, dit : Avec l'échelle temporelle depuis 98, s'il connaissait un petit peu la définition du climat pour la T (sait-il ou veut-il encore apprendre quelque chose ?), il verrait que ça n'a pas beaucoup de sens pour l'échelle climatique. On va finir par se demander s'il est capable de faire la différence entre des Tm journalières, dont la Tm journalière record, avec l'évolution des Tm mensuelles du mois donné (je suis persuadé qu'il ne comprend même pas l'analogie) On observe tout simplement une stabilisation du niveau record annuel qui n'a pas été amélioré significativement (de 0.1°) depuis 98, ça n'a pas grand chose à voir avec l'évolution du climat qui est l'évolution de l'état moyen de la T (moyenne / 30 ans au MINIMUM ) et non celle d'un record annuel de Tm. Même les pires des sceptiques savent et le rappellent justement d'ailleurs, qu'on ne prouve pas grand chose avec un record battu ou non ! Actuellement pour la tendance donnée sur 30 ans en 98, il y a de la marge avant de s'occuper de ce record pour détecter une stabilité (on verra une dérive vers une stabilité ou autre dans les données, souvent bien avant, comme ça été le cas peu d'années après le record annuel de 1944, en 1948, voir le graphique et les données plus bas), car on peut très bien améliorer le record de 98 d'ici 2034, sans que ça signifie grand chose tant que les valeurs restent assez dans l'IP : Pour la dernière tendance sur 20 ans jusqu'en 2011, qui est un peu plus forte (non significativement) que celle/20 ou /30 ans jusqu'en 1998, on peut très bien ne pas l'améliorer avant 2024, sans que ça indique quoique ce soit, tant que les valeurs sont dans l'IP ( en dehors de très rares cas, 2.5% de part et d'autre de l'IP, comme 98 n'indiquait pas une accélération du réchauffement parce qu'il était hors IP à l'époque) Certains ne sont pas conscients que même si la tendance de fond avait été de 0.4°/déc, le record de 98 aurait pu ne pas être amélioré de 0.1° avant 2013 sans que ça signifie grand chose (si les autres valeurs sont dans l'IP). On va voir clairement les différences évidentes entre un changement et une stabilité réels à partir des années 40 et l'absence de changement de tendance actuelle (toujours un réchauffement du climat en cours). Pour un observateur qui se place à même distance temporelle de la fin du réchauffement précédent avec les données de l'époque (sans avoir les suivantes), donc en 1958 par rapport à 1945 (comme en 2011 / à 1998), avec une vraie stabilisation il voit ce type de dérive dans les anomalies annuelles vertes : On voit un paquet de valeurs qui sont sous l'IP, alors que depuis 98 on voit nettement que la tendance se poursuit : Non seulement il n'y a pas de valeurs hors IP (alors qu'il est normalement possible d'en relever 2.5% dessous sans que ça indique quoique ce soit), mais en prime les valeurs ont tendance à être au-dessus de la tendance centrale. On est vraiment loin de la stabilité réelle observée dans les années 40-50 ! Dès la fin des années 40, on aurait vu qu'il y avait un changement significatif avec l'ensemble des tests statistiques habituellement utilisés dans ces cas et dès 1948, on avait déjà un bon indice avec une 2 ème valeur sous l'IP. La situation actuelle n'a donc vraiment rien à voir avec une stabilité quelconque. Lire les valeurs annuelles depuis 98 sans tenir compte de la significativité des tendances et des changements de moyenne climatique, c'est absolument vouloir se noyer dans le bruit (dans la variabilité habituelle avec ou sans réchauffement/refroidissement) Mais il y a encore plus simple, car même un collégien peut vérifier par lui-même (au lieu d'aller piocher dans les poubelles du Net de la non-science, des documents qui les dépassent complètement) les anomalies mensuelles et calculer les derniers états moyens de la T pour détecter un réel changement sans mathématiques élaborées (seule la détermination de la significativité ou non des valeurs dans les exemples, demande un niveau supérieur au collège, un collégien est capable de calculer pour chaque mois une moyenne simple/30 ans) Un climat stable, ça signifie que l'état moyen de la T (la moy/30 ans), ne se réchauffe pas/ne se refroidit pas significativement et qu'il y a donc assez de valeurs mensuelles qui se situeront assez souvent et/ou assez fortement sous le dernier état moyen donné, pour compenser celles qui sont au-dessus de l'état moyen. Il suffit donc de comparer les valeurs par rapport à l'état moyen de la T . Que voit le collégien de 1999 à 2011 ? Une très large majorité de valeurs > à l'état moyen du moment, mais en prime un réchauffement du climat (de l'état moyen), donc bien loin de la stabilité ! Que remarquait le collégien de 1958 ? Des valeurs réparties de part et d'autres, beaucoup de négatives (sous l'état moyen), une vraie stabilité. On peut aussi se demander si le réchauffement moderne du climat jusqu'en 98 était plus rapide que celui après 98 : Vraiment pas différent ! C'est le même niveau de réchauffement du climat ( même si dans l'absolu celui jusqu'en 98 est "plus faible", car il a été obtenu sur une durée un peu plus longue, de plus l'anomalie/ l'état moyen, est supérieure après 98. On voit aussi plus de valeurs inférieures à l'état moyen que pendant la période après 98) comme le montrent tous les tests statistiques plus évolués. Ne pas être capable de voir ces différences élémentaires même pour un collégien et se permettre de balayer d'un revers de la main l'ensemble de la littérature scientifique longuement débattue et revue par les pairs (qui est et sera présente avec ou sans le GIEC, qu'on soit content ou non avec les conclusions de la lecture qu'en a fait le GIEC, ça ne changera pas les résultats de ces publications hors GIEC, ni les résultats et les propriétés physiques et mathématiques les plus élémentaires qui existent toujours hors GIEC) sans l'ombre d'un doute en piochant dans les poubelles du Net sans être capable d'en faire le tri, c'est assez parlant sur le niveau et l'honnêteté intellectuelle de ces personnages ! Refuser d'apprendre les bases élémentaires comme le fait Barth (on voit qu'il n'a pas étudié un seul des messages diffusés depuis des années pour être apte à calculer et à raisonner par lui-même sur les notions élémentaires, qu'il n'a pas lu le sujet sur les corrélations partielles ou non, avec des variables de contrôles comme le CO2, l'AMO, la PDO, le soleil, et qu'il n'a pas pris la peine de décortiquer les références autrement plus sérieuses de PtiSuisse et les diverses démonstrations limpides de TreizeVents), tout en débitant des énormités à longueur de messages, c'est le comportement d'une personne qui se complait dans l'ignorance et les croyances, c'est tout l'inverse d'une démarche scientifique !
  18. Oui Matthias, mais je vais quand même vérifier la modif de la Vue en classe 2 face au Stevenson + thermo MF. Enfin il ne devrait pas y avoir de problèmes, car par vent de tendance Est, secteur dégagé pour les 2 sites, je n'en vois pas, comme aujourd'hui la Tx a été la même dans les 2 abris MF avec 28.8°, contre 28.2° pour la Vue. Météo-Corny, ça ne change rien pour les Tx ici (certaines Tx ont été fixées avant midi solaire, avec le soleil de l'autre côté de l'abri)
  19. J'ai amélioré à nouveau l'abri de la Vantage Vue en ajoutant la modification type "Vaisala" (peindre en noir mat l'intérieur de l'abri, les pentes internes des persiennes et le dessous des persiennes) en plus de l'ancien coup de blanc du fond noir de l'ensemble+ girou de la Vue. Maintenant l'abri est très correct à 1.5 m du sol même en classe 4 mal ventilée, la Vue est devenue plus efficace en Tx dans les forts rayonnement que le Socrima à coupelles MF (en réalité c'est un écart qui est dû en partie à la différence de constante de temps des 2 capteurs Davis différents, les écarts les plus importants se produisent quand la Tx est brève avec des passages nuageux et/ou du vent) Ecarts à comparer avec ceux de la Vue d'origine sans aucune modification en juillet 2010 :
  20. Le classement des anomalies chaudes du printemps à Paris depuis 1676 (données de Tmm homogénéisées, erreurs résiduelles probables de 0.2° pour les Tmm depuis le 20 ème siècle, >= 0.5° avant) : L'évolution du climat du printemps à Paris : On remarquera l'agglutination remarquable en peu de temps, depuis 1989, de printemps chauds (8), très chauds (3) et exceptionnellement chauds (2). Comme d'habitude pour éviter de se laisser impressionner par certains écarts de moyennes / 30 ans, Il faut toujours rapporter l'analyse d'un écart à la variabilité de la station ou de l'échelle spatiale concernées. D'après les calculs avec Student, les moy/30 ans du printemps à Paris, avec un écart-type des printemps de 1.02, ne donnent une estimation de la moyenne qu'à +-0.38° près (IC à 95%, incertitude statistique, sans présence d'une tendance et sans erreurs résiduelles, ce qui n'existe pas. Pour bien percevoir l'impact de la variabilité plus forte de la T dans un lieu donné comme à Paris, il faut voir que les moy/30 ans du "printemps" du globe donne une estimation de la moyenne à +-0.1° près, alors que pour Paris il faudrait environ 399 ans de données pour obtenir la même incertitude de la moy du printemps), il faut donc une différence au grand minimum de +-0.76° entre 2 moyennes/30 ans du printemps à Paris, sans chevauchement de données, pour qu'on considère que le climat du printemps à Paris a changé significativement. Dans le cas présent, en gros, il y a changement significatif de climat par rapport à toutes les anomalies moyennes/30 ans de la courbe rouge < -0.1° (et donc pas de changements encore significatifs avec quelques rares périodes, vers 1720 ou vers 1940, par exemples) Les mois d'avril chauds à Paris : Pour info, les données brutes sont réduites par l'homogénéisation (la correction est variable selon l'époque des relevés, pour les Tmm modernes depuis 1981, on réduit les données brutes de Tmm d'avril de -0.795°, à comparer avec la correction en 1676, Tmm brute réduite de -1.5°) , ex avec les 4 premières valeurs de Tmm après correction : 2007 = 15.3° (au lieu de 16.1° en donnée brute) 1865 = 15.1° 2011 = 15.0° 1893 = 14.2° L'évolution du climat d'avril à Paris : Là un changement de climat du mois d'avril à Paris est significatif à partir d'un écart de +-1.1° (car la moyenne/30 ans avec un ET de 1.51 des mois d'avril à Paris donnent une estimation qu'à +-0.56° près. Pour obtenir une estimation de la moy d'avril à Paris, aussi bonne qu'avec celle d'avril/30 ans pour le globe, il faudrait environ 877 ans de données à Paris. Un écart de +-0.2°/30 ans en avril pour le globe, a la même significativité en terme de changement, qu'un écart de +-1.1°/30 ans en avril à Paris et c'est ce que le public et malheureusement beaucoup trop de passionnés ont du mal à percevoir, car il est encore trop rare que les passionnés rapportent l'analyse d'un écart à la variabilité du lieu ou de l'échelle spatiale concernées), à l'inverse du printemps, dans le cas d'avril, il n'y a que peu d' anomalies/30ans (en gros pour celles <= -0.2°) qui sont significativement différente du climat d'avril actuel. La variabilité est telle dans une station donnée dans les terres pour un mois donné, que c'est une des raisons pour lesquelles, les spécialistes s'accordent sur le fait qu'une normale de température pour un lieu donné pour l'échelle de la vie humaine (plus proche de 100 ans que de 30 ans) et d'un point de vue d'efficacité statistique, devrait contenir 100 ans de données. On utilise 30 ans de données, faute de mieux, car il n'existe pas beaucoup de stations comme Paris, avec plusieurs périodes de cent ans relativement homogènes, à comparer. Malgré le réchauffement global, la normale 71-2000 et aussi la moyenne sur 1901-2000 d'avril à Paris, sont 0.2° plus froides que la moyenne sur 1801-1900 (différences non significatives), ce n'est donc pas très difficile avec le réchauffement global de faire progresser la normale d'avril plus fortement que pour un mois où la moy 71-2000 est déjà d'un niveau bien plus élevé par rapport au passé. Mais il y a pire comme cas étonnant pour avril à Paris, la dernière normale/30 ans (+0.93°/71-2000 sur 1982-2011) est la plus chaude "à égalité" avec celle sur 1704-1733 (+0.92°/30 ans !) relevée pourtant hors RC et juste en sortie du Maunder. Certains vont très justement se demander pourquoi la courbe Loess/60 ans n'affiche pas la même forte hausse pour une même moyenne standard/30 ans. Simplement parce que la courbe Loess lisse les données sur 60 ans par régression linéaire et donc intègre de fait aussi la tendance sur les 30 ans concernés en plus de la même moyenne. Dans la même moyenne 1704-1733, la tendance est légèrement à la baisse non significative de -0.88°/30 ans, alors que sur la période de 30 ans actuelle, elle est fortement à la hausse significative de +3.24°/30 ans. On peut comparer les différentes moyennes des anomalies/100 ans d'avril à Paris dans tous les sens sans chevauchement de données, on ne trouvera pas de différences significatives du climat/100 ans (l'écart le plus important, le plus proche de la significativité mais encore bien loin du seuil de confiance à 95%, c'est un refroidissement de 0.3° entre la période 1701-1800 et 1901-2000. C'est la succession d'anomalies positives des derniers mois d'avril qui font très nettement monter la dernière tendance et moyenne/30 ans, mais même entre la toute dernière période de 100 ans et la précédente (entre 1912-2011 et 1812-1911 ), la différence est nulle, c'est le même climat pour la Tmm en avril à Paris : 1701-1800 0,3 1801-1900 0,2 1901-2000 0,0 1712-1811 0,1 1812-1911 0,3 1912-2011 0,3 1676-1775 0,2 1776-1875 0,3 1876-1975 0,1 Avec une station donnée dans les terres, vu le bruit énorme dans les données à cause de la variabilité de la T en un point, il est bien plus difficile de détecter un changement significatif, qu'avec les données du globe. En attendant la donnée de mai, pour comparer le printemps, voici la comparaison d'avril à Paris avec la série de Central England : Mise à jour du 02/06/2011 : Ajout de la comparaison de l'évolution du printemps entre Paris et CE :
  21. Tu te compliques vraiment la vie avec la traduction Google d'un PDF en anglais, car elle supprime la mise en page et elle ne contient pas les images des résultats qui sont essentiels même pour quelqu'un qui comprend parfaitement l'anglais. Tu n'as pas besoin de maîtriser l'anglais pour lire des graphes et des distributions avec peu de mots à traduire, et même si tu ne connais pas les mots de base de la météo pour cette comparaison (ce qui m'étonnerait) afin de voir l'efficacité des abris en fonction du vent ( wind speed WS), et du rayonnement global, (global radiation GR), de la hauteur du soleil en ° ( sun elevation), etc..., , ce n'est pas compliqué de chercher les quelques mots des légendes dans un dico sur le Net. Dans le 1 er document, tu as un tableau résumé à la page 56, là aussi, il n'y a pas grand chose à traduire avec souvent les mêmes mots qui reviennent. Dans le 2 ème document, tu as tous les graphiques regroupés pour chaque abri concerné avec la photo, on ne peut pas faire plus clair.
  22. Voici les rapports des essais d'abris dont les Davis (le 7714 est remarquable) pendant la longue comparaison OMM en Algérie. http://www.wmo.int/p...-106_Report.pdf http://www.wmo.int/p...ter-screens.pdf La conclusion principale pour les abris : Le résumé pour le Davis 7714 (SDAV): Consistency between screens : ± 0.3°C System time response compared to the reference : faster Radiation error : 0.2°C colder, down to 0.5°C colder for high,GR and low WS. % within ± 0.5°C of the reference : 97% T , >99% TN, 99% TX Comment : Surprisingly good results for a low cost screen. Better than the VDAV (le 7714 est meilleur que le Davis ventilé méca qui a récolté que 3 étoiles) Note OMM du Davis 7714 : 5/5 étoiles par rapport à la référence et 5/5 étoiles pour la performance absolue (Meilleur que la référence, le ventilé méca Allemand qui récupère 4/5 étoiles pour la performance absolue. Rapport qualité/prix imbattable du Davis 7714 pour le moment dans la fournaise en site dégagé, en attendant les essais dans l'Arctique Canadien)
  23. J'avais vu cette source, http://www.agu.org/pubs/crossref/2011/2010JD014448.shtml , sur ce sujet dans ce blog, http://rhinohide.wordpress.com/2011/01/13/climate-effects-of-high-latitude-volcanic-eruptions-role-of-the-time-of-year/
  24. A Besse ce soir : 106 km/h à 17.5 m 105 et 101 km/h aux Vantage à 16 m 97.5 km/h à 10 m 90 km/h à 3.4 m du sol ! 63 km/h à 2 m
  25. Voici les relevés de radioactivité en temps réel à Tokyo, http://mu.jklmnop.net/japan/, environ 0.18 microSv/h de moyenne, guère plus qu'à Besse (0.14 microSv/h de moy sur cette période) malgré la contamination du 15, visible dans les archives : http://mu.jklmnop.net/japan/archive.html Dans les hélico bombardiers d'eau plus ou moins doublés de plomb, les équipages ne peuvent pas effectuer plus de 4 rotations, ils sont autorisés à accumuler jusqu'à 100 mSv. Au dessus du bâtiment 1, à environ 300 m d'altitude on relève 4.13 mSv/h et à environ 90 m, 87.7 mSv/h. Dans le dernier rapport sur la situation des réacteurs le 17 à 16h JP, http://www.jaif.or.jp/english/news_images/pdf/ENGNEWS01_1300350525P.pdf , les relevés communiqués sont de 646.2 microSv/h à 11h10 pour Fukushima Daiichi et de 15.9 microSv/h à 12h pour Fukushima Daini. A comparer avec le précédent rapport : http://www.jaif.or.jp/english/news_images/pdf/ENGNEWS01_1300322727P.pdf Ici, on pourra suivre l'évolution des valeurs quand les US seront touchés : http://www.blackcatsystems.com/RadMap/map.html http://radiationnetwork.com/ A noter que les 1500 mSv/h que j'ai diffusés hier ne sont pas valides, ce sont des microSv/h et non des mSv/h.
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