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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. En climat semi-continental, on pourrait dire exactement la même chose des climats de Strasbourg et Grenoble ... Sur 1991-2020, les txm de juin et juillet à Grenoble-le Versoud sont 3° (pile) au-dessus de celles de Strasbourg-Entzheim (malgré une altitude légèrement plus élevée au Versoud) Et la station de Saint-Geoirs a en moyenne 300 h de soleil en plus par an par rapport à Strasbourg au sein d'un même climat général, les différences Toulouse-Orléans et Grenoble-Strasbourg s'expliquent par 2 éléments : - des étés plus régulièrement bien ensoleillés dans la moitié sud du pays (certaines perturbation océaniques estivales ne concernent que la moitié nord du pays) - des phénomènes de basse couche (brumes , brouillard) globalement moins fréquents et moins tenaces dans la moitié sud du pays (sauf secteurs minoritaires type environs de Lyon ou d'Agen, par exemple)
  2. Surtout, en Suisse, il y a beaucoup de stations météo en altitude et c'est en altitude que le RC est le plus fort Exemple, en France +1,5° sur la tmm à Bourg Saint-Maurice (885m) entre 1961-1990 et 1991-2020 +1° à Saint-Geoirs (385 m) +0,8° au bord de l'océan
  3. Entre 1961-1990 et 1991-2020, la station de Saint-Geoirs a "gagné" 1° tout rond en tmm Dans le détail, la hausse est plus sensible sur la txm que sur la tnm A titre de comparaison, en climat typiquement océanique, à Chernourg la hausse sur la tmm n'est "que" de 0,8° (hausse là aussi plus sensible sur la txm que sur la tnm) Idem Biarritz : + 0,8°
  4. Je suis bien placé pour te répondre car les étés de Grenoble et Clermont-Ferrand ont des points communs 2 grandes villes (donc ICU), entourées de reliefs (plus marqués à Grenoble évidemment), avec des étés souvent chauds et ensoleillés Du fait de la configuration et de l'absence de vent en général, le ressenti estival peut être terrible parfois, effectivement Mais les températures sont mesurées à l'ombre évidemment, hors agglomération de préférence, et dans des abris normés Et c'est valable pour tout les villes. Certes, en zone de reliefs, selon l'exposition, il peut y avoir quelques dixièmes de degrés de différence selon les secteurs Mais, globalement, les températures mesurées par MF sont fiables 😉
  5. Oui, je suis d'accord que 2003 c'est un sacré OVNI, car il n'y avait pas seulement la terrible canicule d'août. La canicule d'août était l'apothéose d'un été qui avait été extrêmement chaud et ensoleillé, précédé d'un printemps déjà hors-norme (à Grenoble, 2003 avait d'ailleurs en son temps battu aussi le record d'insolation annuelle) Après, 45°, quand même, il faut y aller ... Les records actuels de Montpellier et Toulouse sont à 43,2° et 42,4° (pour prendre 2 villes habituées à des étés chauds et ensoleillés) Mais effectivement on n'est à l'abri de rien , personne n'avait vu arriver la canicule de fin août 2023 ...
  6. Il faudrait parler de "dérèglement climatique" plutôt que de "réchauffement climatique", je pense que ça donnerait déjà une image moins positive aux yeux du profane en France. C'est culturel. Car dans notre pays de climat tempéré, qui dans son histoire ancienne a bien plus souvent souffert des vagues de froid (entraînant des famines ou des décès) que des vagues de chaleur, le mot "réchauffement" donne encore à beaucoup faussement l'impression qu'on va vers "du mieux" (alors que la réalité est bien complexe que ça, on le sait bien quand on s'intéresse de près au climat).
  7. Le RC est une réalité et il s'accélère malheureusement ... Mais, à très court terme, je pense qu'il faut quand même raison garder. ¨Pour rappel, les records absolus de chaleur actuels en France sont , grosso modo (*) : - entre 43° et 45° dans la zone méditerranéenne - entre 40° et 43° dans le reste de France Selon les régions, il a fallu entre 16 ans (2019) et 20 ans (2023) pour battre les records absolus de chaleur de 2003 (qui, à quelques exceptions près, étaient loin de 45°) Donc, pour répondre à ta question sans trop se mouiller, la probabilité que le thermomètre atteigne 45° cet été, ne serait-ce qu'un seul jour, elle est : - très faible dans la zone méditerranéenne - quasi nulle dans le reste de la France Mais ça n'empêche pas qu'on peut avoir un été globalement chaud ou très chaud (tout dépend où on place la limite entre les 2) , avec peut-être des vagues de chaleur ou une canicule Et une possible, voire probable txx estivale absolue entre 35° et 39° , voire 40°, mais sur quelques jours au maximum (*) j'ai bien dit "grosso modo", je rentre pas dans les cas particuliers
  8. Grand ciel bleu dès le début de journée ici Le ciel s'est un peu brouillé cet après-midi mais le soleil reste dominant à cette heure Tx de 22,4° au CEA
  9. Oui, et c'est pour cela qu'en France la météo a autant d'importance Aucun autre pays en Europe ne présente de tels écarts de climat entre zones de basse altitude Outre la France, le pays qui présente le plus de disparité en Europe je pense que c'est l'Italie mais (il me semble que je l'avais déjà dit) le climat de la plaine du Pô est tout de même nettement plus chaud et ensoleillé globalement que le climat du nord de la France ...
  10. Aujourd'hui, il fait un temps splendide (ça fait plaisir) et mes plantes sont contentes 🙂 L'arbousier, acheté à l'automne dernier, semble se plaire, au vu de toutes les nouvelles pousses De même le fichier de barbarie, qui me gratifie de nouvelles pousses
  11. L''aéroport du Versoud (notoirement plus froid que la cuvette proprement dite) n'a enregistré que 9 jours sans dégel sur les 10 dernières années, et aucun après 2018. Il s'agit donc clairement d'une espèce en voie de disparition
  12. Je pense que la différence de nombre de jours sans dégel entre Grenoble et Lyon tient au fait que les jours de stratus persistant toute la journée en situation anticyclonique sont beaucoup plus rares à Grenoble qu'à Lyon C'était d'ailleurs flagrant lors de cet hiver 2024-2025 très anticyclonique (des jours de stratus persistant toute la journée sont possibles à Grenoble, il y en a eu par exemple 2 ou 3 fin décembre 2024, mais c'est beaucoup plus rare qu'à Lyon) Par contre, si le temps est perturbé océanique il fait généralement plus froid à Grenoble qu'à Lyon ... mais plus assez froid avec le RC pour qu'il ne dégèle pas de la journée ...
  13. 56 h de soleil à Montpellier -Fréjorgues du 1er au 10 mai ... ! Grenoble a exactement le même total sur cette 1ère décade de mai. Pourtant, même ici , cette 1ère décade n'a pas laissé une impression fabuleuse ... (on a déjà vu mieux à cette période, certaines années) Donc, j'imagine ce que doivent ressentir les montpelliérains .....
  14. C'est ce que je disais, et d'ailleurs, sans même parler du Pin d'Alep, je ne suis même certain pas que le chêne vert soit présent (spontanément) dans les environs de Sisteron Ou alors, c'est vraiment son extrême limite nord dans le coin ..... Comme tu l'as dit, ce n'est pas la sécheresse estivale qui pose problème dans le coin, ce sont les températures hivernales.
  15. En tout cas, une chose est certaine : au nord du défilé de Cruas, la rive ardéchoise du Rhône (on ne parle pas là des monts d'Ardèche ...) présente globalement des aspects "méditerranéens" bien plus marqués que la rive drômoise D'ailleurs, à la latitude de Valence, on trouve encore des peuplements de chênes verts côté ardéchois (autour de Soyons et Tournon) alors qu'à la même latitude côté est (Chabeuil) , la végétation n'a déjà (quasiment) plus rien de "méditerranéen". ( on l'a dit, le chêne vert n'est pas une plante strictement méditerranéenne, mais sa présence spontanée donne tout de même un bon indicateur de la combinaison d'hivers doux et d'étés secs et son absence, du contraire ..) Ce qui laisse supposer qu'au moins au niveau de Valence , la rive ardéchoise du Rhône serait moins arrosée, au moins en été, que la rive drômoise Pour tenter de le confirmer, j'ai pris un mois d'été médiocre récent : juin 2024 Le cumul de Chabeuil sur ce mois est de 101 mm. Les totaux d'Etoile sur Rhône et Tournon (station Romma) sont quasi identiques , aux alentours de 65 mm. Il y a donc une différence sensible sur un mois très arrosé comme juin 2024 ...
  16. De toute façon, tout dépend ce qu'on met derrière le mot " climat méditerranéen" ... Si on considère que l'élément fondamental , qu prime sur tous les autres, c'est la sécheresse estivale, le littoral du Centre-Ouest sera probablement bientôt éligible selon ce critère ... Mais , vu par un marseillais, par exemple, un climat à 2100 h ou même 2200 h d'insolation annuelle, avec des mois d'hiver régulièrement à moins de 100 h mensuelles, ce ne sera jamais un vrai "climat méditerranéen" ...
  17. J'habite pas si loin, et je suis souvent venu me balader dans le secteur 😉 Et je confirme ce que tu dis : le côté ardéchois est en situation d'ombre pluviométrique , d'ailleurs ce n'est pas un hasard si c'est de ce côté qu'on trouve des chênes-verts (vers Soyons notamment, mais aussi Tournon), alors qu'il n'y en a pas à l'est à la même latitude. De toute façon, comme je disais, on est dans un secteur charnière, donc selon qu'on positionne la station à Etoile, à Chabeuil, ou à Chateauneuf sur Isère ( proche de Valence mais au nord), il y aura des différences sensibles en peu de kilomètres
  18. Oui, @jeb04, @boubou07, si on compare Sisteron et Lanas (Aubenas) en décembre 2024, il n'y a pas photo : La différence de végétation vient de là , je pense, plus que des précipitations estivales (qui sont faibles aussi à Sisteron, globalement) Même avec un (très) bon ensoleillement hivernal, les températures de Sisteron me semblent trop basses pour pouvoir parler de "climat méditerranéen"
  19. Pour comparer, à Saint-Auban, sur ce même mois de décembre 2024, il n'y a que 16 gelées, et surtout ce sont presque exclusivement de petites gelées (1 seule tn en dessous de -2,5°)
  20. Certainement A Grenoble, les nèfles du Japon parviennent aussi à maturité (plus tard évidemment) mais elles ont souvent tendance à se tâcher, du fait de printemps trop humides ....
  21. Je suis tout à fait d'accord Quand on prend la RN 75 en partant de Grenoble en direction de Sisteron, le paysage ne présente pas de caractère franchement méditerranéen avant (au minimum) Sisteron . Je pense (à confirmer) que ça tient avant tout à des tn qui peuvent être assez basses en hiver , du fait à la fois de l'altitude, de l'enclavement, et l'absence de phénomènes de basse couche (connus pour limiter la baisse des températures au petit matin) Si on prend par exemple Laragne (qui est quand même déjà très au sud de Grenoble) , lors de l'anticyclonique mois de décembre 2024, il y a 24 gelées, dont tout de même 6 fortes gelées ...
  22. Oui, le cumul provisoire (hier soir) de mai est plus élevé à Grenoble qu'à Montpellier ! Et pourtant, même chez nous, ce mois de mai n'a rien de fabuleux pour l'instant ... (on a vu bien mieux, en 2022 par exemple)
  23. J'espère que tu as raison pour les miens, mais ce n'est pas garanti .... Voici un laurier-rose qui se trouve dans le cimetière St-Roch à Grenoble Je ne l'ai pas mesuré, mais les 2m50 sont largement dépassés, et il continue de grandir ... il fleurit abondamment en été (fleurs blanches)
  24. Allons faire un petit tour dans le Sud-Ouest avec Toulouse Blagnac @Matpo Et on retrouve juin 1980 , où Toulouse réussit à faire encore pire que Grenoble en terme d'insolation, avec seulement 179 h de soleil ! (contre 186 h) Au niveau températures, c'est grosso modo du même tonneau Juin 1980 Insolation 179 h Txm 21,7° 8 jours de pluie (> 1 mm) 5 jours de chaleur En revanche, juillet 1980 fut plus engageant à Toulouse qu'à Grenoble, sans être bien fameux néanmoins ... Sinon, à Blagnac, toujours en dessous de 200 h (mais mieux que juin 1980), on trouve aussi un autre classique : juin 1977 (dont j'avais parlé pour Montpellier)
  25. Eloigné de Grenoble évidemment, et alors que dire du nord du pays ... (juillet 1980, c'est 230 h de soleil à Grenoble ... et 141 h à Lille ... ! ) Mais à Montpellier, l'été météorologique 1980 reste globalement le plus "frais" et le moins ensoleillé des 50 dernières années, à égalité avec l'été 1977 La différence, c'est qu'en 1980, il y a eu un "lot de compensation" avec un magnifique mois de septembre (y compris à Grenoble, d'ailleurs), ce qui n'était pas le cas en 1977 ... (et évidemment, les étés les plus frais et les moins ensoleillés à Montpellier, ça reste des étés très corrects dans l'absolu...)
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