ribi

D'aprèshttp://www.meteofrance.com/FR/actus/dossie...jsp?docid=25951 "- En montagne, vous pouvez observer des effluves lumineux à l'extrémité des objets pointus (feux Saint-Elme) ou entendre des bourdonnements diffus. Ces signes indiquent l'imminence d'un coup de foudre." Certes, la Charente n'est pas très montagneuse, mais la raison du bourdonnement doit être la même : c'est la mise en place de courant électrique précurseur du phénomène. Le fait d'être en montagne n'est d'ailleurs pas nécessaire, puisque les feux de Saint-Elme étaient vus sur les mats des navires, si on s'en tient à la légende de Saint-Elme... Je n'ai jamais vu de feu de Saint-Elme, ni entendu le bourdonnement caractéristique, mais j'ai assisté l'an dernier à un phénomène curieux qui pourrait être lié à ça : J'étais dans un appartement à Gourette (station de ski des Pyrénées) fin août 2007, quand l'installation électrique commune et le disjoncteur de mon appartement ont sauté simultanément. Quelques dizaines de secondes plus tard, il y a eu plusieurs coups de foudre extrêmement proches. Je pense que cela pourrait être lié à un feu de Saint-Elme sur l'antenne TV de l'immeuble...

Le gradient est d'autant plus fort qu'il est petit, quand il est négatif. "si le gradient thermique vertical est supérieur au gradient adiabatique, la température d'une particule d'air sera plus basse que l'air environnant donc l'atmosphère sera stable." se traduit donc en "si le gradient thermique vertical (dans le cas où il est négatif, le cas sur la figure) est moins fort en valeur absolue que le gradient adiabatique, la température d'une particule d'air sera plus basse que l'air environnant donc l'atmosphère sera stable."

Tout dépend ce qu'on veut faire avec GFS : soit l'on veut comprendre ce qui se passe, faire des prévisions à moyen terme, et tu as raison, il faut avoir une vue d'ensemble du problème, soit on se contente de traduire bêtement le minimum de données GFS du lieu pour essayer de dire s'il peut y avoir un orage, et alors regarder CAPE et les précipitations prévues ne donne pas de si mauvais résultats que ça. Je suis persuadé que beaucoup de sites automatisés (dont le mien) fonctionnent comme ça, et bizarrement, à court terme, les résultats obtenus restent proches de ceux de sites de prévisionnistes.

La prévision des orages est certainement ce que GFS fait le plus mal, et c'est bien normal, car un nuage d'orage (mettons un beau nuage de 100 km² = 10 km par 10 km de base) est nettement plus petit que la grille utilisée pour les calculs. Impossible donc de prévoir avec certitude l'arrivée d'un orage isolé. D'ailleurs, à 10 km près, le temps au cours d'une journée orageuse peut être complètement différent dans la réalité. Sur mon site, j'utilise le paramètre CAPE et je le couple avec les précipitations prévues pour prévoir l'arrivée des orages. Les orages n'arrivent généralement pas aux dates non prévues, mais malheureusement il y a beaucoup de fausses alertes, et parfois au contraire une sous-estimation du risque. On pourrait certainement aller plus loin avec GFS, en tenant compte de paramètres disponibles comme l'inhibition convective, mais ça ne marche pas toujours. Dans un même ordre d'idée, GFS propose les précipitations convectives (qui tombent assez aléatoirement) et les précipitations non convectives (qui sont en général prévues avec plus de précision). (edition après lecture du message de sebb) Sur le message précédent CIN doit être l'inhibition convective. S'il y a trop d'inhibition convective par rapport à l'énergie potentielle convective disponible CAPE, a priori l'orage n'aura pas lieu (mais il peut très bien venir d'ailleurs).

Je ne sais pas si j'ai bien compris l'équation, mais si c'est le cas, la démonstration mathématique est facile : Les notations utilisées sont assez classiques, mais je peux détailler si besoin est.

Puisqu'on demande des avis, je vais dire le mien. Ce n'est pas inintéressant d'avoir ces cartes, mais ça doit être très fastidieux à préparer... À mon avis, ces cartes "du temps qu'il aurait dû faire d'après MF" sont moins intéressantes que des cartes de relevé météo "du temps qu'il a vraiment fait". Apparemment, tu disposes des données de vigilance de MF depuis quelques années. Il me semble qu'en comparant ces données avec le temps réellement observé, on pourrait savoir si les prévisions MF augmentent en qualité, si MF sort la vigilance orange avec plus ou moins de facilité qu'il y a quelques temps, et ça serait intéressant de le savoir. Malheureusement cela doit être encore plus fastidieux à préparer... En tout cas, c'est une très bonne idée d'ajouter sur ce site quelque chose d'original. Bon courage !

Maintenant ça tient en ville. Même la route est presque blanche. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">Attention sur les routes, je confirme !

pas encore tout à fait au centre ville de Limoges (sauf traces sur voitures), malgré de fortes chutes de neige actuellement.

Je pense que la moindre des choses serait de mettre un lien visible des images vers le site qui les produit. De deux choses l'une : * soit ces sites autorisent la diffusion de ces images sur n'importe quel site web, et la politesse serait de les remercier par un lien. * soit ces sites n'ont pas donné d'autorisation. Il seraient à mon avis de mauvaise fois d'attaquer et demander la fermeture d'un site qui leur fait de la publicité gratuite. Par contre, il s'agit manifestement d'un "détournement" si l'on affiche des images d'un autre site en faisant croire que ce sont les siennes.

C'est de ça dont tu veux parler ? Le lien est : http://meteoalerte.com/france/france_mini.gif

Compte tenu des congères, et de la situation particulière de la région stéphanoise, une épaisseur de neige de 5 à 20 cm mercredi dès 500 m n'est pas à exclure. Il fera -11°C à 850 hPa sur l'est du Massif Central mercredi. Des précipitations sont annoncées au même endroit, dans l'après-midi de mardi et la nuit de mardi à mercredi, elles ne seront pas de nature convective, donc il sera difficile d'y échapper. Si on n'était pas au mois de mars, je serais sûr que dans ces conditions la neige tiendrait facilement...

En tout cas, je remercie Dudule /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> parce que je n'y comprenais rien du tout avant. Et après, évidemment, je ne comprends plus pourquoi je n'avais pas percuté tout de suite que "anomalie" signifiait "écart"...En attendant, ça va être juste juste, pour que la neige tienne au sol ne serait-ce qu'une heure après une giboulée même à Limoges. On peut encore y croire néanmoins. Par contre on peut annoncer plus sûrement des chaussées glissantes pour mercredi matin (sur la moitié est de la zone Centre-Ouest).

D'où viennent ces températures, et quelle ville concernent-elles ? C'est quoi ces Tx inférieures à des Tn ?Les prévisions disponibles (Météo France, GFS) donnent une Tx de 10°C à 12°C à Limoges demain dimanche et non pas 4°C. Le gel n'est pas certain du tout dans la journée de mardi. Nous aurons des giboulées de mars, tout simplement. La neige au sol risque de ne pas tenir longtemps, si jamais elle tient.

Je me lance. Les températures vont amorcer à partir de demain après-midi une baisse sensible. Mardi 4 et mercredi 5 mars, les conditions seront hivernales sur l'ensemble du Massif Central. Il neigera. Cette neige risque de tenir dès 400 m d'altitude environ. Si l'ensemble des précipitations prévues est sous forme de neige, il pourrait y avoir 10 cm de neige environ pendant ces deux jours, au vu d'un modèle comme GFS. Mais les sols sont tièdes, quelques éclaircies sont possibles, et à basse altitude cela devrait fondre au fur et à mesure le jour. Mais cela risque d'être un épisode neigeux "majeur" dans le contexte du non-hiver que nous avons eu jusque ici.

je pense que la question n'est pas très claire. La durée de la nuit polaire dépend de la latitude : Si on néglige les effets dus à l'atmosphère et au fait que le soleil n'est pas ponctuel à l'infini, on obtient le tracé ci-dessus obtenu à partir de formules classiques (voir par exemple http://www.windal.net/blog/archives/2007/0...t-duree-du-jour )Les seuls points ayant 6 mois de nuit polaire sont les pôles qui ne constituent pas un "pays". D'autre part il y a une durée de pénombre qui n'est pas négligeable. Pour avoir les nuits polaires les plus longues en zone habitée, il faut aller très au nord (vers 80°N), du côté du Spitzberg ou du Groenland par exemple...

Le Puigmal ?

Ça ressemble au Massif Central. Comme je manque d'imagination, je vais dire la Montagne Noire ?

Je pense que ce n'est pas tout à fait ça : un gradient de pression est bien associé à un vent moyennant des hypothèses qui peuvent être très discutables (répartition stationnaire de masses d'air, mouvement de l'air horizontal) et on peut calculer très facilement ce vent "géostrophique".On peut percevoir en gros la carte des pressions à partir de la carte du vent (et vice-versa). On ne se plantera qu'au niveau des différences mer-terre, reliefs ou dans la non prise en compte des conditions antérieures. Par contre, en faisant ça, on ne peut pas prévoir l'évolution globale du système, et effectivement on rate un aspect fondamental de la météo.

L'aspect expérimental correspond à collecter des données météorologiques (ce serait plus convaincant si vous avez une station météorologique personnelle, mais on peut aussi collecter des données de partout dans le monde). Les données météorologiques correspondant aux prévisions sont aussi accessibles assez facilement. Il y a de quoi faire; le but d'un TIPE est de se focaliser sur quelque chose de très précis, pour en faire un traitement de nature scientifique, c'est-à-dire un raisonnement et non pas un catalogue. En PC, des sujets ayant un aspect chimique (couche d'ozone...) pourraient être appréciés. C'est vrai que vos connaissances de physique en 2e année resteront limitées, mais vous connaîtrez très vaguement l'équation de base de la mécanique des fluides (Navier-Stokes). C'est cette équation, adaptée au référentiel non galiléen (voir programme de 1ere année) terrestre, qui permet de prévoir l'évolution de l'atmosphère. Vous pourrez comprendre des choses de base, du genre pourquoi les vents ont tendance à suivre les isobares, pourquoi la température du vent augmente lorsqu'il descend une pente, quand se forment les nuages... Mais les météorologues définissent un tas de fonctions compliquées, qui pourraient vous coûter de longues heures de réflexion. Dans TIPE, IP veut dire "initiative personnelle". C'est à vous d'essayer de voir quelles données peuvent vous intéresser. S'il y avait un "bon" sujet, celui-ci deviendrait rapidement un sujet bateau. Je suis partagé entre le scepticisme (ce n'est pas si facile que ça de traiter des données numériques et de comprendre ce qu'il y a derrière, rien ne dit que le thème de l'an prochain se prêtera encore à des sujets aussi variables et instables) et l'optimisme (il y a tellement de façons de voir les choses qu'il doit bien en exister une à votre portée). Si la météo vous intéresse, n'hésitez pas à essayer de travailler sur ce qui vous plaît : comme vous êtes en première année, vous pourrez toujours changer de sujet en juin si vous trouvez que c'est trop compliqué. Bon courage.

Merci pour l'article. C'est certainement dans cette direction qu'il faut aller pour expliquer l'évolution des masses d'air. Personnellement, autant je pense qu'il faut bien sûr utiliser les équations les plus précises possibles (compte tenue des limites de calcul) pour les modèles numériques, autant je pense que pour la compréhension basique des phénomènes, une description simpliste peut être utile. À un niveau qualitatif, l'allure des isobares rapportées au niveau de la mer rappelle l'allure des courbes d'égale hauteur du géopotentiel correspondant à une pression atmosphérique élevée (>850 hPa, basse atmosphère) et reflète une "réalité" qui permet de faire des prévisions : on repère des anticyclones et des dépressions. Si la Terre ne tournait pas, on prévoirait des vents qui iraient des anticyclones vers les dépressions. La rotation de la Terre a pour effet de ramener la direction du vent presque suivant les isobares. C'est une vision simpliste des choses, certes, mais qui marche quand il s'agit de comprendre une carte, par exemple : On voit qu'on aurait pu deviner qu'il y aurait du mistral rien qu'en regardant la carte des isobares, resserrées sur la vallée du Rhône, avec un anticyclone à l'ouest et une relative dépression vers l'est. Comme quoi une aberration n'est pas forcément à jeter à la poubelle... ... à moins qu'il y ait un moyen simple de repérer une anomalie basse de tropopause qui se colle sur les Alpes et l'anomalie chaude de basse couche associée, mais ça, on ne doit les trouver que pour un vrai Mistral avec un grand M.

Pourrais-tu rappeler les références de tes anciennes critiques détaillées ?Mes connaissances météorologiques sont assez basiques, et du coup, j'aurais tendance à accepter le document plus facilement que ce que tu dis. Intuitivement, lorsqu'il y a du vent de nord ouest sur la France, il y a un obstacle (Pyrénées, massif central, Alpes) à traverser (avec deux trouées : seuil du Lauragais et vallée du Rhône). Comme tout l'air ne passe pas par les trouées, particulièrement pour le Rhône qui traverse un défilé, une grande partie est contrainte à descendre des massifs. Il s'en suit un effet de Foehn. Globalement, cela paraît logique, mais localement, cela ne me semble pas convaincant : si c'était vrai, il n'y aurait nulle part de Foehn : Si la pression n'augmente pas à la descente de la pente, l'augmentation de température liée au Foehn devient inexplicable. Les resserrements de gradient de pression expliqueraient très bien, par les lois de la mécanique des fluides, l'existence de vents violents. Je suis très surpris s'il ne sont pas observés pour le Mistral, où que ce qu'on calcule ramené au niveau de la mer ne soit pas représentatif de ce qui se passe plus haut... C'est pourquoi j'aimerais bien des précisions à ce sujet.

Dans le code html, si on utilise la balise en utilisant un style, on peut choisir la position de l'image sur la page. Il suffit que les positions des deux images soient au même endroit.cela peut donner quelque chose du genre : C'est beaucoup plus simple que de faire une nouvelle image.

Sud de l'île du sud en Nouvelle Zélande ?

Bonsoir, A priori c'est possible, j'ai superposé des images mobiles sur mon site par exemple. Selon les systèmes d'exploitation le navigateur, la mémoire disponible (...) il est vrai que le défilement des images peut ne plus marcher ou ralentir quand il y en a trop... Il suffit de superposer les images (et pas de coller les images mobiles dans l'image de fond pour refaire un fichier). Peut-être pourrais-tu nous proposer une page test pour savoir si nous voyons aussi les pictos arrêtés.

"07/01/2008 22:08 saint christol lez alés Température ( 6 °C ) En effet , il fait frais se soir ! Mais on a eu une journée remarquablement douce meme la nuit derniére !" (même référence...)