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charles.muller

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  1. Ah OK. Mais quand je lis Meteo générale et maritime de Le Vourc'h et al., qui est assez récent (2002) et édité par Meteo France comme "cours et manuel de l'ENM", c'est encore truffé de cartes où il y a des gros A et D. Faut que j'oublie ? Cela m'emmerd*rait de me creuser les méninges à essayer de comprendre un manuel périmé des théories nordiques
  2. The impact of El Niño-southern oscillation upon weather regimes over Europe and the North Atlantic during boreal winter Moron, Vincent; Plaut, Guy International Journal of Climatology, 2003, vol. 23, Issue 4, pp.363-379 Abstract The influence of the warm and cold sea-surface temperatures in the eastern and central equatorial Pacific associated with El Niño-southern oscillation (ENSO) on the probability of occurrence of weather regimes (WRs) over the North Atlantic sector is investigated for the period November-March. Five WRs are identified from daily sea-level pressure anomalies (SLPAs) during 119 winters (1882-2000) over this sector by applying cluster analysis: the positive North Atlantic oscillation (NAO; called ZO for zonal) and negative NAO (called WBL for west blocking) patterns; GA (for Greenland anticyclone), with a positive SLPA shifted north of 60° N; EA (for European anticyclone) with a positive SLPA over Europe but enhanced north-south SLPA gradient over the western and central North Atlantic; and AR (for Atlantic Ridge) with a positive (negative) SLPA over the central North Atlantic (northern and central Europe). El Niño winters are associated with a significant increase (decrease) in the prevalence of ZO (WBL) in November-December and a significant increase (decrease) in the prevalence of GA and WBL (EA and ZO) in January-March. During La Niña winters, ZO (WBL and AR) occurs significantly less (more) frequently in November-December, and GA and WBL (EA and AR) are less (more) frequent in January-March. So, the anomalies of the WR frequencies are almost inverted between November-December and January-March. The response of the WR frequencies to ENSO extremes is most pronounced in February.On the inter- and multi-decadal time scales, the typical ENSO signals tend to be stronger during preferred phases of the basinwide westerlies, especially in January-March. The typical El Niño signal in January-March (e.g. more GA and WBL and less ZO and EA than normal) is strong when westerlies are slower than normal, around 1900, 1915 and mainly from 1930 to 1970. The generally reversed association during La Niña winters (e.g. more EA and AR and less GA and WBL than normal) in January-March is strong mainly when westerlies are faster than normal. Anomalies are weaker and quite different during slow westerlies-La Niña and fast westerlies-El Niño January-March winters. Such a modulation also appears in November-December with reversed association (i.e. stronger ENSO signal during slow westerlies-La Niña and fast westerlies-El Niño November-December winters), but the difference between the slow and fast westerlies phases is weaker than in January-March. *** Voici une nouvelle étude sur le même sujet analyse des corrélations entre ENSO et régimes de temps (WR) de l'hiver boréal. Les auteurs identifient cinq régimes en fonction des pressions au niveau de la mer : ZO pour zonal = NAO+ WBL pour blocage d'ouest : NAO- EA pour anticyclone européen : forte pression sur l'Europe, fort gradient nord-sud de pression sur l'Atlantique centrale et nord-ouest GA pour anticyclone sur le Groenland : forte pression décalée au-dessus de 60°N AR pour dorsale atlantique (?? ridge ??) avec tendance pression positive/négative en Nord-Antlatique / Europe central et nordique (Cela doit correspondre à des régimes météos mieux nommés en français que ma traduction rapide, merci de préciser si vous les connaissez et de corriger si les descriptif des champs de pression est impropre). Les hivers El Nino renforcent (en moyenne) le régime ZO en novembre-décembre, les régimes GA et WBL en janvier-mars. Inversement pour Nina. Les réponses El Nino sont plus sensibles en février. Les infuences El Nino / La Nina dépendant aussi des vents d'ouest en janvier-mars : quand ces vents sont faibles, influence El Nino forte ; quand ces vents sont forts, influence La Nina forte (là, je ne sais pas si c'est une corrélation ou un rapport de causalité ; et dans ce dernier cas, je ne sais pas dans quel sens vaut ce rapport). La même association vent-ENSO se retrouve au début de l'hiver (novembre-décembre), mais moins marquée. Donc si je suis bien, comme on est en El Nino en ce moment, on aurait une probabilité un peu plus forte d'avoir un régime GA ou WBL dans ce premier trimestre, et l'intensité des vents d'ouest moduleront cette influence.
  3. (HS) Par hasard, y a-t-il un lien ou une référence pour une présentation synthétique de ces querelles d'école. Je les ai vu mentionnées ou discutées de-ci de-là, mais je ne retrouve plus où.
  4. Désolé, j'étais absent. Pour moi aussi, late winter signifie fin de l'hiver ou seconde partie de l'hiver. (Et le printemps qui suit immédiatement pour le signal ENSO au XXe siècle).
  5. Pour info, cette publication récente sur le sujet. (Pas encore trouvé en pdf) ENSO influence on Europe during the last centuries Climate Dynamics, 28, 2-3, 181-197 (online 2006) DOI 10.1007/s00382-006-0175-z S. Brönnimann, E. Xoplaki, C. Casty, A. Pauling, J. Luterbacher Abstract El Niño/Southern Oscillation (ENSO) affects climate not only in the Pacific region and the tropics, but also in the North Atlantic-European area. Studies based on twentieth-century data have found that El Niño events tend to be accompanied in late winter by a negative North Atlantic Oscillation index, low temperatures in northeastern Europe and a change in precipitation patterns. However, many questions are open, for example, concerning the stationarity of this relation. Here we study the relation between ENSO and European climate during the past 500 years based on statistically reconstructed ENSO indices, early instrumental station series, and reconstructed fields of surface air temperature, sea-level pressure, precipitation, and 500 hPa geopotential height. After removing years following tropical volcanic eruptions (which systematically mask the ENSO signal), we find a consistent and statistically significant ENSO signal in late winter and spring. The responses to El Niño and La Niña are close to symmetric. In agreement with studies using twentieth-century data only, the ENSO signal in precipitation is different in fall than in late winter. Moving correlation analyses confirm a stationary relationship between ENSO and late winter climate in Europe during the past 300 years. However, the ENSO signal is modulated significantly by the North Pacific climate. A multi-field cluster analysis for strong ENSO events during the past 300 years yields a dominant pair of clusters that is symmetric and represents the ‘classical’ ENSO effects on Europe.
  6. Une info sur ce sujet tempêtes / modèles / Atlantique et pacifique : http://ams.confex.com/ams/87ANNUAL/techpro...aper_116857.htm
  7. Nota : personne n'a à être désolé d'être parti sur des aspects théoriques, c'est au contraire très instructif et très sympathique de la part des participants, de même que c'est un préalable nécessaire pour comprendre le phénomène dont on pale et réfléchir à son évolution. Sur ce dernier point, j'ai un peu l'impression que l'on ne peut pas en dire grand chose, finalement.
  8. charles.muller

    Articles

    Sur le site du Bureau Australien de Météorologie, cela donne cela pour les anomalies de précipitation par rapport à la moyenne 1961-90 (continent australien, sans territoires périphériques). On voit que la sécheresse est plutôt surtout concentrée à la façade orientale du continent (et aussi au centre je crois, sur une durée plus longue). Cela ressemble plus à une modification de circulation locale (ENSO, SAM, vents ?) qu'à un effet global. Il y a déjà eu une grande sécheresse quasi-décennale en 1937-45. Sur les réanalyses NCEP/NCAR, on ne voit pas non plus de tendances particulières à la sécheresse sur la période 1991-2005 (par rapport à la période de référence climato. 1968-96 de cette base), ce qui tend à indiquer que le phénomène est récent.
  9. Pas trouvé non plus autre chose que le communiqué sur le site du Met Office, sans renvoi à un article ou un rapport. Concernant ce que tu as mis en gras, je pense que ce sont les prévisions des oscillations type SAM, ENSO, NAO/AO, etc.
  10. OK, donc ? Diminution, augmentation... ton avis ? (Si le simple fait d'avoir un avis "à long terme" sur le sujet est con, tu es le bienvenu pour dire pourquoi, c'est justement le thème).
  11. Merci à tous pour les explications (que convergence et divergence soient horizontales avec les mvts verticaux induits ensuite a déjà débloqué beaucoup de choses dans ma p'tite tête). Comme sirius, je vais digérer (ie imprimer et relire posément). Et comme météor ci-dessus, je suggère que l'on en revienne à la dimension climatologique. Aux questions posées par Meteor sur l'évolution du gradient thermique et ses conséquences sur les éléments déclencheurs des tempêtes dont nous venons de parler, j'en ajoute deux autres plus empiriques : A-t-on déjà une tendance sur les dernières décennies et sur le bassin atlantique ? A-t-on des corrélations (en variabilité annuelle) entre le nb ou l'intensité des tempêtes et d'autres phénomènes, tjrs sur le même bassin?
  12. Pour l'origine climato, je n'oublie pas, on essaiera de faire une synthèse quand on sera d'accord sur la description meteo. Mais comme sirius l'a fait dans son dernier message, on peut essayer d'un mot ou d'un graphique de ramener au moins à la question des tempêtes. Pour les explications meteo... je survis difficilement. Le "tube" si intuitif est devenu un peu plus complexe après Meteofun : TP = (1/ρ)*TA*grad(θ) Donc, je crois comprendre (?) que l'image du "tube" désigne en fait le TP, lequel se calcule par d'autres grandeurs (la masse volumique, le TA qui est zeta+f, la température potentielle). Mais le courant-jet (qui désigne le "tube" au départ) se résume à cela, je ne vois pas trop ? Maintenant, il y a débat sur tourbillon, rotation, vorticité... j'ai l'impression que c'est une querelle de terminologie, mais ce n'est pas clair. Il faudrait au moins s'entendre sur la dernière remarque de Cotissois22 : quoi est la cause de quoi ? En fait, un descriptif plus linéaire du processus de formation (de la tempête) serait bienvenu, on verrait au moins ce qui arrive "en premier" à chaque étape. Parce que là, la discussion se centre sur des points précis et on (je) perd(s) un peu la dynamique d'ensemble.
  13. Merci pour cette vaste synthèse, très agréable à lire. Juste un point : je n'ai pas trouvé à quoi renvoyaient les deux astérisques de l'insolation.
  14. Ah oui, super clair le schéma, merci. Quand tu dis convergence (advection négative) et divergence (advection positive), je me représente mal : ce sont des mouvements verticaux, horizontaux ou tout à la fois de la parcelle d'air par rapport à l'axe zonal du "tube". C'est quoi les unités des couleurs sur le côté de la carte (si je suis bien, c'est la mesure de l'advection TA et ce que tu décris, c'est la tranche rouge-violette méridienne sur l'Atlantique nord) ?
  15. Je te réponds vite sur ce point (et je lis lentement le reste, à nouveau merci pour ces explications très détaillées) : http://www.ipsl.jussieu.fr/actualites/Actualite2005.htm 08-08-2005 : Les ondes planétaires amplifient la sensibilité de la stratosphère aux variations de l’activité solaire Bien que le rayonnement solaire soit le moteur principal du climat, les mécanismes par lesquels l’activité solaire agit sur les paramètres atmosphériques dans la basse atmosphère et au niveau du sol ne sont pas clairement identifiés. Par effet radiatif direct d’une part, la variation de la température moyenne engendrée par les variations de l’activité solaire est quasiment indétectable. Par effet indirect d’autre part, les variations du flux des ultraviolets (UV), en modifiant la répartition de l’ozone et par conséquent les gradients de température et la circulation dans la stratosphère, ont un impact important sur la stratosphère. Cependant, la modélisation de cet effet indirect ne permettait pas jusqu’à présent de reproduire les observations, jetant un doute à la fois sur la modélisation et sur la qualité des données. Le travail effectué au Service d’Aéronomie sur la qualification des mesures de température a permis d’avoir une vision plus cohérente de l’effet du rayonnement ultraviolet sur la stratosphère. La modulation saisonnière très forte de la température (Figure 1) observée à moyenne et haute latitude suggère en effet qu’un mécanisme lié aux ondes planétaires se propageant l’hiver dans la stratosphère est à l’oeuvre. Une modélisation à trois dimensions de la stratosphère a permis d’autre part de reproduire les observations d’une façon remarquable (Figure 2). Grâce en effet à la possibilité, offerte par ce modèle, de choisir l’amplitude des ondes planétaires, on a pu mettre en évidence le caractère hautement non linéaire de la réponse de la stratosphère au forçage solaire et expliquer comment les échauffements stratosphériques soudains (20 à 40° d’amplitude) observés régulièrement durant l’hiver résultent de l’interaction entre les ondes et la circulation moyenne et dépendent donc de l’activité solaire. La question qui se pose aujourd’hui à la communauté scientifique est de comprendre l’influence de l’activité solaire sur le climat et expliquer le climat du passé, notamment les températures extrêmes du 17ème siècle. Il s’agit en particulier d’identifier un mécanisme responsable de la propagation du signal solaire à travers la haute atmosphère et jusqu’au sol. Les résultats décrits ci-dessus, bien que concernant la stratosphère, peuvent apporter un début de réponse. Ils montrent en effet que les variations importantes observées dans la stratosphère à moyenne et haute latitude pourraient se propager vers le sol grâce aux ondes planétaires. Plusieurs chercheurs de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) sont impliqués dans les recherches de l’impact du soleil sur notre atmosphère. L’extension vers la haute atmosphère du modèle atmosphérique LMDz par le groupe ISC (Interaction de la Stratosphère sur le Climat) de IPSL permettra de poursuivre ces études. Au niveau international, la communauté s’organise autour du groupe SOLARIS du programme SPARC/WCRP (Stratospheric Processes And their Role in Climate / World Climate Research Programme). Du côté des observations, les nouvelles mesures atmosphériques du satellite ENVISAT sont d’ores et déjà disponibles, notamment celles de l’expérience Gomos. Le satellite Picard, qui sera lancé en été 2008, et l’expérience Solspec, dont une nouvelle version devrait être installée sur la station spatiale internationale, mesureront respectivement le diamètre solaire et son spectre et nous permettrons de compléter cette compréhension des mécanismes jouant un rôle essentiel dans les relations Soleil-Terre. Contact : Philippe Keckhut au Service d'Aéronomie
  16. De la neige, mais c'est un miracle /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Prenez sirius, mettez puissance 10, et vous avez ma difficulté de compréhension /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le pb que j'ai pour ma part, c'est que l'on voit apparaître une nouvelle notion (ou presque) à chaque réplique ! Tourbillon absolu, isentropie, vorticité et TP... Pas facile à suivre, même au simple niveau descriptif (je ne parle pas des équations de la dynamique). En plus, je n'ai pas mes livres météo sous la main - lesquels ne sont pas toujours aisés à suivre non plus, d'ailleurs Si je comprends Meteofun, l'anomalie de tropopause (ingrédient de la tempête qui nous préoccupe depuis le début) c'est : - une ancienne anomalie latente au niveau tropo - une descente strato polaire à fort TA et TP - ...autre chose encore ? PVU c'est potential vorticity unit. (10^-6 Km2/kg/s) Nota : j'avais lu sur une page de l'IPSL que les ondes planétaires peuvent être déformées par des anomalies strato liées au vent solaire (ou à des éruptions coronales, etc.). Un lien quelconque avec ce dont on parle ?
  17. Argl, c'est Planck ! J'avais compris le raisonnement pour l'histoire des saturations de couche CO2, de réchauffement surface / tropo et de gradient thermique, mais je n'avais pas poussé une couche au-dessus. Merci d'avoir repris, et c'est plus clair en effet. Et le "pivot" dont parle Gavin (le niveau de radiation effectif ou température effective, c'est-à-dire 240 W/m2 / 256 K), il se situe à quel niveau : la tropopause, au-dessus ou en dessous ?
  18. J'ai beau lire et relire, je ne comprends toujours pas bien. Pas de problème pour que le gradient de la tropo augmente et que la zone "pivot" (émission à 256 K / 240 W/m2) s'élève, mais qu'est-ce que cela change pour la stratosphère et en quoi refroidit-elle en conséquence ? (On en a déjà parlé mais je ne retrouve plus le bon post).
  19. Si je suis bien, l'anomalie de tropopause c'est la vitesse du rotationnel qui augmente et provoque un étirement vertical de la couche (dans la direction pôle > équateur, c'est-à-dire avec une force de Coriolis décroissante). Ce que je comprends moins, c'est si cet étirement est ensuite conservé ou amplifié dans la zone de convergence du tube (là où la force de Coriolis est constante, puisque le courant-jet est à peu près dans le sens zonal / horizontal). Sinon, une question : puisque les modèles disent que les courants-jets devraient dévier en tendance vers les pôles, peut-on supposer que le rotationnel sera en tendance lui aussi plus faible (la force de Coriolis étant de plus en plus forte à mesure que l'on monte, et la vorticité (zeta+f) étant conservée) ?
  20. Merci bien de l'explication, à nouveau très claire. PS : bonne année à tout le monde !
  21. Un détail sur Larsen B : une étude paléo récente (mais je ne l'ai pas lue) de Pudsey 2006 montrerait qu'il y a eu une forte extension de la Péninsule au Petit Age Glaciaire, période maximale du Holocène. Si c'est exact, la fragmentation de cette extension est moins "grave" qu'il n'y paraît, au sens où elle a pu s'arrimer à date récente, et non pas être en place depuis la dernière glaciation. Pudsey, C.J., Murray, J.W., Appleby, P. and Evans, J (2006), Ice shelf history from petrographic and foraminiferal evidence, Northeast Antarctic Peninsula, Quaternary Science Reviews, 25, 2357-2379. Abstract A detailed record of late Pleistocene deglaciation followed by mid-Holocene ice shelf breakup and late Holocene re-growth is contained in continental shelf sediments in the northern Larsen area, northeast Antarctic Peninsula. The zero age of core tops is confirmed by new and published 210Pb profiles, and 70 accelerator mass spectrometer (AMS) 14C dates on bulk organic carbon define sedimentation rates of 7.6–92 cm/ka. The varied geology in the local ice drainage basins facilitates the use of ice-rafted debris (IRD) provenance in determining the presence or absence of ice shelves. All inshore cores contain an interval of non-local IRD in the post-glacial section, demonstrating widespread ice shelf breakup in the mid-Holocene. Both breakup and re-growth may have taken centuries and there are no widespread debris layers associated with breakup. Cores beyond and up to 30 km inside the historical ice shelf limit exhibit a varied IRD provenance throughout the Holocene, suggesting the maximum ice shelf limit may date only from the Little Ice Age. Benthic foraminiferal assemblages are related to water masses and position on the continental shelf and have been modified by taphonomic processes. Nevertheless we discern a deglaciation signal in Prince Gustav Channel of a calcareous spike in predominantly agglutinated assemblages, and this is repeated at the time of mid-Holocene ice shelf breakup. The inferred mid-Holocene warm period occurred later in the northern Larsen area than on the west coast of the Antarctic Peninsula.
  22. A Damien Merci pour le lien, vraiment formidable, c'est exactement le niveau d'explication que je cherchais pour commencer à creuser la question et que je ne trouve pas dans les bouquins. Bravo pour la pédagogie. A lds Oui bien sûr pour la NAO, mauvaise expression de ma part et utile rappel, un indice NAO "se traduit" par telle configuration moyenne, mais ne cause rien en lui-même. (Sur "ce qui cause" en dernier ressort... c'est un gros pb d'oeuf et de poule que j'ai avec les textes météo ) A sirius (et les réponses) Je me suis posé la même question en lisant Damien. En fait, même des questions plus basiques. Sur ce que je comprends. Zone barocline : pas trop de pb, c'est l'affrontement classique masse d'air chaud / froide dû au gradient thermique équateur-pôle dont on parle, avec son potentiel d'énergie. Advection chaude de surface : pas trop de pb non plus, une anomalie, un résidu de cyclone, une remontée d'air équatorial, etc. Courant-jet : cela va aussi, mais pas complètement. Je comprends que cela vient de l'excédent d'énergie à l'équateur et de la force de Coriolis. Mais par exemple, pourquoi il va se caler très haut en limite de tropopause ? Juste parce qu'il est chaud au départ et surmonte des masses d'air plus froides lors de sa formation ? Et à ce moment-là (si c'est le cas), pourquoi la première rencontre chaud-froid n'épuise pas l'énergie potentielle dans des dépressions plus au sud, en sortie directe de cellule de Hadley ? Anomalie de tropopause : euh là, faudrait clarifier. - Je ne comprends pas la phrase initiale de Damien dans l'autre post : "Elle se caractérise par la pénétration d'air stratosphérique dans la troposphère. C'est donc de l'air très sec et froid qui plonge dans la stratosphère" (Le dernier mot devrait être "troposphère" ou alors l'expression "depuis la stratosphère", non ?). - Je ne comprends pas non plus l'origine. Je vois apparaître la notion de tourbillon, ou tourbillon relatif, ou noyau de tourbillon relatif. Le tourbillon, c'est la rotation d'une parcelle d'air, mais comment elle arrive en plein milieu du schéma, et en plus si j'ai bien compris à un géopotentiel élevé, en niveau tropo-strato?
  23. Comme aujourd'hui là où je suis : doux, humide, venteux De mémoire, l'indice hivernal NAO+ renforce le courant jet et le déplace vers le Nord. On a donc des arrivées d'air océanique (chaud, humide) et un refoulement des anticyclones sibériens. La NAO-, c'est l'inverse : courant jet plus faible et plus au sud, hivers plus froid et plus sec en Europe. Mais sous réserve de précisions.
  24. Si je me souviens bien, forçage en météo n'a pas le même sens qu'en climato (ou ne désigne pas les mêmes choses en tout cas). On avait une discussion dans un autre forum sur cette notion, mais c'était vite devenu hypertechnique. Donc en deux mots (Damien), quel sens donnes-tu à forçage ici ?
  25. Certes, certes... mais encore ? (Un degré plus bas en explication météo serait bienvenu pour moi, parce que je mélange les torchettes et les servions de la baroclinicité mesoscale ). En substance, l'article constate la carence des modèles pour le moment, mais suggère néanmoins que certains traits robustes commencent à apparaître : dérive vers le pôle des rails de tempête, tendance au NAO+ du bassin atlantique avec des vents d'ouest plus soutenus, etc.
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