florent76

Des variations plus brutales (mais à la baisse) peuvent être observés lors d'orages. Je me souviens d'un orage en 1995 dans les vosges qui avait ramené en 30 mn la température de 25° à 16°C. Les pyrénées subissant périodiquement l'effet de foenn doivent présenter d'autre part des constrastes encore plus important. Pour finir, j'ai en mémoire une variation de température dans le Montana (USA) je crois vers les années 1950 qui avait fait varier la température de -5° environ à plus de 20° en 10 mn. Un truc énorme : il faudrait que j'aille chercher le bouquin dans mes archives si cela en intéresse certains. Florent.

Pour clarifier un peu le post précédent, pas très explicite (même pour moi, je rassure les néophytes !). Si je comprends bien, Williams a réalisé un graphe qui présente la distance du barycentre par rapport au soleil et ce sont ces variations de distance que tu nommes oscillations. Les minimas se produiraient selon ces termes lorsque la distance du barycentre au soleil est maximale. Ensuite si j'ai bien saisi, plus cette distance va varier rapidement plus le cycle solaire va être long. Le fait que nous ayons une oscillation de faible amplitude ne permet pas selon moi d'en déduire que le prochain cycle solaire serait d'une durée record puisque la plus courte jamais observé (3 ans !), encore moins que les suivants seraient aussi court. Un cycle solaire d'une durée <7 ans est très improbable. Tu voulais dire qu'il s'agit de deux oscillations accollées ? Car effectivement, on a un seul cycle solaire entre deux minimas solaires : c'est ainsi qu'ils sont définis. Je ne vois pas comment on peut scinder un cycle solaire en deux... Si c'est le cas cette fois-ci et que l'on a un cycle super allongé (avec un minima se faisant attendre peut-être jusqu'en 2007), comment se fait-il que dès 2009 nous soyons déjà en maximum solaire. La transposition par rapport au cycles du minimum de Dalton peut-être intéressante. De quel cycle s'agit-il (n° ?) Florent. PS : On a tous hâte de découvrir les travaux de Williams qui réalise un travail très important depuis plusieurs année auquel (Torrent) tu as aussi bien contribué. Une date déjà prévue de publication sur son site ?

J'ai repris quelques lignes de ce sujet pour lesquelles je souhaite apporter des éléments. message de Torrent Une prochaine vague de froid semble bien probable sur l'Europe en effet, en liaison (dans une certaine mesure seulement) avec un raccourcissement du cycle solaire. Le cycle en cours (cycle 23) devrait par contre au contraire perdurer plus longtemps que la normale. Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que tous les prochains cycles seront courts ?? En outre, c'est un maxima solaire qui prévu vers 2010 et un nouveau minima (fin du cycle 24) vers 2014 peut-être. Les cycles les plus courts depuis 400 ans ont duré un peu plus de 7 ans. N'aurais-tu pas confondu cycle et demi-cycle dans ton explication ? Message de Al42 Il faut bien entendu que les effets des cycles solaires soient vérifiables sur la planète entière. Mais il convient de comprendre que leur effets climatologiquement observables (du fait d'une importante anomalie par rapport à une normale locale) n'est pas forcément enregistrée en tout lieu du globe lors de la même année. Message de Torrent Je suis bien d'accord : 22 ans est une simplification de la réalité. On a pu observer des cycles de 22 ans parce que le bruit de fond des cycles solaires a une raison en moyenne de 22 ans (multiple du cycle solaire moyen de 11 ans). Mais les cycles solaires variant entre une durée de 7 à 17 ans, c'est en prenant en compte pleinement la variabilité de cette durée que l'on peut comprendre en particulier en Europe le retour de grandes anomalies climatiques dont font partie en premier les grandes vagues de froid. Dans cette mesure, tous les hivers les plus froids classés par ordre de sévérité pour la France (voir posts précédents) peuvent être expliqués et je termine une étude complète à ce sujet. Florent.

Torrent, Williams, Voici deux de vos interventions tirées du forum du site Astrosurf.com. http://www.astrosurf.com/ubb/Forum1/HTML/000949.html Merci pour vos précisions. Question à Torrent. Tu dis (en rouge) avoir saisi de quoi il s'agissait, saurais-tu m'expliquer en clair ce que voulait calculer Jean-Pierre Desmoulins en se servant d'une relation en 1/R^3 ??? Le lien suivant donne effectivement quelques explications avec un mode de calcul qui est celui qui a été utilisé en fait par Théodore Landsheidt (autre spécialiste des cycles solaires et du calcul des effets de masses que nous avons déjà évoqué plusieurs fois). Il va falloir que je me penche là dessus pour voir en quoi l'étude de Jean-Pierre Desmoulins en diffère, si tu as des suggessions Torrent, n'hésites pas... http://www.sunspot.noao.edu/sunspot/pr/answerbook/gravity-2.html ://http://www.sunspot.noao.edu/sunspot...gravity-2.html ://http://www.sunspot.noao.edu/sunspot...gravity-2.html ://http://www.sunspot.noao.edu/sunspot...gravity-2.html ://http://www.sunspot.noao.edu/sunspot...gravity-2.html ://http://www.sunspot.noao.edu/sunspot...gravity-2.html ://http://www.sunspot.noao.edu/sunspot...gravity-2.html ://http://www.sunspot.noao.edu/sunspot...gravity-2.html Florent.

Cet ouvrage était une première en son temps, mais la recherche en paléoclimatogie et en climatologie historique a considérablement avancé depuis 1967. Bien lire donc, l'article paru dans le Monde : l'auteur de l'Histoire du Climat depuis l'an mil et d'un nouveau livre* est partie prenante de cette étude sur les vignobles réalisée par des biologistes et publiée dans Nature. Je vais rechercher cet article dès demain, dans ce numéro de Nature où est également présent un article qui relativise l'effet de l'îlot de chaleur urbain sur le réchauffement global de la planète depuis 15 ans. Das articles passionnants et à lire donc par tous les climatologues amateurs ou confirmés. Florent. *Pour rappel : Histoire humaine et comparée du climat, tome 1

Oui, il n'y a pas à chercher plus loin. Je ne différentie pas Tn et Tx parce que ça deviendrait trop compliqué à calculer et comporterait plus d'erreur à cause des effets de la couverture nuageuse et des inversions en hiver. Florent.

Pour information : A Paris Le Bourget (ma station de référence), la moyenne 1971-2000 pour novembre est de 7,0° et pour décembre de 5,0°C. A comparer à les température que nous aurons dans cette station. J'escompte donc respectivement 8,5° et 5,4° pour novembre et décembre 2004 à Paris Le-Bourget. (soit à peu de chose près les valeurs mensuelles de l'an dernier). Florent.

Pour le moment, force est de constater que le froid maintes et maintes fois annoncé n'est toujours pas là et que nous oscillons entre des températures légérement froides et des températures assez douces (à l'ouest surtout) depuis 15 jours. Frédéric Decker qui voyais encore du (grand) froid pour le 24/11 avant-hier le confine maintenant à l'extrême fin du mois, voire pour début décembre. Les modèles prévoient des états possibles de l'atmosphère à ne jamais confondre avec ceux qui seront réellement réalisés. Le mois de novembre ne devrait pas être froid à l'ouest de la France et notamment à Paris et c'est bien ce qui était prévu à long terme par mes calculs (+1,5° à Paris d'écart à la normale 1971-2000). La moyenne sera toutefois un peu plus basse c'est très probable, mais avec peu d'écart à Paris finalement. Je plaide pour un mois de décembre qui resterait dans la lignée de novembre quoique plus froid, légérement plus doux que la normale, probablement moins à l'est (+0,4° prévu à Paris d'écart à la normale 1971-2000). Même si les modèles continuent à souffler le froid, celui-ci ne devrait être réellement sévère qu'une fois ou deux et assez briévement (plutot à la mi-décembre). Mais, les masses d'air froides dominant tout de même en Europe (affolant au passage les modèles), la douceur pourrait rester très modeste. Florent.

Très bien résumé Loon ! N'importe comment, que du bon à venir pour les amateurs de neige et de froid dans les deux ans. Nous avons vu que sans être des plus rudes, nous avons eu plusieurs fois de belles descentes froides et de la neige en hiver depuis quelques années. Pour cet hiver, tout va bien, de bonnes surprises sont encore à attendre ! Florent.

Tu as raison Loon, il faut rester prudent. Avant de penser connaitre l'hiver le plus froid depuis 20 ans, il faudrait non seulement que la fin novembre soit plus froide que prévue, mais aussi la suite en décembre. Les 10 jours qui nous séparent de la fin du mois de novembre, même très froids ne permettent pas d'être certain de l'arrivée d'un hiver rude. Mon hypothèse actuelle fonctionne très bien et je n'ai aucune raison pour l'heure de m'en remettre à un très hypothétique hiver glacial pour cette année. D'autant plus que ma prévision actuelle laisse largement la place au froid avec un hiver avec un écart de -0,2° à Paris en rapport à la normale 1971-2000. J'attends donc bien pour l'heure cet hiver glacial pour 2005-2006 comme vous pouvez le voir avec une température de base de 1,9° (première estimation) soit la plus faible depuis 1984-85 qui avait eu 1,2° et devant les 2,3° de 1986-87. Florent.

Je n'annonce par forcément un hiver doux : tout dépend de la période de référence ! Attention : Il s'agit des écarts à la moyenne des températures 1757-2004 à Paris. Et ça change tout : si l'hiver est doux sur les 250 dernières année, il sera à peine dans les normes si on le considère par rapport aux 30 dernières années. La normale hivernale 1757-2004 est de 3,5° La normale hivernale 1971-2000 est de 4,6° HIVERS........T° 2000-2001 : 6,2 2001-2002 : 5,8 2002-2003 : 4,6 2003-2004 : 5,5 (5,2 étaient prévus) Prévisions 2004-2005 : 4,4 soit +1,1 (1757-2004) et -0,2 (1971-2000). 2005-2006 : 1,9 soit -1,6 (1757-2004) et -2,7 (1971-2000). Par rapport à la normale 1971-2000, on a donc : Décembre 2004 +0,5° Janvier 2005 +0,0° Février 2005 -1,0°

Très bien vu Aldo ! C'est pour cela qu'il faut rester prudent. Il est vrai que 1977 présente quelques similitudes avec 2004 pour appartenir au même cycle à origine probablement solaire, mais c'est loin, d'être la plus ressemblante. Je vais être plus précis vis à vis de Kéké et des personnes intéressées par les tendances que nous pourrions avoir cet hiver. TEMPERATURES PREVISIBLES POUR L'HIVER 2004-05 A PARIS. Voici en première main, quelques écarts à la température moyenne 1757-2003 pour Paris (que je dois encore affiner d'où une précision à 0,5° près). Ces chiffres sont prévus par une méthode statistique et analytique et constituent ce que j'appelle ma première hypothèse de travail. Elle est d'une remarquable fiabilité comme vous pouvez en juger. Elle reste valable pour l'heure car vérifié avec des écarts moyens de 0,78° un écart maxi de 2,2° 10 mois prévus avec un écart <= à 0,5° 15 mois prévus avec un écart <= à 1,0° 17 mois prévus avec un écart <= à 1,5° depuis février 2003 soit sur 21 mois. IMPORTANT: il ne s'agit pas des mêmes chiffres que ceux publiés par mes soins avant juillet 2004). Décembre 2004 +2,0° Janvier 2005 +1,5° Février 2005 -0,5° Des valeurs suivant la même tendance que l'hiver 2002-03 donc, en allant d'un mois de décembre au dessus des normes à un mois de février légérement froid. Florent.

Loon Ecrit le : vendredi 19 novembre 2004, 18:55 Mes analyses qui travaillent sur le très long terme ne voient rien de tel à priori dans l'hypothèse privilégiée pour l'heure d'un hiver dans la lignée des deux derniers. Mais, je ne peux pas passer sous silence qu'il existe une seconde hypothèse et que ces prévisions pour la fin novembre sont d'autant plus alléchantes qu'elles plaident en sa faveur. Si tout se passe comme Fred l'indique et que ça dure, cela pourrait avoir une incidence directe sur le cours de l'hiver à venir qui pourrait être alors le plus froid connu depuis 20 ans. Florent.

La pression remonte légèrement depuis 15 mn et le vent vient de tourner au NNW. Apres un maximum de 12,1 à Rouen, la température décroit rapidement : 10,9° maintenant. Florent.

Le vent était à l'WSW... il est maintenant plein W... ce n'est pas encore ce que l'on attends : il va devoir aller plein N. D'ailleurs, la température reste stable et douce à 12° à Rouen Florent.

Merci Thunderace... on devrait connaitre la même chute du thermomètre en Normandie et plus encore à l'extrême nord de la France. Il fait 11° actuellement, la température remonte un peu. C'est provisoire. J'ai souvent constaté se phénomène juste avant les écroulements brutaux du thermomètre. On devrait chuter en une ou deux heures à 4° en fin de nuit ici. Florent.

Le graphe provient du forum anglais http://www.ukweatherworld.co.uk/forum/ Tonbridge je ne sais pas où c'est exactement Si qq connait ? Florent.

Merci Bernie87 ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> A Torrent et Williams : Pas de nouveau de mon côté par rapport à tout ce qui a été évoqué ci-dessus. Florent.

Une très forte tempête a déjà touché l'Allemagne et la Pologne la nuit dernière avec des rafales atteignant 140km/h. Les dégâts sont assez importants sur les côtes, tandis que la Suède a subit une tempête de neige. Florent.

Pluie régulière et vent moyen à Rouen. 10°C et 1010 hPa. Avez-vous fait la correction en fonction de votre altitude. J'ai corrigé pour ma part très précisément la pression à l'hectoPascal près et c'est bien corrélé avec les cartes de pression. Les pressions baissent très vite : elles étaient encore de 1023 hPa à Rouen ce matin à 9 h. http://www.infoclimat.fr/france/isobares.php Florent.

Pas seulement, une puissante tempête de neige aussi, car les modèles voient des précipitations avec de -35 à -25 à 500 hPa du Nord au Sud de la France le 02 décembre à midi et du -6 à 850 hPa sur la France gagnant la méditerranée dans la nuit... C'est très loin et ça ne se produira sans doute pas comme ça et à cette date, mais le fait est que les modèles voient de plus en plus de descentes de froids et que la situation est à observer attentivement. Attendons toutefois et déjà que l'imminente descente froide qui arrive demain soit passée, elle fausse peut-être beaucoup les cartes pour la suite... de la configuration qui se mettra en place derrière dépends toute la suite. Et au risque de déplaire, elle peut tout aussi bien être douce malgré le concerto d'hiver que nous jouent les modèles actuellement : il arrive fréquemment qu'ils retournent tous la tendance en 2-3 jours une fois que l'on y voit plus clair. Florent.

Afin d'en avoir le coeur net, j'ai écrit à Jean-Pierre Desmoulins. J'espère que j'aurais bientot des éléments pour pouvoir expliquer la formule qui est utilisée sur son site. Florent.

Je ne trouve aussi que des formules basées sur le carré. Je ne m'explique pas comment il a pu faire une erreur pareille ou alors le cube intègre autre chose ? Plusieurs scientifiques sont intervenus sur ces travaux : aucun n'a relevé... Je ne comprends pas. Florent.

Torrent, Il semblerait que la gravitation suive la loi de l'inverse au cube et non au carré de la distance. C'est comme cela que Jean-Pierre Desmoulins a fait ses calculs.Comparons ..........MASSES...DIST (UA)...M/R2....M/R3 Merc.....0,0550......0,39..........0,36.....0,94 Venu.....0,8140......0,72..........1,57.....2,17 Terr......1,0000......1,00..........1,00.....1,00 Mars.....0,1070......1,52..........0,05.....0,03 Jupi...317,8000......5,20........11,75.....2,26 Satu...95,1600.......9,54..........1,05.....0,11 Uran...14,5500.....19,18..........0,04.....0,00 Nept...17,2300.....30,06..........0,02.....0,00 Plut......0,0026.....39,44..........0,00.....0,00 Si Jean-Pierre Desmoulins ne se trompe pas en considérant le cube de la distance, Vénus a autant d'influence que Jupiter sur le Soleil, ce qui change tout. Quelle est la bonne formule ? Florent.

Williams, L'impact des planètes sur le barycentre et donc l'équation que tu as considéré est effectivement très différente. http://www.sunspot.noao.edu/sunspot/pr/ans.../gravity-2.html On le vois sur cette page dont est inspiré le calcule de la masse relative des planètes. Dans le tableau barycentre, on voit que le poids de toutes les planètes intérieures est à 0, ce qui est très différent du calcul effectué par Jean-Pierre Desmoulins. Je n'ai pas de grandes connaissance sur le sujet, je ne comprends pas pourquoi il en va ainsi pour ton calcul et les sources que tu as utilisé. Peux-tu te pencher sur la question et l'expliquer ??? Pour la correspondance avec les hivers froids, il existe un cycle de 22 ans, mais ce n'est qu'un cycle moyen (dans le même esprit que l'on dit que le cycle solaire qui varie de 8 à 17 ans a une durée de 11 ans). J'étudierai la relation précisément. Florent.