Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

florent76

Membre-forum
  • Compteur de contenus

    10620
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par florent76

  1. Je suis d'accord avec toi. Dans, ce cas, comment est calculé le poids pondéré de tes planètes ? Quelle est la formule que tu as généré avec les astronomes que tu as rencontré ? La formule doit être bien différente par rapport à celle de Jean-Pierre Desmoulins puisque ce sont les planètes géantes qui influent totalement sur le barycentre. Florent.
  2. Voici le message que je viens d'envoyer à Torrent As-tu fait des modifications sur ton fichier depuis que je l'ai reçu ? Je n'avais pas eu le temps de m'y pencher très précisément encore, mais c'est très intéressant. Est-ce qu'il s'agit bien des graphes que j'ai décrit ? Tu expliques donc bien que tu as pris seulement en compte l'influence des planètes géantes sur le barycentre. Que penses-tu du tableau de Jean-Pierre Desmoulins et de sa formule M/R3 selon laquelle Sat+Ura+Nep ne pourraient absolument pas contrebalancer le poids dse Jupiter et où Vénus et dans une moindre mesure la Terre jouent ce rôle du fait de leur proximité bien plus grande avec notre étoile ? voir page http://perso.wanadoo.fr/jpdesm/sunspots/sun3.html Où est la vérité et comment as-tu calculé ces effets des planètes sur le barycentre ? As-tu pris en compte seul le poids des planètes sans jamais considérer les distances au soleil ? Florent.
  3. C'est bien de ce site dont je parle. Il y a en fait deux programmes ou modules (ça fait un moment que je les ai fait tourner). On peut faire des graphes de avant JC à l'an 3000 et on peut exporter les données sur excel. Mais ce sont les dates des grandes marées ou conjonctions/oppositions planétaires que l'on peut exporter et non pas le calcul des marée à date régulières. Ainsi, tes calculs ne sont pas vains et les conjonctions pourront servir de points de contrôles par rapport à tes calculs. Je ne comprends pas la question. C'est le même logiciel avec un paramétrage différent qui permet de comparer les syzygies planétaires filtrées selon leur secteur d'angle avec les dates de Schove (dates des maximums de tâches solaires en mode positif ou négatif selon l'orientation du pôle magnétique, ici en bleu). Pour faire simple, on mesure ici la relation entre les dates des maximums solaires et une moyenne des marées planétaires ou syzygies provoquées par Vénus, la Terre et Jupiter qui sont les planètes principales qui influent sur le soleil (à hauteur de 83,4%). Mercure influe encore pour 14,4%, mais tourne trop vite autour du soleil (en 57 jours) pour avoir un impact sur le temps long. Les 5 autres planètes (dont 3 géantes) ont soit une masse trop faible (Mars) ou soit sont trop éloignées du soleil pour avoir un impact important. De fait, leur impact ne représente que les 2,2% restants résultant en presque totalité de l'influence de Saturne. La relation activité solaire / marées planétaires est particulièrement bien vérifiée : si aucune planètes ne gravitaient autour du soleil, celui-ci n'aurait probalement pas de cycles undécennaux et donc réguliers. Je suis curieux de voir ce que donne la relation vue sous l'angle du calcul du barycentre du système solaire. Tu as du faire un travail énorme vu ce que je sais de la complexité du problème. Florent.
  4. Bonsoir Williams, Pas facile de trouver ces données... en voici pour la basse troposphère (inférieures à ce que l'on aurait mesuré au sol. T° de la basse troposphère mesurée par satellite NOAA par hémisphère de 1979 à 2004 Je suis pressé de voir au moins les paramètres pour lesquels tu traces des courbes. J'ai du mal à le saisir en te lisant seulement. Il est certain que les effets de marée varient tout le temps, en passant par des minimums et des maximum. Je suppose que tu croise les effets de Jupiter et Saturne, ce qui te permet de générer des courbes ? Connais-tu les travaux de Jean-Pierre Desmoulins et son petit soft ? Tout est paramétré pour croiser effet de marée de x planètes et cycles solaires. Cela dit, tu travailles peut-être différemment et tu fera apparaitre des choses que l'on voit mal avec ses outils. Ces outils à lui permettaient de voir que certaines marées planétaires étaient corrélés avec les cycles solaires au niveau de leur durée et de leur importance. Florent.
  5. Cyril94,J'ai jeté un nouveau coup d'oeil sur les taux de réussite de Stéphane Fievet. Cela ne me satisfait pas. Je souhaite avoir un % de réussite précis au mois et à la saison ou alors j'utiliserais la bonne vieille formule : erreur de prévision=valeur prévue-valeur observée calculée à 0,1°près. A propos du maillage du modèle, je n'ai pas les moyens de faire des reconstructions. Et je n'ai pas plusieurs stations à ma disposition malheureusement : Il fallait absolument que je privilégie la variable temporelle par rapport à la variable spatiale. C'est à dire que si j'avais utilisé des données sur 1946-2004, j'aurais 10 à 15 stations en France et j'aurais pu élaborer des prévisions régions par région. Comme une telle série est insuffisante et qu'il fallait que je remonte avant 1840, il ne me reste que deux stations, dont une en Belgique ! Je n'ai plus de renseignement sur tout l'espace français, mais j'ai une bonne évaluation sur deux points (un et demi devrais-je dire...). D'où mon problème pour évaluer le taux d'erreur... je crois que je ne peux que constater les écarts à la prévision sur mes deux points ? Alors, oui je m'interroge sur la pertinance des mes résultats, LuNaTic, d'autant que j'ai très peu de données. C'est pour cela que je n'aurais pas du tirer des conséquences concernant la dynamique des flux pour l'été dernier. C'était déjà risqué, alors avec en plus une mauvaise relation entre données, ça donne l'échec de l'été dernier. Il fallait avoir vu que cet été 2004 était plus proches de conditions qui avait régné au XIXe siècle que de la moyenne des derniers cycles du XXe siècle. Cela m'avais alors échappé. J'y reviendrai. Florent.
  6. Il va falloir que Williams m'explique cela... Je n'ai pas vu ces derniers tableaux sur le barycentre, j'ai juste l'outil. Concernant les hivers, comment détermines-tu ces minimas gravitationnels solaires par rapport au barycentre ? Comment résolvez-vous les périodes où le cycle de 22 ans est beaucoup moins régulier : est lié à des minimas gravitationnels plus espacés ? J'espère avoir vite des nouvelles de Williams ! J'avais commencé à travailler sur Timo Niroma qui s'est penché sur le sujet, mais son site est assez abscon car il part dans tous les sens avec de multiples cycles : j'essaierai d'y remettre de l'ordre. Florent.
  7. Ce serait une seconde partie pour mes petites études... Au risque de vous décevoir, je n'ai réalisé qu'une étude sur la base de données climatiques quotidiennes. Malheureusement, même sur Wetterzentrale, les analyses ne remontent pas avant 1899, pendant que j'utiliserai des données allant jusqu'en 1833 en quotidiennes, 1757 en mensuelles chiffrées, 1525 en mensuelles indicées, environ 1100 en saisonnières. Chacun devrait donc pouvoir comprendre ce que j'exposerai. Par contre, il est bien certain qu'il serait très utile de comprendre thermodynamiquement parlant comment des années éloignées peuvent reproduire les même tendances générales une, voire deux années durant (les détails sont différents évidemment). Quels est l'ensemble de paramètres nécessaires et suffisants pour cela se produise et à qu'est-ce qui se ressemble dans les processus dynamiques ? Florent.
  8. J'ai eu de ses nouvelles cela fait un mois. Il travaillait sur les barycentres (marées planétaires) et m'a confié un soft. S'agit-il de tableaux qui en découlent ou d'un autre sujet ? Je pense qu'il y a à faire par rapport aux marées planétaires car elle sont liées au déclenchement et à l'importance des cycles solaires, eux-mêmes reliés ensuite aux cycles climatiques que j'essaie de mettre en évidence. Florent. P.S. : Williams passera probablement rapidement par ici car je lui ai laissé un mail.
  9. Bonjour Aldo, Effectivement, c'est bien l'hiver de la période récente qui nous concerne (en partie) et auquel je faisais référence... Ainsi la plupart des modèles qui tournent avec des données débutant vers 1946 ou même en début de siècle ne peuvent pas le manquer.Pas terrible au début à priori l'hiver 2004-05 (sauf sur petits épisodes naturellement), mais nous ne devrions pas tout perdre... N'y a-t-il pas eu énormément de neige en février 1978 ? Alors si tout vas bien, (je maitrise mal le paramètre précipitation) vous voyez à quoi je pense... Ce sont les fameux cycles effectivement... Mieux, notre hiver devrait également ressembler à un lointain cousin au XIXe siècle, et appartenant comme par hasard au cycle ! Double concordance donc, ce qui est plutôt de bonne augure pour la fiabilité de l'analyse prévisionnelle. Florent. P.S.: Merci Cyril94 ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. Bonjour Naunau... En l'état actuel de ma base de connaissance, les mois se feront en moyenne de plus en plus froid en avançant dans l'hiver. Consultez très utilement les prévisions saisonnières de Frédéric Decker , il est précisément dans la lignée de ce que j'ai calculé jusqu'à Février inclus. Toutefois ses valeurs de températures prévues sont un peu trop faibles à mon sens. Les modèles ont peut-être choisi les bonnes cartes cette fois. Au printemps dernier ils avait vu beaucoup plus de chaleur que moi et s'étaient plantés. L'été dernier, ce fut moi ! Un partout ! Cette fois, nous sommes d'accord ! Cela peut s'expliquer par le fait qu'il y a des précédents relativement récents par rapport à la situation que nous devrions vivre, ce qui n'était pas le cas en début d'année 2004. Pour le début du printemps (mars-avril 2005), je suis d'accord avec le texte de Frédéric Decker, mais les valeurs de températures mensuelles pourraient être cette fois carrément largement sous-évaluées d'après mes calculs. Enfin, je ne lui jette pas la pierre : ce n'est pas simple de faire le tri de tous les modèles existants et ce n'est pas le but, puisque nous avons les mêmes tendances hormis un réglage à effectuer par rapport à la norme. Concernant mes propres calculs, restons modeste. Une ombre au tableau : si mon ancien mode de calcul a tenu la distance jusqu'à juillet 2004, je ne sais pas jusqu'à où mon mode actuel de calcul va tenir la distance. Tous les mois sont vérifiés cette fois depuis début 2003, incluant l'été 2004 jusqu'à aujourd'hui avec des marges de souvent moins de 1°, mais qui tendent à augmenter peu à peu... Pour des chiffres précis, un peu de patience... je fais au plus vite ! Florent.
  11. Merci à tous ! Je pense que le niveau technique est suffisamment élevé ici pour que tout le monde s'y retrouve. J'ai même l'impression parfois de faire figure de grand amateur par rapport à la précision sémantique et au savoir-faire de certains prévisionnistes de notre forum. Pour l'heure j'ai énormément de choses à présenter et je n'ai pas encore totalement défini sous quelle forme et sur quel support je vais pouvoir le faire. Connaissez-vous des hébergeurs de sites valables (rapide, gratuit, mais sans trop, voir sans bandeaux publicitaires) ?? N'hésitez pas à m'envoyer un mail. Idem concernant ma question sur les erreurs prévisionnelles ou taux de réussite. Chris86 aurait surement des connaissances fines sur le sujet... Je pense que c'est à chacun de définir ses critères du moment qu'ils sont clairement énoncés, mais au cas où il existerait une norme quelconque ? J'y retourne... encore des données à intégrer. et il faut que je profite de ce jour férié au maximum. Florent. Mail: florent.planchon@ifrance.com
  12. Heureux de te revoir également ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pourquoi le bon moment ? Parce que l'hiver arrive !? Je pense également qu'il faut encourager la recherche sur les prévisions saisonnières. Si elle ne fonctionnent pas la plupart du temps, c'est principalement à cause d'un problème de méthode et du fait que les séries de données utilisées ont une durée beaucoup trop faible (200 ans, c'est un grand minimum). C'est ce que j'ai compris durant ces dernières semaines. Les notions que je vais présenter sont d'une grande simplicité, ce qui va paradoxalement amener des questions compliquées... Il y a eu un tel plantage parce que mettre en relation une moyenne des années constitutives d'un cycle et une des année qui y appartient n'était pas la meilleure solution, même si cela pouvait semblait être la plus scientifique. Je suis en train de travailler sur les taux de réussite justement. J'aurais d'ailleurs voulu savoir comment il est calculé dans sur les sites de prévisions climatiques et si on peut relier un écart de x°C à un pourcentage de réussite pour un mois, une saison ? Météo France calcule son taux de réussite en prévision quotidienne en calculant annuellement le nombre de jours ayant une erreur de prévision inférieure à 2°C. Si la moitié des jours sont dans ce cas : 50% de réussite. Comment s'y prendre pour des prévision mensuelles avec seulement 12 données par an au lieu de 365 ? un peu maigre pour calculer le taux d'erreur et quel température prendre pour seuil. J'avais pensé comparer la variation moyenne autour de la moyenne des températures quotidiennes avec celui des mois pour répondre à cette question. Si quelqu'un a des éléments, je suis preneur... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Florent P.S. : Merci Renaud
  13. Bonjour à tous ! Je fais enfin mon retour sur le forum où je ne pensais pas avoir suscité autant d'intérêt et de discussion passionnées. Je vous remercie pour toutes vos remarques constructives et je suis très heureux de retrouver toute la communauté d'Infoclimat. Le site (nouvelle version) est devenu superbe et le forum toujours plus riche. C'est avec infiniment de bonheur que je reprends du service ! Pourquoi ai-je été absent si longtemps ? Cela n'a absolument rien à voir mes activités éditoriales sur ce forum en particulier. Pour résumer cela a été le résultat de la combinaison de problèmes techniques et d'un emploi du temps surchargé. Je possède une connection internet personnelle depuis ce week-end seulement. Auparavant, je devais parcourir 3 km pour me connecter avant 22h, ce qui était devenu impossible en raison de mes horaires de travail très serrés. Avec une connection réduite à 1h/semaine pendant tout ce temps et pas de temps libre, difficile de participer au forum Infoclimat. J'ai malgré tout poursuivi mes recherches dès que j'ai pu durant tout ce temps. Si elle ne sont pas encore achevées, j'ai fait de nouvelles trouvailles qui vont permettre de relancer le débat. Je me suis fondé, ainsi que vous le savez, à rechercher si l'on pouvait détecter des cycles climatiques en Europe, permettant éventuellement par le fait d'effectuer des analyses prévisionnelles saisonnières. Le fait que ces analyses ne donnent pas entièrement satisfaction ne signifie pas qu'aucun cycle n'existe. N'oublions surtout pas que seules des données climatiques ont été mises en relation à la base sans prendre en compte aucun éléments ou autres indices. Les mises en relations effectuées avaient données des résultats assez satisfaisant du printemps 2003 au printemps 2004 soit sur 15 mois ce qui n'est pas négligeable. On pouvait penser que la relation se poursuivrait encore, mais ce ne fut pas le cas : l'été 2004 si il a bien été humide, a été chaud et non froid. La relation n'était plus satisfaisante au delà de juin 2004. J'ai donc repris mes recherches et j'ai découvert une nouvelle relation concernant les températures : non seulement elle se poursuit après juin 2004, mais en plus elle colle de beaucoup plus près avec la réalité avant cette date et depuis début 2003 ! Et cette relation découle directement du cycle que j'ai décrit apportant la preuve qu'il existe bel et bien, même si il faudra en préciser les modalités. Je suis en train de construire quelques pages web afin de présenter clairement le résultat de ces recherches aboutissant évidemment à une nouvelle analyse prévisionnelle qui aurait mis en évidence si j'avais pu la voir avant, la fin d'été plus chaude que fraiche que nous avons connu. La précédente relation (pour rappel 1894, 1922, 1948, 1977 avec 2004 restant suffisamment satisfaisante avant juillet 2004, je n'avais pas de raisons de me poser de questions... Devoir d'explication donc et anomalie très riche en enseignement puisque en découle tous les éléments que je vous présenterai dans peu de temps. En attendant et selon les éléments en ma possession, nous devrions normalement retrouver une certaine douceur d'ici au mois de décembre. Ce premier mois de l'hiver devrait rester assez doux (hormis quelques jours plus froids) dans la lignée d'octobre et novembre. Wait and see ! Florent.
  14. ETAT DES LIEUX EN NORMANDIE Beaucoup de jeunes arbres planté en ville sont morts, quelques vieux arbres situés au sud et non protégés par des congénaires. Surtout, beaucoup de branches mortes. J'avais remarqué d'énormes glands sur les chênes sessiles en Normandie en 2003. Aucun fruits en 2004 ! Enormes merises gorgées de soleil en 2003. Rien en 2004 : pourtant les fleurs n'ont pas souffert de gelées. A contrario, cette année, les érables et les charmes sont littéralement couvert de graines hélicoïdales. Ils en portent tellement qu'ils en comptent autant que de feuilles et que cela donne un aspect automnal lorsque l'on regarde ces arbres de loin étant donné la couleur plus brune que vertes de toutes ces fructifications en train de mûrir ! Florent.
  15. Merci à Nemlod pour ce long message que je prends comme des encouragements à poursuivre mes modestes recherches. Pour répondre à lds, je n'ai jamais prétendu que la distinction entre année moyenne et année particulière soit totalement déterminantes. D'autres périodes de deux ans ressemblent plus ou moins à celles que j'ai recensé : 1911-1912 ou 1959-1960. Alors qu'est-ce qu'ont ces années de plus que les autres ? Elles se présentent tous les 28 ans en moyenne et c'est cet aspect chronologique qui permet en premier de les repérer. Tous les 28 ans environ, on a donc des années pas forcement très éloignées de certaines autres années, mais météorologiquement ressemblantes. C'est ce retour à intervalle régulier de conditions semblables (soumises toutefois aux variations climatiques longues), mais pas spécifiques (car elles peuvent se présenter parfois en d'autres années) qui est déterminant. Si il n'existe rien de tranché à mettre en évidence, pourquoi les conditions ainsi analysée pour 2003 et 2004 par mes calculs sont-elles assez proches de celles que nous connaissons ?? Florent. PS: Il est normal que 2004 inclue souvent à écart à la moyenne nul, puisque c'est précisément sa caractéristique d'en être proche (un peu en dessous en été). Force est de constater que nous ne recensons plus de mois excessivement écartés de la normale depuis l'automne dernier, ce que j'avais précisément analysé et expliqué.
  16. As-tu déjà fait des statistiques ? /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Que les écarts-types contiennent 0 c'est courant, mais seul un mois ici ou là l'atteint réellement parce que la moyenne est bien supérieure en année 1... Ces années présentent bien au total des épisodes de chaleur estivales très marquées qui produisent ces écarts moyens à la normale 1757-2002 très élévés (+2, c'est loin d'être négligeable) et se ressemble plus encore si on étudie les situations synoptiques qui ne différent que dans le placement précis des cellules anticycloniques, qui sont bien à chaque fois présentes. Florent.
  17. L'intervalle exprime le fait que dans une tendance visible sur un an, des accidents de parcours restent la règle. L'année atypique n'est pas reconnaissable en isolant un seul mois, mais en prenant en compte tous les mois d'une année (c'est pour cette raison que j'ai réalisé plusieurs graphes très explicites à l'échelle annuelle). Ces années présentent (notamment en période climatique chaude, post PAG*) une anomalie positive de température la première année centrée sur l'été et une faible anomalie négative la seconde année mais toujours centrée sur l'été. La température n'est qu'un des paramètres à étudier. Les précipitations permettent de voir une forte anomalie négative en première année, un retour (plus ou moins rapide) à la normale la seconde année. Enfin la situation synoptique est elle même spécifique (et étant la cause des observations faites sur les températures et les précipitations) avec blocage anticyclonique sur l'Europe de l'Ouest en première année (avec HP centrée plus ou moins au nord), hautes pressions sur l'atlantique, boudant le continent et remontant également plus ou moins au nord la seconde année. Pour reprendre ton exemple : septembre en année "chaude" moyenne :0.6 , intervalle : -0.9/2.2 : on peut considérer que le mois est réellement chaud (en ayant conduit mon analyse) que si l'anomalie mensuelle excede ces +0,6° et non pas 0° par rapport à la moyenne 1757-2002. Mais, tout reste possible donc. Dans ce contexte, la température moyenne de juillet 2003 avec un écart de +2,1° était tout a fait dans les "normes" de ce que l'on peut rencontrer une année dite "chaude". Florent. * PAG : Petit Age Glaciaire.
  18. Merci Mathieu ! Pour les hivers, il faut que j'y travaille encore... Je n'ai rien fait depuis un mois et demi, je vais m'y remettre très vite car il faut que j'en sache bien plus avant l'arrivée du prochain hiver (surtout que nous sommes d'après moi à l'approche d'une période intéressante de ce point de vue). Florent.
  19. L'automne fait partie de l'automne météorologique... mon analyse prédictive ne s'arrête pas à cet été : elle court de janvier 2003 à décembre 2004. 18 mois sont déjà passés permettant de vous faire une petite idée de sa cohérence. (je vous renvoie pour cela aux tableaux de vérifications pour Paris). Je ne triomphe pas et je me permets de recentrer le propos avec moultes précisions dans mon dernier bilan du 01 juillet 2004. Tu a raison Mathieu37, il faut encore attendre. J'en profite néammoins pour souhaiter que les quelques rares forumeurs qui simplifient mes analyses à outrance les lisent avec plus de rigueur, tant au niveau des lieux concernés que des statistiques proposées ou encore des explications synoptiques (qui peuvent faire varier considérablement la météo observée en tous lieux). Qu'ils se rendent compte que pour des résultats calculables depuis 28 ans, ceux-ci sont loin d'être à côté de la plaque et meilleurs que bien des modèles numériques. En même temps, je remercie un grand nombre d'entre vous pour vos critiques tout à fait contructives : celle-ci m'ont souvent permis de mettre en évidence des imprécisions dans mes explications ou d'explorer plus avant de nouvelles pistes afin de pouvoir répondre aux questions les plus judicieuses. Aux lecteurs attentifs et à tous, ma dernière mise à jour : GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 - 01 juillet 2004 - vérification & bilan Florent.
  20. GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 - Bilan de la situation au 01 juillet 2004 Zonage : Bassin parisien et nord-est de la France. Bilan mensuel de la situation climatique bien particulière de notre année 2004 au 1er juillet. Celui-ci comporte la vérification des tendances établies pour les années 2003-04, ainsi que quelques commentaires permettant de situer ces tendances dans le contexte climatique actuel avec une approche plus détaillée de ce qui peut nous attendre ensuite. Rappel : Les années 2003-04 sont particulières car elles s'inscrivent dans un cycle (d'origine probablement solaire au départ) d'une raison de 27 ans que je me suis attaché à décrire dans cet article : Explication des grandes tendances 2003-2004 en Europe . Voilà pour la théorie. De ce cycle découle des tendances décrites trop sommairement dans cet article. Elles ont été revisitées, refondues et très détaillées au mois de mars dernier et reprises dans ce sujet : GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 . Vous y trouverez différentes figures permettant d'apprécier la tendance climatique de la période en cours à travers les données mensuelles et quotidiennes de deux stations : Paris Le Bourget et Nancy-Tomblaine. En conséquence, ces prévisions sont surtout valables pour le nord de la France et pour la zone allant du Bassin Parisien au Nord-Est. Rien n'empêche chacun de faire ces calculs pour d'autres zones si on possède des données pour les années indiquées en remontant au moins jusqu'à la fin du XIXe siècle. Ces tendances sont calculées très simplement en faisant la moyenne des températures et la somme des précipitations pour chaque jour ou chaque mois des années 1893, 1921, 1947 et 1976 puis, 1894, 1922, 1948 et 1977. On compare ensuite les valeurs obtenues à celles enregistrées chaque jours et mois de 2003 et 2004. Les similitudes sont importantes et troublantes comme on le constate depuis plusieurs mois. J'aurais pu calculer ces tendances dès 1978 étant donné le principe de calcul, vous comprendrez donc qu'elle ne nécessitent pas de mise à jour puisse que prédéterminées depuis 27 ans ! L'ajout à la moyenne des données relevés en 2003 et 2004 devrait pouvoir nous servir pour appréhender les années 2031 et 2032 (à +/- 1 an près) ! Cela peut sembler étonnant à un public non averti, mais ces tendances se vérifient chaque mois relativement bien depuis plus d'un an maintenant et jusqu'à la fin de l'année 2004 je pense. Elles ont déjà permis de prévoir clairement les printemps et été chauds et secs de 2003. 1) Vérification pour juin 2004 : Voir :GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 (juin 2004 est ajouté aux graphes et tableaux ). TEMPERATURES : Les températures journalières se sont révélées supérieures à la tendances moyenne calculée. La moyenne mensuelle a atteint un l'écart légèrement négatif au début du mois à la suite d’un début de mois assez frais, puis a rapidement dépassé les +1,0° après le 10 à la faveur d’une bonne pointe de chaleur pour se maintenir à ce niveau jusqu’à la fin du mois. (voir graphe ECART DE TEMPERATURE DE NANCY). Finalement pour une moyenne mensuelle tendancielle de –0,6° à Paris et de +0,5° à Nancy, nous avons relevé en réalité +0,7 et +1,4° respectivement. L'erreur n'est pas très forte dans l’absolu pour le 6ème mois consécutif. En effet, nous nous écartons de la valeur moyenne de +1,3° à Paris et de +0,9° à Nancy. Néanmoins l’indice de confiance était bon en juin et se résultat s’écarte un peu de ce qui était envisagé (voir tableau CALCUL DES TENDANCES CLIMATIQUES POUR 2003-04). En tendance à Paris, ce mois fut donc un peu chaud alors que nous l’attendions un peu froid, ce qui est un mauvais résultat sur ce point et pour ce mois (voir TENDANCES 2003-04 températures à Paris et vérifications). A Nancy, nous l’attendions avec une température plus élevée, ce qui fut le cas, mais il s’est tenu également un peu au dessus de ce que nous envisagions. Les graphes mensuels (en bas de page) permet de voir que la température reste globalement très proche de la tendance prévue depuis janvier dernier qui indiquait une orientation à la baisse après un hiver relativement doux : cela est bien vérifié. On a une baisse relative jusqu’à mai inclus. 2004 suit relativement et presque étonnamment bien la tendance calculée depuis janvier : après la petite hausse en juin, nous pourrions donc nous attendre à une nouvelle petite décrue ou au mieux à la stabilisation de la moyenne mensuelle des températures en juillet. PRECIPITATIONS : La somme glissante des précipitations journalières révèlent que celle-ci ont été très inférieures à la tendance calculée tout au long du mois. A Paris, nous obtenons finalement un très mauvais résultat, très en dessous de la tendance prévue. Si on regarde l’allure générale de la courbe (voir graphe PRECIPITATIONS A NANCY), on constate que les précipitations que l’on observe habituellement dans la seconde partie de juin ont été absentes en 2004. Pourtant les conditions météorologiques se sont modifiées de manière importante durant cette dernière partie du mois. Le flux d’altitude est passé à l’ouest et une première tempête a touchée la France le 23 juin. Mais cette dégradation du temps a vu peu de cumuls pluviométriques en France. De la même manière que j’étais très circonspect à la fin juillet 2003 pour avoir relevé encore peu de jours de très fortes chaleurs au nord de la France en étant certain pourtant qu’il s’agissait d’un grand été, je l’étais à la fin juin 2004 en voyant la sécheresse lentement s’installer. La nature sait entretenir ses mystères, nous le savons tous à présent : la pluie s’est bien abattue avec retard certes, mais quel déluge en ce début juillet ! La courbe pluviométrique à Nancy devrait donc assumer une hausse spectaculaire et se rapprocher de ses consoeurs de 1948 ou de 1977. On obtient pour le mois de juin un très mauvais résultat à Paris avec une erreur énorme de –44,9 mm. (voir tableau CALCUL DES TENDANCES CLIMATIQUES POUR 2003-04). Néanmoins sur les graphes mensuels (en bas de page), on peut voir qu'une tendance générale est peu perceptible en 2004 : la pluviométrie reste globalement dans les normales saisonnières sur un an, des écarts négatifs (février) ou positifs (?) seront probablement enregistrés à un moment ou à un autre. (2003 avait une tendance clairement affichée au contraire : pluviométrie faible toute l'année). Si on regarde à nouveau le graphe PRECIPITATIONS A NANCY, on constate que celles-ci restaient très faibles en 2004 pour un mois de juin alors qu’elle devraient maintenant commencer à augmenter : ce n’était effectivement qu’une question de jour, comme annoncé le mois dernier. 2) Grandes tendances ultérieures : Ce mois de juillet a débuté comme les deux précédents, dans la fraîcheur. Les tendances permettent de voir précisément que des mois avec des températures inférieures aux normales saisonnières sont envisageables du mois d'avril dernier au mois de novembre inclus, ce que je m'étais attaché à dire cela fait plusieurs mois. C'est au mois d'août, septembre et octobre que nous devrions avoir le moins de chance d'échapper à cette tendance. En mai ou juin que les températures pourraient le plus être malgré tout supérieures aux normes et surtout dans le Nord-Est. Cela a effectivement été le cas en juin, ce qui n’a pas échappé à mes détracteurs ! En juillet ou novembre, nous pourrons avoir le pire ou le meilleur. Le pire, ce peut être un mois avec un écart de température de -2° par rapport au normes, voire moins... C’est peut-être bien partie au vu de ces premiers jours de juillet, mais attendons la seconde partie du mois pour confirmer. L'indice de confiance en juillet est bon à Paris entre un mois très frais à juste dans les normes, moins bon à Nancy entre un mois très frais à légèrement chaud, la tendance moyenne est à un écart de température de -0,9° à Paris et de –0,2° à Nancy (voir TENDANCES 2003-04 températures à Paris & Nancy et vérifications). Si la seconde partie du mois de juillet est effectivement plus belle (mais sans excès) que sa première quinzaine, nous devrions de nouveau nous rapprocher très près de notre tendance. Ce mois de juillet sera plus pluvieux que juin, cela ne fait plus aucun doute ! La pluviométrie attendue serait de 50 à 120 mm à Nancy. Concernant la tendance à plus long terme, nous pouvons en dire quelques mots. Les modèles numériques avaient vu le mois de mai chaud et ensoleillé : c’était une belle erreur, nous avons eu raison de parier pour un mois de mai tout juste dans les normes de saisons. Il prévoyaient un été ensoleillé avec une certaine chaleur : nous n’en prenons pas du tout le chemin. La tendance générale de l’été est à une certaine fraîcheur répétons-le ! Une fraîcheur modérée en moyenne mensuelle, mais qui pourrait être proche des records si on considère l’échelle journalière : des petits matins proches ou inférieurs à 5°, des maximales inférieures à 15° ne sont pas exclues en juillet, en août et en septembre (on pourrait friser les gelées dans ce dernier mois). Les hautes pressions devraient siéger (comme on le constate déjà en ce début de mois) sur l’Atlantique la plupart du temps au large de la péninsule ibérique ou de la France, nous imposant des flux d’ouest, nord-ouest ou nord perturbés : frais et pluvieux. Nous connaissons ces conditions en ce début juillet : Bien loin de m'enflammer, je n’en garde pas moins raison, même si je les avais effectivement prévues. Je rappelle que ces conditions seront bien présentes, mais ne feront pas tout l’été et j’analyse très bien pourquoi. Je peux ainsi vous rassurer à propos du temps exécrable qui sévit actuellement : des poussées anticycloniques en direction du continent devraient se manifester par moment (à la fin de ce mois probablement) nous assurant un temps plus chaud et ensoleillé. En ces occasions, on pourrait même atteindre la canicule (en provenance d’Espagne), pas durablement, mais sur tout l’ouest de la France (jusqu’à la Bretagne peut-être), le nord-est en étant à priori le plus à l’écart et gardant des chaleurs plus modérés. Ceci ne signifie pas que je serais dans l'erreur, mais cela fait en réalité aussi partie de cet été 2004 qu’il serait simpliste de qualifier de pourri sans apporter de nuances. A l'échelle de l'Europe, la vrai canicule pourrait toucher l'Italie du sud, la Grèce olympique et l'Europe de l'est, comme conséquences de descentes d'air froid plus à l'ouest. Les conditions météorologiques rencontrées depuis la mi-juin sont très représentatives de celle de tout notre été : allant de la chaleur, toutefois plus modérée au nord avec un important gradient de température nord-sud, en passant par la dégradation orageuse avec conflit de masse d’air générateur de grêles et de phénomènes violents, pour finir par des passages dépressionnaires associant des vents allant jusqu’à la tempête surtout au nord-ouest. Manque à la revue de détail, les flux de nord moins pluvieux, voire secs et très frais. C’est en gros ce qui nous attend en juillet, mais aussi en août et septembre, les pluies étant peut-être moins importantes à mesure que l’on avancera vers l’automne sans que la fraîcheur soit remise en cause. Les conditions les plus défavorables, telles celles que nous connaissons en ce début juillet se rapprochent fortement de ce que l’on peut appeler un temps pourri : je me suis refusé à parler d’été pourri parce que le mois de juin (mois de transition) fut plus ou moins épargné par le grand mauvais temps et que quelques rémissions sont possibles, sinon plus que probables durant l’été. Surtout parce que la France a connu bien pire à travers son histoire climatique. Cependant, nous en jugerons à la fin de cet été qui pourra s’avérer un peu meilleur ou pire que la tendance indiquée qui est défavorable certes, mais pas apocalyptique. Mais pour un touriste qui a un mois de vacances, deux semaines de pluies laissent un amer souvenir : c’est pour cela que j’avais conseillé dès l’année dernière d’éviter de passer son été 2004 au nord de la France, dans une moindre mesure au sud-ouest. J’en avais choqué certains, il peuvent commencer à comprendre aujourd’hui même si l’été n’est pas fini. Le mois d’août ne serait pas plus à l’abri du mauvais temps : si il est moins pluvieux (ce qui n’est pas assuré), il devrait se montrer à nouveau frais à très frais certains jours. 3) Analyse synoptique : comprendre les disparités régionales à l’échelle de la France pour l’été. J’avais réalisé un petit point que je résume ici : J'ai étudié pour faire ce point, les données pluviométriques de 1948 et 1977 à Rennes, Bordeaux, Paris le-Bourget, Bourges, Nancy, Strasbourg et Marseille. Je n'avais malheureusement pas ces données pour toutes ces stations en 1922. Je signale tout de suite qu'au niveau des température, aucune tendances divergentes n’apparaît clairement : quel que soit l'endroit en France, la tendance est bien au déficit thermométrique, y compris en zone méditerranéenne. Hors zones littorales, les 30° seraient rarement dépassés partout (surtout au nord), les 20° pas atteints un nombre conséquent de jours (10 à 60 jours du sud au nord - rappel : 0 à 2 jours inférieurs à 20° durant l'été 2003) Au niveau de la pluviométrie deux tendances très différentes apparaissent, se traduisant sur le terrain par des situations opposées parfois. Cas 1 : exemple type 1948 Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques sont positionnée en moyenne sur le proche atlantique centrées en face de la Bretagne (flux de nord). Elles s'étendent parfois de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Quand elles circulent le plus au sud, des depressions transitent sur la mer du nord (flux de NW) affectant surtout le nord du pays. Quelques depressions en méditerranée. Pluviométrie résultante : un peu excédentaire au nord de la Seine et sur toute la facade est du pays jusqu'au sud-est. Cumuls les plus importants sur les massifs (vosges, jura). Un peu déficitaire sur tout l'ouest de la Bretagne au sud-ouest. Cumuls les plus faibles et situation la plus critique sur le centre-ouest et la Beauce. Cas 2 : exemple type 1977 Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques sont positionnées en moyenne plus loin vers le centre de l'atlantique et surtout plus au sud en face du nord Portugal (flux de NW). Elles s'étendent parfois aussi de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Les dépressions circulent plus souvent la mer du Nord ou carrément sur le nord de la France (flux d'ouest ou NW). Des dépressions en Méditerranée. Pluviométrie résultante : un peu excédentaire sur toute la France. Cumuls les plus importants sur une bande allant du SO au NE du pays, très important au SO (orages ?). La Bretagne est juste dans les normes et c'est bien la seule région. Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques seraient positionnées en moyenne vers le centre de l'atlantique et surtout plus au sud qu’habituellement en face de la Bretagne (flux de Nord) ou du Portugal (flux de NW). Elles s'étendent parfois aussi de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Les dépressions circulent plus souvent la mer du Nord ou carrément sur le nord de la France (flux d'ouest ou NW). Des dépressions en Méditerranée. Cela devrait permettre à tous et pas seulement à nos amis du grand quart NE de la France, de se faire une idée des tendances attendues pour les mois à venir. Les conditions climatiques sont donc plus constantes dans le nord, soumises à une plus grande variabilité à l’ouest et surtout au sud. 4) Petit jeu statistique : pour passer à travers les gouttes cet été... Etude statistique par Frédéric Decker sur 1893, 1922, 1948, 1977 à Châteauroux : Pour rebondir sur les propos de Frédéric Decker des périodes très distinctes apparaissent de façon récurrentes et étonnante dans les données de Nancy... Prévoir ainsi les périodes de mauvais temps est risqué, c'est pour cela que j'introduis cela plus comme un jeu que comme des éléments ayant une véritable portée scientifique. Enfin, ça ne marche pas trop mal jusque là ! - fraîcheur humide du 01 au 06 mai (réalisé encore une fois cette année !) - période plus favorable à la chaleur du 02 au 06 juillet (réalisé, mais avec une chaleur toute relative…) - frais et pluvieux du 12 au 20 juillet (réalisé, on en prend le chemin avec l’amorce du temps frais dès le 08 juillet) - période plus favorable à la chaleur du 27 juillet au 01 août (possible si on en croit les modèles) - frais et pluvieux du 07 au 21 août - très sec et plus ou moins chaud du 25 au 31 août - frais et pluvieux du 03 au 10 septembre - très sec et frais du 10 au 20 septembre - période plus favorable à 2 ou 3 jours plus chauds du 20 au 30 septembre - très sec et froid (fortes gelées) du 24 novembre au 1er décembre Pas de tendances véritablement identifiables, à l’échelle journalière, dans un sens ou dans un autre en juin, octobre et début novembre. En fait, toutes périodes non signalées n’offrent pas de tendances identifiables (par débordements dans un sens ou dans l’autre des périodes de frais ou de chaleur). Les périodes de chaleur sont plus hypothétiques que les périodes de fraîcheur d’où l’emploi de l’expression "période plus favorable". Reste à vérifier si c’est aussi vrai cette année que depuis un siècle : réponse effectivement dans six mois ! Ce ne sont que des tendances statistiques. C’est plus ludique que scientifique de s’avancer ainsi à l’échelle journalière, mais par acquis de conscience, vous connaissez à présent les moindres détails : des décalages de quelques jours sont plus que probables. Par contre sans prendre en compte les dates, cela permet de comprendre les types d'enchainements météorologiques qui devrait nous affecter. Wait and see ! Florent.
  21. Eté 2004 : déjà deux violentes tempêtes dans l'ouest de la France (23 juin et 07 juillet). Et la France (et plus on va vers le sud) est encore relativement épargnée : au Royaume-Uni, c'est tout sauf un temps estival qui règne depuis quelques semaines. Maintenant, la fraicheur s'installe comme annoncée depuis un an ! On l'annonce déjà pour une semaine. Pour la pluie, on sait quand ça commence, pas quand ça fini : toutes les régions pourraient finir par en recevoir, hormis celle en situation d'abri par rapport aux flux d'ouest et NW. Le Bretagne a reçu en un jour deux mois de précipitations et ce n'est pas terminé. Il ne fallait pas passer ses vacances au nord ou acheter une climatisation cette année ; j'en avais étonné plus d'un en le disant dès l'été dernier, ils comprennent aujourd'hui que c'était en connaissance de cause. Je souhaite bien du courage à toutes les personnes désinformées par les médias et plus encore aux personnes qui ne peuvent que subir car dépendant des secteurs du tourisme ou agricole et qui vont vivre quasi-certainement une année sombre. La tempête du 23 juin 2004 est un tournant dans l'année 2004, mais peut-être même dans la décennie dont le climat devrait être rafraichi à présent (moins frais qu'au siècle dernier dans l'hypothèse d'un réchauffement climatique impactant). Une année comme 2003 est loin d'être la règle encore (si c'est un jour le cas) : ce n'était qu'une parenthèse et très prévisible. Florent.
  22. Cela parait beaucoup moins incroyable quand on s'aperçoit en regardant les chroniques climatiques que c'est très loin d'arriver pour la première fois et que c'est même dans certains cas définis quasi-systématique. Florent.
  23. Ne vous battez pas, je vous rassure : on a tout l'été pour les battre ces records. Aldo29 a entièrement raison ; si records thermométriques il y a en été 2004, ce sera de froid (sauf cas particulier naturellement et au grand dam des vendeurs de canicule). Florent.
  24. Possible mais c'est encore un peu loin : en attendant T850 à environ 5° (voire moins) sur la plus grande partie de la France pendant au moins une semaine, ça c'est plus que certain ! On peux surement espérer voir passer le Tour de France dans des cols enneigés si cela dure un peu cette année... Le Groenland-Paris au mois de juillet : c'est de la fraicheur assurée. Vous en doutiez, elle est belle et bien là et ce n'est pas fini... (enfin, ce n'est que mon avis). D'autres semaines fraiches nous attendent, dans l'hypothèse où fin juillet serait plus clément, en août (il en faut pour tout le monde !) Et septembre ne devrait pas être en reste. Confirmation bientôt. Wait and see et bel été 2004 ! /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Florent.
  25. Situation très très bien vue par Mathieu et datant de dimanche 04 juillet : c'est toujours aussi vrai... le zonage commence simplement à en être mieux connu... Florent.
×
×
  • Créer...