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Dionysos

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Tout ce qui a été posté par Dionysos

  1. Nous sommes d'accord, Saint-Geoirs ne représente pas bien Grenoble (c'est pour cela que j'ai parlé de "région de Grenoble" dans mon post , mais c'était peut être déjà trop...) Vous aurez remarqué que je prends désormais soin de ne plus associer Saint-Geoirs et Grenoble quand je parle d'insolation (même si je demeure convaincu qu'il doit y avoir un très faible écart au total sur l'année, je pourrais développer mes arguments ) La seule station qui représente bien Grenoble est Saint-Martin d'Hères Dommage que cette station n'ait pas de mesure d'insolation, ni de données très anciennes concernant les températures et les précipitations.
  2. Pour moi, en ce début d'année 2019 , et même pour l'hiver 2018-2019, la situation n'est véritablement anormale que dans la zone méditerranéenne, uniquement. Là, c'est un peu inquiétant , d'autant plus qu'on peut déjà affirmer que l'été 2019 sera sec dans cette zone (l'été est systématiquement sec dans cette zone) Partout ailleurs , les cumuls sont normaux ou à la rigueur faiblement déficitaires (la carte de Serge L l'a d'ailleurs très bien montré) Je pense qu'il faut simplement, partout en France, apprendre à mieux gérer les ressources en eau, notamment au niveau agricole (je ne dis pas que c'est forcément facile, mais on n'y coupera pas) Après, bien sûr, si 2019 devait être une année "à la 2003", là effectivement il y aurait lieu de s'inquiéter, car 2003 faisait suite à 2 années bien humides (2001 et 2002), ce qui n'est pas le cas de 2019. Mais, à ce stade, cela reste une pure supposition...
  3. Hier Maximale de 23,2° relevée à la station de Saint-Martin d'Hères, la température la plus élevée du mois (pour l'instant) a été relevée samedi : 23,7° les dernières précipitations remontent au dimanche 17
  4. À Saint-Geoirs, ce mois de mars n'a cumulé jusqu'à présent que 57 % de la normale d'un mois de mars, et aucune pluie n'est annoncée pour les 7 derniers jours du mois.... Ce mois de mars pourrait donc être le 1er mois anormalement sec dans la région de Grenoble depuis septembre 2018. On est toutefois bien loin des records ( mars 1997 n'avait cumulé que...9 mm 😀 )
  5. Ce soir, la station de Saint-Geoirs doit être aux alentours de 127-128 heures d'insolation pour le mois. Ce mois de mars peut donc encore finir dans la normale (une quarantaine d'heures en 7 jours, cela semble tout à fait réalisable, surtout que les prévisions sont favorables). Franchement, vu les 15 premiers jours du mois, cela était inespéré.. Sur l'année 2019, l'excédent d'insolation est actuellement d'environ 18% 😀
  6. La région de Grenoble semble se démarquer de beaucoup de régions avec , pour ces derniers mois, des précipitations dans la normale, aussi bien en terme de quantités , que de nombre de jours. Le dernier mois vraiment (anormalement) très sec ayant été septembre 2018. Bien que plus ensoleillé que la normale (12% en cumul au 21/03) , ce début d'année 2019 ne présente, pour l'instant, aucune anomalie particulière de précipitation.
  7. Merci pour l'info sur la chaleur urbaine. la différence sensible entre Saint-Martin d'Hères et Saint-Geoirs tiendrait donc plutôt à la topographie, Saint-Martin d'Hères se situant dans la "cuvette" grenobloise, contrairement à Saint-Geoirs. Il est effectivement possible aussi que les chiffres soient faussés par une différence de matériel, mais il est quand même de "notoriété publique" que la cuvette grenobloise est plus "chaude" que Saint-Geoirs (les chiffres ne paraissent donc pas aberrants, au moins sur l'ordre d'idée)
  8. Voici ce que ça donne pour la station de Saint-Geoirs en nombre de jours > 30° : Ces chiffres sont particulièrement intéressants car, pour ceux qui ne connaissent pas la région, cette station est située en rase campagne, avec donc un effet "chaleur urbaine" très limité (Grenoble est à 35 km à vol d'oiseau) Pour mesurer l'effet de "chaleur urbaine", on peut comparer Saint-Geoirs (rase campagne) et Saint-Martin d'Hères (très proche banlieue de Grenoble) sur la période 2000 - 2018, les 2 stations sont distantes de 40km à vol d'oiseau Saint-Geoirs nbre de jours >30° par an : 29 Saint-Martin d'Hères : nbre de jours > 30° par an : 54 Sans commentaire...😀
  9. C'est exactement le contraire à l'autre bout de la France, à Saint-Geoirs, où petit a petit on grignote le retard de la 1ère quinzaine de mars. Et aujourd'hui une journée d'insolation maximale qui va bien y contribuer 😀 ce mois de mars peut même encore finir dans la normale (mais ce sera quand même compliqué...) Sur l'année , l'excédent est pour l'instant de 8%
  10. L'hiver 2018-2019 touche à sa fin et on peut dire que ça aura été un hiver peu rude, un de plus dirons-nous. Au fil des hivers, la neige au sol devient une rareté dans le centre-ville de Grenoble et je ne serais pas vraiment étonné que cela soit même de "l'histoire ancienne" dans 20 ou 30 ans....😀 À Saint Martin d'Hères, le nombre de jours de gel aura été certes honorable, mais il s'agissait très majoritairement de "petits" gels (entre 0° et -2°), la température n'étant d'ailleurs pas descendu plus bas que -4,7°. Au niveau des précipitations, l'hiver aura été à peu près dans la norme. Il en est de même pour l'ensoleillement , dans la norme sur l'ensemble , bien que très contrasté ("normal" en décembre, mauvais en janvier, excellent en février)
  11. Oui, il y a eu notamment la fameuse série 1977-1982, avec 6 étés "pourris" consécutifs, qui nous paraîtraient à peine imaginables de nos jours ( dans les années 2000 , l'été 2014 a été certes sombre et humide , mais c'est une exception , et il était quand même beaucoup moins frais que les "1977-1982") Cela rejoint ce que j'ai déjà dit sur le forum, à savoir que l'influence du RC sur l'insolation est plus visible à la "belle saison" , et avec bien sûr des températures toujours plus élevées , quand l'insolation est favorable (ce qui tend à devenir la règle en été)
  12. Ça pourrait être une explication logique , puisqu'on sait que les températures, notamment minimales, sont plus basses en hiver quand le ciel est dégagé. Toutefois, les relevés d'insolation ne laissent pas apparaître d'augmentation sensible de l'insolation hivernale moyenne au cours des dernières décennies, en tout cas en ce qui concerne la France non-méditerranéenne (s'il y a une augmentation de l'insolation moyenne en zone non-méditerranéenne avec le RC, elle concernerait plutôt la "belle saison", avec notamment la raréfaction voire quasi disparition des étés "pourris") À Saint-Geoirs, par exemple, la période décembre - mars tendrait plutôt vers une légère baisse de l'insolation (heureusement compensée par une augmentation plus nette de l'insolation sur la période juin-octobre) . Dans cette station, le dernier mois de janvier excédentaire remonte à 2009.... Cet hiver, sur la période novembre-mars, seul février aura été excédentaire, certes très largement (mars n'est pas terminé mais vu où il en est à mi-parcours, il faudrait un miracle pourqu'il soit excédentaire au final...)
  13. Sujet très intéressant sur lequel il y a beaucoup de choses à dire... Le réchauffement climatique entraîne des hivers incontestablement moins rudes qu'autrefois (tout le monde l'a remarqué...) Toutefois, l'effet de la concentration urbaine n'est pas à négliger. Ainsi, par exemple, les épisodes de neige tenant au sol sont devenus très rares dans le centre-ville de Grenoble, et les épisodes de gel "fort" se raréfient également. Mais cela tient aussi à un effet de "chaleur urbaine" toujours plus prononcé (rappelons que, compte tenu de sa situation géographique particulière , l'agglomération grenobloise est la plus "dense" de France après Paris...) Au passage, la station de "référence" de Saint-Geoirs traduit d'ailleurs mal cette évolution, car elle est située en rase campagne, à 40 km de la ville... Pour ce qui est de la comparaison estivale entre Nancy et le Gard, les journées estivales nancéiennes sont plus chaudes qu'autrefois quand elles sont bien ensoleillées. La différence entre Nancy et le Gard , c'est que les journées estivales nancéiennes ne sont pas toujours bien ensoleillées, contrairement aux journées estivales gardoises les "accidents" à Nancy font donc baisser la moyenne... Même si, et c'est un autre effet du RC, les étés "pourris" tendent à aussi à se raréfier dans la France non-méditerranéenne le dernier mois de juillet "pourri" étant celui de 2014 (on pourrait même presque dire que c'est le seul depuis 2003..)
  14. À Saint-Geoirs, le déficit est même de 35% pour l'instant. Ceci dit, sur l'année 2019, avec 311 heures cumulées au 13 mars, on reste encore très légèrement au-dessus de la normale (grâce essentiellement au superbe mois de février)
  15. Le problème c'est qu'à chaque fois qu'il y a un record mensuel d'insolation, les médias laissent entendre que c'est à relier au réchauffement climatique et donc que ça va devenir la règle (parce qu'il faut bien que le réchauffement climatique "se voie concrètement" ) Donc le retour à la réalité est toujours difficile... La vérité , c'est que le réchauffement climatique , pour l'instant c'est 1 ou 2° de plus (augmentation peu perceptible "dans la vie de tous les jours") et c'est tout. Le réchauffement climatique ne s'accompagne pas d'une réelle augmentation de l'insolation en France. À part peut-être dans la zone méditerranéenne, qui semble voir se multiplier les records d'insolation ces dernières années (2017 et maintenant 2019 qui semble prendre le même chemin)
  16. 34 heures relevées en 12 jours à Saint-Geoirs...☹️ Pourtant 1 seule journée d'insolation nulle, mais également 1 seule journée de plein soleil, et sinon, de brèves apparitions du soleil par-ci par là... L'insolation cumulée était à 263 heures fin février, hier soir elle n'avait toujours pas franchi la barre des 300...
  17. Pour Macon, c'est en train de sérieusement se gâter, car cette station n'a relevé que 27 heures d'ensoleillement sur les 10 premiers jours de mars... d'une manière générale , ce début mars est bien sombre dans le centre-est et ses environs. Il reste 20 jours heureusement, mais si ça continuait comme ça, des records de faible insolation pourraient être visés...
  18. On a eu l'occasion d'évoquer sur ce forum les différences qui peuvent exister entre la station de Saint-Geoirs et la ville de Grenoble elle-même (distante de 40km) Sur ce mois de mars, la station de Saint-Geoirs a cumulé péniblement 25 heures d'insolation en 7 jours. Sur la cuvette grenobloise, le ressenti était meilleur que cela il me semble, ces 7 premiers jours de mars ont même été assez lumineux et agréables. Je sais qu'il faut se méfier du ressenti, mais à titre de comparaison , en janvier et février, les cumuls d'insolation à Saint-Geoirs "matchaient" bien avec le ressenti dans la cuvette...
  19. Le mont Lozère est aussi en limite de climat méditerranéen , son versant sud-est (Vialas , Génolhac) appartient au climat méditerranéen Je pense qu'à vol d'oiseau, le mont Lozère est un petit peu plus éloigné de la Méditerranée que le mont Aigoual, mais pas tant que ça. Il est surtout moins connu que l'Aigoual, justement parce qu'il n'a pas de station météo... (je précise que je suis grenoblois, mais mes racines familiales sont lozériennes...)
  20. l'ensoleillement de 2019 est parti sur des bases vraiment impressionnantes dans la zone méditerranéenne : déjà 437 heures à Montpellier, alors que la normale à cette date de l'année serait plutôt vers 330... Le sud-ouest et le centre-est sont autour, ou un peu en dessous, de 300 heures, ce qui est plutôt bon à cette date de l'année Mais les prévisions pour la suite de mars ne sont pas fabuleuses...
  21. Je viens de remarquer quelque chose de très intéressant... À la station de Saint-Geoirs, depuis 2015, chaque année , il y a un mois qui bat un record haut d'insolation mensuelle : novembre en 2015, décembre en 2016, octobre en 2017, juillet en 2018 et donc février en 2019 ! Il semble donc bien y avoir ces dernières années une multiplication des "anomalies temporaires positives " d'insolation.
  22. La carte de Serge L résume bien la situation réelle. Dans le centre-est, aucune raison de s'alarmer. L'année 2018 a été certes un peu moins arrosée que la normale , mais le déficit cumulé sur l'année n'est que de 10%. Et le total des précipitations est à peu près conforme à la normale sur la période allant d'octobre 2018 à février 2019 inclus (y compris février 2019, car le début de mois a été très arrosé...) Cette sensibilité à la "sécheresse" vient notamment de la culture très répandue du maïs, production probablement très lucrative, mais qui nécessite beaucoup d'eau...
  23. Pour l'instant , en terme d'insolation, dans le centre-est, ce début d'année 2019 est très similaire au début de l'année 2003... (janvier très sombre, février très lumineux, et mars qui démarre plutôt bien) Et il y a autre chose... À Saint-Geoirs, les années record d'insolation sont 1994, 2003 et 2011... Il faut certes se méfier des statistiques, mais c'est tout de même curieux (ça donne l'impression d'un pic d'insolation annuelle qui se produirait tous les 8-9 ans) L'avenir dira si mon intuition était la bonne 😀
  24. Dans la France non-méditerranéenne, l'insolation a toujours connu des variations cycliques, avec des phénomènes de "rattrapage", et il n'est même pas rare que les extrêmes se suivent : - l'été 1976 et sa sécheresse avaient été suivis , en 1977, d'un des pires "étés pourris" que la France ait connu - la fameuse année 2003, et ses records d'insolation annuelle, succédait à une année 2002 particulièrement sombre Quant à février 2019, souvenons nous que février 2018 avait été son exact opposé (à Saint-Geoirs, 55 heures relevées, 50% de déficit par rapport à la normale, mois le moins ensoleillé de l'année, etc) Par contre, à conditions d'insolation identiques, les températures tendent à être plus élevées qu'autrefois, quelque soit la saison (par ex, en février 2008 , précédent mois comparable à février 2019 , les températures n'étaient pas montées aussi haut) C'est à ce niveau que le RC intervient, je pense.
  25. De mon point de vue, dans ce cas précis, le rôle du réchauffement climatique n'est pas certain. ces records de température résultent essentiellement de l'établissement pendant plus de 15 jours consécutifs de conditions anticycloniques (d'ailleurs il se sont produits essentiellement lors de la 2ème semaine de cet épisode anticyclonique ) Une telle persistance de conditions anticycloniques reste rare en France à cette période de l'année (zone de climat méditerranéen exceptée) Or, à ma connaissance, il n'a pas jusqu'à présent été établi de lien formel entre le réchauffement climatique et une augmentation de l'insolation (ou même des anomalies saisonnières d'insolation)
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