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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. Ne bouge pas, le département de l'Hérault a tout pour lui 😉 De superbes paysages, et un climat globalement bien plus favorable que celui de l'Isère Dans mon cas, il y a : - le RC (paraît-il plus prononcé en climat semi-continental qu'en climat océanique) - l'ICU (particulièrement fort à Grenoble, de ce que j'ai lu) - une exposition plein sud (même si un petit immeuble au sud me fait perdre de l'insolation un partie de la journée au cœur de l'hiver ...) L'olivier de SMH dont je parlais a réalisé cette année de loin la meilleure production de sa vie avec ces 23 kg (d'habitude, c'est plutôt moitié moins environ, m'a dit mon amie) Je ne suis pas expert en olivier, cela tient peut-être à la fin d'année 2024 qui a été bien plus ensoleillée que la normale à Grenoble : 250 h de soleil environ sur le total novembre -décembre (car périodes anticycloniques fréquentes et moins de phénomènes de basse couche que dans de nombreuses régions) Après, les limites actuelles , on les connait bien : pas d'agrumes en pleine terre évidemment (il faut les rentrer au strict minimum de décembre à février) et je ne pense pas non plus que je ferai des miracles avec le palmier de Majorque que j'ai acheté en mars ... (il tient bien le coup pour l'instant, mais il n'a pas encore passé un hiver ...) Pas de pin d'Alep non plus (mais il y a par contre de magnifiques chênes verts plantés ici-et-là dans l'agglo) Edit : et, bien sûr, on reste pas à l'abri d'une vague de froid plus importante que les autres ... (même si, avec le RC, on y croit de moins en moins au fil des années, mais ça reste possible ...)
  2. Splendide journée ensoleillée avec un petit vent mais pas désagréable Nous avons déjeuné dehors au soleil en dégustant les olives de SMH préparées maison par une amie en saumure L'olivier dont elles proviennent à donné 23 kg d'olive (sa meilleure année)
  3. Repas en terrasse au soleil avec les olives locales 😉 Du jardin de la mère d'une amie à SMH (production 23 kg) préparées en saumure par sa fille. C'est la première fois que j'en mange, elles sont très bonnes 🙂
  4. Il y a un élément aussi à prendre en compte : sous nos latitudes, les jours sont beaucoup plus courts en hiver qu'en été, donc, à l'échelle de l'année, l'insolation estivale "pèse" bien davantage que l'insolation hivernale Toutes proportions gardées avec les villes que tu cites , Lyon est un bon exemple en France L'ensoleillement de fin d'année de Lyon est réputé pour n'être pas fameux du tout... Ca s'est encore vérifié sur novembre-décembre 2024, où Lyon a été la ville la moins ensoleillée de toute la moitié sud (géographique) de la France ; seulement 130 h sur le total des 2 mois ... Mais, sur 1991-2020, la normale d'insolation annuelle de Lyon est à peine inférieure à celle de Toulouse : 2050 h contre 2075 h ! (autant dire que ça se vaut) C'est parce que la belle saison (mai à septembre inclus) est généralement très bien ensoleillée à Lyon pour une ville non méditerranéenne , autant, voire encore un peu plus qu'à Toulouse ...
  5. Oui, je trouve par exemple que les paysages aux abord de l'autoroute A7 vers Pierrelatte/Bollène n'ont pas un caractère méditerranéen flagrant ... (pourtant le climat y est , sans le moindre doute) Mais il paraît que ce secteur à proximité du Rhône a fait l'objet de gros travaux d'irrigation, ceci doit en partie expliquer cela Le sol calcaire et l'exposition y sont aussi pour beaucoup, notamment en ce qui concerne le Sud-Ouest, et sur des secteurs globablement peu étendus en superficie Regarde d'ailleurs cette photo, on pourrait lui trouver un petit côté "sud" ... Pourtant c'est dans le Centre-Est ... 🙂 Mais cette photo ne reflète pas du tout les paysages "globaux" du coin où elle a été prise ... Après, aussi, dans l'appréciation de ce qu'est un paysage "du sud", il y a une part de subjectivité Pour les membres de ma famille maternelle, de Haute-Savoie, Valence c'était déjà "le midi" 😉 Moi qui vais régulièrement dans le sud, je trouve le côté "méditerranéen" de Valence assez limité (à part peut-être dans des secteurs très localisés, comme les environs de Soyons , par exemple)
  6. @bernardt60 si tu ne me crois pas, regarde les données de la station (j'étais moi-même surpris, je m'attendais à un peu plus, quand même) Les jours de gel sont évidemment nettement plus fréquents en avril ...
  7. Oui, la station de Saint-Geoirs est à 385 m d'altitude. Elle est en climat semi-continental, en pleine campagne (donc pas d'ICU) et elle n'est pas spécialement réputée pour sa douceur ... (elle est notoirement plus fraîche que la cuvette grenobloise) Elle n'a enregistré en tout et pour tout que 4 jours de gel en mai dans les années 2000 ! (donc probabilité de gel en mai dans cette station dans les années 2000 : 0,5% ...) Bien sûr, ça devait être une autre histoire il y a 50 ans, mais le RC est passé par là ...
  8. Pour ma part, mon choix entre Rouen et Montpellier serait vite fait 😉 même avec la (relative) mauvaise passe que vous venez de traverser ... Je rappelle quand même que , sur novembre-décembre 2024, Montpellier c'est 333 h de soleil et Rouen ... 75 h ... (75 h de soleil en 2 mois, il faut avoir le moral, quand même ...) Plus encore que l'été à Montpellier, c'est l'hiver qui est implacable à Rouen 😉
  9. Tu prêches un converti, évidemment 😉 Pour distinguer le Sud-Ouest et le Centre-est, on nous parle par exemple de "niveau de radiations solaires" Elles sont plus élevées dans le Sud-Ouest et c'est assez logique, la latitude est plus basse En décembre, à altitude égale, s'il y a du soleil dans le Centre-est et dans le Sud-Ouest , la tx sera plus élevée dans le Sud-Ouest , c'est clair Mais encore faut-il qu'il y ait du soleil dans les 2 cas ... Le 31 décembre 2024, je préfère la journée de plein soleil de Grenoble à la journée d'insolation nulle d'Agen ...(stratus persistant) D'ailleurs, pour le coup, bien que franchement pas terrible au vu de l'insolation, la tx de Grenoble ce jour-là est tout de même supérieure de 2° à celle d'Agen ...(forcément ...) En dehors de la dichotomie évidente et indiscutable entre la zone méditerranéenne et reste de la France, il faut se méfier des a priori
  10. Là encore, pour le Sud-Ouest, c'est à fortement nuancer selon les secteurs ... à Agen, en décembre 2024, ils ont en effet souvent échappé au soleil rasant de bout en bout ... puisqu'ils ne le voyaient pas du tout 😉 (phénomènes de basse couche fréquents et tenaces) J'exagère un peu évidemment, mais 70 h sur le mois, c'est certes un peu mieux que les 51 h de Lyon, mais c'est pas génial ... (pour situer, en décembre 2024, Montpellier c'est 170 h de soleil ...)
  11. Pour moi, le "midi", le vrai, c'est le midi méditerranéen, point (incluant les Cévennes au sens strict, c'est à dire les Cévennes gardoises et lozériennes) Quand j'étais enfant et ado, en Haute-Savoie, dans ma famille, quand on parlait du "midi" , sans plus de précision, c''était le midi méditerranéen. Le Sud-Ouest, pour moi, ce n'est pas le midi, car les paysages et l'insolation ne sont pas les mêmes C'est le "midi" au sens culturel, c'est à dire le domaine occitan, où les natifs ont l'accent chantant, mais pas sur le plan climatique et botanique. Mais par contre, sur le plan culturel, les habitants du Sud-Ouest se voient bien dans "le sud", alors que les Grenoblois ne se voient pas comme des gens "du sud" (mais pas "du nord" non plus ... 😉 ) A la Canourgue, dont mon père était originaire, quand on leur parle de Grenoble, ils imaginent un climat nettement moins ensoleillé globalement, et beaucoup plus rude en hiver Alors qu'en réalité, c'est à peu près la même chose (les hivers sont même sûrement plus rudes à la Canourgue en moyenne, compte tenu de la différence d'altitude et de l'absence d'ICU)
  12. Oui, je suis d'accord, de mon point de vue, c'est le plus net de tous les seuils que j'ai cités, sur le plan de la végétation (je ne parle pas du Col de Puymorens, qui est le seul de ces seuils où je ne suis jamais passé) Le changement de végétation est plus net, par exemple, qu'au Col de La Croix Haute, vers Grenoble Mais c'est probablement parce qu'au Pas de L'escalette , il y a à la fois un changement de zone climatique ET un changement d'altitude en peu de kilomètres. Les combinaison des deux conduit à un changement spectaculaire de végétation en peu de kilomètres (et également des changements de météo qui peuvent brutaux, notamment à la mauvaise saison)
  13. J'ai un souvenir datant de 15 ou 20 ans Un dimanche de décembre, stratus sur la cuvette grenobloise Je sentais qu'il allait pas se dissiper ce jour-là, je décide de partir "chercher le soleil" dans "le sud"... Je prends l'autoroute jusqu'à Valence, même topo qu'à Grenoble, puis je prends la RN 86 sur la rive ardéchoise du Rhône J'étais sorti du stratus entre Cruas (encore gris) et Rochemaure (soleil, et donc j'imagine soleil aussi à Montélimar, même si j'étais pas passé par là) C'est, je pense, la limite extrême du stratus hivernal au cœur de l'hiver (genre 2ème quinzaine de décembre) Mais ce n'est pas une limite permanente toutefois. Valence et Grenoble échappent quand même assez souvent au stratus, ou alors il se dissipe en cours de matinée , on l'a souvent vu sur cet hiver 2024-2025 (c'est une autre histoire à Lyon ...)
  14. On peut tracer une ligne (bien connue certes, je n'apprendrai rien à beaucoup d'entre vous) Col Bayard - Col de la Croix Haute - Défilé de Cruas - Col de la Chavade - Pas de l'Escalette - Seuil de Naurouze- Col de Puymorens Au sud et à l'est de cette ligne, il n'y a pas partout du Pin d'Alep certes , mais on sent vraiment qu'on change de monde. Et c'est bien le seul endroit en France où on a cette sensation Les points les plus litigieux et moins marqués de la ligne sont le défilé de Cruas et le Seuil de Naurouze car les plus bas en altitude Ils sont "poreux" mais dans un sens opposé. le défilé de Cruas a tendance à laisser passer un peu le méditerranéen vers le nord, alors que le Seuil de Naurouze laisse passer un peu "le nord" vers le méditerranéen
  15. Je précise que la zone "oro-méditerranéenne" reste "le sud" sur le plan de la végétation car dans les Alpes de Haute Provence, le Haut-Var (Canjuers) voire les Hautes Alpes , la végétation n'est pas pleinement méditerranéenne, mais on voit bien qu'on n'est ni dans les Alpes du Nord, ni dans le Jura ni dans les Pyrénées (qui, sur le versant français, présentent des paysages très semblables au Alpes du Nord,à l'exception des Pyrénées Orientales, qui appartiennent justement au domaine méditerranéen)
  16. @dann17, puisqu'on parle de végétation, j'aime aller dans la zone méditerranéenne car le dépaysement est total par rapport à Grenoble, c'est évident (personne de censé d'ailleurs ne le contesterait) Par contre, le Sud-Ouest ... Toulouse et Albi sont de très belles villes, mais , franchement , pour voir une différence entre les végétations (à basse altitude) du Tarn, de la Haute-Garonne et de l'Isère , il faut vraiment le vouloir ... Peut-être que dans un cas on est dans "le sud" et dans l'autre "le nord" (OK), mais le moins qu'on puisse dire , c'est que ça ne saute pas aux yeux .... (ce qu'on remarque le plus, et de loin, c'est la différence d'accent 🙂 ) La forumeur qui comparait Orléans et Toulouse , si on lui montre 2 photos de la campagne autour de ces 2 villes, je suis même pas certain qu'il soit capable de deviner quelle photo correspond à quelle ville ... En ce sens, si on se base sur la seule végétation, il y a en France un "sud" , en l'occurrence la zone méditerranéenne et supra-méditerranéenne, et un "nord", qui est à peu près tout le reste (hormis, admettons, des secteurs très minoritaires dans le Sud-Ouest , ainsi que les environs de Valence et Millau, où, par exemple, des boisements de chênes-verts peuvent faire illusion ...)
  17. Merci 🙂 (j'en avais déjà vu sans savoir que c'était ça) Quand je descend dans le Sud , c'est généralement du côté de Montpellier Or , a priori, le pin d'Alep est bien moins courant à l'ouest du Rhône qu'à l'est (sur 240000 ha de boisements de Pin d'Alep en France métropolitaine , environ 200000 sont situés dans la seule région PACA ) Ceci dit, bien que le pin d'Alep y soit plus épars qu'en Provence, pour moi la garrigue de l'arrière pays de l'Hérault représente aussi la végétation méditerranéenne typique (j'adore)
  18. Oui, d'ailleurs, le Pin d'Alep est bien moins connu des non-méditerranéens que le chêne-vert, par exemple Pour ma part, je sais au reconnaître au premier coup d'oeil un chêne-vert (on en trouve d'ailleurs des exemplaires plantés ici-et-là dans la cuvette grenobloise) Alors que j'avoue que je ne saurais pas reconnaître un pin d'Alep ...
  19. Enfin, hors zone méditerranéenne, car , dans la zone méditerranéenne, c'est une autre histoire ... Février 1956 avait provoqué un véritable traumatisme dans la zone méditerranéenne, l'oléiculture française a mis 30 ou 40 ans à s'en remettre (et elle ne serait peut-être jamais vraiment repartie fort sans le RC)
  20. Je suis d'accord en ce qui concerne les hivers très froids, car la nature est en sommeil à ce moment-là Pour le gel, je parlais plutôt de gels tardifs de printemps. Tu as entendu parler comme moi des fameux "Saints de Glace" 😉 Ils sont tellement ancrés dans l'imaginaire collectif français que certains les redoutent encore en 2025 ... alors qu'avec le RC, ils n'ont plus vraiment de sens à basse altitude (s'ils étaient en avril oui, mais en mai, maintenant, à basse altitude ...) Sinon, effectivement , les sécheresses estivales sont aussi dommageables pour l'agriculture que les étés "pourris" Par contre, je pense que les sécheresses étaient autrefois plus rares que les étés "pourris", en tout cas dans la moitié nord de la France Par exemple, dans les années 1970, il y a certes 1976, mais suivi d'un défilé d'été "pourris" (au moins 5 de suite, voire 6 pour la moitié nord du pays) Et on parle là de vrais étés "pourris", qui n'ont rien à voir avec les étés 2021 ou 2024 ... (qui en ont fait râler certains, mais qui étaient très corrects au demeurant)
  21. Oui, la baisse est même impressionnante. Vu le positionnement, le nombre de 73 à proximité de Grenoble doit correspondre au Versoud ... Il y a longtemps que la station du Versoud n'a pas enregistré au moins 73 gelées dans un année, d'ailleurs sur la dernière décennie la moyenne est de 52 ... De même, à Aigues-Mortes, sur ces dernier hivers, en moyenne on doit être bien plus proche de 0 que de 18 ...
  22. Il se trouve que j'ai fait mon service militaire dans le Var, au camp de Canjuers 😉 Je suis arrivé au camp en mars 1995 ( après un mois de classes à Draguignan) le camp est à 900 m d'altitude et je peux dire qu'en mars-avril, il ne faisait pas bien chaud certains jours (ressenti évidemment plus désagréable quand le vent soufflait ce qui n'était pas rare) A 900 m d'altitude , j'ai le souvenir d'une végétation qui n'avait déjà plus grand-chose de franchement méditerranéen. Ca me faisait plutôt penser aux causses lozériens, qui sont situés en dehors de la zone méditerranéenne stricto sensu (bien qu'à proximité géographique)
  23. Varois je ne sais pas, mais il est certain que les gelées sont, globalement, plus sévères dans la région de Sisteron que dans la cuvette grenobloise Certes, il y a l'ICU, mais il y a surtout les stratus, assez fréquents au petit matin dans la cuvette grenobloise en conditions anticycloniques d'hiver, alors qu'ils sont inexistants à Sisteron En regardant les tn du Versoud sur la dernière semaine anticyclonique de décembre ; il est d'ailleurs assez facile de deviner les matins où le ciel était dégagé et ceux où il y avait du stratus 😉 Cette absence totale de stratus à Sisteron permet une insolation hivernale à faire pâlir (d'envie cette fois) les Grenoblois (et d'ailleurs quasiment toute la France non méditerranéenne à basse altitude ...) Mais le contrepoids, ce sont ces tn assez sévères qui empêchent la présence spontanée de la végétation méditerranéenne (hors secteurs très localisés comme les pentes que tu as montrées)
  24. J'étais sûr que tu allais réagir 😉 Ca semble être un point sensible pour toi, cette histoire Je vais pas m'étendre, on a chacun notre vision des choses (qui n'est pas si opposée, simplement un peu différente) Mais juste sur ce que j'ai écrit : 1) j'ai pris les txm de juin et juillet, simplement parce que le forumeur auquel je répondais comparait les étés de Toulouse et d'Orléans (relis son post) 2) je ne comparais pas Grenoble et Toulouse, mais Grenoble et Strasbourg 3) Je vois parfois des photos d'années récentes ou des webcams de secteurs du Grand-Est , y compris urbains, plongés dans un brouillard à couper au couteau et/ou givrant des jours durant ... Je suis désolé, mais je ne n'ai pas l'impression de vivre dans le même climat ... du brouillard givrant et/ou à couper au couteau à Grenoble, c'était peut-être courant il y a 50 ans je ne sais pas (je n'y habitais pas ) mais dans les années 2000, le moins qu'on puisse dire que ça relève du rarissime ... du stratus persistant toute la journée ce n'est déjà plus très courant, on parle de quelques jours dans l'année en moyenne. d'ailleurs, sur ce dernier hiver 2024-2025 très anticyclonique, il avait un monde sur ce point entre Grenoble et Strasbourg ... 4) Pour terminer, je suis désolé, mais 361 h de soleil en plus par an, pour moi c'est très loin d'être un détail. Quand des forumeurs disent que Montélimar a (justement) 350 h de soleil en plus que Grenoble dans l'année , personne sur IC n'a l'air de considérer que c'est un détail 😉
  25. Oui, Grenoble a le même problème que Lyon (malgré des maires étant censés en théorie se sentir plus concernés que d'autres par le sujet, vu leur "étiquette" et depuis plus longtemps encore à Grenoble ....) Je t'ai déjà répondu sur ce point, je pense que ça tient à un frein "culturel" dans nos pays de climat tempéré Traditionnellement , la chaleur et le soleil étaient vu un peu comme des "bénédictions" (en caricaturant un peu), dans un contexte historique où les vagues de froid étaient bien plus fréquentes et marquantes que les vagues de chaleur ou de sécheresse. Historiquement, le seul secteur de France où la chaleur et la sécheresse étaient éventuellement craints dans les campagnes, c'était la zone méditerranéenne. Ailleurs, on espérait surtout que les arbres fruitiers n'allaient pas être tués par le gel, ou les cultures et moissons réduites à néant par un (vrai) été "pourri" ... Mais les mentalités évoluent doucement, les jeunes générations commencent à voir les choses différemment. NB : je parle bien de la vision historique du soleil et de la chaleur dans les campagnes, dans un contexte de paysannerie en auto-suffisance alimentaire pas de la mode des "vacances au soleil" qui ne s'est vraiment démocratisée qu'après la 2ème guerre mondiale (de toute façon avant , la majorité des gens avaient d'autre souci que de prendre des vacances, que ce soit au soleil ou pas ...)
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